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    Paterson
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    3,6
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    250 critiques spectateurs

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    christophe B
    christophe B

    8 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2020
    Sept jours dans le quotidien d'un chauffeur de bus et de sa femme, un couple trentenaire dans la ville de Paterson. "Paterson" c'est aussi le prénom de cet homme simple, intègre et travailleur qui se révèle être capable de percevoir la beauté du quotidien en conduisant simplement son bus. Chaque soir il retranscrit ses pensées et émotions dans un cahier de poésie. Le film de Jim Jarmusch se déroule au rythme de ces sept journées avec une douce et belle sensibilité. Le personnage de Paterson est très touchant par sa capacité à ne jamais juger et a recueillir naturellement le meilleur de ce qu'il voit. C'est un film ou un poème mis en image ? ....on ne sait plus très bien...et c'est l'objectif recherché.
    Albert
    Albert

    9 abonnés 344 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2024
    Ce film retranscrit bien la banalité du quotidien au point de rendre cette banalité presque étouffante, j'ai apprécié le côté contemplatif maintenant je trouve que le film est assez long et les poèmes ne sont pas très bien choisis. Un film tout de même intéressant que je pense chacun comprend à sa manière.
    Alexandre P.
    Alexandre P.

    4 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2017
    J'ai été plutôt agréablement surpris par ce film. C'est tendre, drôle, plus intéressant que cela peut paraitre.
    Caverneux Boutonneux
    Caverneux Boutonneux

    4 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2022
    Autant j'adore Jim Jarmusch quand il met son univers au service d'un propos intéressant, autant j'ai un peu plus de mal avec ses films à sketches. Pourtant son concept avec Paterson avait de quoi me séduire - une semaine dans la vie de Paterson à Paterson - mais le format le voulant, comme pour Night on Earth j'ai trouvé ça fortement inégal et globalement longuet à bien des égards.

    J'entends la proposition de cinéma originale qui ne compte pas se baser sur une histoire centrale et préfère nous immerger dans la vie d'une personne l'espace d'une semaine, entre sa vie de couple, son métier, ses rencontres au bar, son chien et ses poèmes. L'espace d'un temps, lors de la journée du lundi, j'ai même totalement été happé par ce personnage. Mais je pense surtout que c'était la découverte qui faisait le charme, ce après quoi la répétitivité se transforme rapidement en lassitude à mesure que les jours défilent et que le renouvellement se fait rare.

    Cette constance dans le ton, entre la drôlerie et la mélancolie, instaure une redondance un peu balourde. À vrai dire le film ne m'a séduit que partiellement, lorsque les petits hasards de la vie, heureux comme malencontreux, donnent davantage de relief à la vie de Paterson.

    spoiler: Puissent-ils être une rencontre avec une jeune poète, une sempiternelle scène de rupture au bar, une sortie au cinéma et le malheur de retrouver son carnet secret dévoré par le chien en rentrant, ces petites variations qui ne payent pas de mine donnent néanmoins plus d'épaisseur au récit car dans un film qui se veut aussi naturaliste la moindre fluctuation dans la routine du héros se repère et marque.


    L'intérêt de Paterson est sa manière de dépeindre toute une vie en sept jours, nous mettant dans les bottes de quelqu'un d'autre. Si en soi je ne suis pas contre ce genre de démarche très réaliste j'ai du mal quand c'est une fin en soi, sans réellement développer autour, et c'est là que le film a attisé mon ennui. Oui, on comprend que Paterson est quelqu'un d'autosuffisant, un peu isolé qui garde ses écrits pour soi et qui préfère observer la vie autour de soi. Mais au bout d'un moment la mécanique s'épuise et je ne demandais qu'à rebondir sur un second souffle qui ne surviendra que dans ses deux derniers chapitres.

    Mais bon, il y avait quand même quelques petites choses auxquelles je me raccrochais. Laura, la compagne de Paterson, est typiquement le genre de personnage que j'adore dans les films naturalistes. Éternelle rêveuse, des ambitions plein la tête, très supportrice envers son amant et surtout immensément amoureuse, les moments de tendresse partagés avec elle sont des plus réjouissants.

    spoiler: Le plus parlant pour moi a été la sortie au cinéma, alors que le couple se tient la main pendant la projection. Le reflet de l'écran sur les yeux de Laura fait presque ressortir des larmes que l'on soupçonne être de joie.


    C'est en cela que parfois Paterson m'emporte gentiment, par son couple attachant et des moments d'humanités au détour du bar, d'un groupe de jeunes dans une voiture qui s'arrêtent pour lui dire de prendre soin de son chien, Paterson est une ville qui se meurt mais dont les habitants vivent comme dans une utopie. On prend du plaisir à écouter une conversation anodine dans le bus, à entendre Paterson lire ses poèmes en pleine confection, le film touche par moments à la quintessence de notre existence.

    Mon regret avec Paterson est que pour autant que je puisse lui trouver des qualités et disserter dessus pendant encore un petit bout de temps, ce ne serait qu'évoquer les instants de vie qui m'ont réellement marqué et non tout le reste qui s'est très vite fait oublié en moi. Car il y a de sacrés bons moments (susmentionnés) dans ce film, mais c'est surtout à côté des banalités sans réel intérêt à part nous faire vivre une vie de conducteur de bus indépendant bien peu excitante. Les scènes de composition de poèmes deviennent elles aussi lassantes arrivé à un stade, alors que c'est ce qui me séduisait dans ses premiers pas !


    On pourrait énumérer les qualités habituelles du cinéma de Jim Jarmusch, le cadrage, l'esthétique soignée beaucoup plus naturelle que son précédent Only Lovers Left Alive incroyablement abouti sur ce domaine, ce goût pour les petites choses, mais ça n'accroche pas avec moi pour des raisons de rythme et d'inégalité. C'est cependant intéressant de voir ce que les autres sont allés piochés, ce qui les ont plus marqués que nous, car l'air de rien c'est un film riche qui propose beaucoup de contenu pour sa durée moyenne. Même moi j'ai approché la grâce vers la fin.

    spoiler: La conversation avec le poète japonais et la phrase "Lire un poème traduit c'est comme prendre une douche avec un imperméable" qui est valable pour bien des choses, et le retour aux fondamentaux avec la transmission d'un nouveau carnet, c'est honnêtement une très belle conclusion toute en douceur qui donne une nouvelle chance à Paterson. Cette fois, on espère vraiment fort qu'il va photocopier ses poèmes et aller de l'avant. Cette note d'espoir m'a laissé dans un état assez conquis.


    Dans sa finalité, il y a beaucoup de choses à dire à propos de Paterson, à tel point que ma note de 6/10 peut sembler trompeuse. Ce n'est pas le résultat d'un film correct au mieux mais l'équation d'instants de vie plus passionnants que d'autres. C'est un beau film, avec un couple très attachant et une atmosphère de réjouissance convaincante, mais ça n'excuse pas l'ennui qui m'a été partiellement infligé. C'est frustrant, mais c'est le propre des films à sketches.
    rerererere
    rerererere

    3 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2017
    Un film hypnotique. Belle idée que cette succession de journées quasi identiques émaillées de changements subtils. J'ai cependant trouvé l'ensemble un peu plat et été un peu déçue par le jeu des 2 acteurs principaux.
    Pierre N
    Pierre N

    1 abonné 113 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2020
    Ce film de Jim Jarmusch relate le quotidien routinier de Paterson, chauffeur de bus et poète dans la ville éponyme. Si cet exercice de style audacieux (ou pas) est loin d'être extraordinaire, il est loin d'être déplaisant. Il est servi par une photographie lumineuse et des interprètes justes (Adam Driver dans le rôle principal). Il s'agit d'un long-métrage d'ambiance, il ne faut donc pas s'attendre à de l'action.
    Paul-Hervé T.
    Paul-Hervé T.

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Film très poétique et déclaration d'amour à la poésie, Attention, film lent donc à éviter pour les amateurs de rebondissements. Film plutôt contemplatif.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 août 2022
    Autant j'adore Jim Jarmusch quand il met son univers au service d'un propos intéressant, autant j'ai un peu plus de mal avec ses films à sketches. Pourtant son concept avec Paterson avait de quoi me séduire - une semaine dans la vie de Paterson à Paterson - mais le format le voulant, comme pour Night on Earth j'ai trouvé ça fortement inégal et globalement longuet à bien des égards.


    J'entends la proposition de cinéma originale qui ne compte pas se baser sur une histoire centrale et préfère nous immerger dans la vie d'une personne l'espace d'une semaine, entre sa vie de couple, son métier, ses rencontres au bar, son chien et ses poèmes. L'espace d'un temps, lors de la journée du lundi, j'ai même totalement été happé par ce personnage. Mais je pense surtout que c'était la découverte qui faisait le charme, ce après quoi la répétitivité se transforme rapidement en lassitude à mesure que les jours défilent et que le renouvellement se fait rare.


    Cette constance dans le ton, entre la drôlerie et la mélancolie, instaure une redondance un peu balourde. À vrai dire le film ne m'a séduit que partiellement, lorsque les petits hasards de la vie, heureux comme malencontreux, donnent davantage de relief à la vie de Paterson.

    spoiler: Puissent-ils être une rencontre avec une jeune poète, une sempiternelle scène de rupture au bar, une sortie au cinéma et le malheur de retrouver son carnet secret dévoré par le chien en rentrant, ces petites variations qui ne payent pas de mine donnent néanmoins plus d'épaisseur au récit car dans un film qui se veut aussi naturaliste la moindre fluctuation dans la routine du héros se repère et marque.


    L'intérêt de Paterson est sa manière de dépeindre toute une vie en sept jours, nous mettant dans les bottes de quelqu'un d'autre. Si en soi je ne suis pas contre ce genre de démarche très réaliste j'ai du mal quand c'est une fin en soi, sans réellement développer autour, et c'est là que le film a attisé mon ennui. Oui, on comprend que Paterson est quelqu'un d'autosuffisant, un peu isolé qui garde ses écrits pour soi et qui préfère observer la vie autour de soi. Mais au bout d'un moment la mécanique s'épuise et je ne demandais qu'à rebondir sur un second souffle qui ne surviendra que dans sses deux derniers chapitres.


    Mais bon, il y avait quand même quelques petites choses auxquelles je me raccrochais. Laura, la compagne de Paterson, est typiquement le genre de personnage que j'adore dans les films naturalistes. Éternelle rêveuse, des ambitions plein la tête, très supportrice envers son amant et surtout immensément amoureuse, les moments de tendresse partagés avec elle sont des plus réjouissants.

    spoiler: Le plus parlant pour moi a été la sortie au cinéma, alors que le couple se tient la main pendant la projection. Le reflet de l'écran sur les yeux de Laura fait presque ressortir des larmes que l'on soupçonne être de joie.


    C'est en cela que parfois Paterson m'emporte gentiment, par son couple attachant et des moments d'humanités au détour du bar, d'un groupe de jeunes dans une voiture qui s'arrêtent pour lui dire de prendre soin de son chien, Paterson est une ville qui se meurt mais dont les habitants vivent comme dans une utopie. On prend du plaisir à écouter une conversation anodine dans le bus, à entendre Paterson lire ses poèmes en pleine confection, le film touche par moments à la quintessence de notre existence.


    Mon regret avec Paterson est que pour autant que je puisse lui trouver des qualités et disserter dessus pendant encore un petit bout de temps, ce ne serait qu'évoquer les instants de vie qui m'ont réellement marqué et non tout le reste qui s'est très vite fait oublié en moi. Car il y a de sacrés bons moments (susmentionnés) dans ce film, mais c'est surtout à côté des banalités sans réel intérêt à part nous faire vivre une vie de conducteur de bus indépendant bien peu excitante. Les scènes de composition de poèmes deviennent elles aussi lassantes arrivé à un stade, alors que c'est ce qui me séduisait dans ses premiers pas !


    On pourrait énumérer les qualités habituelles du cinéma de Jim Jarmusch, le cadrage, l'esthétique soignée beaucoup plus naturelle que son précédent Only Lovers Left Alive incroyablement abouti sur ce domaine, ce goût pour les petites choses, mais ça n'accroche pas avec moi pour des raisons de rythme et d'inégalité. C'est cependant intéressant de voir ce que les autres sont allés piochés, ce qui les ont plus marqués que nous, car l'air de rien c'est un film riche qui propose beaucoup de contenu pour sa durée moyenne. Même moi j'ai approché la grâce vers la fin.

    spoiler: La conversation avec le poète japonais et la phrase "Lire un poème traduit c'est comme prendre une douche avec un imperméable" qui est valable pour bien des choses, et le retour aux fondamentaux avec la transmission d'un nouveau carnet, c'est honnêtement une très belle conclusion toute en douceur qui donne une nouvelle chance à Paterson. Cette fois, on espère vraiment fort qu'il va photocopier ses poèmes et aller de l'avant. Cette note d'espoir m'a laissé dans un état assez conquis.


    Dans sa finalité, il y a beaucoup de choses à dire à propos de Paterson, à tel point que ma note de 3 étoiles peut sembler trompeuse. Ce n'est pas le résultat d'un film correct au mieux mais l'équation d'instants de vie plus passionnants que d'autres. C'est un beau film, avec un couple très attachant et une atmosphère de réjouissance convaincante, mais ça n'excuse pas l'ennui qui m'a été partiellement infligé. C'est frustrant, mais c'est le propre des films à sketches.
    olivierzam
    olivierzam

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2018
    un film qui se regarde pour son coté apaisant sur la vie d'un couple amoureux & tranquille dans une petite ville américaine. j'ai bien aimé la nonchalance de l'acteur principal, le charme& les extravagances esthétiques de l'épouse et ..la gueule du chien. ...plus les quelques scènes décalées et loufoques. La poésie est le thème principal et donne son originalité au film . A voir mais je reste sur ma faim coté émotions.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Mon avis sur ce film est plutôt positif. Au départ, le film est assez lent et mou... Puis au fur et à mesure que le film avance on fini par comprendre la nécessité de cette même lenteur qui permet de décrire la monotonie que Patterson vit. Ce film parle de beaucoup de choses :du bonheur, du temps, de l'art, et tout simplement de la vie. Il fait réfléchir et fait finalement beaucoup de bien. Mais dommage que le film soit trop long
    clarisse Y.
    clarisse Y.

    54 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2017
    Toutes les fois ou le poisson pourrait sauter hors du bocal sont des faux semblants. Il est "heureusement condamné" à son bocal; à tourner en rond au rythme des petites choses qui font la poésie de tous les jours, et que personne d'autre que lui ne voit. Tout le monde semble trop occupé a courir après le reve américain pour vivre pleinement ces petites choses de la vie. C'est un film anti américan dream. Ce qui explique peut etre sa construction anti-block buster. Globalement joli mais tout de meme quelques moments fade (ou juste trop réel-banals pour etre cinégénique, mais tel est l'objet du film après tout).
    A voir en VO je crois.
    Mamoac
    Mamoac

    24 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2020
    Film très lent, un peu ennuyeux où il ne se passe pas grand chose mais que j'ai bien aimé ! La poésie du quotidien, les petites histoires banales des uns et des autres, les liens du héros avec sa femme... et puis surtout un film sur la création, la poésie, les mots, la musique, la peinture... ces gens font rentrer l'art de façon simple dans leur quotidien ! Créer c'est vivre .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 janvier 2017
    Paterson, titre éponyme et nom d'une ville existante.
    Paterson (Adam Driver) est un chauffeur de bus qui écrit des poèmes à ses heures perdues. Sa femme, très gentille et à l'écoute, reste à la maison, et est omnibulée par les créations en noir et blanc, que ce soit des films, des peintures, des robes et... même des cupcakes !
    Et il y a le chien. Le petit bulldog anglais est omniprésent, sa bave coulant sur le canapé. Il est très autoritaire, dirigeant la vie de ses maîtres. Sa présence parfois... malsaine, fait rire au fil du film.
    Tous les jours sont pareils. On suit le quotidien de Paterson. On écoute et on lit ses poèmes. On s'attend à un drame, à un chamboulement... C'est un beau film qui parle de la monotonie de la vie... de la réalité qu'on tente d'ignorer qui est celle du temps qui passe, des semaines qui s'écoulent encore et encore. On transcende la banalité par la poésie. Le motif des jumeaux est récurent, probable métaphore du double qu’est Paterson, à la fois conducteur de bus et poète. Sans l’écriture, il semble désespéré. Écrire des mots sur un carnet, donner vie à une boite d’allumettes, redonne sens à son existence.
    Le point fort à mes yeux est la photographie: tous les détails ont leur importance, le cadrage des plans est minutieusement pensé... Je ne suis pas fan des fondus enchainés ou des surimpressions mais dans ce cas, c'est tout simplement.... Réussi. On entre dans la vie de cet homme, on le suit, on rencontre les autres protagonistes que ce soit des voisins dans un bar (lieu où les scènes sont théâtralisées voir surréalistes) ou encore un japonais qui surgit de nulle part....
    C'est un film au rythme parfois un peu lent mais c'est un beau film, à voir !
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