"White God" retrace l'histoire d'une fillette (Lili) parcourant la ville à la recherche de son chien (Hagen), un bâtard, abandonné par le père de celle-ci, n'ayant pas les moyens de payer la taxe imposée par le gouvernement aux propriétaires de chiens sans pedigree. Va-t-elle le retrouver avant que l'irréparable soit commis ? Un film choc, sur la relation entre les humains et les animaux et qui nous rappelle ,surtout, qu'il n'y a pas plus dangereux que l'homme. À voir au moins une fois.
C'est un film d'importance et surtout assez bien "géré." Le sujet — le rapport homme/chien —, plutôt que de tomber dans les pathétique est mené avec beaucoup d'aisance. Le choix de deux intrigues parallèles (comme dans Interstellar) est plutôt bon, de même que le phénomène de rapprochement des deux histoires à la fin. Les scènes de l'intrigue "chiens" sont bien sûr violentes mais très réalistes. À noter la fin brillante qui rapproche l'homme, qui menace les chiens avec un lance-flamme, et le chien, qui, lui, n'a pas peur du feu : c'est le seul animal qui agisse ainsi. Un film qui laisse à méditer sur l'amitié, l'exclusion ou encore la montée des totalitarisme. Mon seul regret sera la froideur en certains instants des personnages.
D abord le voir en VO , pour l accent de la petite , surtout quand elle appelle son chien. Bon film , rarement on s y ennuie, et la fin m a laissé pantois... Vraiment ce film m aura marqué , et il donne l envie d y retourner pour le voir une seconde fois: peut être l effet du ou des chiens.
Les 2 heures de la projection nous enveloppent dans une métaphore qui nous transporte dans tous les genres cinématographiques. Comment ne pas être emporté par cette histoire remarquablement filmée, où la musique accompagne à merveille l'air du temps du rejet de l'autre. Il y a quelque chose de très grand dans ce film, d'intemporel. L'acceptation de l'autre tel qu'il est. Je redécouvre Budapest sous un autre angle à travers ce film, sous l'angle d'un belle gifle très salutaire en ces périodes d'incertitudes sur des lendemains moins gais.
Merci pour la leçon que je qualifierai de magistrale.
White God se situe à mi-chemin entre un film dramatique et la mise en scène d'un comte de Walt Disney.
Malheureusement Kornel Mundruzco ne parvient pas à nous emporter. En dehors d'un travail majestueux des dresseurs et de la production en ce qui concerne les scènes tournés avec les chiens, nous témoignons malheureusement d'un jeu d'acteur médiocre et d'un scénario enfantin et moraliste un peu tiré par les cheveux.
Une mention tout même pour la première scène du film qui, visuellement, est à couper le souffle. (Attention spoilers : scène dans laquelle Lili traverse la ville à vélo, poursuivie par une armée de batards)
Prix "Un certain regard"? En gros les chiens attrapés par les autorités de Budapest se révoltent contre les humains et c'est l'émeute. Nous plaçant du côté des chiens (métaphore de toute personne/minorité opprimée) en train de subir les injustices faites par des humains (métaphore de la norme toute puissante et injuste). Une narration basico-basique, des situations et revirements prévisibles sur un air triste de violons qui cherchent à tirer la dernière larme cachée de ceux qui ont marché... Ça manque de style. Je pense qu'une série B serait super, un film type zombie aussi. Mais là on est à du pseudo social fait pour les ravis de la crèche. Sans parler de la fin grandiloquente. Au secours. Seule qualité du film : le tournage. Chapeau sur la direction d'acteur-chien. Sinon…
Peu de critiques dans la presse font état du caractère éminemment politique de ce film. Cet aspect se retrouve toutefois dans les critiques des spectateurs. La plupart d'entre eux n'y voient qu'une resaucée de White Dog de Samuel Fuller, alors que celui-ci - tout politique qu'il fut - avait une toute autre base, celle du roman Chien Blanc de Romain Gary. L'heure n'est plus à la politique ségrégationniste américaine. Ici, tout tient à la critique acerbe de la politique hongroise contemporaine et fait montre d'une originalité certaine. C'en est à se demander si les huiles politiques de Budapest ont compris quel était l'objet de ce film... Très bien filmé, la mièvrerie est (quasi) absente de ce scénario ferme qui tient solidement de bout en bout le propos. Ce film fait partie de ceux qui donnent un sens à la nécessité du cinéma.
Bon film original dont j'ai particulièrement aimé l'intro et la fin. L'intro est particulièrement bonne. Elle donne très envie de voir la suite. La fin du film donnerait aussi envie de savoir ce qu'il se passe ensuite.
L'intrigue est bien menée et l'évolution de Hagen bien amenée. Les relations entre les humains et les chiens sont bien rendues, celles entre les humains parfois moins. J'ai regardé le film en VF, ce n'était pas un bon choix, elle n'est pas très réussie.
Palme dog méritée pour les deux interprètes de Hagen même si c'est l'ensemble des chiens qui sont convaincants
en réference a l'idée de racisme et de "supériorité" humaine tout a fait relative sur les animaux ce film pouvait être extraordinaire malheureusement ce n'est pas le cas a cause d'un réalisateur tout a fait moyen et d'acteurs assez peu interessant...( la photo / certains plans sont parfois interessants en terme de travelling
j'ai beaucoup aimé par contre "le jeu d'acteurs" des animaux ( remarquable dresseur ! ) beaucoup moins celui des humains... ( typiquement dans la lignée des films hermétiques d'europe de l'est ou centrale, c'est dans leus gènes pas dans les miens
c'est dommage d'avoir gaché une idée de ce type, le fait de l'avoir comparé "aux oiseaux" d'hitchcock de 1963, est tout simplement une bonne astuce de la production diffusion derriere ! ( en réalité c'est le jour est la nuit avec ce film )
Original, puissant. Il est rare de rencontrer une œuvre aussi étonnante. Dans cette meute de chiens révoltés, il est aisé de voir une allégorie de tous ceux qui sont relégués, maltraités, exploités, et qui pourraient un jour se rebeller. Ce ne serait que justice!
White god est un objet hybride, film d'action, d'horreur, de vengeance et fable morale implacable. Dans un pays où les chiens bâtards sont éliminés, La jeune Lili est séparée de son chien Hagen. Devenu errant, celui-ci découvre brutalement la sauvagerie humaine. Il mènera une vaste meute de chiens errants dans sa vengeance.
Tout le plaisir du film consiste à suivre les aventures d'un chien, ses fuites, ses combats, sa révolte, menées tambour battant au rythme d'une épique musique d'action. On est indéniablement transporté par les poursuites canines, subjugué par la déferlante de la meute. Le jeu des acteurs chiens peut être applaudi.
Le réalisme du traitement se frotte au manque de crédibilité du sujet. Au premier degré cela gênerait mais il s'agit d'une fable sur l'exclusion, le mépris et la violence. Ce ne sont pas des chiens qui se vengent, c'est la révolte des exclus, de ceux qui ne sont pas considérés comme purs (par le dieu blanc?). L'originalité du sujet et du traitement se heurtent à quelques lourdeurs: la violence manichéenne des hommes, les séquences obligées du film de vengeance (oppression, fuite, vengeance), la difficulté à s'extraire du premier degré tant tout nous y ramène. Oscillant entre idée originale et séquences réchauffées, le film peine à s'envoler. Reste la grâce des chiens courants. Wouaf!