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Cinéphilion
62 abonnés
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4,5
Publiée le 25 juillet 2016
Le premier film mettait en avant la haute société dans un huit clos, le second travaillait timidement sur la classe moyenne du pays mais ce troisième opus exploite de fond en comble les minorités composantes des USA en leur offrant une mise en avant héroïque, loin d’être courant dans les films de l’Outre-Atlantique. C’est ainsi qu’ « American Nightmare » sort des codes cinématographiques socialement classiques et en profite pour rebondir sur une vocation féminine et politique à travers le personnage de la sénatrice afin de dénoncer, d’un point de vue extrême, la manipulation d’un peuple et la dominance des sectes dans les entrailles du gouvernement américain. Comme dans chacun des films de la saga, un magnifique travail de création est réalisé sur les costumes, les masques et les mises en situations de cette nuit d’horreur. Ce nouvel opus fait d’autant plus froid dans le dos qu’à force de répétition, le contexte s’inscrit dans la banalité et le renouvellement du scénario est un défi brillamment relevé. Le fond musical quant à lui ne change pas mais reste efficace. Effectivement, il renforce un sentiment d’insécurité permanent mettant le spectateur sous pression sans le laisser souffler un instant. Le récit commençait à être presque parfait oui, mais la surenchère américaine à malheureusement pris le dessus pour donner un final surjoué à la limite du bâclé. Fort dommage.
Cinéphilion émet par ailleurs un avis personnel sur ce film plutôt mal venu compte-tenu du contexte français et européen actuel. « Bastile Day » s’est en effet vu retiré des salles, « American Nightmare » pourtant beaucoup plus trash, met explicitement en scènes certains des événements subis dernièrement.
Bilan : Certains penseront à un divertissement trash. Malgré une légère surenchère, « American Nightmare » est pourtant une violente dénonciation sociétale.
Fort du succès rencontré par les deux premiers "American Nightmare", James DeMonaco élargit son univers en nous plongeant de nouveau au cœur d'une nuit de Purge annuelle. Féroce critique d'un pays prêt à (littéralement) tirer sur les pauvres pour s'enrichir, "American Nightmare 3" pousse cette fois la chose un peu plus loin en mettant en scène une sénatrice en pleine course à la Présidence décidée à annuler la Purge. C'est donc au cours de cette nuit qu'elle déteste plus que tout que la sénatrice va devenir la cible des Nouveaux Pères Fondateurs, décidés à garder la mainmise sur leur idée hautement lucrative. Protégée par Leo, l'ancien policier badass du deuxième opus, elle va devoir passer la nuit à survivre en évitant une multitude de dangers, aussi bien les gens envoyés à ses trousses que les simples tarés de sortie. Après la sortie urbaine violente de l'épisode 2, ce troisième opus nous plonge donc à Washington avec la volonté de mêler série B violente et critique acerbe d'une société hypocrite suçant la moelle des pauvres tout en célébrant le culte de la violence. L'ensemble n'est guère subtil mais James DeMonaco sait appuyer là où ça fait mal, offrant une galerie de personnages aussi détestables que fanatiques. Les enjeux sont également plus forts avec la politique qui entre vivement en ligne de mire. Mais au final, le but du film est simple : offrir à ses spectateurs un bon gros morceau de pellicule qui dézingue à tout bout de champ. Pour cela, pas besoin de gants de velours, simplement de quelques bonnes idées (les touristes étrangers venant en Amérique juste pour la Purge), de quelques scènes bien jouissives et de personnages suffisamment esquissés pour faire le job. Le grand plaisir de cet opus est d'ailleurs de retrouver Frank Grillo dans la peau du dur à cuir de service, l'acteur transpirant de charisme dans ce rôle qui lui va comme un gant. Épaulé par quelques seconds rôles réussis, traversé par des images cauchemardesques, "American Nightmare 3" est un divertissement efficace dont la réussite est tout de même en demi-teinte, en témoigne une réalisation maladroite faite de plans nerveux illisibles ainsi qu'un effet de surprise qui s'estompe, laissant au deuxième volet le soin d'être le plus efficace de la trilogie. Celle-ci trouve pourtant avec "Elections" une solide conclusion, s'avérant être une série B sympathique que l'on aurait pourtant aimé voir entre les mains d'un cinéaste de la trempe de John Carpenter...
la franchise ne baisse pas la garde en respectant 'la purge' et poussant le concept au commerce avec le tourisme de purge ou l'implication dans les débats politiques. L'atmosphère reste pesante avec ses excentriques et un nombre de victimes impressionnant. spoiler: On notera néanmoins un énorme raté scénaristique dans le concept de la balle tirée en rafale mais qui émet un signal....????!!!! juste celle-là?
PLV : plongée dans un moment sombre, lugubre qui fait froid dans le dos
le moins bon des 3 , une suite ratée même si la bande annonce est pas mal , le film pas, rempli de longueurs et de plans inutiles, le filon s'épuise et malheureusement laisse supposé par sa fin , une suite , arrêtez le massacre svp
Mieux que le 1 mais moins bon que le 2e opus. Ce 3e opus reste quand même intéressant grâce à son histoire bien ficelée, un bon jeu d'acteur et de bonnes scènes d'actions. Par contre vu la fin je pense pas qu'il y aura un 4e opus. 3/5
3éme Opus... Pourquoi ? Parce-que les suites sont génératrices de bénéfices pour les producteurs. Mais il en est rien pour leur réputation. Un casting insignifiants, les personnages sont creux ou ils nous assomment avec leur passé rébarbatif. Des incohérences sont encore Spoiler Je ne voterais jamais pour ce réalisateur sauf s'il veut bien un jour innover et choisir une équipe charismatique.
Encore une suite médiocre qui ne détrône pas le premier. Ici, on aborde le thème des élections, où la sénatrice qui veut abolir la purge est menacée par les pères fondateurs. En soit, l'histoire est pas mal dans le sens où le thème politique est abordé, mais le film en fait vraiment trois tonnes. Les plans de ralentis, les exagérations sur les personnages dans la rue, personnellement ça ne m'impressionne absolument pas. Les personnages sont sympathiques mais ne sont pas assez convaincants. Et la dernière partie du film tourne vraiment au ridicule et à l'exagération. Vous ne perdrez pas grand chose à ne pas le voir.
Un troisième volet en demi-teinte que James DeMonaco n'arrive pas à amener au niveau des deux premiers. Le concept est très fort, on le sait, et quand celui-ci est exploité au maximum cela donne de très bons moments comme en témoigne la première partie du film qui est très intense et violente avec des purgeurs stylés qui s'en donnent à cœur joie et repoussent les limites du sadisme. Le problème du film est l'histoire, et quand celle-ci prend le dessus sur le concept au point de le tuer, "The Purge: Election Year" ne ressemble plus qu'à un simple film d'action durant lequel des méchants tentent de tuer une candidate à l'élection présidentielle. C'est limite une nouvelle version de "London Has Fallen", mais aux USA... Le film est quand même pas mal et divertissant grâce à un rythme soutenu et de nombreuses scènes d'action, mais je suis resté sur ma faim à cause de l'histoire de fond qui ne m'a jamais emballé.
J'avais beaucoup apprécié le premier volet, nettement moins le second (notamment la dernière partie) : la logique eut été que la saga reste sur la pente descendante, mais finalement ce ne fut pas le cas. D'ailleurs, j'ai même nourri de vrais espoirs dans les premières minutes, cette idée d'intégrer une dimension politique (concrète) à l'œuvre amenant des enjeux nouveaux et un suspense plus palpable aussi bien pour le dénouement que l'avenir de la franchise. Dommage que, par la suite, et malheureusement assez logiquement, celle-ci passe nettement plus au second plan au profit d'un film d'action efficace, violent et nocturne, un peu répétitif mais pas trop, ultra-tendu et assez balèze pour montrer « l'humanité » dans ce qu'elle a de plus bestiale, abjecte, à l'image de quelques scènes des plus éloquentes. Je n'ai pas grand-chose à écrire de plus : je trouve ça bien qu'il y ait eu un minimum de renouvellement, les protagonistes ayant suffisamment de personnalité pour qu'on s'y attache un minimum (la belle Elizabeth Mitchell en tête), tout en regrettant que si cet aspect moral existe bien, il ne soit que trop rarement au cœur de la purge une fois celle-ci lancée. Maintenant, dans son registre, je trouve que ça le fait plutôt pas mal, malgré une durée légèrement excessive et des effets visuels comme sonores envahissants, bien qu'assez immersifs. spoiler: Dénouement un peu facile, mais tenant la route, presque risqué « financièrement », même si les producteurs ont depuis trouvé la parade pour (au moins) un nouveau film. J'aime bien cette saga, pour sa tension comme son sous-texte, tout en ayant conscience (et le regrette) que le public visé ne se posera beaucoup de questions une fois sorti de la salle et qu'il y avait sans doute de quoi construire quelque chose de plus ambitieux au vu de son brillant concept. En espérant que James DeMonaco saura mettre à l'avenir son talent de réalisateur-scénariste au service d'autres projets de qualité.
Mine de rien ce 3ème film est plus audacieux sur le fond, on sent un réel travail d'écriture pour clore cette trilogie où la purge annuelle est enfin au center des débats politiques avant l'élection présidentielle. Ecrit en 2014 le scénario fait étonnamment écho à l'élection américaine du moment. Dommage que le côté frisson-trash soit trop atténué en échange et que le côté secte des Pères Fondateurs soient si caricatural. Néanmoins on peut dire que le n°3 est peut-être le meilleur de la saga, ce qui reste une étonnante surprise.
Le premier opus était un beau ratage, le deuxième déjà bien mieux. Vu le succès international, un numéro 3 a donc vu le jour. On reste sur les bases du deuxième, mais c'est nettement moins bien écrit et réalisé. Même si le thème est plus politique. Les scènes de fusillades et d'actions manquent cruellement de force, les scènes gores sont moins efficaces. Les personnages ne sont pas du tout attachants et les acteurs guère convaincants. Bref, on retombe donc dans les travers du premier numéro. On n'ose espérer que le massacre va s'arrêter là, à tous les sens du terme, la nuit de la purge étant supprimée à la fin de ce American Nightmare 3 : Elections. Rien de moins sûr. La bonne idée de départ n'ayant jamais été exploitée, il faudrait en rester là maintenant...
Le premier film de la trilogie explorait le concept de la purge annuelle par le prisme d'un huis-clos au sein du foyer d'une famille américaine. Le second explose les murs et nous perd dans l'horreur décimée à tous les coins de rue en suivant un couple piégé à l'extérieur en pleine nuit de la purge. Le troisième suit une candidate à la présidentielle dont l'objectif premier sera d'abolir la purge mise en place il y a des années, alors qu'elle a vu toute sa famille se faire assassiner devant ses yeux. Face à elle, le gros méchant de l'histoire, à savoir un candidat des Nouveaux Pères Fondateurs qui prône la purge comme étant la grandeur de l'Amérique. Quelques mois avant les élections, la nuit de la purge, elle décide de s'enfermer chez elle sous haute surveillance, mais bien entendu, la nuit ne va pas être calme et le candidat du parti adverse a tout manigancé pour remporter les élections à sa façon... Selon moi, ce troisième volet est le meilleur de la saga. Non pas pour son côté film d'horreur mais plutôt pour l'intrigue de la Purge qui se développe et s'ouvre sur le champs politique, nous permettant ainsi de comprendre l’intérêt du pays pour cette tradition. Les politiciens défendent ou rejettent totalement cette tradition où les plus faibles et les plus pauvres sont éliminés pour permettre aux plus riches de s'enrichir. Le réalisateur préserve une identité esthétique singulière et dérangeante, une sorte d'énorme Halloween pour adultes où les Hommes laissent libre cours à leurs instincts de meurtrier sous des masques et des costumes baroques, à l'expiation de leurs passions par des pièges meurtriers originaux. Le concept est intelligent, très réaliste et irritant. De nouvelles idées sont lancées, mais pas encore assez développées, comme le tourisme meurtrier où les étrangers téméraires viennent se défouler ou encore le service de nettoyage pour débarrasser les cadavres de la voie publique. Il y a une tension bien rythmée, des personnages mystérieux aux capacités imprévisibles ainsi qu'un scénario centré sur la politique et comment remporter les présidentielles. Le casting est bien choisi : on retrouve ainsi un personnage du premier film qui trouvait refuge dans la maison d'Ethan Hawke dans un rôle plus puissant, ou encore le héros du 2e volet qui est ici le garde du corps de la future présidente (Elizabeth Mitchell), très bien interprétée et convaincante dans ce rôle allant à contre courant de toute cette horreur. La chasse à l'Homme est angoissante, dans la logique des autres film, et s'achève sur un final officiel et cérémonial où l'on dresse un portrait flippant de l'Homme moderne. Le slogan "Purger pour purifier" fait écho à d'autres choses, et on prend le film beaucoup plus au sérieux à partir de là. Bizarrement, on a l'impression que ce film tombe à point nommé suite aux actuelles élections qui s'annoncent aux Etat-Unis. La franchise ne serait-elle pas une anticipation si un Donald Trump viendrait à la tête du pays ? Flippant...
Même si le premier volet est mon préféré et de loin, je suis fan des autres films car le concept de base est tellement fou, que j'adhère. De plus, c'est bien réalisé et plein de tension. Ici le choix de la lutte électorale est très bien choisie et apporte un plus, le côté sectaire presque religieux du groupe politique parodiant les républicains est très bien mis en avant et la fin nous donne l'envie de poursuivre l'aventure pour un 4ème film ou alors une préquelle que j'aimerais vraiment voir afin de savoir comment on en est arrivé là.
3ème volet de ce qui aurait pu être une trilogie intéressante (mais qui va être étendue à l'infini afin de perdre toujours un peu plus de son message subversif). Enfin, la série pénètre le terrain politique, nous offrant toujours en fond un thriller d'action plutôt énergique, ultra-bourrin, gorgé d'images marquantes qui font le job dans le trailer mais qui restent périphériques dans le film. L'idée du tourisme meurtrier n'est pas utilisée à son maximum et le côté religieux prend bien trop de place. Mis à part ça, on est face à un divertissement bourrin, sanglant mais pas gore, pas trop éprouvant pour les nerfs mais bien rythmé. Les acteurs font le job, la mise en scène est efficace, plus maîtrisée de film en film et le déroulement est conforme à ce que l'on peut attendre. C'est dommage car tout ce dont parle le film en fond est hyper intéressant, méritant un meilleur développement mais il ne frappe jamais très fort et très longtemps. A noter une musique exaspérante à base de "POUET" type corne de brume mais en numérique. Et autre chose, spoiler: si vous exécutez un personnage, assurez-vous de l'avoir bien introduit auparavant au spectateur afin qu'il se sente un peu concerné par son sort (dans l'église). D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Une nouvelle fois, James DeMonaco parvient à réaliser une suite assez différente et à renouveler le concept de sa saga. Il en hausse les enjeux en y mettant au centre un affrontement politique et idéologique. La satire du rêve américain reste assez simpliste mais le récit est plutôt bien construit. Prenant.