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selenie
6 344 abonnés
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4,0
Publiée le 14 juillet 2017
Petit film qui a tout du grand, qui a fait son petit buzz lors du Festival de Cannes 2014 où il a obtenu le Prix Un Certain Regard. Un thriller ambitieux et déroutant qui mélange les genres et qui ose des partis pris de fond comme de forme qui ajoute à la fascination. Où comment des chiens errants, des bâtards, sont mis au ban de la société dans un pays qui n'accepte plus que les chiens de race. Un chien "héros" parmi une horde de 250 chiens qu'il a fallu dressé et gérer sur un tournage qu'on devine bien singulier ! Ce film qui mérite un détour. A voir et à conseiller. Site : Selenie
Du même réalisateur, j'avais beaucoup aimé "Delta" et j'ai plutôt bien aimé "la lune de Jupiter", film qui était à Cannes 2017 et qui sortira le 22 novembre prochain, mais là, "White god", un film dont des amis m'avaient dit beaucoup de bien, j'ai vraiment eu du mal, avec un mélange d'ennui et de dégoût.
Un pitch vraiment accrocheur, des moments parfois flippants, mais une réalisation très "téléfilm" qui nuit à l'ambiance globale et provoque un irrémédiable ennui, dommage car le sujet méritait mieux.
Une idée originale à confier le 1er rôle à un chien et c'est un véritable exploit d'avoir réussi à filmer toutes ces séquences pour lui donner une personnalité. La petit fille est également impressionnante et parfaitement dirigée tenant le reste du film sur ses épaules. Sinon l'histoire n'est pas exceptionnelle et ça manque d'ampleur pour véritablement transcender. Il y a tout de même un talent certain de mise en scène notamment les courses groupées de ces nombreux canidés qui sont de toute beauté...
J'ai trouvé ça plutôt pas mal , certes ce n'est pas un film à gros budget , certes il y a quelques longueurs , mais l'histoire se laisse regarder gentiment dénonçant à la fois la maltraitance, les combats de chien , et les abus des fourrières pour animaux, un petit air des oiseaux d'Alfred hitchcock avec quelques passages émouvants , un bon moment donc "sang" plus ....
"MMMmmhh ... Le film "White god" est pour moi, comme un soufflé au fromage où il n'y a pas vraiment grand chose dedans ... En effet, l'affiche du film montrant l'enfant suivi par des chiens et scandant "Dans la lignée des "Oiseaux " de Hitchcock, est très alléchante ... On imagine bien l'invasion des chiens plus intelligents, plus agressifs et la peur des êtres humains, on se demande si dans ce film, les chiens seront le meilleur ennemi de l'homme. Alors ou quoi, on s'excite alors à l'idée d'aller voir le film à la planète des singes version canine ! La première scène du film ouvre sur la petite fille en vélo sur le pont désert de Vienne avec une voiture qui clignote seule ... "Ouah ! On dirait presque "28 jours plus tard "... L'idée de faire le film sur l'invasion des chiens est bonne ! Originale ! ... Ca promet ! " ai-je pensé dès les premières minutes du film ! Ca monte bien, ce soufflé au fromage et on se réjouit alors à voir la suite du film ... "Pffiiuuoouutt" ... Les effets de suspense et d'angoisse se crèvent très vite ... Le film "White god" montre l'évolution d'un chien abandonné par le père à la consternation de leur jeune fille qui va s'enfuir pour le retrouver. Ce chien va devoir passer d'épreuve en épreuve, il découvre la cruauté des humains. Il finit par rejoindre la meute des chiens abandonnés et condamnés à être éliminés par la fourrière ... Et voilà, leur révolte commence à gronder ... Bon, voilà ... mais on voit trop longtemps pourquoi les chiens vont aller se révolter, se venger ... C'est trop explicite ..Ca m'a fait penser au parcours de Croc Blanc .... Inégal, ce film, mmhh ! L'histoire est simple, banale ... Je m'attendais plutôt à voir ce film comme un film d'horreur ou catastrophe, c'est à dire à assister à l'incompréhension des êtres humains face au changement de comportement des chiens ... Ben oui, on peut penser à "Cujo", par exemple, qui est un bon film sur le saint bernard enragé qui attaque une jeune femme et leur fils enfermés dans une voiture en panne ! Ou bien alors à "Résident Evil " avec les dobermans contaminés par un virus mortel ! Le film "White god" est trop réaliste, doux, lent à mon goût ! Les effets spéciaux seraient les bienvenus pour corser davantage l'intrigue ! Le réalisateur n'a pas joué avec les scènes pour palpiter le suspense et faire monter la pression angoissante ... En plus, la fin est un peu précipitée, tirée par les cheveux ! Dommage ! Un seul point positif, ce sont les scènes sur la course de la meute des chiens dans les rues de Vienne ! Impressionnant à voir mais c'est tout ! Mmmhh ... Ne vous attendez pas à voir "les oiseaux " ! Non ... "
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2,5
Publiée le 1 juin 2016
Prèsentè au Festival de Cannes 2014 en section parallèle, "White God" est reparti avec le Grand Prix « Un certain regard » . Un film hongrois èprouvant qui raconte le complot que les chiens errants fomentent pour se venger des hommes! Face à cette terrible menace se dresse une petite fille de treize ans qui fera tout pour retrouver son chien Hagen! Ici, le chaos de l'Europe de l'Est se fait sentir à tous les points de vue où le rèalisateur Kornél Mundruczó mèlange son septième long-mètrage à tous les genres cinèmatographiques! Aucun chien numèrique n'a ètè utilisè pour cet hommage direct à Samuel Fuller ("White Dog" - 1982), et en même temps, Mundruczó a dans sa ligne de mire l'auteur sud-africain qu'est J. M. Coetzee pour les relations « maître-esclave » . Des longueurs (la partie « Disney » est de trop), un jeu d'acteur moyen, un manque de subtilitè mais un sens remarquable de la mise en scène, du montage et du dècor! La scène d'ouverture de cette fillette à vèlo poursuivie par une horde de chiens est extraordinaire et les chiens sont formidablement bien dressès! A souligner que "White God" a ètè dèdiè au grand Miklós Jancsó...
"White God" est un film original et surprenant puisqu'on pouvait s'attendre à un énième film pour enfants avec l'histoire d'une petite fille qui perd son chien pour mieux le retrouver ensuite, seulement le réalisateur arrive à nous surprendre (à condition de ne pas trop en savoir sur le film) avec une histoire construite comme pour un "revenge movie". Pendant toute la première partie, c'est les chiens qui trinquent, on y voit des choses pas faciles même s'il n'y a rien d'insupportables ou de très dures comme ça pouvait être le cas dans "Amours Chiennes", on voit comment ils sont battus et "programmés" pour devenir des chiens de combat, car malgré ce que pensent certaines personnes, ce sont bien les gens qui les rendent méchants, ils ne naissent pas comme ça, mais bon ce n'est pas le sujet. Ensuite, on assiste enfin à la vengeance, on se retrouve comme dans un thriller avec de la tension et un rendu visuel qui est convaincant et surtout crédible, c'est le seul point sur lequel j'avais des craintes. Le réalisateur a fait un très bon travail, c'est très bien réalisé et bien mis en scène, il faut aussi souligner l'énorme boulot des dresseurs, car plus de 200 chiens ont été utilisés et le moins que l'on puisse dire, c'est que les chiens jouent bien... Au final, on a un très bon film avec une histoire touchante et réaliste par rapport à la cruauté des humains.
On avait vraiment envie d’y croire. Un film où le meilleur ami de l’homme devient son prédateur était plutôt alléchant. Mais le traitement opéré par Kornel Mundruczo n’est que partiellement réussi. Il imagine une Hongrie où les chiens qui ne sont pas de pure race sont capturés et enfermés si leurs propriétaires ne payent pas de lourdes taxes pour les garder. Une manière de purifier la race canine. L’allégorie est forte et rappelle (peut-être un peu grossièrement) de nombreux cas dans notre Histoire récente, notamment la Seconde Guerre Mondiale avec les thématiques nazies. Cela posé, il scinde son film en deux histoires parallèles : celle d’une petite fille à la recherche de son chien Hagen, un bâtard, et celle de ce chien livré à lui-même dans une ville hostile. Mauvais parti pris, car on rêvait de voir ce qu’aurait donné une bonne série B où ces chiens impurs seraient les prédateurs révoltés de l’homme. Un peu comme « Les Dents de la mer » ou encore plus probant, dans la catégorie des animaux pacifiques à la base, « Les Oiseaux ». D’ailleurs l’affiche du film scande la ressemblance avec le film d’Hitchcock de façon éhontée tant ils n’ont rien à voir. Le film est trop long et souffre d’une partie canine étonnement plus intéressante que la partie humaine où il faut louer le dressage des chiens car à certains moments, l’anthropomorphisme est saisissant. La dernière partie, lorsqu’enfin Hagen se met à la tête d’une meute et attaque Budapest, livre des plans apocalyptiques saisissants et des scènes de mises à mort réussies mais bien trop courtes et arrivant bien trop tard. Surtout qu’en comparaison la partie avec la petite Lili parait bien fade et inutile. On a vraiment la désagréable impression d’avoir loupé un chef d’œuvre de terreur au profit d’un film en demi-teinte qui n’optimise jamais son excellente idée de base.
La bande-annonce donne envie. Mais durant plus d'une heure, on assiste à une jeune fille, son père et leur chien abandonné que l'on voit se débrouiller dans la rue. Rien de passionnant, il faut tenir plus d'une heure en avant d'avoir un début de vrai scénario. On dirait presque une espèce de documentaire sur le devenir des chiens abandonnés dans la rue : Fourrière, gens mal intentionnés, dangers et autres. C'est trop long et l'émotion est trop basique mais cela peut dissuader quelques rares propriétaires de chiens de les abandonner. Décevant.
Sensation de la section Un certain regard au dernier festival de Cannes, le film de Kornel Mundruczo est une oeuvre originale.
Les premiers plans du film sont intrigants et impressionnants. L'évolution de l'histoire est dans un premier temps palpitante : une jeune fille punchy, un père dépassé, un chien filmé comme un être humain. On se demande bien vers où le film va aller (film d'horreur, chronique socialisante, drame familial) et cette incertitude est délicieuse.
Quand le film tourne franchement au (attention, la suite de ma critique contient de graves spoilers) revenge movie à la sauce canino-fantastique, le regard du spectateur se trouble. Que suis-je en train de regarder exactement ? Un film à thèse sur les rapports d'exploitation homme/animaux ? Un film apocalyptique ? Une chronique imagée du passage de l'enfance à l'âge adulte ?
On se perd un peu dans les intentions du réalisateur, et White dog semble tout à coup too much : débordant d'intentions et de gestes cinématographiques, à l'image de ce dernier plan gratuitement spectaculaire. Il ne sert à rien, ne se raccorde à rien de bien logique, mais est profondément marquant.
Le cinéma hongrois ne s'exporte pas beaucoup et c'est ce qui rend cette peloche assez curieuse. Faire un film de genre narrant la révolte d'une troupe de chiens errants, on peut dire que le réal prend quelques risques surtout que son film comporte très peu de plans truqués. C'est ainsi que l'on obtient une séquence d'introduction proprement stupéfiante, une alliance quasi-parfaite entre la musique et l'image, avec des plans inédits et iconiques en diable. La suite, c'est le récit de la naissance de cette révolte canine avec en creux, le portrait sensible et assez dur d'une cellule familiale éclatée. Le drame humain qui se noue déborde peu à peu sur le brave chien et le suivi de son parcours se révélera pour le spectateur ami des bêtes. Evidemment, difficile de ne pas voir la double lecture proposée par le cinéaste, surtout avec la crise des migrants actuelle. Mais la force du cinéma de genre, c'est de réussir à parler de choses actuelles et universelles tout en racontant une vraie histoire, ce que réussit très bien le film. Par contre, je trouve qu'il y a quelques petites facilités scénaristiques. On trouvera quand même son bonheur dans ce film poignant, proposant quelques plans sublimes et spoiler: se concluant sur un faux happy end , qui vous saisit aux tripes. Beau film. D'autres critiques sur
Bof bof bof ! Une idée original, le fond sur dénonciation du comportement de l’espèce humaine, la révolte symbolique de l'espèce canine. Au milieu, une gamine qui ne sait pas trop quoi faire, des acteurs décalés vu la situation, des scènes totalement improbable et un final assez "risible" !!! Reste un début prometteur, une très bonne gestion du dressage. Le reste peut être larmoyant pour les sensibles ... 2/5 ! pas plus !!!
Après "Cujo" (1983), "Baxter" (1989) ou encore "Max, le meilleur ami de l'homme" (1994), le cinéaste hongrois Kornél Mundruczó se réapproprie l'histoire du « chien tueur d'hommes ». Le scénario de « White God » se veut finalement plutôt simple mais se voit transcender par la mise en scène de Mundruczó. D'une banale série B à l'américaine, on se retrouve face à un film d'auteur au scénario riche en métaphores qui se démarque finalement des autres films de genre. Un grand respect aux dresseurs de chiens pour leur excellent boulot. A voir.