Une fille stressée par un boulot de consultante killeuse, toujours dans l'hyper-controle pour plaire à sa hierarchie, ses clients bien placés. Son pere toujours si decalée avec ses blagues pas droles. Et finalement, un rapprochement, pour lui permettre de redevenir elle même. Bon presque 3h, c'est long quand même.
Un film différent de ceux qu'on a l'occasion de voir dans le genre comédie inclassable. On s'amuse avec Toni, à voir cette jeune femme, Inès, obnubilée par son travail et qui oublie peut-être le plus important : être heureuse ! mais qui va retrouver le sens de la vie grâce à son père complètement loufoque qui va la faire changer peu à peu.
Profondément glauque et ennuyeux. Aucun intérêt. Aucun humour. Triste et déprimant. Des longueurs, des longueurs. Je ne comprends pas l'engouement de certains pour ce navet.
En constatant la grande diversité des critiques - de ceux qui ont détesté et qui recommandent aux spectateurs de passer rapidement leur chemin à ceux qui y ont vu sinon un chef d'oeuvre, le meilleur film de l'année - je me suis dit que ça valait le coup que je me fasse ma propre opinion. Un prix à Cannes (quoique je me méfie, ayant déjà été largement échaudé dans le passé) me faisait plutôt pencher vers un a priori positif. Mais las ! Quel ennui. Soporifique. Bien trop long. D'une lenteur exaspérante. Certes il y a du fond dans le scénario avec quelques idées intéressantes. Mais c'est tellement intellectualisé !
Simplement un chef d'oeuvre. Une des plus belles choses vues au cinéma dans les derniers dix ans. Ce film parle de nous, des cages du capitalisme, d'Europe, de la manie du travail et des technologies de communication, de notre incapacité de profiter de la vie.
Femme d’affaire d’une grande société allemande basée à Bucareste, Ines n’a pas vraiment le temps de se lier une relation avec son père. Pourtant un jour elle le voit débarquer sans prévenir. C’est tout de même son père, elle se doit de l’accueillir. Mais il sera très difficile pour elle de ne pas cacher son exaspération. Son père, c’est Winfried et il vient de perdre son chien. Comme un déclic et dans le désespoir, il va s’inventer un alter ego pour bousculer la relation avec sa fille. Son arme ? Jouer de l’humour avec sa grossière perruque et son dentier ridicule. C’est alors qu’on le voit peu à peu s’improviser en coach Toni Erdmann. Mais sa fille, à tendance crispée, voit ses nerfs bouillir. Comme si elle n’avait que ça à faire. Pendant près de trois heures nous suivons ce conflit de génération et familial où un père va tenter le plus risible pour toucher sa fille et au moins lui faire décrocher un sourire. Finalement c’est au bout de deux heures que les ligaments du sourire d’Ines vont éclater. Situation inattendue, la chanson dans l’appartement est jubilatoire. Ce moment va marquer un tournant dans l’analogie de ces deux êtres. Prix de la Critique au Festival de Cannes 2016, Toni Erdmann est une comédie sur le lâcher prise. Ce que traversent ce père et cette fille est finalement tellement dramatique que chaque séquence à la Toni est hilarante et déborde de sens. Un vrai travail a été effectué dans l’écriture et la performance du duo. Mais la mise en scène est tout aussi troublante, notamment les arrière-plans qui sont souvent tellement prenants que les plans principaux, pourtant excellents, en sont oubliés. En toute modestie, ce long-métrage ne se proclame rien, si ce n’est à l’image du kukeri, le déguisement velu bulgare, une œuvre décomplexée pour chasser les mauvaises ondes et célébrer le printemps. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un film excellent plein de subtilité et d'humour J'ai adoré ce film tout en finesse et non dit qui est porté par le talent des acteurs qui jouent juste. Ce père truculent et clownesque, beaucoup plus profond que l'on croie à priori et sa fille apparement cadre sup' séché, triste, froide et coincée, mais finalement vivante et régénérée grâce à son père, sont des personnages attachants, subtils. On ne s'ennuie pas malgré les 2h20 Un grand moment de cinéma
Inès, working girl de 37 ans, incarne les élites mondialisées sans racines ayant perdu, avec la réussite, de leur humanité et la prise avec le monde réel. Son père ; retraité, divorcé et troubadour ; lui fait la surprise de sa visite à Bucarest où elle travaille. Bien décidé, de manière subtile, à lui faire prendre conscience de ce qu’il considère comme le vrai sens de la vie, il ne va pas s’arrêter à cette surprise là. 2h42, c’est long car très lent, c’est l’objectif poursuivi par Maren Ade entendant trancher avec la frénésie des hommes d’affaires. Mais c’est redondant et trop pauvre pour une telle longueur, le film aurait gagné à être condensé. Les gags parfois drôles sont souvent lourdauds en est témoin la réhabilitation du coussin péteur. Au-delà de çà, la chronique familiale intimiste s’imbrique bien avec la critique sociale. Le père agit comme un miroir pour sa fille de ce que l’ultralibéralisme débridée peut produire. Le tableau du monde qu’il reflète n’est pas bien joli, Maren Ade ne nous montre qu’à une seule reprise des pauvres à Bucarest ; alors qu’ils sont légions. Mais nous sommes les yeux des élites, donc tout comme eux nous ne les voyons pas et restons entre nous durant 2h42. Voilà pour la critique du capitalisme actuel. Concernant l’étude de la relation filiale ; malgré le rôle de balourd du père, il use de stratégies fines afin de faire prendre conscience à sa fille de la vie qu’elle mène. C’est une belle relation malgré les incompréhensions intergénérationnelles. Comment ce père a-t-il pu engendrer cette fille ? Une question en suspens tout le long du film. Un film OVNI avec du contenu mais sans rythme et avec peu de finesse… Je comprends que l’engouement du public Cannois n’est pas été relayé par le Jury… en attendant de voir les films primés.
Winfried, un père facétieux, s'invite dans la vie organisée de sa fille Ines, distante et malheureuse, en s'inventant le personnage de Toni Erdmann, porteur d'une perruque et d'un dentier apparent. Cette comédie allemande repartie bredouille de Cannes est assez détonnante. Peter Simonischek et Sandra Hüller forment un duo père/fille assez surprenant. Ce père va inventer les blagues les plus insensées dans l'espoir de redonner à sa fille le sens des réalités, elle qui ne jure que par son travail et l'image qu'elle dégage. L'émotion est au rendez-vous et au travers du père, on sent chez la cinéaste une volonté de dénoncer le capitalisme à travers par exemple les conditions de travail des ouvriers roumains. Il y a des scènes cocasses comme le rendez-vous au restaurant ou alors le "diner à poil" pour resserrer les liens dans l'entreprise. Malgré la longueur du film (2h42), il y a peu de temps mort et les deux acteurs sont au top. Une réussite.
Quelle déception ! Encensé par les critiques et autres bobos, ce film interminable ne m'a pas décroché un sourire. Le scénario est totalement incrédible : Pourquoi la fille carriériste invite-t-elle ce père embarrassant à l'ambassade ? Par quel merveilleux hasard connaît-il l'emploi du temps de sa fille, ce qui lui permet d'être toujours là où elle se trouve ? C'est mal écrit, mal réalisé, les personnages sont insupportables… J'avoue que je suis partie au bout d'une heure et demie, incapable de supporter une heure dix de plus.