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WutheringHeights
112 abonnés
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3,0
Publiée le 5 septembre 2016
Jean-François Richet filme le visage buriné de Mel Gibson comme on immortalise un monument historique et semble prendre goût à recréer une mythologie américaine du Far West et des grands espaces. (...) Une série B efficace à défaut d'être originale.
Ce qui aurait pu être une série B classique de père Badass qui va décimer tous ceux qui veulent faire du mal à sa fille qui s’est mise dans de mauvaises affaires, est en fait un très bon film grâce à plusieurs choses. Tout d’abord un Mel Gibson habité dans un rôle ou j’ai senti qu’il mettait beaucoup de lui même, avec ce personnage au soir de sa vie qui se rend compte qu’il l’a gâché par ses excès, des excès qui étaient surtout une fuite en avant pour fuir une vie qu’il n’aime pas. Il y a la mise en scène efficace de Richet qui sait manier l’action et rend son film nerveux. Il y a aussi une photo très réussie et une bonne utilisation de vastes décors. Bref c’est un film qui dépasse largement ce qu’il peut laisser présager au départ.
Retour gagnant pour Mel Gibson qui traine sa carcasse bestiale dans un désert brulant et où l'optimisme est loin de régner en maître. Archétype de l'anti-héros badass qu'on adore malgré tout, barbe hirsute grisonnante sur la face, papy Gibson nous montre qu'il en a encore sous le pied et quand des vilains latinos s'en prennent à sa fifille, il ressort les armes et les coups de boules pour mettre tout le monde d'accord ! La photographie jaunâtre et l'âpreté des scènes d'action font de ce retour en force un film sans concession où la pitié n'a pas sa place, l'éternel Max Rockatansky y livre une interprétation brute et touchante avec ce personnage torturé et en quête de rédemption. Le scénario est certes sans surprise, c'est assez classique mais ça fonctionne parfaitement et surtout c'est particulièrement efficace. Jean François Richet poursuit son rêve américain avec cet action-movie brut de décoffrage qui ne fait clairement pas dans la dentelle, un bon moment pour ma part.
3/5 pas mal, le film se regarde facilement. Film d'action efficace et cohérent sur plusieurs points du scénario qui changent des clichés habituels. Sympa.
Un bon film d'action, assez nerveux et efficace dans l'ensemble malgré quelques problèmes de rythme. Et Mel Gibson est vraiment super dans le rôle du beau père.
On ne cherche pas à nous mentir sur la marchandise : c'est une série B, avec une trame principale franchement banale (un père tente de protéger sa fille, aux prises avec des trafiquants de drogue) et où il ne faut pas chercher des discours débordants de profondeur ou de subtilité. Reste qu'une fois écrit cela, le film fait le boulot. Pas un budget énorme, certes, mais bien exploité par l'efficace Jean-François Richet, revenant à un cinéma de genre qui lui convient mieux que la comédie dramatique (le moyen « Un moment d'égarement »), d'autant que celui-ci évite avec une certaine habileté un récit trop linéaire ou des personnages trop fades, certaines « gueules » chez les seconds rôles faisant leur petit effet. D'autant que le réalisateur prend soin de ne pas nous décrire un surhomme, mais au contraire un mec un peu au bout du rouleau, prenant lui aussi des coups, auquel Mel Gibson (que l'on voit vraiment beaucoup trop peu ces dernières années) apporte son magnétisme et son charisme presque intact. Pas du grand cinéma, mais un thriller un peu à l'ancienne, autant visuellement que dans sa volonté d'aller (légèrement) à contre-courant de ce que le genre peut proposer aujourd'hui : modeste, mais plutôt plaisant.
Le premier chapitre de l’épopée sur le grand retour de Mel Gibson peut être considéré comme un succès d’estime. Blood father n’a pas vraiment déplacé les foules en France et son impact sur le marché américain est encore plus anecdotique, car il n’y est sorti qu’en vidéo à la demande.
Le long-métrage signe le grand retour de Mel Gibson, dans un genre de films qu’il connait très bien. Adaptation du roman de Peter Craig, « Blood Father » bénéfie d’une bonne réalisation dans son ensemble, avec une atmosphère particulière et une mise en scène épatante. En revanche, on reprochera au film un manque cruel d’actions et de rebondissements. Enfin, le duo Gibson et Moriarty est vraiment bon et très complice, au contraire du méchant, Diego Luna, qui a perdu son charisme en chemin… « Blood Father » n’est donc pas révolutionnaire, mais reste très divertissant. Un genre de « Taken », en mode Série B, sans action... en gros quoi ! ;
Retrouvez ma critique entière sur mediashowbydk.com ou via le lien ci-dessous :
Le réalisateur français spécialiste des films thriller d’actions s’offre Mel Gibson pour son retour et ça glisse ! Le titre éponyme « Blood Father » l’expose clairement et le film repose en toute logique sur une complicité père / fille. Un aspect sentimental parent / enfant qui a l’audace d’être comparé au chef d’oeuvre « Mommy » de Xavier Dolan ou encore plus similaire, la série des célèbres « Taken ». En effet, sous une forme complètement différente, l’histoire de fond montre le combat d’un père pour sa fille. Cette dernière est sa raison de vire et après plusieurs années d’absence, elle revient et chamboule toute sa vie dans une volonté de protection purement parental, même si illégal. Inattendue et surprenante, l’intrigue présente une course poursuite aux allures de chasse humaine : Un récit offrant des scènes d’action prenantes, et même par moment poignantes face au combat que John Link mène pour protéger sa fille. La division est morale entre une volonté de se rendre à la justice pour régler conventionnellement les problèmes contre cette guerre des gangs mexicaines semblables à une mafia incontrôlable. Mais c’est à juste titre que cette séparation creuse malheureusement un léger fossé entre action et cinéma d’auteur, un mélange qui fonctionne sans pour autant être exceptionnel. Autre détail, les paysages sont magnifiques : des champs américains à la sécheresse du désert en passant par un coucher de soleil, le film surfe par des allures de western authentique. Quoi qu’il en soit, le long-métrage s’achève sur deux derniers mots qui résume avec pureté le pourquoi de toute l’histoire.
Bilan : Un thriller rempli d’action qui réserve une part sentimentale touchante.
Tous les ingrédients du genre sont là: déchéance puis reconstruction, mauvaises fréquentations, ingéniosité, amour paternel, etc pour faire de ce film un film type. Mel Gibson joue bien mais pas de réelle surprise quant au scénario. Il reste que ce film se laisse voir, on ne s''ennuie pas mais l'heure 30 de projection suffit à boucler l'affaire.
Dans un récit déjà vu, mal rythmé et inintéressant, le retour de Mad Fatale, défonçant du malfrat avec rage et charisme, est malgré tout un pur plaisir.
Mise à part l'esthétique de certaines scènes et le plaisir de revoir la gueule de Mel Gibson façon Mad Max, pas grand chose à retenir de ce film. Le scénario est minimaliste, les acteurs vraiment pas top et les dialogues souvent à la limite du ridicule (sans doute pas arrangé par la VF).