Mon compte
    Paterson
    Note moyenne
    3,6
    3008 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Paterson ?

    251 critiques spectateurs

    5
    36 critiques
    4
    80 critiques
    3
    58 critiques
    2
    35 critiques
    1
    19 critiques
    0
    23 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Caine78
    Caine78

    6 828 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2020
    Plus ou moins manqué à sa sortie, sa diffusion télévisuelle était une belle occasion de voir l'un des Jim Jarmusch les plus appréciés de ces dernières années. À raison, car c'était vraiment pas mal. Bon, évidemment, on reste chez le dandy aux éternels cheveux blancs, donc ne pas s'attendre à un rythme trépidant, mais en définitive, cela s'inscrit pleinement dans la logique du film : le quotidien sur une semaine d'un chauffeur de bus poète à ses heures perdues (ou gagnées, d'ailleurs!), où il ne se passe rien de vraiment extraordinaire, mais où les différentes rencontres, les échanges, notamment ceux avec son épouse, forment une harmonie touchante, séduisante, renforcée par ces balades en bus à travers la ville où l'on prend plaisir à écouter les conversations des uns et des autres pendant quelques minutes. Le trait n'est ainsi jamais lourd ou caricatural, prenant constamment en affection ses personnages (parmi lesquels le chien Marvin trouve pleinement sa place, la lucidité de ses « interventions » lorsque les discussions de ses maîtres deviennent trop ennuyeuses étant à saluer) rarement épargnés par les galères diverses, tous joliment interprétés : à ce titre, il fallait bien la beauté, le charme et le talent de Golshifteh Farahani pour rendre aussi séduisante cette héroïne légèrement perchée (euphémisme) et aux goûts pour le moins étranges dans tous les domaines. Quant à Adam Driver, il se montre toujours aussi « expressif dans son inexpressivité », composant un protagoniste résolument attachant et d'une grande délicatesse. On sent, quand même, le poids des minutes dans le dernier quart, notamment à travers cette (trop) longue spoiler: conversation avec le poète japonais
    , si bien que j'avais une certaine tendance à décrocher sur la fin. Mais bon, excepté ce léger ennui final, il serait dommage de passer à côté de cet élégant portrait, donnant l'étrange impression que Jarmusch aurait pu raconter presque n'importe quelle semaine de la vie de ce couple que cela n'aurait pas changé grand-chose au récit, ce qui, dans la logique de l'œuvre, s'avère bien plus une force qu'une faiblesse. L'un des meilleurs films de son auteur.
    FaRem
    FaRem

    8 841 abonnés 9 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2017
    Une semaine dans la vie de Paterson, un homme qui vit dans une ville qui porte le même nom que lui qui est connue pour ses célèbres poètes. Cet homme a une vie totalement structurée, un peu comme tout le monde, j'ai envie de dire sauf que lui a vraiment une routine qui d'un point de vue extérieur parait ennuyeuse tellement les jours se ressemblent. Il se lève, écrit des poèmes, conduit son bus, rentre chez lui, découvre les nouvelles folies et expériences artistiques et culinaires de sa femme puis part promener son chien et rebelote. Jim Jarmusch nous fait vivre le quotidien de Paterson, ses petits bonheurs et problèmes à travers une chronique sans enjeux ni artifices qui est, par petites doses, à la fois poétique, amusante et touchante le tout sur une ambiance plutôt mélancolique. Un film un petit peu long et répétitif, mais un joli petit film quand même qui est simple, sobre, agréable et porté par non pas un bon duo, mais un trio, car il ne faut pas oublier le chien.
    cylon86
    cylon86

    2 556 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Paterson est chauffeur de bus dans la ville de Paterson, New Jersey. Poète à ses heures perdues, il écrit ses compositions dans un carnet secret et partage sa vie avec Laura, enthousiaste et avide de nouvelles expériences et Marvin, un bouledogue anglais irrésistible de roublardise. Son quotidien est rythmé par ses journées de travail et ses promenades du soir pour sortir Marvin et traîner dans un bar. Après "Only Lovers Left Alive", on se demandait ce que Jim Jarmusch allait bien pouvoir trouver pour nous charmer de nouveau. La réussite de "Paterson" tient dans le fait que le film se contente d'aligner les moments d'une vie étalés sur une semaine sans jamais faire décoller son intrigue. C'est dans la tranquillité du quotidien que le film trouve son rythme de croisière, ne se parant jamais d'éléments scénaristiques artificiels. Au contraire, Jarmusch fait entièrement confiance à sa succession de scènes pleines de vie, de poésie et de tendresse, filmant la vie telle qu'elle est, avec ses coïncidences, ses moments de beauté et ses petits rien qui la rendent si merveilleuses. Car en dépouillant son film de tout artifice, Jarmusch vient célébrer la vie en nous montrant tous ces petits bonheurs auxquels on assiste tous les jours et dont on devrait profiter plus souvent. Répétées chaque jour, les séquences s'emboîtent parfaitement et viennent créer une zone de confort dans laquelle on se sent bien et l'on se prend à se rêver poète. C'est donc avec une œuvre formidable que Jarmusch vient clore l'année 2016, un petit bijou poétique porté par la flegme touchante d'Adam Driver et le charme fou de Golshifteh Farahani.
    traversay1
    traversay1

    3 669 abonnés 4 886 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2016
    Le dénommé Paterson habite dans la ville de Paterson dans le New Jersey et son livre de poèmes préféré a pour titre Paterson. Comme le film de Jim Jarmusch, bien entendu, qui grappille les petits bonheurs des journées que d'aucuns trouveraient insipides : des rencontres, une conversation dans un bar, des coïncidences troublantes, des mots pour un poème, le regard de son chien. Bref, des petits riens qui sont pour beaucoup dans la fantaisie et le joli sens de l'absurde que cultivent cet orfèvre de Jarmusch. Le très lunaire Adam Driver et la délicieuse Golshifteh Farahani nous guident, l'un au volant de son bus dans les rues de Paterson, l'autre à la maison, dans un univers drolatique mais cohérent, où la répétition d'une certaine routine ne s'avère jamais fastidieuse, loin de là. Car il suffit de peu de choses pour changer la perspective et découvrir de nouveaux détails. La mise en scène de Jarmusch est d'ailleurs formidable sans pour autant être voyante, restant modeste mais oh combien imaginative, filmant souvent les mêmes actions mais jamais de la même façon. Il se dégage de l'ensemble une sérénité et une douceur fantastiques au point que l'on aimerait que le film dure 5 heures, tellement on est bien dans cette petite ville de Paterson avec Adam, Golshifteh, leur bouledogue, les piliers de bar et tous ces inconnus croisés au hasard des situations.
    Fabien S.
    Fabien S.

    565 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2020
    Adam Driver incarne un chauffeur de bus qui écrit des poèmes dans un carnet secret. Jim Jarmusch réalise un film simpliste et beau à la fois sur la poésie américaine. Il rend hommage à Allen Ginsberg, Emily Dickinson, William Carlos Williams et Frank O'Hara.
    moket
    moket

    543 abonnés 4 352 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 mars 2018
    Alors oui il y a de la poésie, oui les acteurs sont bons et oui Jim Jarmusch a déjà pondu quelques chefs d'œuvre, mais ce film est avant tout terriblement ennuyeux.
    Hotinhere
    Hotinhere

    576 abonnés 5 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2019
    Cette oeuvre poétique de Jim Jarmusch n’est pas mauvaise en soi et même parfois séduisante, mais le gros problème de ce film, c’est qu’il ne se passe absolument rien.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 395 abonnés 4 246 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 décembre 2016
    Si Paterson n’était pas un film aussi bouleversant, on pourrait le qualifier de simple chronique. Nous voici à Paterson, petite contrée à l’ouest de New-York. Laura y vit avec Paterson, conducteur de bus qui est passionné de poésie, notamment le recueil de Willian Carlos Williams intitulé Paterson. Jim Jarmusch avait donc toutes les raisons de nommer son film ainsi. Quant à l’intrigue, elle parle de la vie en toute simplicité. Ne vous attendez pas à de gros enjeux scénaristiques ou de chutes trépidantes. Paterson tire sa force dans le quotidien de ce couple qui s’aime et aime à vivre dans sa routine. Si la perte d’un carnet pourrait être ô combien douloureuse pour notre protagoniste, Paterson est surtout une histoire de bonheur et de confort. Et c’est cette sincérité de l’inaction qui fait de Paterson un film véritablement touchant, voir enrichissant.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Acidus
    Acidus

    738 abonnés 3 724 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    Si "Only Lovers Left Alive" m'avait totalement emballé, ce "Paterson" me laisse une impression plus mitigée. Rien à redire sur l'excellence de la réalisation et sur les prestations des acteurs. En revanche, le sujet du film comme l'intrigue qui en découle prêtent à discussion. A travers ce long métrage, Jim Jarmusch s'attaque à décrire le quotidien banal et répétitif d'un poète en herbe. Malheureusement,cette routine se développe à l'écran de manière redondante, lente et pas toujours intéressante. Ce n'est pas faute du cinéaste de multiplier les effets de mise en scène allant en ce sens: obsession du noir et blanc de Laura, nombre impressionnant de jumeaux, rues mornes et tristes,... Il laisse cependant le spectateur dans l'expectative, dans l'attente d'un basculement, d'un évênement qui viendra secouer ce quotidien si banal. Pourtant, je ne peux pas dire que je me sois ennuyé. "Paterson" possède un effet hypnotisant pas désagréable. Le problème est que, de ce long métrage, il ne nous en reste pas grand chose une fois la projection terminée.
    Yves G.
    Yves G.

    1 505 abonnés 3 526 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Paterson est conducteur de bus à Paterson dans le New Jersey. Chaque matin, il se réveille auprès de sa femme, Laura, aimée et aimante. À ses heures perdues, Paterson écrit des vers libres inspiré de « Paterson », l’oeuvre maîtresse du grand poète William Carlos Williams.

    On ne présente plus Jim Jarmusch, éternel jeune homme au dandysme étudié. Par les thèmes qu’ils traitent (le quotidien d’Américains décalés), par la forme qu’ils empruntent (un noir et blanc stylisé, une BOF très travaillée), ses films ont inspiré toute une génération de cinéastes indépendants américains.

    Sa dernière réalisation est plus apaisée, mais pas moins originale que ses précédentes. De quoi y est-il question ? De rien. De presque rien. D’un homme heureux tout simplement.

    Les gens heureux n’ont pas d’histoire. Fort de cette conviction, Tolstoï avait la sagesse d’ignorer Levin après son heureux mariage avec Kitty pour s’intéresser aux déboires d’Anna Karenine et en faire l’héroïne de son livre. Jarmusch fait le pari inverse : raconter l’histoire du bonheur. Il fait le portrait d’un homme simple, qui ne se pose pas de question. Sa vie est une lente succession de bonheurs banals et quotidiens. Il se lève, va travailler, écrit quelques vers, puis s’en retourne dîner chez lui avec sa femme avant de sortir promener son chien.

    Au point qu’on se demande, l’espace d’un instant, si tout cela n’est qu’une mascarade. Si, excédé par les chatteries de Laura et ses élans artistique ridicules, par son bouledogue horripilant et par son quotidien écrasant, Paterson ne va pas se réveiller de ce cauchemar, éclater la guitare de Laura contre un mur et tuer son bouledogue à coups de santiags. Mais Jarmusch s’est assagi hélas et louche aujourd’hui plutôt vers la zénitude que vers la rébellion.

    Que penser de tant de félicité ? On peut y trouver une immense paix, saluer la délicatesse avec laquelle Jarmusch réussit à peindre le processus poétique, ce processus par lequel le poète fait naître de la beauté dans les vies les plus minuscules. Ou bien on peut trouver le temps bien long (le film dure près de deux heures) et lui préférer, puisque les gens heureux n’ont décidément pas d’histoire, l’histoire de gens plus malheureux.
    Alain D.
    Alain D.

    602 abonnés 3 301 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2018
    Une belle comédie romantique écrite et réalisée par Jim Jarmusch. Son scénario nous conte une histoire, non pas dramatique, mais triste. L'image est belle et le ton intimiste empli de sensibilité. Malheureusement, le rythme est désespérément lent et l'histoire on ne peut plus banale. Procédé scénaristique cher à Jim Jarmusch, en fait, il n'y a pas d'histoire mais une suite de rencontres.
    Heureusement, la présence de Marvin le Bouledogue Anglais, égaye quelque peu les nombreuses scènes à répétition.
    A l'affiche, on pourra savourer la présence de Barry Shabaka Henle dans le rôle de Doc le barman. Si Adam Driver assume bien le personnage principal, Golshifteh Farahani est charmante dans son rôle d'artiste rêveuse.
    Le pitch : Paterson est chauffeur de bus à Paterson, petite ville du New Jersey. Durant ses pauses, il écrit des poèmes, seuls moments d'évasion dans sa va vie peu passionnante et bien réglée. Du lundi au vendredi : réveil à 6H10, quelques mots à son patron dépressif, puis journée bus. Après le travail, quelques mots à sa femme, puis il sort le chien et va boire une bière au bar du quartier.
    Alasky
    Alasky

    362 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 août 2017
    Rares sont les déceptions de ce genre pour ma part. Ce film est tellement soporifique, fade, lent et répétitif, et pourtant c'est du Jarmusch. Dommage, car Adam Driver est agréable à regarder.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    326 abonnés 3 009 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 avril 2017
    d'une grande lenteur, un récit routinier, répétitif, des situations et dialogues banals, des personnages froids... que ce Paterson est bien pâle, on attend désespérément que quelque chose se passe enfin, en vain... quel ennui!
    7eme critique
    7eme critique

    542 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2017
    Paterson habite à Paterson !
    Paterson est un poète pudique, chauffeur de bus, glissant une oreille dans les conversations de ses passagers, allant boire un coup au bar chaque soir lorsqu'il sort son chien, croisant fréquemment des jumeaux sur son passage, subissant la voix de crécelle de sa femme ainsi que ses goûts prononcés pour le noir et blanc ; Paterson laisse paraître un certain malaise, une sensation de solitude et une vie sans réel but, ou alors laissé à l'abandon. Une vie triste et monotone, accentué par les traits timides et renfermés de son personnage, bref le parfait cliché (mais pourtant pleinement crédible) du poète vivant dans son esprit et dont le corps n'est finalement qu'un moyen de locomotion pour celui-ci. Les journées sont les mêmes, c'est avant tout cette passion pour la poésie, celle qui anime et qui deviendra la raison de vivre de ce personnage, donnant un ton plus attractif et intervenant comme une parfaite contrepartie à son mode de vie. C'est une routine assez déprimante qui prend forme dans ce film qui le sera tout autant. Jim Jarmusch continue donc d'installer dans son cinéma, après "Only lovers left alive", cette lenteur errant sans objectif, si ce n'est celui de nous interpeller par son traitement au plus près de la vérité. Une vision intéressante mais quelque peu frustrante, l'envie de pimenter un tantinet la sauce nous ronge, à l'image de la femme de Paterson, personnage tout bonnement insupportable, où une bonne gifle bien claquante de la part de son mari serait purement libérateur pour le spectateur, et qui sait, aiderait sûrement le personnage principal à extérioriser...quand on peut faire d'une pierre deux coups. Une semaine dans la vie peu attractive de Paterson.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    705 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2016
    Calme et lancinant, Paterson s'apparente parfois au cinéma de Woody Allen. Des personnages au relationnel complexe, dirigé par l'amour et des vies qu'ils ne parviennent pas a prendre en mains. De part les dialogues, le ton, le montage, l'humour discret, Jarmush semble se rapprocher du cinéma de son compère Allen. La photographie et la prestation de Adam Driver, associés à un beau portrait du temps qui passe et de la monotonie professionnelle d'un individu enfermé dans une classification dégradante, font de Paterson une brillante étude de la conscience humaine ancrée dans une société qui le dépasse et l'empêche de se développer et de s'épanouir.

    https://m.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top