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    Toni Erdmann
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    285 critiques spectateurs

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    SociN
    SociN

    11 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2018
    Un film d'abord assez difficile. Je me suis franchement ennuyé durant le début, qui est lent à présenter ses personnages. Ensuite, je me suis énervé contre ces personnages qui ne communiquent pas, malgré les situations absurdes. J'ai finalement compris que le but de "Toni" était de secouer la vie de sa fille. Il en reste un film assez barré, mais au final pas très bien construit, et à la morale sur le monde actuel peu optimiste.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2018
    un film intimiste à la tonalité très particulière ou l'histoire du rapprochement entre un père farfelu, loufoque et aimant et de sa fille, rigide, froide, austère et dévorée par son ego et sa vie professionnelle. Peut-être aussi la dénonciation du monde impitoyable des affaires qui asservit les hommes, les dépossèdent de sensibilité, jusqu'à les conduire (comme dans la scène la plius réussie du film) à se retrouver frêles et nus et finalement humains seulement quand on leur ôte leurs uniformes de consultants orientées efficacité.
    De jolis portraits de chacun des personnages avec le père en modérateur, contrepoint, clown et poète pour équilibrer de situations où seul le business commande, y compris quand on se drogue à la cocaïne ou s'adonne à des relations sexuelles purement utilitaires et bâties sur la perversité.
    Un tantinet longuet par moments.
    labadens
    labadens

    13 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2018
    Qui est-on vraiment sous le masque des apparences et derrière la façade de l'image sociale qu'on veut bien renvoyer aux autres ?
    C'est une des questions que pose le film de Maren Ade. Et on peut dire que la réponse ne s'autorise aucune facilité car à question complexe, réponse complexe.

    D'abord, le film prend son temps. Il faut pour l'apprécier s’installer dans une durée - 2h40 - et dans le rythme relativement lent de sa narration. Juste ce qu'il faut pour comprendre les subtilités des relations entre les deux personnages principaux.

    A gauche, le père. Winfried. Un gros nounous quinquagénaire qui vit seul avec son vieux chien et rend visite tous les jours à sa vieille mère. Farceur et empêcheur de tourner en rond, ses attributs de prédilection sont des accessoires de déguisement et une paire de fausses dents qui lui font une tête à la Jerry Lewis/Mister hyde. Visiblement un drôle de numéro.
    A droite, sa fille. Inès. La trentaine, un peu coincée et tirée à quatre épingles, c'est une consultante réputée qui se fait les dents dans le milieu des contrats pétroliers à Bucarest.
    Ces deux-là ne sont de toute évidence pas sur la même longueur d'onde, chacun se cantonnant dans son territoire sans désir aucun d'accéder à la sphère de l'autre.
    C'est finalement le père qui se décide à découvrir l'univers dans lequel vit sa fille et tenter de répondre à la question qui le taraude : derrière sa réussite professionnelle, est-elle vraiment heureuse ? Le voilà qui débarque sans prévenir à Bucarest.
    Le film prend alors la tournure et le ton d'une comédie sociale. Car le père - devenu bientôt Toni Erdmann à la faveur d'une grosse perruque et de ses inséparables fausses dents - va servir en quelque sorte de Cheval de Troie et nous permettre de découvrir de l'intérieur le milieu très fermé du business international où sa fille évolue comme un requin dans l'eau. En l’occurrence un monde d'apparences où chacun tente de se faire mousser et de conforter sa petite place dorée. Un microcosme de privilégiés dont l'objet fétiche est la carte de visite et où le mode de communication est essentiellement constitué d'esbroufe. A ce petit jeu, Toni va s'avérer particulièrement efficace. Son assurance, son humour sans limite et son sens de la comédie vont faire merveille à la stupéfaction d'Ines convaincue que seuls les rapports de force et son lexique de grande école de commerce (quel charabia) peuvent lui ouvrir les portes de futures promotions.
    Mais le film, et c'est là toute sa force, ne va pas se réduire à une simple critique des riches par un observateur "normal", détenteur de la "vraie" voie du bonheur. Il ne bascule jamais dans la facilité : ni cynisme, ni manichéisme. Il y a bien un emballage comique autour du télescopage des deux univers, celui du père et celui de la fille, mais l'intention de la réalisatrice va beaucoup plus loin. Car si on y regarde bien, la vie d'Inès n'est pas si vide. Ses relations ne sont pas si inintéressantes. Et sa conscience professionnelle est loin d'être inexistante. Sa souffrance vient davantage, semble-il, d'une difficulté à lâcher prise et à s'ouvrir aux autres, prisonnière qu'elle est de l'image qu'elle s'est construite.
    Et c'est l'obstination de Toni à essayer de faire voler en éclat ce mur d'indifférence qui l'éloigne de sa fille qui finira par payer. A l'image de cette scène où Inès réussit littéralement à s'arracher à la robe de soirée qu'elle avait prévue de mettre comme si elle parvenait enfin à changer de peau. La tournure que prend alors la petite réception permet à chacun de se révéler dans la plus grande transparence. C'est le moment où le père, toujours en rupture, apparaît, - vision quasi fantastique - sous une montagne de poils masquant la totalité de son être. Moment précis où sa fille accepte de le reconnaître, et elle, de tomber le masque et de lui témoigner - pudiquement - toute sa tendresse.
    L'émotion - intense - succède alors aux rires.
    Foutraque mais... Joli film.
    aldelannoy
    aldelannoy

    38 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2020
    Film un peu long. Le plus intéressant est peut-être le contraste entre le père, homme cool de la génération baby boomer, et ce qu'il a fait, sa fille, fille en laquelle il ne reconnaît pas vraiment les valeurs qui sont les siennes. C'est un peu le joyeux drille libertaire engendrant un pur produit du capitalisme le plus rapace. Il y a un peu du Col Mao au Rotary de Hocquenghem dans ce film.
    Fred B.
    Fred B.

    10 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 septembre 2018
    Vu le 05/09/2018
    J'avais enregistré ce film y'a un an pile poil et j'avais repoussé son visionnage du fait de sa grande longueur (2h40), faut pouvoir commencer tôt quand on bosse le lendemain.
    Je m'y suis donc attelé, encouragé par les belles critiques reçues notamment au festival de Cannes. L'an dernier, j'avais regardé Aquarius également primé à Cannes et j'aurai du me méfier car je n'avais pas vraiment accroché au film brésilien. Et bien vlan, je retombe dans le panneau, merci Cannes!!!
    Car honnêtement, ce film est long, très long, bien trop long surtout que l'action est au niveau 0, on s'ennuie ferme, j'ai failli plusieurs fois arrêter avant la fin mais je me suis dit qu'il devait bien y avoir une raison à tout ce concert de louanges, donc j'ai persévéré, persisté, patienté, attendu... J'ai perdu une bonne heure de sommeil pour pas grand chose
    Le film raconte l'histoire d'un allemand Winfried qui perd son chien au début du film et qui ensuite va retrouver sa fille (Inès) dans une réunion familiale, une fille qu'il sent morose et déprimée. On peut supposer que la mort du chien fait comprendre à Winfried qu'il n'en a peut-etre plu pour très longtemps et qu'il ne doit pas gâcher les instants avec sa fille. Il va donc s'inventer un personnage Toni Erdmann pour tenter d'égayer la vie professionnelle de sa fille.
    Le film se veut humoristique sur certaines scènes mais j'ai bien cherché, j'ai eu du mal à ne serait-ce que sourire, sauf à la fin quand il se déguise en créature poilue. On a plusieurs face à face entre le père et la fille mais rien de bien passionnant dans les conversations, c'est allemand, c'est froid, morose, lent, ça ne démarre jamais
    Le film est interdit aux moins de 12 ans, du fait sans doute de deux scènes un peu osées, notamment une où Ines est avec son amant et que je trouve carrément malsaine et sans intérêt (même si on comprend le sens de cette scène)
    La fin du film s'égaye un peu spoiler: avec notamment la belle prestation sur le tube de Whitney Houston et la surprenante fête d’anniversaire d'Inès,
    mais hormis ça, franchement, c’est vraiment lourd comme film, y'avait peut-etre une autre solution pour dépeindre l'engrenage et le carcan pro hyper stressant qu'elle subie et qu'il l'oblige à se shooter pour connaitre un semblant de joie
    Non franchement, ce n'est définitivement pas mon style, je peux comprendre que ça puisse plaire à certains mais ça, les gouts et les couleurs...
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2018
    Tout le monde disait de ‘Tony Erdmann’ qu’il était le véritable gagnant secret de la Palme d’or de l’édition 2016 du Festival de Cannes, voire même que le dédain du jury à son égard décrédibilisait totalement la manifestation. Les goûts et les couleurs, hein...pour ma part, je reste dubitatif face au résultat, sympathique et non dénué de qualités mais esthétiquement dépourvu de tout parti-pris et tirant nettement en longueur. De quoi parle-t-on, au juste ? D’une corporate suffisamment obsédée par des ambitions carriéristes vides de sens pour dégager une nette aura d’insatisfaction butée qui reçoit la visite impromptue de son hurluberlu de père, lequel semble déterminé à se grimer de la façon la plus grotesque possible pour semer le trouble dans le cadre professionnel et privé de sa fille. S’il est vrai qu’on sourit parfois, on ne hurle jamais de de rire. Disons que j’ai du mal à déterminer chez quel type de public des gags à base de coussins-pêteurs et de fausses dents provoqueraient plus d’hilarité que de gêne. En fait, l’impact humoristique de ‘Tony Erdmann’ reste assez nettement indirect et provient de l’insensible travail de sape qui s’opère, par la seule présence de ce clown dans un cadre où sa présence est impensable, sur les codes et les normes d’un écosystème socio-culturel étanche. Dans tous les cas, ça reste de l’humour allemand et comme chacun le sait, un Allemand, ce n’est pas déconnant. Néanmoins vendu comme une comédie, ‘Tony Erdmann’ convainc davantage sur sa facture dramatique, nourrie d’une symbolique auteurisante assez limpide, en ce sens qu’elle dresse des constats très évidents mais auxquels le film laisse largement le temps de se déployer et d’être approfondis : elle dépeint, avec une réelle acuité, la férocité du monde du business international, les rapports de force et de domination, la fausseté, la déloyauté et la superficialité qui le caractérise et, surtout, le fait qu’il est d’autant plus difficile pour une femme, renvoyée à son sexe et à ses capacités de séduction, de s’y imposer. En parallèle, les actions de trublion Erdmann constituent une leçon de vie d’un homme vieillissant à sa fille qui s’est inconsciemment construite par opposition aux valeurs qu’il défendait, une ultime tentative d’inculquer une forme de lâcher-prise face au poids écrasant de la norme, qui peut conduire à la fois à une certaine sérénité ou à la prise de contrôle soudaine de cette norme à son propre avantage. En cela, ‘Tony Erdmann’ est une sorte de manifeste révolutionnaire de type situationniste, qui a du remplir d’extase les derniers défenseurs de mai 68...mais je ne peux pas m’empêcher de songer que l’objectif aurait été plus lisible et radical si le film avait été français, et l’esprit bien plus teinté de folie furieuse s’il avait été britannique. En tout état de cause, il aurait été moins long.
    BrightStar R
    BrightStar R

    4 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juin 2018
    Insupportable personnage du père. J'ai eu l'impression que ma tension a augmenté quand il a commencé à parler pour la première fois. Je trouve cet homme et ce film insupportables. Une espèce de loser qui pourrit la vie de sa fille parce que c'est un crétin fini. Il véhicule un sentiment de loose qui l'accompagne et le définit, et dont il se fait une force et une personnalité. Mais quels critiques ont pu trouver cela amusant? Il n'y a pas une seconde de ce film qui soit drôle. Il faut être dévoré par le cynisme pour arriver à s'amuser des malheurs que ce type propage autour et de la contagion de sa médiocrité et son inconséquence. J'ai vu ce film encensé et classé parmi les meilleurs comédies. Cela fait bien longtemps que je sais à quel suffisance il faut s'attendre de la part des critiques, mais là c'est presque du reniement de soi. Même si l'aspect cinématographique est correct, le reste _ l'histoire _ a un parfum de lamentable qui sort de l'écran et fige les yeux dans une perplexité mêlée de désarroi si on a un tant soi peu d'empathie pour les personnages qui souffrent à cause de ce vieux débris égoïste.
    janus72
    janus72

    48 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 mars 2018
    Je ne dois pas avoir l'humour adéquat pour ce long-long-long-long-long-métrage.
    Rien ne m'inspire : filmé comme l'as de pique, surjoué ou tout l'inverse, parfois carrément glauque mais surtout : à force de vouloir nous expliquer le fond des choses - la misère morale et accessoirement l'exploitation de l'homme par l'homme, la démonstration tombe à plat et tourne au grotesque.
    Triste boulot que de vouloir monter en épingle un tel pensum !
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2018
    Cannes ne s'était pas autant marré que ça depuis un grand nombre d'années,voici les retours qu'ont donné les journalistes présents à la projection du film. J'ai vraiment du mal à croire qu'une salle entière ait trouvé ce film hilarant, c'est d'autant plus difficile que je ne me suis pas marré une seule fois là devant. En regardant ce film j'avais vraiment l'impression de voir mon oncle suisse faire ses blagues toutes nases. Ben oui l'humour suisse c'est pas drôle y a qu'à voir le Montreux Comedy Festival, c'est nullissime on y envoi d'ailleurs chaque année l’ensemble de nos comiques pas drôles. Donc ici nous avons un père et sa fille surbookée, lui passe son temps à faire des gags ultra pourrit à base de fausses dents et perruques, et elle est scotchée à son téléphone, c'est une prisonnière du monde moderne et du capitalisme. Le film ne méritait pas 3h, une bonne heure et quart ça aurait déjà été pas mal, mais trois heures c'est bien trop pour ce qu'il y a à raconter. Et l'humour, mais on a parlé d'un film drôle, mais rien n'est drôle ça pourrait être drôle dans une espèce de second degré jouant avec la ringardise du père mais même pas. Évidement ce n'est pas le genre de film dans lequel on va se tordre de rire, mais l'humour peut être subtil et apporter une certaine humeur c'est ce que recherche sa réalisatrice, malheureusement ce n'est pas subtil. La loufoquerie ce n'est pas simple mettre en scène au cinéma,la loufoquerie du film fait plouf. Elle ne fonctionne jamais pur un effet qui n'amuse pas.

    En voyant la bande annonce je dois dire ne pas avoir cru un seul instant en ce film, mais bon parfois les bandes annonces ne sont pas toujours révélatrice du contenu et de l'esprit du film, ben là si c'est bien ça. S'il y a bien un décalage entre le mode de fonctionnement du père et celui de sa fille, ce décalage même s'il saute aux yeux n'est pas efficace dans la drôlerie que chercher à avoir sa réalisatrice.
    vincent L.
    vincent L.

    240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2018
    Une curiosité ce film ! tout est surprenant. L'histoire, l'interprétation, les situations et... Le final !
    Globalement intéressant néanmoins
    LiJie
    LiJie

    5 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2018
    U bon fil qui manque déraper en permanence mais en fait tient bine la route. Les deux acteurs principaux sont parfaits, les scènes de famille excellente sur un scénario assez maigre et qui se présente au début comme un grosse farce. En réalité, le père farceur est un personnage attachant comme sa fille business woman qui ne pense qu'à réussir. Le dérapage spoiler: délirant de la réunion sociale est hilarante et
    sert de révélateur social. Bref ce qui aurait du être un navet est un bon film, mais pas inoubliable.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2018
    Réalisation presque documentaire, personnages cabossés, et situations absurdes : 'Toni Erdmann' est une drôle de comédie plutôt qu'une comédie drôle, en permanence sur le fil entre rire et malaise. Il finit par trouver un équilibre à mesure que son propos s'éclaircit et que ses personnages s'acceptent tels qu'ils sont.
    Clément R
    Clément R

    15 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2018
    Quoiqu'on en dise, ce film dérangeant ne vous laissera pas insensible. L'humour lourd répétitif d'un père contrebalance parfaitement avec la froideur de sa fille focalisée par sa carrière. Une critique forte d'un monde qui se cherche où la question du bonheur n'est pas équivalente pour tout le monde
    pasmaldutout
    pasmaldutout

    20 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2017
    on peut voir "Toni Erdmann" de différentes façons mais on sera toujours touché par cette histoire de relation entre un père et sa fille (tous les deux très bons dans leurs rôles".
    A travers ce film, Maren Ade nous ouvre des portes sur d'autres sujets que les relations entre un père et son enfant, et c'est en cela que le film est riche
    tylerced
    tylerced

    7 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 novembre 2017
    Ce film me confirme qu’il existe un cinéma pour les festivals et les critiques très loin de ce que peut attendre le public lambda.
    2h38 pour une soit disant comédie. Vu que Ce n’en est pas vraiment une c’est long. Très long trop long...en 1h30 ça aurait été un bon film.
    l’arc narratif est peu lisible. La mise en scène pas terrible...bref a éviter...
    Perso j’arrête les films avec succès critique à Cannes
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