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    Léviathan
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    moreapacifique1
    moreapacifique1

    9 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Excellent film qui aurait du avoir la palme d'or à Cannes. Satire mordante du système à la fois social et religieux du pays où l’alcoolisme semble remédier à tous les problèmes alors qu'il ne fait que les aggraver. Acteurs remarquables, paysages sublimes et même un certain humour.
    Marc  Régis
    Marc Régis

    38 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Voilà un film pour adultes, enfin qui prend le spectateur pour un adulte. Superbe film, aurait mérité la Palme... Résume le Monde pas seulement la Russie...
    Je reprends quelques phrases de la critique de "christoblog" : "... Zvaguintsev nous propose ici un menu autrement plus copieux qu'un film à thèse ou qu'un exercice de style. Leviathan est un pur produit de ce que la Russie peut produire de meilleur : mélange irrésisitible de perfection plastique, de ricanement sarcastique, de lyrisme échevelé, d'auto-dérision décentrée. La mise en scène est fluide, délicate, enlevée, racée. Le scénario est scorsesien : on pense que l'intelligence peut triompher de la force brute, mais les choses se compliquent par le biais des passions... fidélité vs adultère aventureux, intelligence vs loi du plus fort, corruption vs sens du devoir, espoir vs désespoir, nature vs société, doute vs certitude, désespoir vs humour. Finalement Léviathan s'avère être un très grand film : alors que la plupart des critiques y voient principalement un manifeste politique, je le considère comme une élégie sur l'isolement amoureux. Zvaguintsev s'y révèle être un très grand réalisateur..."
    Stéphane C
    Stéphane C

    60 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Prix du scénario - Cannes 2014
    Il est des réalisateurs qui ont la capacité d'élever le cinéma aux sommets; A.Zviaguintsev est de ceux-là. Il revient avec un chef-d’œuvre crépusculaire et désespéré. Dans ce film est fait le constat d'une Russie malade, terriblement malade, gangrenée par l'alcoolisme et une corruption de la pire espèce qui broie tout sur son chemin, à l'image de ce squelette de baleine rongé par l'écume ... L'église moralisatrice est très pesante et cultive sans cesse le paradoxe en tirant profit de la transgression ...
    Le plus beau film de l'année, ce sera difficile de mieux faire ! ****
    selenie
    selenie

    6 256 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Un grand film, aussi beau qu'intelligent. Cependant certains choix laissent un peu perplexes (les réaction du fils), l'adultère qui prend 3/4 du film pour une fin qui, heureusement, sauve un peu le tout. Malgré les grandes qualités du film on aurait aimé plus de poésie, plus de puissance de l'environnement et moins de vodka (ça devient presque surréel !).
    Nicole P.
    Nicole P.

    5 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2014
    Film fort, intelligent, désespéré mais avec une lueur d'espoir tout de même, un film qui secoue, de magnifiques interprètes. A voir
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    De superbes plans de côtes battues par les flots de la mer de Barents ouvrent et ferment ce film tout en faisant entendre une sublime musique composée par Philip Glass : la mer, splendeur de la création mais aussi, selon la Bible, lieu où séjourne le monstre marin Léviathan. Source d'inspiration pour le philosophe Thomas Hobbes ou pour Julien Green qui en fit le titre d'un de ses romans les plus sombres, voici donc à nouveau Léviathan affairé à répandre le mal dans un coin perdu du nord de la Russie.
    Ce serait une erreur que de voir dans ce film un portrait de la Russie, comme si cet immense pays pouvait être réduit, le temps d'une fiction, à un microcosme. Zviaguintsev dénonce certains des maux qui affectent son pays, l'alcoolisme et la corruption, comme ils affectent bien d'autres pays sur la terre. Le contexte est russe, la réalité décrite ici est universelle.
    Décidé à spolier Kolia de tous ses biens, de sa maison, de son garage, de sa terre, le maire d'une bourgade, petit potentat local, est prêt à tout pour parvenir à ses fins. Il ne fera fi d'aucun autre pouvoir, ni de celui de la justice, ni de celui de l'Eglise, mais saura habilement les mettre de son côté. Au tribunal, à deux reprises, lors de scènes kafkaïennes, la juge récite le rendu de son jugement à la vitesse d'une mitraillette crachant ses balles. Quant au représentant de l'Eglise, il dit et répète que le pouvoir vient de Dieu, ce qui sous-entend qu'il n'y a rien de mieux à faire que de plier devant la volonté de qui le détient.
    Que peut faire Kolia, sur qui peut-il compter? Sur son ami avocat venu de Moscou le seconder ? Pas si sûr... Sur son épouse et sur son fils ? Comme le pauvre Job du récit biblique, ne perdra-t-il pas tout ce qu'il possède et tout ce sur quoi il pouvait s'appuyer ? Et quand il pose la question : « Pourquoi ? Pourquoi, mon Dieu ? », rien ni personne ne lui répond, si ce n'est le bruit de la mer où rode peut-être encore Léviathan. Quant au pope qu'il rencontre un peu plus tard et à qui il demande où est le Dieu de miséricorde, c'est en citant le livre de Job et en racontant l'histoire de ce dernier qu'il répond. N'y a-t-il donc rien d'autre à faire que de se résigner ?
    Dans une interview, Zviaguintsev explique que, selon lui, le livre de Job ne se termine peut-être pas aussi bien qu'on l'imagine... Et il ajoute que ce qu'il cherche à dénoncer, ce n'est pas la religion en tant que telle, mais plutôt le pharisaïsme. Dans ce cas, si sa critique est sévère, elle l'est à juste titre !
    C'est un film implacable et terrible que ce « Léviathan », mais sûrement pas un film de trop : ce qu'il dénonce, la collusion des pouvoirs en vue d'écraser le faible, il le dénonce avec efficacité et pour de justes raisons ! 8/10
    cylon86
    cylon86

    2 517 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Prix du scénario au Festival de Cannes, "Léviathan" est un film qui n'est pas toujours agréable à regarder. Mais c'est tout de même un film qu'il faut voir notamment pour la manière qu'a Andreï Zviaguinstev de poser un regard cynique et amer sur son pays, gangréné la corruption des politiques soutenue par l’Église. Le propos est efficace mais fait froid dans le dos car plus le film avance, plus on sent l'espoir s'amoindrir. A travers l'histoire de Kolia, qui refuse de laisser sa maison au maire de la ville pour que celui-ci y construise autre chose, "Léviathan" en dit long sur la situation actuelle de son pays. Pas toujours agréable à voir certes, le film ne manque cependant pas de charme, notamment grâce à la réussite de certaines scènes (non dénuées d'humour surtout quand les personnages sont imbibés de vodka) et au talent des acteurs, tous excellents.
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Ce film est la palme d'or avortée de Cannes. Résolument désespéré et désespérant, ce film est magnifiquement mené. Jamais lourds, les symboles traversent ce film à la lumière et la photographie juste sublimes.
    Nelly M.
    Nelly M.

    96 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Plusieurs niveaux de lecture dans ce petit tour au nord de la Russie contemporaine. Peut-être en fonction du degré d'acceptation des horreurs que l'on se forge concernant notre jolie planète ? Quoi qu'il en soit, beaucoup plus grinçant que "Le Retour" sorti en 2003, une époque où on était moins "c... par dessus t..." au plan des valeurs. L'environnement vire au personnage à part entière, bateaux échoués, mer houleuse, car matinal de zombies, poissons coupés en deux comme par un robot invisibe, un nid douillet condamné à la pince "Volvo" moyennant somme indiscutable ... La vodka en lampées jusqu'au délire, des désirs de désespérés. Le film se reconnaît à ses récitatifs judiciaires et religieux façon opium du peuple. A la fois pathétique et comique. Les ravages du tout permis d'une caste, l'esprit de troupeau qui en résulte, un mélange de collectivisme mâtiné de capitalisme. Alerte à la brebis égarée, il en faut une... Le spectateur, qui sait tout de la machination qui se pointe entre pique-niques et tir à la carabine, n'a aucun mal à s'identifier et sans malaise aucun car il se glisse une grande pudeur à l'image, aucune scène n'est insoutenable. Autre point fort, la bande-son de concert avec la caméra braquée sur cette mer lourde du mystère qu'elle gardera. Ce film devrait faire son chemin, ce qui est une bonne nouvelle !
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2017
    Je retirerais le "parfois très drôle" d'une critique de la presse, ou alors je n'ai absolument aucun humour.

    Le film est poignant, pesant mais malheureusement a ses petites longueurs un poil trop nombreuses.
    islander29
    islander29

    864 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2014
    Un grand film assurément, le plus proche selon moi du "retour" (qu'une carrière est parfois difficile quand on commence par un chef d'œuvre)......
    Zviaguintsev abandonne l'emphase parfois redondante du bannissement et la trop grande sobriété d'Elena....
    Il revient à une histoire plus terre à terre, mais je conseille de lire le synopsis avant de voir le film....Le début est assez abrupt, surtout la scène au tribunal (avec un discours d'une technicité à effrayer tout spectateur).....
    C'est du cinéma russe, donc avec une certaine froideur en correspondance avec l'austérité du pays....Les paysages sont superbes, richement bruns et gris, et les personnages ont des tempéraments servis par des dialogues rugueux.......ce n'est évidemment pas un film d'action, mais la psychologie est vivante et en rapport avec le caractère russe, presque sans concession.......
    Après le piquenique, qui est une véritable leçon de cinéma politique et d'humour, le film enclenche la quatrième, tout s'active, s'affole et l'on est pris dans un tourbillon de faits presque littéraires dans leur absurdité, on pense à Tchekhov et aux destins tragiques de la littérature russe.......je l'ai trouvé supérieur sur un registre réaliste au dernier film de Ceylan en Anatolie......
    Ajouté à cela une technique parfaite, images, cadrages, panoramas, son, jeu d'acteurs, le film mérité largement les prix récoltés ici et là dans des festivals.......Je conseille.....
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2014
    Le souci avec Leviathan, c'est qu'on aura vite fait de le ranger dans une catégorie donnée, un peu comme certains l'ont fait avec Winter sleep : film russe, film calibré pour Cannes, film engagé.

    En réalité, Zvaguintsev nous propose ici un menu autrement plus copieux qu'un film à thèse ou qu'un exercice de style. Leviathan est un pur produit de ce que la Russie peut produire de meilleur : mélange irrésisitible de perfection plastique, de ricanement sarcastique, de lyrisme échevelé, d'auto-dérision décentrée.

    La mise en scène est fluide, délicate, enlevée, racée. Le scénario est scorsesien : on pense que l'intelligence peut triompher de la force brute, mais les choses se compliquent par le biais des passions. Les dialectiques que développe le film s'avèrent d'autant plus fines : fidélité vs adultère aventureux, intelligence vs loi du plus fort, corruption vs sens du devoir, espoir vs désespoir, nature vs société, doute vs certitude, désespoir vs humour.

    Finalement Léviathan s'avère être un très grand film : alors que la plupart des critiques y voient principalement un manifeste politique, je le considère comme une élégie sur l'isolement amoureux. Zvaguintsev s'y révèle être un très grand rélaisateur : ces ellipses, cette photographie, cette direction d'acteur !

    Il y a dans Leviathan un arrière-goût de (future ?) Palme d'or.

    Retrouvez un millier d'autres critiques sur Christoblog :
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2014
    Poussant toujours plus loin sa description dépréciative de son pays Andreï Zviaguintsev réutilise le style contemplatif qui a fait le succès de son premier film, Le retour, en l’accompagnant d’un scénario malin qui pose un regard d’un fatalisme effrayant sur l’état de corruption qui gangrène la société russe. Mêlant le drame et le cynisme, l’écriture de ce long-métrage revêt, jusque dans son titre, un lyrisme religieux faisant l’allégorie entre la destruction de la vie des personnages sous l’effet d’un pouvoir politico-mafieux –soutenu par l’église orthodoxe– et l’apocalypse biblique tel qu’il est évoqué dans le Livre de Job. Voir les personnages sous l’effet de la vodka rend certaines scènes assez cocasses sans pour autant briser l’austérité très pesante cette impitoyable mise en scène. Parfois inégal dans le rythme, Léviathan aurait sans nul doute gagné à être un peu plus court mais réussit, grâce à la beauté de ses paysages et à la puissance évocatrice de son récit, son pari de s’afficher comme le plus beau pamphlet réalisable, en Russie, sur les dérives de l’administration Poutine.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2014
    Voilà un film fort, puissant...2 h 20 mm que l'on ne voit pas passer, au nord de la Russie au bord de la mer de Barents, une nature somptueuse et rude...une charge implacable contre la Russie de Vladimir Poutine, gangrénée par la corruption, y compris dans ce village de nulle part, le maire, le procureur, le juge, le commissaire de police, tous se tiennent, tout est corrompu dans cette baie y compris le paysage avec ces cimetières de bateaux, cette carcasse de baleine qui fait l'affiche du film, ces maisons lépreuses....en voyant la maison de Kolia, on se demande bien ce qui justifie l'expropriation par la municipalité...on le saura à la fin...entre temps il aura été broyé par la machine administrative, perdu sa femme, mais il y a aussi des moments de franche hilarité, quand ces policiers et Kolia en pique nique plus qu'arrosé ( qu'est-ce que l'on boit dans ce film !!!) prendront comme cibles les portraits des anciens dirigeants de l'URSS et de la Russie, sauf Eltsine ( manque de recul historique soit disant) ... mais celui de Poutine reste accroché au mur des administrations publiques... et l’Église orthodoxe, triomphante a choisi son camp, celui du pouvoir comme une machine impitoyable et inexorable. Bref un film ample, presque un thriller !!!
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    134 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2014
    Le film de Andrey Zviaguintsev est une contemplation d’un paysage naturel russe, mais également un témoignage d’une situation politique. La nature y est filmée avec simplicité. Elle est le sujet central du film. Les protagonistes se battent pour la protéger.

    Quelques plans méritent d’être signalés. Il y a notamment la manière de filmer un tribunal au moment de rendre le verdict. La diction de la greffière, très cadencée, accompagnée d’une caméra qui se rapproche peu à peu d’elle au fil de la lecture est une vision inédite de la justice. Elle est une force de proposition astucieuse qui donne du punch à l’ensemble.
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