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Benito G
663 abonnés
3 161 critiques
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2,0
Publiée le 12 janvier 2017
On a souvent admiré Sean P. et sa belle gueule de baroudeur buriné (même si cela faisait un peu de temps qu'il n'était pas revenu sur nos écrans. On a même souvent apprécié tous ses précédents films (dont le dernier "Into the Wild"). Aucun n’était véritablement génial mais tous présentaient une belle et réelle sensibilité d’acteur-réalisateur qui, même s’il ne pouvait concurrencer un Clint Eastwood, arrivait à attendrir, toucher le public et en faire un film avec un certain gage de qualité. Catalogué accident industriel dès sa projection de presse à Cannes, je m'étais dit ; ils ont peut être été un peu loin ou miser trop et du coup ; les retombé en ont déçu plus d'un. Mais bizarrement non, le film n'ait pas vraiment une réussite dans son ensemble (ou l'on pense parfois que les scènes "gores" sont là pour "réveiller" un peu mais pas vraiment (du moins autant) necessaire. La suggestion est souvent, voir généralement plus dur. Examinons calmement s’il est possible de le repêcher. Car il y a 4-5 moments qui sont quand même "positifs" (va t-on dire). Comme l'ouverture (sous forme d'intertitres) qui se veut mémorable et nous laisse penser à une suite du même acabit. Mais non, la réponse sera malheureusement plate et assez anodine. Un petit passage "comique" mais ou je pense que le réalisateur ne voulait pas qu'elle soit prise comme cela. On a une vague impression que l'on compare la guerre et une romance d'un couple (je sais que made in US, mais tout de même^^). Ce film sera, je pense ; partie des flops de l'année et sans aucun doute de ce début d'année. Car comme Sean P; joue et a réalisé le film ; on veut y croire. Mais cela n'ait pas passé pour moi et de nombreux spectateurs. Puis pour le film (sans spoilers), il va confondre malgré tout la guerre en Afrique et la romance entre deux militants humanitaires occidentaux. On connaît pourtant l’engagement militant de Sean Penn et sa défense des démunis dans le Tiers Monde. Confirmant sa phrase d’introduction, le film va confondre malgré tout allégrement guerre en Afrique et romance entre deux militants humanitaires occidentaux. Sans mettre cela au même plan. L'horreur (tant visuellement que psychologiquement) de la guerre servira de toile de fond "décorative" par rapport aux rapports sentimentaux de Charlize T. et Javier B. (là sa fait un peu trop^^). En gros, on film les ébats de nos héros avec en fond les chairs meurtries... (mais sans poussé au niveau de la réflexion, même au minimal). LE gros problème, reste donc la mise en scène ; encore plus hésitante et le coté militantisme... Des ralentis, des flashes, des plans qui bougent ont ne sait pourquoi. Un montage fait vaguement à la hâte même si la réalisation est assez prétentieuse et certains plans ne servent à rien ou sont mal positionnés. Du coup, même ; le coté gore n'arrive pas à nous émouvoir... (alors que c'était peut être en plus de combler la chose, un des buts ; un peu d'empathie). Coté casting, c'est assez spécial (de même pour les acteurs de chez nous^^ qui ont sans cru tomber dans Le film ; mais qui en sont loin). Sean P. tente même d'intégrer à la guerre ; le coté maladie type VIH... (là encore sans doute pour faire larmoyer ou engendrer un peu plus de suspens mais cela passe mal quant on voit l'histoire et que l'on narre cette période de l'histoire. Pour finir, on conclut que Sean P devrait peut être voir surement changer de registre ou prendre sa retraire. Loin sont les films ou il faisait l'unanimité... Dommage, un vague potentiel mais qui part un peu dans tout les sens et ou les incohérences du temps, des dialogues.... s'entremêle et rende sur 2h10 ; un film pas vraiment construit ; quoique l'on en dise.
Tout d’abord, cette histoire d’amour entre Bardem et Theron sur fond d’aide humanitaire dans les pays africains ne fonctionne absolument pas. Tous les acteurs donnent de leur personne pour être totalement à côté de la plaque, ce qui rend toute émotion impossible. D’ailleurs, la mise en scène de Penn n’aide pas du tout – loin de là – car elle possède une lourdeur inqualifiable, multipliant les effets d’une rare laideur, des flash-backs stupides et des scènes d’horreur (la guerre, c’est mal !) d’une niaiserie sans pareil.
J’ai du mal à savoir, après avoir visionné ce film, le message qu’a voulu faire passer le réalisateur Sean Pean. Est-ce pour sensibiliser le spectateur à la cause humanitaire et aux horreurs de la guerre civile, on suit une équipe de médecins du monde portant assistance aux victimes d’une guerre civile dans le Libéria, ou n’est ce que le prétexte à une histoire d’amour impossible entre deux médecins Wren Petersen (Charlize Theron) et Miguel Leon (Javier Bardem). Entre des images difficiles des interventions de cette équipe humanitaire, des opérations chirurgicales bien gore ce qui a valu une interdiction au moins de 12 ans, on suit cette relation amoureuse chaotique assez esthétisée par l’image. Cette confusion de genre romantico gore par un montage alternant entre opération sur le terrain et retour à la vie normale est assez maladroite car elle place le spectateur à distance, rendant le film au final assez superficiel. En outre, Sean Pean grossit parfois le trait notamment avec la scène d’horreur finale lorsque un petit groupe de combattants arrive dans le camp humanitaire, ça arrive comme ça, c’est assez grossier, comme si le réalisateur avait ajouté cette scène exprès pour insister sur le pathos. En tout cas, the last place est une bonne publicité de 2h11 pour l’association humanitaire Médecins du monde (ce qui n’est pas un mal non plus).
Un étalage de grands sentiments, certes, mais aussi et c'est bien plus grave l'indigence des dialogues, l'inanité du projet du film qui plaque les contradictions d'une histoire d'amour sur celles de l'action humanitaire, la laideur de la mise en scène et le flot de bonnes intentions. Ridicule, obscène, indécent, raté.
Le nouveau long-métrage de Sean Penn nous plonge dans un microcosme qui semble lui tenir à cœur, celui du militantisme humanitaire, mais plutôt que d'en tirer un film engagé, il se contente d'en faire le contexte à une histoire d'amour à la chronologie éclatée.
Le VRAI navet de Cannes 2016 ! L'Étron d'Or revient sans conteste à Sean Penn pour The Last Face, pathétique histoire d'amour entre Javier Bardem et Charlize Theron (on est triste) au milieu des guerres africaines depuis un camp de Médecins sans frontières. À travers une réalisation clipesque bercée par un composition artificielle de Hans Zimmer, le réalisateur d’Into the Wild compile les liens de mauvais goûts, entre scènes d'amour torrides et tripes exposées au grand air. En même temps quand tu entends Jean Reno déclarer « It’s not grabbbing… It’s loving ! » dans le plus grand des calmes et voir commencer le film par un carton introductif disant « Rien n'est plus terrible que les conflits ayant lieu en Afrique… Si ce n'est l'amour impossible entre un homme et une femme », tu sais à peu près à quoi t'en tenir !
Dès sa projection au Festival de Cannes, The Last Face a reçu beaucoup de critiques négatives en le qualifiant de « obscénité », de « nanar à la nullité profonde » ou encore de « film dégueulasse ». Même les spectateurs auraient rigolé à la première phrase d'introduction en parlant de la violence de la guerre en Afrique qui n'est pas comparable aux Occidentaux qu'à la brutalité des rapports entre un homme et une femme qui s'aiment d'un amour impossible... Il est vrai que de rapprocher l'amour à la violence de la guerre s'avère culotté ! C'est gênant et maladroit de la part de Sean Penn... Celui-ci est à la réalisation en nous présentant une directrice ONG qui rencontre un médecin humanitaire en pleine guerre civile au Liberia. Montrer la violence, le travail humanitaire de ces médecins de frontière qui risquent leurs vies pour sauver des gens dans la souffrance et dans le besoin en est une chose mais, mêler une histoire d'amour en forme d'adolescence est tout bonnement risible au plus au point ! C'est tellement cliché ! Les dialogues sont mollassons tout comme la voix OFF insupportable, la mise en scène est mal branlé avec des plans flous sur les côtés (cela gâche les décors) et les personnages secondaires ne servent strictement à rien ! Adèle Exarchopoulos fait peine à voir avec son doublage horrible, Jared Harris et Jean Reno sont là pour réciter les lignes de leur texte, ils sont clairement des figurants... Seul le couple Javier Bardem et Charlize Theron apporte (un peu) de conviction et font le minimum pour sauver The Last Face du naufrage complet. La bande originale du compositeur de Interstellar (Hans Zimmer), ne vient pas pour arranger les choses. Cependant, le réalisateur donne une reconstitution sur les moments de guerres intéressants et donne un côté très crue et consciencieux sur le plan technique. En exposant de la violence gratuite, il ne développe pas la raison du conflit : le pourquoi du comment. Les scènes d'émotion sont d'une mièvrerie désolante et ne parvient rarement à nous convaincre que c'est tellement pathos, cela s'étire inutilement. Donc, The Last Face a énormément de défauts - écriture lourde, clichés embarrassants, musique agaçante, acteurs peu crédibles. Sean Penn a du mal à placer une équilibre entre l'amour et la violence... La plus grosse insulte de l'histoire du cinéma est un peu exagéré à mon sens, c'est simplement un mauvais film.