Très belle histoire d'amour filmée en douceur. Deux acteurs superbes. On tombe amoureux d'un coup, et bravo pour l'ambiance retranscrite de l'Inde. 24h apres je suis encore dans l'atmosphere du film.
Il est rare de sortir d'une projection en se sentant rempli, comblé, nourri. Ce film tout en décontraction apparente, léger, subtil, est aussi d'une profondeur et d'une maturité qui ne laisse pas indemne. Elsa Zylberstein et Jean Dujardin sont tout simplement étonnants, jouant avec une justesse percutante qui va droit au but. Ce film sobre, tout en délicatesse et en retenue est en réalité émouvant, d'une éloquence discrète qui parle un langage authentique, rare et finalement -oserais-je ?- d'une finesse spirituelle rarement atteinte qui m'a tout simplement remué, ému, touché, un peu bouleversé finalement. Que de beauté humaine, de nuances si pertinentes dans les sentiments, les situations, les jeux de rôle...Et l'intégration de la sainte hindoue Amma avec l'intrigue relève du coup de génie, en toute simplicité, dans la douceur, comme une évidence qui nous associe à ces moments de vie où tout bascule, comme un appel de la vie avec le ciel qui s'ouvre. Une merveille, qui couronne l'oeuvre déjà remarquable de Mr Claude Lelouch.
Lelouch nous donne à voir un condensé d'éternité autour de son thème privilégié, l'amour. Il tire un merveilleux parti de l'inde des couleurs, des croyances, et de la diversité culturelle. Le film est admirablement construit; il nous empêche de tisser notre toile en nous imposant un kaléidoscope de vies parallèles et d’événements entre fiction et réalité et ce faisant, on repart avec une palette que l'on pourra recomposer à l'infini pour notre plus grand plaisir
Un Lelouch bien sûr, donc un film qui ne plaira pas à ceux qui sont suspicieux à l'égard d'un humanisme sans frontière, qui n'exclut pas de ses douleurs les gens "favorisés" par la vie ou le talent. Un film sur toutes les sortes d'amour, d'Eros à Caritas, sur cette force sublime, terrible qui écrase ou qui exalte, qui blesse ou qui guérit. Bien sûr nos deux héros ne sont pas faits pour accéder à cette spiritualité dont ils ne voient que les manifestations exotiques; elle veut un enfant qui ne vient pas, il souffre d'une douleur qu'il craint mortelle et ils sont attirés irrésistiblement l'un par l'autre alors qu'ils ont l'un et l'autre de très honorables conjoints qu'ils ne voudraient pas trahir: problèmes de riches filmés dans l'univers de la grande pauvreté matérielle mais non spirituelle, problèmes des enfants perdus que nous sommes tous en quête d'un amour si grand qu'il nous consolerait, nous délivrerait de nos peurs, de nos incertitudes, de nos bassesses involontaires.Douleur de vivre, de choisir, de faire le mal quand on voudrait le bien, douleur d'être faible quand on se voudrait juste. On aurait peut-être pu éventuellement se passer de ce qui ressemble à un "happy end" un peu forcé. Incorrigible Lelouch!
Les romans photo de Claude Lelouch sont parfois séduisants en dépit de sa complaisance envers les voyous et les escrocs doublé d'un mépris affiché pour les gens du peuple (ses films ont-ils inspiré Gilbert Chikli?) mais ici Lelouch arrive complètement au bout de son système, comme déjà dans son film précédent. Pierre Uytterhoeven, son fidèle scénariste, n'est plus de la partie et c'est sans doute ce qui fait défaut à ce film sans racines, peuplé de personnages fantoches. Le savoir-faire de Lelouch a toujours été de nous faire croire qu'on regardait un film pour nous montrer au dernier moment qu'on était en train d'en regarder un autre, c'est souvent déplaisant, mais l'arnaque était tellement bien montée qu'elle forçait, sinon le respect, au moins une certaine admiration. Ici il ne cherche même plus à truquer les cartes, limité à filmer cet homme et cette femme des années 2010 comme un film de vacances aux frontières du gâtisme. Le monde change mais Lelouch reste le même. Il en résulte l'impression de voir un film rance, d'arrière garde, qui nous laisse un sentiment de malaise. Jean Dujardin n'aura été bon que dans Le bruit des glaçons de Bertrand Blier, et Lelouch qui a souvent fait des miracles avec des calamités (Bruel, Darmon) ne tire absolument rien de lui. Elsa Zylberstein est toujours aussi belle mais Christophe Lambert, le visage cérusé, fait vraiment peine avoir. Les derniers feux d'un pilier du cinéma français, pilier en toc mais pilier tout de même.
Un lelouch long, fade et sans émotion. Zylberstein est insipide. Je n'ai pas cru un instant à son personnage charmeur et charmé. Aucune expression de son visage était bien joué. C'est La vraie faiblesse du film. Dujardin s'en sort avec les honneurs même si les passages où l'on sourit sont déjà vus dans la bande annonce. Pol est honnête mais sans plus. Lambert cabotine. Et l'Inde ce magnifique pays filmé avec tous les stéréotypes et caricatures possibles pour les occidentaux que nous sommes.1,5 étoiles pour Dujardin et les sourires de ce magnifique peuple qui donne envie d'aller les rencontrer loin des clichés de lelouch et d'Ama.
Bjr j'avoue un faible pour Lelouch dont j'ai vu tous les films sans être sévère pour ses petits défauts mais là il m'est arrivé un truc bizarre je suis pas rentré dans le film il m'a laissé indifférent. On retrouve la patte Lelouch du bien filmé, musique ad hoc etc, etc...mais j'ai pas adhérer. Peut être le scénario assez banal, un écart entre le duo Dujardin-Sylberstein excellents et Lambert-Pol assez en retrait voire fade....sans compter l'histoire du voleur et du réalisateur dont on voit pas trop l'utilité si ce n'est de situer l'action en Inde. Bref, pas de gros reproches mais rien d'emballant et si propre à Lelouch. Sans compter une fin presque fadasse voire bâclée. Bof, bof si mon Lelouch se standardise aïe aïe aïe...
C'est indéniable, c'est du Lelouch, mais c'est du bon. Et par les temps qui courent il ne faut pas bouder son plaisir. Et puis bon, Dujardin connaît son charme, mais il a des raisons... et on comprend l'ambassadrice. Allez, en 2016 chiche que je me mets à aimer les feel good movies ? ;-)
Elsa Zylberstein et Jean Dujardin sont très touchants, et extraordinaires. Le travail de Lelouch est tout simplement sublime ! Bref un film avec des acteurs géniaux, et donc un film extrêmement beau, touchant !!
un super navet. Seul chose un peu authetique le docu sur l'Inde. Un scénario sans aucune originalité, sans souffle, sans profondeur, extremement mal joué par sylberstein et dujardin aussi peu inspirés l'un que l'autre. Un sommet dans le ratage de film
Franchement, je suis un fan de Lelouch depuis longtemps et mon avis est donc biaisé, mais en même temps pour ceux qui aiment ce grand réalisateur c'est un aboutissement dans sa filmographie. C'est toujours l'histoire du hasard et de la vie avec sa manière de particulière de filmer et de diriger ses acteurs, sa musique et ses personnages incroyables comme Venantino Venantini. Pour ceux qui ne sont pas fan ce sera l'occasion de découvrier un des derniers grands cinéastes des années 1960 auteur de la plupart de ses films ce qui est assez rare.
C'est une sorte de "Faut pas rêver" mâtiné de "Des trains pas comme les autres" en Inde. Ce documentaire est animé par un Jean Dujardin fort sympathique, au demeurant, mais cette histoire est tellement convenue et sans surprise. On attend un peu plus de Claude Lelouch qu'un ersatz de documentaire touristique sur l'Inde.