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Un visiteur
1,0
Publiée le 8 septembre 2016
Je ne comprends vraiment pas l'engouement de ce film. Il m'a semblé long et ennuyeux. C'est tellement redondant qu'il aurait pu sans nul doute ne durer que 30 bonnes minutes. A la place, il en fait 2h40. Aucune empathie pour le personnage de ce père qu'il n'évolue quasi pas durant le récit. Des séquences qui n'apportent rien. D'autres très attendues. Bref, je reste plus que dubitatif.
Perdue dans le monde du capital, une femme redonne du sens à sa vie grâce à l'absurde et à la dérision. Ce film déroutant, quoique classique dans sa mise en scène avec quelques longueurs, oscillant entre drame et euphorie, est profond, unique en son genre et surtout d'un rare optimisme.
Magnifique ! Au debut on ne sait pas trop où l'on va puis ça se dessine. Tendre tout en étant drole via les situations et le jeu d'acteurs impeccable, ce film saura vous détendre, en tout cas, ça l'a bien été pour nous :)
J'ai beaucoup aimé ce film de toutes les ambiguïtés....Une jeune femme allemande est "harcelée" par son père qui se déguise plusieurs fois, pendant qu'elle fait un voyage d'affaires en Roumanie....On va dire qu'il y a un humour sous jacent à beaucoup de scènes, de l'autodérision des valeurs de la vie et de l'entreprise.... La scène , la "naked party" vaut son pesant d'or, du comique , du pince sans rire, ainsi que la très belle chanson en anglais , qui hélas pour certains n'était pas sous titrée......C'est un film original sous beaucoup d'aspects, provocant aussi, un film presque fellinien dans l'esprit, et qui supporte assez bien ses 2h40, je conseille.....
Qu'on aime ou pas "Toni Erdmann" - et au sortir de ces presque trois heures de cinéma singulier, on ne sait pas forcément très bien si on a aimé ou non -, impossible de nier que le film de Maren Ade va vous travailler, longtemps et souterrainement. Car cette sorte de fable atonale et terriblement désenchantée - qui se conclut magnifiquement et pertinement par le "Plainsong" de Cure - affronte sans baisser les yeux les maux les plus cruels de notre époque impitoyable : la barbarie du capitalisme qui broie ses esclaves mais asservit aussi ceux qui s'en croient les maîtres, le dessèchement des relations humaines (familiales, amoureuses, sexuelles, amicales) au point de les vider du moindre sens. Et face à l'horreur, Maren Ade imagine et filme les stratagèmes passablement idiots d'un père vieillissant, plaisantin absurde et limité, qui va interférer avec la vie de sa fille, combattante moderne depuis longtemps perdue pour lui, dans l'espoir de provoquer entre eux une sorte d'étincelle de vie. On rit beaucoup devant l'accumulation de scènes embarrassantes, pitoyables parfois, excellemment filmées par Maren Ade qui démontre un sens de la durée remarquable - sans doute la principale qualité du film, avec son interprétation : mais ce rire, un peu comme devant les strips de Pierre la Police auquel la scène de "la peluche bulgare" et de l'anniversaire nu fait clairement penser, est surtout l'expression de notre malaise, et, au final, de notre désespoir. Car la dernière scène de "Toni Erdman", la plus triste, nous murmure que nos minuscules victoires ne sont qu'éphémères.
Quel ennui , c'est lourd , c'est lent (trés lent !). Avec ma fiancée , nous avons tout de mème ri (une seule fois) , mais l'intention de la cinéaste n'était certainement pas de nous faire rire à ce moment la ! La salle a ri vraiment un tout petit peu quand il y a eu des quéquettes à l'air... A ne pas voir , toutes affaires cessantes.
Une curieuse histoire ou un père va essayer de mettre un peu de rire dans la vie de sa fille qui est amenée à mettre en place des délocalisarions.Un film ou tout notre petit monde finira dans son plus simple appareil.
Tout partait hyper bien... humour décalé, scénario certes assez écule du père alternatif qui retrouve dans une ambiance bien campée en Roumanie une fille parvenue à la réussite pur produit de la finance mondialisée. Atmosphère locale édifiante sur les contrastes humains sociaux économiques entre un monde aseptisé qui du haut de ses roof garden regardent par dessus les balcons les masures des roumains au quotidien. Tout était vraiment bien parti... des scènes très amusantes basées sur le burlesque des contrastes en permanence. Vue de la Roumanie sous un jour plutôt bienveillant. Une Allemagne sans trop de scrupules qui cherche de la sous traitance dans un univers plutôt soumis et digne... Ce drame familial tourne vite a l ennui mortel...je rappelle que le film dure 2h42 !! Du coup toute cette première heure magnifique d intelligence d humour de précision est laminée dans des longueurs et des vulgarités que seul Fassbinder aurait pu ressusciter !! ... Bref on passe en mode "mute" et on s endort... quel gâchis.... mon avis pour les super cinefiles.. oui il faut le voir... (ambiance allemande reférences allemandes subtilités allemandes) pour les autres ...allez vite ailleurs
Drôle mais émouvant, captivant mais déroutant, simple mais déstabilisant... ce film est un condensé d'oxymores à lui tout seul.
Servi par des acteurs inconnus au bataillon (en tout cas hors des frontières germaniques), ce voyage culturel initiatique qui réunit un père et sa fille que tout oppose est une bouffe d'amour et de fraîcheur. La dénonciation des dérives de nos sociétés (coucou le workaholism déshumanisant) est sous-jacente : tout nous pousse à apprécier les petites folies de la vie et à ne pas avoir peur de sortir du sentier battu.
Plein de belles réflexions philosophiques et personnelles à la clé.
Ce n'est pas un film drôle. Il est moche, grotesque, sale, noir. Mais c'est un grand film. Parce qu'il bouscule forcément. Qui est le plus heureux ? Le père perdu dans ses rêves et ses clowneries ou bien la fille ivre de sa carrière ? Pas vraiment d'espoir : l'humanité est bien triste dans ce film porté par la transe de Toni Erdmann (le personnage). Pas de plaisir, pas d'émotion à la sortie de la salle mais un malaise d'avoir été ainsi emporté pendant 2h45 dans un monde où la tendresse a peu de place.
J'y suis allé car ma femme me l'a vanté comme un petit bijou sensible et doux dingue. Ce qui me pousse à mettre deux étoiles par respect pour ma conjointe dont je respecte l'intelligence et le bon goût. Pour ma part, je suis resté totalement insensible à Toni Ermann et ses coussins péteurs. Le film est une tentative improbable de faire entrer l'humour de la "fête de la bière" dans le cirque Cannois. Mais filmer sans maquillage, musique, scénario, chef opérateur et monteur ne rend pas une comédie lourdingue arty ! Elle la rend juste pénible. Toni Ermann est donc conseillé aux bourgeois voulant s'encanailler à peu de frais. Pour les 99% ayant vu des comédies dramatiques mieux ficelées ailleurs, passez votre chemin.
Cinéma naturiste, cinéma unplugged, cinéma avec scènes en temps réels, "Toni Erdmann" vaut effectivement le détour. Une toute petite intrigue étalée sur 2h40, où l'on partage quelques tranches de vie d'un père et de sa fille adulte, que tout oppose apparemment. Leur relation est au centre de l'histoire et le réalisateur la peint avec finesse mais surtout avec des éclairages divers. Rien est simple même si la pomme n'est pas tombée très loin de l'arbre au final. (oh le spoiler !!!).
Le cinéma allemand a cette qualité propre qui consiste à décrire l'amitié ou l'amour avec pudeur mais avec profondeur et finesse.
Malgré une introduction bizarre, la première partie du film à Bucarest était pleine de promesses. Un scénario original traité sur l'angle de la comédie entre un père spontané et une fille formatée pour son travail, cela était plaisant. Mais comment rester dans ce registre pendant 2h40? Impossible. Peu à peu, le film glisse dans l'ennui, avec des longueurs inutiles et des dialogues truffés d'anglicismes, pour finir dans le ridicule. J'ai ri et dormi. Peu de films peuvent se targuer de ce double-effet. Dommage.