GENIAL J'ai adoré ce film tout en finesse . Dans la ligne de Sautet et des premiers Lelouch.Cette belle histoire d'amour vaut par la justesse des comédiens qui sont d'un naturel désarmant. Dans ce monde a la "Tarantino" merçi de nous faire vivre une si belle histoire comme vous seul savez le faire. A voir le nombre d'entrées vous avez réussi votre pari. Bravo !
C'est un film magique, émouvant et envoutant. On découvre une Inde spirituelle à travers une histoire d'amour originale. Jean Dujardin et Elsa Zyberstein sont attachants. Un duo très complice, une interprétation incroyable et en toute simplicité. Et cette "rencontre" avec AMMA est indescriptible mais bouleversante. Un seul conseil, allez vois ce film !
Long et ennuyeux, ça fait pas rêver. L'Inde ferait en elle même un film fabuleux mais même avec un scénario c'est terriblement fade. Les acteurs jouent sans qu'on ait l'impression qu'ils soient dirigés et ils jouent mal. En résumé : avec un tel décor et un tel casting il est très compliqué de faire un mauvais film, cependant tel est le cas.
Claude Lelouch est de retour et je pense qu'on assiste en ce moment à sa résurrection à son métier qu'il exerce depuis plus de 50 ans qu'il s'est fait une traversée du désert peu après "Itinéraire d'un enfant gaté" dans les années 90 !! J'ai été séduit par son précédent long métrage "Salaud on t'aime", pourquoi ne pas voir"Un Une" et je n'ai pas été déçu. Un musicien ayant une conjointe part pour l'Inde pour son travail et rencontre la femme d'un ambassadeur auquel ils passent beaucoup de temps ensemble, s'entendent, rigolent, parlent chacun de leurs problèmes dans un beau pays ou ils découvrent une autre culture jusqu'à l'amour impossible. J'ai bien aimé ce film dans sa globalité qui a un coté touchant, vivant, on sent le vrai cinéma. L'inde est bien filmé avec de belles lumières. La réussite de cette oeuvre vient aussi de l'interprétation de ses comédiens comme le duo Jean Dujardin et Elsa Zylberstein qui s'entendent super bien dans leurs roles respectifs entouré des excellents Christophe Lambert et Alice Pol. A découvrir.
Encore emportée par mon visionnage de "Mobïus" où j'avais trouvé Jean Dujardin excellent et qu'il cassait enfin cette image dans laquelle on l'avait enfermé, dans mon élan et après avoir vu la bande annonce j'était très emballée par le film. L'introduction est vraiment intéressante, on suit Rahul Abhi, réalisateur indien, qui parcours les rues à la recherche d'image et de son prochain film. Les plans qu'il réalise sont magnifiques, de très beaux portraits sont ainsi présentés. Il décide alors de raconter l'histoire réelle de deux indiens, qui sont tombés amoureux suite à un accident. Cette partie est vraiment sympathique, d'autant qu'on y cherche une source cachée. Finalement il n'en ait rien, elle sert à introduire le personnage d'Antoine, compositeur de musique de film, qui se rend en Inde pour aider son ami Rahul Abhi. La seconde partie, évoque essentiellement la personnalité des personnages, un peu de leur histoire et de cette rencontre dont on commence à avoir du mal à dissocier le vrai du faux après une feinte de Claude Lelouch. Et enfin la troisième partie qui cette fois nous raconte la quête des deux personnages principales sur la route de la spiritualité. Au final, j'ai eu beaucoup de mal à croire en cette histoire d'amour, dans la mesure où ils sont vraiment très différents, et surtout qu'il n'arrête pas de jouer au chat et à la souris. On fini par se lasser, et trouver cette histoire inintéressante, du moins sa a été mon cas. Et j'avais vraiment hâte qu'elle se termine. Un sentiment parfois d'une histoire d'amour ridicule, un peu trop tiré par les cheveux. Peut être parce que la façon dont elle se passe est trop réaliste. Je n'ai donc pas accrochée et je suis sortie un poil déçue. Cependant le casting est bon, c'était appréciable de revoir Christophe Lambert j'avais l'impression de ne pas l'avoir revu depuis longtemps, même si son personnage me semblait peu cohérent. En soit, le duo formé entre Jean Dujardin et Elsa Zylberstein fonctionne, je pense que c'est vraiment l'histoire qui ne marche pas. Je vous laisse juge de ce film, pour ma part j'ai été un poil déçue, malgré des scènes assez forte, lors du pèlerinage.
C'est un grand film avec de grands acteurs. Il respire l'authenticité et nous livre une histoire d'amour aussi intense que compliqué. Jean Dujardin est fabuleux.
Un une ! Pas vraiment original ce titre ! Pas fait pour faire courir les foules ! Pas davantage l'idée d'une histoire d'amour, une love story ! Et pourtant au-delà de la banalité de ce titre, c'est bien une double histoire d'amour. D'abord c'est un superbe film d'amour mais aussi une certaine façon de nous raconter une histoire d'amour de l'Inde, lieu de l'intrigue. Le scénario est magnifique, plus par le jeu d'attaques et de replis des deux êtres pris au jeu de l'amour, que par l'issue. L'on se doute que ce couple va percuter le mur selon leur propre expression. Le charme irrésistible d'Antoine opérant sur Anna et le jouisseur et opportuniste Antoine, lui-même se qualifiant, ne peut que conduire à cette collision. De fait le mur fracasse, blesse mais le scénario nous réserve une belle surprise. Nous sommes affectés par les conditions misérables des gens des villes or on nous rassure : ils apprennent à vivre !... certes c'est dure mais bientôt ils auront une meilleure vie, nous révèle un dialogue. Pour ce couple anéanti, de même, la pénible épreuve du mur passé, une meilleure vie se présentera également. S'il y a un enseignement, c'est cette promesse d'une vie prochaine meilleure si on accepte et on vit bien la dureté présente. C'est vrai pour tout un peuple, c'est vrai aussi pour ces deux êtres blessés par le mur. Il y a là comme un parallèle entre les conditions de vie des pauvres en Inde et ce pauvre couple, une épreuve initiatique pour parvenir à un meilleure vie. Jean DUJARDIN, Elsa ZYLBERSTEIN pour les rôles principaux sont deux très beaux acteurs que l'on ne se lasse pas d'admirer. Les gros plans à répétition sur le visage d'Antoine ne font que renforcer son image de séducteur, mégalomane, narcissique. Christopher LAMBERT et Alice POL dans des rôles secondaires sont également très justes. Un très beau film qui mérite 4/5 et qui mérite surtout d'être vu.
Lelouch a su une nouvelle fois nous conquérir avec "Un Une". L'histoire de deux personnages aux antipodes de leur caractère et qui se rencontrent en Inde au cours d'un voyage professionnel. Antoine un compositeur de renommé, passionné par son métier, pragmatique et arrogant, il se rend en Inde pour composer une nouvelle musique de film. Il rencontre Anna, une femme d'ambassadeur pour le moins spirituelle et amoureuse totalement dévouée à son mari. Ce qui devait être une histoire banale va prendre une tournure inattendue. Sur le long chemin de la fertilité, c'est l'histoire de deux personnes fragilisées par la vie qui vont se retrouver et apprendre à se connaître. Un film au casting exceptionnel avec Jean Dujardin, Elsa Zylberstein ou encore la jeune Alice Pol; Lelouch a su trouver la bonne combinaison. Le jeu des acteurs est d'une minutie telle, qu'il révèle chaque sentiment, chaque émotion avec une extrême sincérité parfois même déconcertante à la fois dans les regards et les temps de pause. On n'est plongé au cœur du pays de la spiritualité, Lelouch a su exploiter les stéréotypes et la trépidante culture de l'art de vivre en Inde pour en révéler sa splendeur et ses couleurs. Ce film atteint son paroxysme avec la bande son composée par Francis Lai. Une mélodie harmonieuse, un magma d'émotions ou encore une enveloppe soyeuse recouvrant la douceur des sentiments. Mais une enveloppe de papier de soie fragilisée par les interdits et l'infidélité. Les tourterelles batifolent comme des amoureux insouciants jusqu'à ce qu'ils franchissent la frontière de l'amour... sans le vouloir. Mais la réalité gagnera les cœurs, cette passion est aussi un dialogue de déchirements face à la réincarnation offert par le chemin de la fertilité. Mais parfois la vie réserve des choses inattendues. Bref c'est un des meilleurs films de Lelouch à découvrir.
La première évidence de Un Une est que Claude Lelouch est complètement passé à côté de l'Inde filmant le pays et ses habitants avec désinvolture, comme un simple décor illustrant ses thèmes éternels : le couple, l'amour, le hasard, etc. Il y a bien un peu de mysticisme dans sa ritournelle mais vite désamorcée par un ton vaudevillesque accentué par le jeu en liberté de Jean Dujardin qui s'en donne à coeur joie et pas toujours pour le meilleur. Elsa Zylberstein est plutôt touchante mais l'on s'interroge toujours sur la prestation d'un Christophe Lambert complètement à l'ouest, ou ce n'est qu'une impression ? Bien entendu, comme toujours chez Lelouch, certaines scènes sont irrésistibles de naturel et de drôlerie mais elles s'inscrivent dans un projet aléatoire où le scénario semble naviguer à vue sans réelle consistance. Pas de place pour l'ennui, certes, à cause de certains dialogues et du caractère romanesque de l'entreprise mais pas de surprises non plus à attendre. Les bords du Gange ne paraissent avoir inspiré au cinéaste que quelques cartes postales à peine animées.
C'est du lellouche. UN pur Lellouche. la caméra, le jeu des acteurs, la musique. Tout est signé Lellouche. Vous n'aimez pas Lellouche ? Ne regardez pas. Vous aimez ? Regardez : c'est un bon Lellouche, Et puis, l'Inde apporte un regard nouveau ... Un bon film
C'est un beau roman, c'est une belle histoire. C'est du Lelouch. Il y a chez cet homme, même dans ses pires navets, un bonheur communicatif de son plaisir de filmer tout et n'importe quoi. Les hommes, les femmes , l'amour. Un une ne déroge pas à cette règle. Lui seul dans le paysage français sans personnalité, sait filmer les êtres au plus près. Il y a de très beaux paysages magnifiés par une subtile lumière. Elsa Zylberstein et Jean Dujardin sont très photogéniques et la musique de Francis L'ai nous rappelle qu'il est un très grand compositeur. Toutefois, hélas, Lelouch pêche par son manque de rigueur scénaristique. Ses facilités (séquences de rêves à la limite du ridicule), ses raccourcis (les retrouvailles des 4 protagonistes à l'aéroport) nous gâchent le plaisir.
Très bon cru "Lelouchien" après l'excellent "Salaud on t'aime". Le film réconcilie avec cette patte si singulière, souvent un poil too much mais qu'on excuse volontiers ici tant les images sont merveilleuses, lumineuses, les interprètes au diapason, si vrais et l'histoire forte, émouvante et drôle aussi. Dujardin est comme toujours excellentissime! Brillant, charismatique : le rôle qu'il lui manquait et lui fallait! Je redécouvre Elsa Zylberstein. Elle est bouleversante, radieuse. Le couple est étincelant. On se laisse happer par leur périple, aussi humain que spirituel. On sent la vérité que Lelouch souhaite toucher et partager. L'inde est un autre personnage de ce film : étrange, coloré, féérique parfois, pauvre aussi, douloureux. Mais il finit par offrir tout son amour en la personne de la "faiseuse de câlins"! Moment à part et magique de ce film et chemin. Les acteurs eux-mêmes ont du vivre qq chose! Mention à Christophe Lambert, enfin de retour dans un très beau rôle. Il est excellent dans sa scène finale, d'amoureux cocufié malheureux, tout en dignité, vérité et humour. Les dialogues sont à l'a hauteur de ce film avec surement bcp d'improvisation qui passent très bien. Bémol : un poil trop long (syndrome : "je me regarde filmer!"), trop d'ajout de la musique de Francis Lai (même si jolie et le thème du film), des scènes alambiquées qui ne servent pas le propos (trop d'improvisation un peu inutile voire ridicule lors du diner chez l'ambassadeur, 2 rêves malvenus) et un début un peu trainant. Mais cela n'enlève rien au charme général, à la fraicheur et à l'amour que l'on prend! Merci! Lelouch aime le cinéma, les gens, l'amour et comme quoi, il n'y a pas d'âge!!! A consommer sans modération en cette fin d'année.
Pendant une heure, je me suis dit que le film était un peu bavard, que les personnages, immatures, parlaient pour ne rien dire, Dujardin fait le guignol, Elsa est un peu tartelette, Christophe Lambert fait de la peine à voir, tout ça est un peu futile... Et puis la magie Lelouche se met en route et ça fonctionne pas mal mais il peut dire merci à la jolie musique de Francis Lai qui y est pour beaucoup ! L'environnement participe aussi à rendre le film agréable. Pas mal, sans plus.