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kingbee49
37 abonnés
606 critiques
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2,0
Publiée le 19 décembre 2021
Encore un film en trompe l'oeil, qu'on nous vend parce que le sujet est tout mignon : un chauffeur de bus qui écrit de la poésie et ça se passe devant la caméra de Jim Jarmush avec le très réclamé Adam Driver et son physique atypique et la mimi Golshifteh Farahani... Bah non, franchement, à part la sincérité du geste, je me suis quand même assez ennuyé. Le film aurait gagné à être beaucoup plus fantaisiste, la , on a l'impression que ça dort (c'est d'ailleurs l'affiche du film !)... Jarmush a su faire ça a une époque tout en restant minimaliste (je pense a "Mystery Train", "Down by law", etc...) Là, je trouve que son dispositif ne bouge pas, n'est pas transcendé par quoi que ce soit... De jolis moments, certes, mais globalement une déception...
Jim Jarmusch aime proposer des films languissants et mélancoliques. Avec « Paterson », sorti en 2016, on peut dire qu’il se surpasse tant l’histoire de ce couple d’Américains moyens vivant dans une routine assourdissante ne présente guère d’intérêt. Toutefois, le réalisateur parvient à lui donner quelques éclats de sincérité. Découpée en sept chapitres répétitifs, la mise en scène permet d’exposer la banalité d’un quotidien simplement égayé par des petits riens. Dans le rôle principal, Adam Driver assure une belle prestation malgré le caractère taiseux de son personnage. Bref, un hommage subtil à la poésie mais dépourvu d'intrigue.
Un film poétique je veux bien, mais un film poétique avec de la matière c'est encore mieux ! Paterson ? ce sont les aléas d'un couple, l'un chauffeur de bus qui décrit son quotidien (le notre en fait) et ce qu'il voit, et laura, sa copine, qui fait des cupcakes, rêve de devenir chanteuse de country. A lire ce résumé, vous saurez déjà tout du film... C'est à dire, le néant ! Dommage, il y avait de belles choses à développer. Deux heures pour rien. Ouch !
Un joli petit film poétique, où il ne se passe rien, jusqu'à ce que…. spoiler: qu'on ait le sentiment que là, ça va virer au drame, ou à la farce…. enfin à quelque chose, quoi!! Et puis non, même pas! Peut-être Jarmusch a-t-il eu envie de s'amuser un peu avec nos nerfs? Ou bien l'office de tourisme de Paterson lui a-t-il signé un très gros chèque..? Non, trêve de plaisanterie, ça se laisse regarder, mais faut pas être crevé, sinon endormissement garanti. Je mets une bonne note pour les acteurs, Golshifteh Farahani en tête, merveilleuse, tout simplement. En tous cas, pas de quoi fouetter un chien!
Jim Jarmush nous donne à voir un produit filmique maniériste au possible. Tour est calculé, redondant, long, sans émotions. Il n'y a rien de poétique là dedans . La poésie c'est autre chose que ces états d’âme de l'américain middle classe. Fuyez les critiques intello : "Quand c'est épuré et qu'il ne se passe passe rien c'est génial"!!! "On rentre au fond du propos" alors qu'il n'y a aucun propos.Juste des images Vous gagnerez 2 heures de votre vie à rêver autrement que par le prisme du faiseur de Jarmush.
Curieux film assez vide que ce film de Jarmusch, que seule la notoriété du réalisateur sauve. Le film est creux et étrange. Il raconte l'histoire d'un couple amoureux, mais qui pourtant, ne le semble pas tant que ça. A chaque fois que le héro revient chez lui cela parait être un calvaire : sa copine qui délire sur la déco, son chien qu'il est obligé de sortir. Et pourtant il écrit des poèmes d'amour (qui sont quand même un peu ridicule). Au final Jarmusch semble avoir tenté qqch d'intéressant : un voyage initiatique du héro, mais dans son quotidien. Tous les archétypes sont présent : le mentor, l'ennemi, etc. Mais à mon sens cela reste extrêmement superficiel. Le film n'est absolument pas profond, et devient complètement plat à force de peindre un quotidien fade. Dommage. Et dommage aussi que ce film remporte un succès d'estime qu'il ne mérite pas.
Mobilisées par la presse nous avons couru voir ce film : c'est gentil, belles inventions de graphisme et de déco sur le thème du noirs et blancs, d'apparition de jumeaux et de jumelles, de personnages avec aqui Paterson interagit subtilement (retenir la peite fille, le poète venu du Japon). Mais notre conducteur de bus poète est un peu lassant : réactivité intérieure c'est sur, mais je ne croyais pas qu'un poète puisse être aussi gentiment apathique.Et sa compagne est délicieuse, mais en dehors de beau plans d'un couple tendrement enlacé au réveil et de soumission tendre à son compagnon hormis ses fantaisies vaestimentaires et culinaires toutes en noir et blanc elle est mignonement cucu... Et le chien, bof... Globalement on a réussi a rester éveillés tenus en haleine par l'espoir de voir quelques étincelles sur un fond doucement poétique.
Ce film a pris le parti de tout miser sur la forme et peu sur le fond : Poésie, ambiance, lumière, belles images.. Une recherche artistique assurément et originale. Certains apprécieront, d'autres s'ennuieront...
Vu le 21/01. Je l'ai vu en VO, cela doit en principe m'apporter un peu plus du jeu des acteurs. Mais décidément j'ai beaucoup de peine à entrer dans l'univers de Monsieur Jarmusch. Ce n'est pas que l'histoire soit mauvaise, ni que le film soit trop lent, ni que les images soient laides, ni que les acteurs soient mauvais, je crois simplement que l'alchimie fonctionne mal.
Ce film restera pour moi un mystère ... malgré la présence de nombreux ingredients des plus positifs, la mayonnaise ne prend pas. Les acteurs jouent bien, la photographie est une réussite, le scénario contient de nombreux éléments intéressants ... Mais j'ai failli m'endormir, sans doute la faute à un scénario trop paresseux, le rythme lent (ce n'est pas un problème) se rompt. On perd le fil ...on se perd ... dommage.
Paterson est un film complexe car il est plutôt ennuyeux mais porte de bonnes intentions. En d'autres termes, il divise. Il est vrai qu'il s'avère plutôt difficile de suivre pendant près de deux heures cet anti-héros interprété avec talent par Adam Driver et son quotidien morne pendant lequel il ne se passe rien, mais absolument rien. Jim Jarmush promène sa caméra dans la ville de Paterson de manière aussi lente que son film et impose un calme sidérant, prospère à la réflexion.
Et c'est là également la force du film: faire de cet ennui apparent un thème clé de son scénario, simpliste, qui porte sur sept jours de la vie du protagoniste. L'ennui, c'est cette routine qui s'installe, l'ennui, ce sont ces moments banals. Mais de cet ennui, Jarmush arrive à tirer des instants de grâce que l'on doit aussi à cette galerie de personnages très intéressants au-delà de ceux que l'on retrouve. Et ainsi, l'on peut comprendre le sens du message que veut faire passer le réalisateur dont le film lourd cache de louables intentions. Jarmush parvient à faire de petits moments de la vie des moments où le personnage principal se libère de sa routine et s'évade. Tous ces personnages qui n'apparaissent qu'une seule fois dans le film renvoient à notre vie de tous les jours, à ces personnes que l'on ne croise également qu'une fois dans notre vie mais dont on arrive à capter des bribes de conversations. Le film nous incite donc à faire plus attention à l'environnement qui nous entoure et à avoir une oreille plus attentive. Cela révèle un côté profondément humain à ce long-métrage dont nous retenions alors seulement l'ennui, et nous citerons la scène brillante où Adam Driver rencontre cette petite fille qui lui lit un de ses poèmes.
Mais la poésie est très mal utilisée alors qu'elle représente LE thème du film. Si celui-ci est très poétique dans son atmosphère, son calme, sa réalisation ou encore sa fin judicieuse, les poèmes qui apparaissent à l'écran sont plutôt pesants et apportent un peu plus de lourdeur à un film qui n'en manquait pas. Ils n'ont alors pas l'effet qu'ils auraient dû avoir, c'est-à-dire, nous sortir, à l'instar du protagoniste, de cette routine et de ce quotidien inintéressants. Le seul instant où la poésie est bien utilisée est la scène de la petite fille pendant laquelle les quelques vers qu'elle prononcent provoque un réel effet sur le spectateur. Ainsi Paterson déçoit sur ce sujet et ne nous transporte pas, restant les pieds sur le sol, rattrapé par un scénario contraignant qui referme une boucle au bout de deux heures sans avoir accompli sa mission et dont la force reste ses dialogues et ses personnages bien écrits et très attachants, comme le chien qui finit par devenir un personnage à part entière et dont les ressorts comiques du film finissent malheureusement par ne s'appuyer que sur lui. Ainsi, le film a de bonnes intentions mais pêche par sa linéarité.
Quelle déception que ce Paterson qu'il me tardait tant de voir -parce que c'est Jarmusch, parce que l'on m'en avait dit beaucoup de bien. Le film commence plutôt bien, avec cette méditation poétique autour d'une boite d'allumettes, objet modeste s'il en est. Mais très vite, on s'agace: on revient 5 fois sur le même poème et c'est lourdingue. La relation de ce couple pas très convaincant (il a tout de même l'air de s'ennuyer ferme avec cette fille le Paterson) devient rapidement mièvre, voire horripilante. On a droit à sept réveils où la belle mais mauvaise Golshifteh raconte ses rêves idiots en minaudant, cinq matins où Paterson prend le volant de son bus et semble n'attendre qu'une chose (au lieu de mettre un peu de fantaisie dans le quotidien de ses passagers qu'il écoute passivement): que le temps passe pour pouvoir aller griffonner dans son carnet en mangeant un casse-croute qu'il emporte dans une gamelle vintage (oh les bobos vont adorer). Les poèmes, sauf le premier, chantent un amour que le spectateur est bien en peine de ressentir tant Paterson partage peu avec sa compagne et ses idées farfelues de musique country et de cupcakes noirs et blancs. A peine rentré de sa journée de travail qu'il s'échappe dans son bar favori et écoute d'un air abruti les histoires du tenancier, pas mal, ou les déchirements d'un couple en crise (ça se veut drôle?). Il ne se passe rien et les deux heures sont bien longues, en dépit du "drame" que l'on voit venir depuis le début... D'ailleurs on donne raison au coupable qui a l'air de s'ennuyer autant que nous et s'est, lui au moins, vengé! Dommage, ç'aurait pu être si bien. On devine le film qui aurait pu nous plaire dans une des dernières scènes, avec le touriste japonais. Mais les deux heures sont à ce moment-là (enfin) écoulées.
Joli fillm sur la vie banal d'un chauffeur de bus au talent de poëte. Personnellement je n'ai pas réussi à être touchée par toute la belle poésie du film qui m'a paru assez long.
J'ai du mal avec les films qui ne racontent rien... Il y a des jolis idées, de bons acteurs, mais on meurt d'ennuis. En définitif, je n'ai pas passé un mauvais moment, mais un très long, beaucoup trop long moment.