Mon compte
    Léviathan
    Note moyenne
    4,0
    1444 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Léviathan ?

    176 critiques spectateurs

    5
    23 critiques
    4
    72 critiques
    3
    46 critiques
    2
    30 critiques
    1
    3 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    80 abonnés 817 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2015
    Andreï Zviaguintsev use du plus beau cinéma pour montrer une société russe toute entière corrompue, à tel point que cela lui presque inhérent ! La cruauté de "Leviathan" n'a alors d'égale que la grâce de sa mise en scène.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 février 2015
    Il est bien difficile de ne pas reconnaître que « Leviathan » impressionne, grâce (ou à cause) à une mise en scène imposante qui ne fait pas toujours dans la subtilité. Zviaguintsev a voulu frapper un grand coup avec cette dénonciation d’une Russie actuelle corrompue. Mais il le fait avec des gros sabots. Les premières minutes donnent le ton, et laissent craindre le pire (métaphores abusives, noirceur caricaturale et jeu d’acteur forcé). Ces défauts, heureusement pas présents sur toute la durée, étouffent une histoire forte et ambiguë, trop rarement mise en valeur par des trouvailles (ellipses, non-dits, associations d’images) à la fois fines et percutantes. Le prix du meilleur scénario au dernier festival de Cannes (à mon sens immérité) n’est pas une totale caricature de film d’auteur (seulement partielle) et aura eu le mérite de critiquer avec virulence le dysfonctionnement d’un pays et de montrer le désespoir de ses habitants exploités.
    bruno E.
    bruno E.

    17 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2015
    une histoire difficile, dure, dérangeante et même révoltante; la réalisation est un peu lente parfois, d'où ma note.
    elriad
    elriad

    432 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2015
    nombreux font le parallèle entre "Winter Sleep" et "Leviathan"; en ce qui me concerne, j'ai bien plus aimé le premier que le second, tant sur la forme que sur le fond. Il y a dans "Léviathan" quelque chose d'ampoulé, qui manque de simplicité malgré la petite musique lente et un scénario peu évolutif. Si la région et les paysages contribuent grandement à la force du film, le constat d'une société dure et gangrénée par la corruption jusqu'aux fonctions les plus hautes manquent de corps, la complaisance des habitants à tenir une bouteille de vodka en éructant leur misère trop récurrente. Là où la pudeur et les non-dits de "Winter Sleep" apparaissaient comme autant de sous-textes, la lecture de "Leviathan" m'a semblé trop crue, trop évidente. et la où la longueur de l'un ne m'a jamais pesé, celle de l'autre au contraire fut un frein au plaisir du film...
    Raphaël O
    Raphaël O

    146 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2015
    Ce drame relatant le combat d'un homme contre les piliers de la société repose sur un scénario sombre, cruel, dérangeant et superbement écrit, une mise en scène éclatante, des paysages d'une grande beauté et est interprété par des comédiens formidables.
    Un chef-d'œuvre.
    FaRem
    FaRem

    8 637 abonnés 9 523 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 février 2015
    Récompensé à Cannes puisqu'il a remporté le prix du meilleur scénario, ce film va directement rejoindre ma longue liste des films primés sur la croisette pour lesquels, je n'ai absolument pas accroché. Leviathan nous dresse le portrait sombre d'une Russie où les magouilles sont monnaie courante, où des pauvres gens sont expropriés par des gens influents, où l'alcool est le seul refuge et la solution pour oublier ses problèmes et pour finir le film traite aussi de la situation de la femme qui pour la plupart ont du mal à se faire respecter. Comme souvent avec ce genre de film, il faut avoir de l’intérêt pour les thèmes cités avant sous peine de s'ennuyer profondément ce qui a été mon cas, il ne se passe rien et le rythme est beaucoup trop lent.
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2015
    J'ai enchaîné ce film après Winter Sleep et indéniablement les deux se font écho. D'un côté on a l'absurdité du monde, la situation qui n'évolue pas malgré les apparences. Et là c'est la société en décadence. Dans des paysages magnifiques il faut le dire. C'est froid, glacial même, austère et impitoyable, un peu comme ceux de Winter Sleep encore mais différemment. Puis bon cette chute aux enfers, ce pessimisme totalement assumé c'est ce qui fait vraiment la force du film. Après il y a cette manière de filmer, déjà une femme aussi belle, et puis l'homme face à la puissance, à la démesure, de la nature forcément mais des événements. Il y a aussi quelques longueurs, et c'est pas aussi magnifique qu'on veut le faire croire mais c'est quand même beau et puissant. Rien que pour ça le film mérite largement le coup d’œil.
    Arnaud R
    Arnaud R

    89 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2015
    Leviathan est un grand film de société sur la Russie moderne dans tous ses aspects, sans cliché et avec une force brute qui prend aux tripes. Bercé d'images magnifique ce film passionne dans ses représentations les plus simples d'un quotidien morose.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 janvier 2015
    pas mal mais un peu long ils fument et picolent tout le temps et la fin n est pas a l americaine
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 janvier 2015
    Ce film dépeint sans ambages ni demi mesure les affres d'une société russe corrompue de bas en haut de l'échelle, où les petits et les insignifiant souffrent, s'écrasent et boivent pour oublier le mensonge, la violence, l'hypocrisie, la justice achetée et partiale, la police complice, la politique et les ombres des dictateurs passés... et présents ? ... Autant le dire, inutile de chercher une lueur d'espoir ou d'optimisme ici, on descend jusqu'au fond du trou avec un aller simple... Les quelques plans contemplatifs d'une nature belle, rude, froide et intimidante, rivalisent avec cette histoire glaçante. Si seulement un quart de ce que décrit le réalisateur est la vérité, alors cette Russie est effrayante et trop dure pour être humaine.
    benzinemag.net
    benzinemag.net

    29 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2014
    Léviathan, film noir et désespéré, nous plonge dans une Russie provinciale contemporaine gangrénée par la corruption. La mise en scène est fluide, la photo splendide, offrant des séquences magnifiques comme cette scène finale terrifiante où l’on assiste à la destruction quasi en temps réel de la maison du personnage principal. Le film a reçu le prix du scénario à Cannes mais aurait pu tout aussi bien recevoir le prix de la mise en scène.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2015
    Dans le Nord de la Russie, proche de la mer de Barentz, un paysagiste granitique limite tellurique ; Kolia vit avec sa femme et son fils dans une petite maison héritée de ses aïeuls. Le maire a un projet ambitieux sur ce terrain et met tout en œuvre, de manière légale et aussi illégale, pour assurer son expropriation. Kolia bien décidé à ne pas plier va se heurter à l’oligarchie russe. Pour le pire…
    Zviaguintsev, après « Elena », remet le couvert avec ce pamphlet dénonciateur et désespéré de la Russie de Poutine. Ce pays est pourri par les oligarques qui ont les autorités religieuses, judiciaires et policières dans leurs poches. Un portrait peu élogieux d’un pays exsangue où à la place du sang la vodka coule à flot dans les veines d’un peuple perdu. Kolia n’est qu’un prétexte d’un scénario dérangeant et intelligent pour dénoncer ce semblant de démocratie. Mais le film ne s’arrête pas à ce constat, de nombreux thèmes sont abordés par ce film à tiroir, c’est inouï ; et il tient bien sa barque le réalisateur russe. On comprend donc mieux devant la richesse du film l’obtention du Prix du scénario à Cannes.
    Au délà du scénario, la photographie et la mise en scène sont assez brillants aussi. Les touches musicales aussi toujours justes, elles appuient avec force surtout le début et la fin du film formant une boucle digne d’une tragédie. Et c’est là un peu la limite du film, tout est mis en œuvre mécaniquement pour nous montrer comment ce personnage va être broyé, aucune rémission possible… C’est hyper pessimiste. Çà tient aussi au parti pris du réalisateur qui comme sur « Elena » nous montre un réalisme parfois pesant et poseur à travers des scènes de la vie quotidienne. Il est vrai que ce parti pris lui permet d’instiller du malaise dans les moindres scènes du quotidien ; la scène du pique nique en est l’exemple le plus frappant. C’est aussi une certaine raideur, une solennité et un manque de fantaisie qui dessert un film pourtant pétri de talent, juste peut être un peu poseur.
    Un bon film 2014 sans conteste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 décembre 2014
    Franchement bien écrit et franchement bien réalisé Leviathan est sur le plan cinématographique d’une propreté incroyable. L’extrême froideur du long-métrage pourra rebuter, bien qu’elle soit, nécessaire pour l’accentuation de la condition et de l’impact du film. Sans tomber dans le cliché, nous sommes spectateurs d’une Russie qui se réchauffe du froid et de l’ennui par l’alcool et la haine. Tout autre pays aurait pu bien sur être mis en scène de la même façon. Un pays et ses traditions qui servent simplement de décor sur la forme, alors que dans le fond c’est une réelle analyse de l’humanité que Zviaguinstev nous livre. Le film rappel d’ailleurs pour de multiples raisons esthétiques comme scénaristique le grand long-métrage de Bruno Dumont L’Humanité (2002). Glacial comme le temps en Russie, Léviathan réussi à être profondément proche de l’humain dans nos plus sombre et inavouable cotés. Leviathan n’est pas forcément jouissif mais vraiment très réussi. Martin, Le Frisson de la Pellicule.
    Tomlapin
    Tomlapin

    40 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2014
    Vu enfin aujourd’hui « Leviathan». C’est très beau visuellement, très bien joué, certaines scènes sont vraiment puissantes.
    Mais :
    -c’est dix fois moins beau, subtil et habité que « Winter Sleep »
    - ça dure 2h20 alors que ce serait beaucoup plus fort si ça durait 1h30 comme les trois quarts des films « de festival » (à l’exception de « Winter Sleep » même s’il dure plus de 3 heures)
    - ça a eu le prix du scénario à Cannes alors que scénaristiquement ça enfonce les portes ouvertes les unes à la suite des autres (méchants encore plus caricaturaux que dans les Disney, russes encore plus caricaturaux – quasiment pas un plan sans vodka- que dans les « Don Camillo »...-,) le réalisateur n’a aucune compassion pour ses personnages qui n’ont pas une once de subtilité, et les dix dernières minutes maltraitent tellement le personnage principal (qui était déjà au plus bas) que ça en devient presque sadique.
    - Je suis plutôt d’accord avec Léa H. spectatrice d’ « Allociné » qui écrit « Le mariage de l’extrême misérabilisme du récit et de l’apparat presque clinquant d’une mise en scène classieuse évoque le travers « grand film d’auteur doloriste » qu’adoptent un peu trop facilement nombres de cinéaste talentueux mais englués dans un académisme mortifère (et finalement très complaisant puisqu’ils ciblent un public de festival international en mal de noirceur glacée et altière). Finalement, tout cela manque cruellement de vie ! »
    Plus généralement, ça m’amène à une constatation : s’il y a des tas de grands cinéastes aujourd’hui qui savent filmer le glauque, le sordide, le malheur sous toutes ses formes, combien sont-ils à savoir filmer des sentiments vrais, des gens heureux (même dix minutes comme dans « Mommy » lorsque l’écran s’agrandit pour la première fois), des scènes drôles et émouvantes avec un fond, des sentiments subtils, qui savent filmer l’élégance plutôt que la déchéance (ou qui sachent parler de la déchéance avec élégance ou humour comme dans le cinéma italien des années soixante-dix), qui sachent exploiter l’intelligence d’un récit plutôt que sa force démonstrative, qui sachent filmer le bonheur tout simplement ?
    Si Bergman, Dreyer ou Eisentein ont fait des cargaisons d’émules ; Fellini, Lubitsch, Sautet, Comencini, Demy, Bunuel ou Chaplin entre autres exemples de grands cinéastes tournés vers l’humain, la poésie ou le surréalisme ont peu de descendants.
    Bientôt, filmer un sourire deviendra un acte rare et isolé quasiment révolutionnaire, alors que filmer des larmes, des cris, des meurtres sordidessociaux, des personnages tordus en deux ou en trois dans une rue sordide ou dans un paysage « bigger than life » sera aussi banal que les « happy ends » dans les films hollywoodiens de l’âge d’or. On me dira que c’est la crise et qu’il y a les comédies populaires mainstream pour distraire les spectateurs. Mais on peut aussi faire du grand cinéma en étant distrayant, optimiste, idéaliste ou rêveur. Et exprimer autre chose que : le monde est définitivement dégueulasse et les gens sont des victimes sans possibilité de révolte.
    Je rêve d’un grand film qui se termine sur un visage plutôt que sur un paysage. Un cinéma qui propose une vision du monde au lieu d’un constat désespéré du monde. Un cinéma qui pense plutôt qu’un cinéma qui démontre. Un cinéma qui respecte les personnage au lieu de les maltraiter avec une cruauté qui se camoufle noblement sous les mots lucidité ou franchise. Un cinéma qui s’adresse aux jeunes et à la province – moi à quinze ans, dans ma petite ville de province, ce sont les films qui m’ont donné de l’espoir, de la révolte, de la complexité- et pas seulement aux bobos parisiens en mal de social crade et d’empathie à bon marché pour des supposés « gens du peuple ».
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 novembre 2014
    Bien que le réalisateur se perde un peu à vouloir entremêler la crise d'un couple avec la crise d'un pays (le film est trop long). La force et la rage de ce film emportent tout !!
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top