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    Je vous souhaite d'être follement aimée
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    39 critiques spectateurs

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    Daniel C.
    Daniel C.

    147 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2016
    Qu'est-ce que je l'aime cette Céline Salette ! Ici, elle joue une "kiné", en mal de ses origines. Kiné, en grec, indique le mouvement. A l'oreille, on entend également "qui naît". Comment remettre en mouvement le récit des origines ? Le passage par le corps en est un des chemins, celui de la rencontre fortuite aussi. L'histoire se passe à Dunkerque, ville de conflit au cours de la seconde guerre mondiale, ville au passé et aux paysages industriels. L'histoire se passe dans le cabinet de kinésithérapie. L'histoire se passe à l'école. L'histoire se passe dans les familles. A l'école, c'est le moment de se nourrir, qui est filmé. Les nourritures ne sont pas cognitives. De culturelles, elles ne le sont que par référence aux interdits alimentaires. La respiration occupe une large place également dans la pratique d'Elisa (la kiné) : le souffle et l'expiration sont travaillés. La quête des origines est un parcours sinueux, nécessitant courage et pugnacité. Il s'agit en fait de reconnaissance : se reconnaitre enfant de..., se reconnaitre parent de... et être reconnu(e) comme tel(le). Voilà une belle problématique qu'aborde Ounie Lecomte. Bravo à elle de l'avoir mise en images.
    ffred
    ffred

    1 711 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2016
    Après un joli, quoique un peu aride, premier film (Une vie toute neuve, 2010) revoilà Ounie Lecomte. Une fois de plus elle parle de l'abandon et de l'adoption. Mais sous un angle totalement différent et beaucoup plus réussi cette fois-ci. Sans jugement ni pathos, on suit le chemin de cette jeune femme à la recherche de sa mère biologique, et donc de son identité et de ses racines. Passé la coïncidence du postulat de départ, on se laisse facilement aller à cette histoire écrite avec tant de tact et de délicatesse. La mise en scène est d'un belle subtilité, nous offrant des images superbes, au plus près des visages et surtout des corps. On s’attache très vite et très facilement aux personnages, tous parfaitement interprétés. Céline Sallette et Anne Benoît sont parfaites. Elles sont toutes les deux aussi bluffantes que bouleversantes. Un très beau film, poignant et touchant. Une petite perle sensible et fragile qui continue à faire son effet longtemps après l'avoir vu. A découvrir sans hésiter.
    Fritz L
    Fritz L

    184 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2016
    De ce portrait de groupe avec femmes, on retiendra la limpidité. De la photo aux accents nostalgiques d’abord, d’un récit, ensuite, truffé de douleurs où l’âme et le corps sont triturés, malaxés. Elisa (Céline Sallette déchirante), une jeune femme à la recherche de sa mère biologique, profondément troublée, elle n’a de cesse de vouloir savoir. Savoir qui était cette femme, savoir pourquoi elle a été abandonnée. Cela s’est transformé en un besoin qui tient presque à la survie.

    Sur sa route, elle croisera tout à tour une assistante sociale conciliante (jouée par l’exquise Catherine Mouchet), mais aussi Annette (merveilleuse Anne Benoît) et sa mère (Françoise Lebrun toujours aussi juste), qui bouleverseront sa vie à jamais. Une histoire de femme où les hommes sont peu présents. Bien sur il y a le fils, mais difficile d’être une mère dans ces conditions, et le mari aussi patient qu’inefficace. Seule la quête maternelle compte.

    Ounie Lecomte, donne à son film une tonalité doucereuse, c’est ce qui le sauve d’ailleurs. Car il faut bien avouer que le scénario est un peu conformiste sans réelle originalité. Mais ici tout se joue des non-dits, d’instants volés, de cheminements de pensées dont le spectateur est une espèce de témoin à décharge. Parcouru de grands instants simples et si sensibles, « Je vous souhaite d’être follement aimée » ne peut que piquer la complicité.

    La lumière de Caroline Champetier est très appréciable également, apaisante, nimbant les protagonistes comme la ville (Dunkerque, ville de caractère, est filmée à sa valeur juste) d’une tendresse toute intime. Quant à la ligne mélodique de Laurent Lavolé, elle ne vient que renforcer cette impression.

    « Je vous souhaite d’être follement aimée » ne révolutionne certes pas le sujet, mais son approche sincère et ses interprètes, ne peuvent que rejaillirent dans notre cœur.
    Ciné2909
    Ciné2909

    70 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Après avoir évoqué l'adoption dans l'excellent Une vie toute neuve, la réalisatrice Ounie Lecomte s'intéresse maintenant au parcours d'une femme née sous X pour retrouver sa mère naturelle. La quête de l'identité est au cœur de l'histoire d'abord vis-à-vis du personnage d'Elisa mais elle se prolonge aussi avec Noé cherchant à s'intégrer. Je vous souhaite d’être follement aimée, un titre juste magnifique mais le film peut aussi compter sur un duo d'actrices pleines de talent avec la réunion de Céline Sallette & Anne Benoit. Un film délicat où les émotions ne se dévoilent qu'à de rares occasions et qui pourrait tout de même en laisser certains indifférents.
    Dom Domi
    Dom Domi

    42 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2016
    Ce film traite, comme beaucoup d'autres, de l'abandon sous X et de la recherche effrénée de l'adulte pour retrouver ses parents. Dans ce film là, il y avait une idée très intéressante qui met en relation la fille, kinésithérapeute, avec sa mère biologique alors inconnue mais devenu " patiente ", suite à une chute. La fille exerce son travail et se retrouve en relation " tactile " avec sa mère biologique qu'elle masse et soigne sans savoir qui elle est réellement.
    Le film aurait pu tenir là une idée très intéressante si elle avait été mieux utilisée pour mettre en évidence le lien sensoriel et sensuel qui unit une mère et sa fille. Ici, on passe largement à côté de cette idée subtile à cause d'un scénario aux contours " téléphonés " et sans grande originalité. Dommage...
    Heureusement, les actrices ont beaucoup de talent et donne à ce film le plus qui lui fait défaut par ailleurs...

    dom
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    Le premier film d'Ounie Lecomte, Une vie toute neuve, racontait en grande partie son histoire d'enfant coréenne adoptée par une famille française. Son deuxième, Je vous souhaite d'être follement aimée, même s'il n'est pas une suite est aussi un récit identitaire, vu à hauteur d'adulte, cette fois, où une fille cherche à retrouver la mère qui l'a abandonnée à la naissance. Ounie Lecomte est une cinéaste de l'intime et des sentiments qui ne transige pas sur la façon d'aborder ces thèmes, tout en pudeur, retenue et délicatesse. C'est un film fort sur le rapport filial, et ce à plusieurs niveaux et qu'on aimerait bien davantage aimer. Il y a cependant des coïncidences et des hasards dans le scénario qui empêchent d'y adhérer totalement. Malgré cela, le jeu tout en nuances de Céline Sallette (l'une des meilleures actrices françaises) et d'Anne Benoît trouvent nécessairement un écho chez le spectateur. Et peut-être encore davantage chez la spectatrice.
    dominique P.
    dominique P.

    839 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 janvier 2016
    Voici un excellent film dramatique.
    L'actrice principale est parfaite comme très souvent.
    Le sujet est très intéressant et très bien traité.
    J'ai vraiment beaucoup aimé ce film très délicat, sobre, émouvant.
    A voir sans hésiter.
    Jonathan M
    Jonathan M

    132 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2016
    Dans la poésie d'un nord Dunkerquois, une saison estivale qui permet les sorties extérieures, Céline Sallette s'en va chercher une mère biologique dont elle n'a cessé de croire l'existence. Le rapport au corps, le frottement entre deux peaux rêches. Le film prend le virage d'une douce mélancolie. La distribution est parfaite. La mise en scène passe la première, la deuxième met à du mal ensuite. La rencontre finale est un tantinet décevante et Grand Corps Malade semble être un choix de mauvais goût. Beau mais pas abouti.
    Steven Merlier
    Steven Merlier

    38 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2016
    Alors la !!!! Alors la !! J'avais deja vu Céline Salette das quelques films mais la je suis sur les fesses l !!

    cette tension , ce film !! cette tristesse, ce sujet !!!! Un film poignant qui devrait nous toucher tous !! je ne vias pas en parler j ai peur de trop dire tellement j ai envie de vous le partager!!

    une femme cherche sa mere qui accoucher d elle sous x a dunkerque , le film prend place dans notre tres chere cite nordique ^^ on y reconnait les endroits mais c ets surtout le theatre de cette histoire de recherche de soi , de la verite et de se reconstruire et d accepter son passée.

    le duel d actrice est géant tout en sensibilité avec des scènes de kiné qui donne du corps au sujet et au film !!

    Une musique, sublime, de beau effet de flou !!

    un grand moment de cinéma avec un final chante par grand corps malade !!

    http://avis-cine. over-blog. com/
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Sensible, subtil, beau, oui ce sont c'est qq mots qui viennent en sortant de la projection de je vous souhaite d'être follement aimé!
    Très abouti dans tous les détails du scénario, dans la photographie, c'est du cinéma où chaque parole geste est intention, réfléchi !
    Celine Salette est magnifique, toujours à son habitude engagé dans ces rôles et Anne Benoit est extra dans le rôle de la femme troublé par un enfant...
    Film simple qui ne tente pas de manipuler le spectateur par des artifices lourds, et c'est du cinéma !
    J'ai beaucoup aimé la photographie des corps, du travail de l'ostéopathe , et de la subtilité du scénario !
    Bravo c'est du cinéma !
    cyclo86
    cyclo86

    15 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    J'avais beaucoup aimé "Une vie toute neuve", le précédent film d'Oumie Lecomte (2010), qui parlait déjà du thème de l'adoption. Elle nous montre ici Élisa, kinésithérapeute trentenaire, mère d'un garçon de dix ans. Élisa a été adoptée et veut connaître l'identité de sa mère, retrouvée par l'administration. Mais celle-ci refuse de voir sa fille, comme la loi le lui permet. Élisa sait seulement qu'elle est née à Dunkerque, elle s'y installe pour un remplacement. Son propre couple va mal, elle est séparée momentanément de son mari (qui semble toujours aimant) et Noé, son fils, vit mal la situation : en outre, il s'adapte mal dans sa nouvelle école. Par le plus grand des hasards, Élisa est amenée à soigner Annette, employée à la cantine de l'école de Noé. Il se trouve qu'Annette, femme timide et fragile, célibataire qui vit avec sa vieille maman, se révèle être la vraie mère d'Élisa.
    Certes l'intrigue est un peu tirée par les cheveux, mais comme souvent dans les mélos, si on passe sur les coïncidences, on trouve ici plus de vérité psychologique et de réalisme à fleur de peau (tant au niveau des individus que de la société qui les environne) que dans bien des films plus directement sociétaux. Les deux comédiennes, Céline Sallette (déjà vu son regard intense dans de beaux films comme Mon âme par toi guérie, De rouille et d'os, Géronimo, Un été brûlant) et Anne Benoit, jouent leurs rôles respectifs de fille et de mère qui ne se connaissent pas avec pudeur et retenue. Le fait qu' Élisa soit kiné permet à la réalisatrice de montrer les corps au plus près, sans tabou imbécile ni exhibitionnisme superflu. Par ailleurs, le cadre, la ville de Dunkerque (que j'ai un peu vue en avril dernier), est admirablement montrée. La crise économique gangrène aussi les relations sociales. Enfin, de grands thèmes sont abordés de manière frontale, mais avec une infinie délicatesse : l'accouchement sous X, l'adoption, aussi bien que l'avortement. La bonté et la tolérance sont en première ligne : accepter l'autre (fût-ce sa propre mère biologique, ou sa propre fille) n'est pas si simple, dans une ville sinistrée aux nombreux immigrés. Mais ne faut-il pas le faire : accepter l'immigré, la fille-mère, etc ?
    Très émouvant, et sans pathos ! On n'oubliera pas les actrices et les acteurs...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 janvier 2016
    Une réalisation et des acteurs secondaires pas toujours très justes, un scénario parfois un peu maladroit, mais deux actrices principales formidables, vraiment formidables !, qui dégagent énormément d'humanité et d'émotion, et qui font que finalement ce "Je vous souhaite d'être follement aimé" sent tire plutôt bien par cette fragilité et ces sentiments humains qui l'habitent. A voir vraiment pour ces deux actrices principales qui crèvent l'écran !
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Poetry

    Malgré ses origines coréennes, il est frappant de voir à quel point Ounie Lecomte a les mêmes airs que Céline Sallette arbore dans son nouveau film Je vous souhaite d’être follement aimée : un front plus que buté, un regard intense, une mine grave. De même que la petite Kim Sae-ron du précédent film, Une vie toute neuve, pouvait être son exact double enfantin…

    C’est que l’histoire personnelle d’Ounie Lecomte est indissociable de ses films : on y parle de l’adoption, mais surtout d’abandon, de la peur de l’abandon, de l’incompréhension de l’abandon.

    Poetry, le titre de cet article, fait aussi bien référence à Lee Chang Dong crédité de remerciements dans le générique de fin, le producteur et mentor coréen d’Ounie Lecomte pour ce film autobiographique tourné en Corée, Une vie toute neuve, qu’à André Breton, à qui elle a emprunté la phrase « Je vous souhaite d’être follement aimée », une adresse du grand écrivain à la future jeune femme de 16 ans que son bébé de 8 mois allait devenir. Et de fait, malgré un ancrage social très fort (nous sommes à Dunkerque, ville multiple éprouvée par la guerre), le film n’est que poésie et douceur, au point peut-être de perdre pied par moments en terme de réalisme.
    Simoñ C
    Simoñ C

    34 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2016
    Un très beau duo de comédiennes qui sauve un film un peu long avec un scénario plutôt simple. À noter une très belle musique qui embellie tous ces longs plans.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    109 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2016
    Les métaphores sur l’abandon et la filiation sont un peu maladroites et le scénario se révèle souvent improbable, mais l’alchimie entre ces deux actrices magnifiques poussent le film dans des retranchements plutôt émouvants.

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