Mon compte
    Toni Erdmann
    Note moyenne
    3,7
    2440 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Toni Erdmann ?

    285 critiques spectateurs

    5
    42 critiques
    4
    84 critiques
    3
    60 critiques
    2
    48 critiques
    1
    36 critiques
    0
    15 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2016
    Voici donc le film qui a fait se gondoler Cannes et dont l'absence au Palmarès a ému tus les festivaliers. Sa réputation n'est absolument pas usurpée avec une multitude de scènes délirantes qui ne sont pas loin de provoquer des fous rires irrépressibles. Mais Toni Erdmann est bien plus que cela et ses 2 heures 42, qui passent très vite, sont d'une très grande richesse thématique. Outre la mondialisation, et les rapports entre une puissance occidentale (l'Allemagne) et un pays émergent (la Roumanie), le film est d'une lucidité et d'une justesse impressionnantes lorsqu'il s'attaque à la vie en entreprise, et notamment dans les multinationales. Stress, sentiments "Corporate", défoulement, dérives, tout y est. Sur le plan émotionnel, Toni Erdmann s'impose avec un éclat tout particulier, dans une relation père-fille puissante et jamais convenue. Le film semble parfois improvisé comme si la réalisatrice Toni Erdmann avait laissé une grande latitude à ses interprètes, à moins que tout soit écrit, au cordeau. Les deux acteurs principaux sont éblouissants : Peter Simonischek et Sandra Hüller, dans des partitions variées et inspirées. Si le jury de Cannes, plutôt que de couronner un Ken Loach honnête mais attendu, avait voulu prendre des risques et souligner une écriture et une mise en scène brillantes et singulières, c'est Toni Erdmann qu'il aurait choisi sans hésiter.
    Nathanaël Bechdolff
    Nathanaël Bechdolff

    23 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2016
    Ce film est troublant ! L'histoire étrange d'une fille et de son père dans un monde où l'humour disparaît : pas le temps de rire, il faut être productif !!! Dés le début on est plongé virtuellement dans l'action comme si on était à la place des acteurs. Le fait de tourner beaucoup de scène caméra à l'épaule, à la manière d'un reporter, ou de faire usage de gros plan nous immerge dans l'histoire. spoiler: On dirait parfois un documentaire sur notre société et ses travers.
    Les personnages nous deviennent proches. Les facéties de Toni pour rendre heureuse sa fille nous font éclater de joie (et de rires), et en même temps les questions sur son travail, sur sa façon de vivre nous remets aussi en question. Eclats de rire et émotions garantis dans ce film. spoiler: 2h42 qui m'ont paru très courtes.
    Sandrine H.
    Sandrine H.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 août 2016
    Compte tenu des critiques après festival de Cannes, je pensais que je me casserais une côte, que je me déchirerais les zygomatiques, que je me tordrais de rire en regardant ce film annoncé comme hilarant.... Rien de tout celà... De quel humour parle-t-on ? J'ai plutôt eu l'impression de visionner un épisode de Derrick en bien plus long malheureusement... Aucune émotion ne ressort de cette histoire pas crédible entre une fille adulte et son père ... Même la scène d'amour est pathétique et très moche.
    Je pensais être une privilégiée à pouvoir le voir en avant première, Ne perdez pas votre temps...
    Hey Jude
    Hey Jude

    24 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2016
    Un film original aux trouvailles surprenantes porté par deux acteurs réellement attachants et touchants. C'est surtout une histoire sur le manque de communication d'une fille et de son père, la première enfermée dans son travail, le second ne s'exprimant qu'à travers des blagues et des déguisements. Au départ on se dit que c'est le père le plus fou des deux, et il est vrai qu'il ne manque pas de culot en inventant le personnage de Toni, ("coach" spécialité, heu, vie) qui s'immisce parmi les collègues d'Inès, allant jusqu'à se créer des cartes de visite et louer des limousines... Mais sa fille ne tarde pas à nous surprendre, notamment lors d'une fête d'anniversaire mémorable (un moment excellent de cinéma qui m'a laissée tantôt inconfortable, tantôt hilare, tantôt touchée par le mélange d'audace et fragilité d'Ines) et on ne sait plus vraiment qui est le plus fou... C'est un film sur les convenances sociales, aussi, sur l'humour. J'ai rarement vu un film avec autant de personnages gênés, parce qu'ils ne comprennent pas une blague, parce qu'ils ne comprennent pas que quelqu'un puisse faire quelque chose d'inattendu... Cela s'exprime beaucoup par le comique de situation (et quelles situations!), Le film est très théâtral. Mais réaliste car rien n'est attendu, il ne nous emmène jamais là où on s'imagine.
    Domnique T
    Domnique T

    65 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 août 2016
    Face aux critiques dithyrambiques que ce film a suscitées à Cannes, je dois être un spectateur extrêmement basique pour avoir gouté aussi peu ce spectacle.
    Toni Erdmann, c’est le nom du personnage inventé par Winfield pour côtoyer sa fille, consultante à Bucarest, plus ou moins à son insu. Un grand échalas emperruqué et pétomane qui prend un malin plaisir à faire honte à sa fille lors des cocktails et autres "pince-fesses".
    On croit un moment que par l’absurde, il va la ramener à une vie moins cruelle, on pourrait croire qu’il se sauve lui-même … rien de tout cela. Le scénario évite le didactique, évite de donner des leçons.
    Parce que, l’art du décalage, d’être toujours là où personne ne l’attend, doit être le ressort comique du film … et je n’ai pas ri une seule fois !
    J’ai bien senti les 2 heures 40 …
    Acidus
    Acidus

    720 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2016
    Même s'il n'a pas remporté la Palme d'or au festivalde Cannes de 2016, "Toni Erdmann", le troisième long métrage de la cinéaste allemande Maren Ade, a été vivement remarqué et salué par la critique.
    Cette reconnaissance est justifiée puisque "Toni Erdmann" est un très bon film qui se veut à la fois touchant et drôle. Les 2h45 passent à une vitesse folle sans que l'on puisse s'ennuyer. Il y a bien deux/trois passages à vide mais ils sont courts et peu nombreux.
    Toute l'intrigue repose sur l'excellent duo Peter Simonischek/Sandra Hüller qui est en fait une transposition du duo circassien clown auguste/clown blanc. Ines (clown blanc) s'investit sérieusement dans sa carrière professionnelle que vient chambouler les pitreries de son père Winfried (clown auguste).
    Une comédie dramatique plus marrante que réellement triste qui vous fera un effet agréable.
    Daniel Fortunato
    Daniel Fortunato

    37 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 juillet 2016
    Superficiel, conventionnel, d'une objectivité insupportable, Toni Erdmann ne fait rire que dans la mesure où il est léger. Le reste du temps il endort !
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2016
    « Toni Ederman », le 3ème film de Maren Ade a reçu le Prix de la Critique internationale à Cannes. Il doit sortir mi-Août mais a été projeté en avant-première dans 3 villes françaises ce Dimanche.
    Pour ma part, le film ne ressemble pas du tout à l’affiche qui le présente comme une comédie hilarante « à hurler littéralement de rire » ou « l’un des plus beaux fous rires de Cannes » (sic) … C’est un film très grave qui confronte Winfried Conradi alias Toni Erdmann (Peter Simonischek) et sa fille Ines (Sandra Hüller). Le premier, artiste et écologiste arrivant au terme de sa vie et cardiaque, compense sa vision pessimiste du monde par des farces et attrapes, des déguisements et des reparties volontairement sans queue ni tête. Il regrette d’être loin – dans les deux sens du terme - de sa fille qui est une féroce femme d’affaires, conseil de gestion dans les sphères du pétrole en Roumanie.
    Suite au décès de son chien, Toni va à Bucarest et demande à sa fille « si sa vie a un sens ». Il va alors s’immiscer dans sa vie professionnelle et personnelle et progressivement via toute une série de situations cocasses, lui permettre de réfléchir et – après un « brunch » donné à l’occasion de son anniversaire, dans des conditions que je vous laisse découvrir –modifier sa vision du monde et de la vie. La dernière scène est émouvante : de retour en Allemagne suite au décès de la mère de Toni, Ines va « montrer » au vrai sens du terme la valeur du message de son père qui disparaît du champ de la caméra pour – je pense – aller rejoindre son chien suite à une crise cardiaque annoncée par un malaise à Bucarest.
    A côté de cette histoire d’amour entre un père et sa fille malgré des concepts de vie qui les opposent, le film nous montre également la dureté du monde des grandes entreprises capitalistes face à la réalité de la vie sur le terrain en Roumanie.
    Je ne dois pas avoir le même humour que les festivaliers de Cannes et pour moi ce film poignant n’a – à mon avis – qu’un seul défaut : sa longueur (2 h 42) mais il est à voir car les rires et sourires qui en émanent ont un goût amer mais réaliste sur le monde actuel.
    Cart2on
    Cart2on

    4 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2016
    L'histoire est cousue de fils blancs mais les sketchs sont réussis, ce qui fait que les 2h45 se digèrent bien. C'est un film moral mais peu subtil sur le fond (la forme l'est assez en revanche). Je dis ça pourtant j'adhère comme le réalisateur au parti anti-sérieux, mais ça m'empêche pas d'accepter que les membres du parti sérieux soient autre chose que les caricatures présentées dans le film (le film oppose un mec hyper cool contre un univers macho, cintré, stressé). Par ailleurs, on pourrait se contenter de l'histoire brute entre le père et la fille mais elle est pas vraiment trépidante: dès le début, on en comprend les ressorts et devine le dénouement (pendant le film on espère être surpris mais finalement non). Donc, voilà, restent les sketchs, et ils sont drôles ( quelques moment émouvants quand même - j'en compte deux, et vous?)
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Ines est accro au travail. Incapable d'en décrocher, elle mène une vie de business-woman très réussie (elle a une assistante, un bon job, de l'influence, des responsabilités et un amant) mais qui lui prend tout son temps. Quand son père, farceur invétéré, débarque sans prévenir à Bucarest où elle travaille, il bouleverse ses habitudes et met un peu de piment dans une vie occupée mais sans bonheur. Son père décide alors d'inventer un personnage nommé Toni Erdmann pour mettre un peu de fantaisie dans la vie de sa fille, apparaissant çà et là pour lui montrer combien la vie a besoin de fantaisie. Oublié par un palmarès cannois décevant, "Toni Erdmann" n'est pas exempt de défauts à commencer sa longueur de 2h40 alors qu'il aurait pu être amputé d'une bonne demi-heure. Mais malgré tout, voilà devant nous une œuvre imprévisible et atypique qui nous mène toujours là où on ne l'attend pas, à l'image de Toni Erdmann qui surgit aux moments les plus improbables pour sauver sa fille d'un ennui profond et d'une vie morne sans intérêt. Filmé simplement et sans artifices, le film repose beaucoup sur ses deux acteurs principaux et la façon dont la relation évolue entre leurs personnages, de la gêne à la tendresse. Belle relation entre un père et sa fille, critique acerbe d'une société privilégiant le travail et la réussite sociale par dessus-tout (on y parle de challenge et d'esprit d'équipe), "Toni Erdmann" est ponctué de scènes aussi hautement improbables que réussies (Ines demandant à son amant d'éjaculer dans un petit four, une reprise de "The Greatest Love of all" de Whitney Houston par Ines et surtout la soirée anniversaire qu'elle organise en recevant les gens chez elle complètement nue) qui viennent donner une jolie émotion à un film longuet mais bourré d'idées, assurément une belle surprise fantaisiste dans cette morne vie.
    Jérémy V.
    Jérémy V.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2016
    Surprenant, drôle et profond, le deuxième film de Maren Ade est un très grand moment d'émotion. C'est un petit miracle de traiter avec autant de justesse et d'humour un sujet si essentiel et si contemporain (dans nos sociétés occidentales). Une prouesse qui en fait un film culte !
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 septembre 2016
    Film totalement bizarre et foutrac....
    Dans ce tourbillon burlesque se cache une grande tristesse dans le personnage de Ines.
    Est elle vivante d'ailleurs ? Son Pere est là pour la ranimer et tenter de la re mettre sur la voie....
    Les personnages sont profond et la mise en scène subtile....le montage est extrêmement précis !
    Ils concourent à ce feu d'artifice de la performance à la Voice et de la réunion d'équipe anniversaire !!!
    Perso ce personnage de consultant des Big five est à mettre dans ma playlist dès film parlant du travail, du consulting du Mangement....
    Excellentissime !
    Blog Be French
    Blog Be French

    39 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2016
    Pour Maren Ade et son Toni Erdmann (grand favori du public cannois et des critiques), nous n'avons toujours pas compris l'engouement qu'il soulevait. Les singeries d'un père (interprété par Peter Simonischek) tentant d'éclaircir le quotidien désolant de sa fille, ne suffisent pas à sauver 2h40 de vide, d'ennui, et d'idioties boostées au rire gras. Lorsque Fassbinder rencontre Patrick Sébastien, on tente tant bien que mal de crier au génie…
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2016
    Qu’il est beau, ce fameux Toni, sa fausse coupe de cheveux noire dansant avec les agitations du vent, ces fausses dents qu’il dissimule dans une poche de sa jacket ou derrière ses lèvres, puis ce coeur fatigué propageant des émotions fortes (belles et bien vraies, quant à elles), partagées comme lors de cette scène entre frustration et énervement. Les sentiments de Windried, second personnage interprété par le démentiel Peter Simonischek, dévorent alors tout lorsqu’il voit sa propre fille sniffer de la drogue sous les yeux excités de ses collègues de bureau. Maren Ade, réalisatrice et scénariste de son propre projet d’une durée de presque trois heures, propose un véritable tourbillon cinématographique, entre rires et pleurs, joie et tristesse, et nous fait parcourir un pays (la Roumanie) mais en même temps un monde de l’entreprise et de la finance à vomir, déprimant à cause d’une non-humanité ambiante et de personnages détestables. Et dans ce lot d’ordures, un père y retrouve sa fille. S’ensuit alors une aventure poignante et inattendue, entre soirées dans lesquelles des membres de la « haute communauté » se réunissent pour boire des verres et des rencontres avec la population locale, au détour d’un pommier. La mise en scène est assez attrayante et assez intuitive pour laisser le spectateur baigner, soit dans un sentiment puissant, soit dans le rire. Il n’est pas simple de parler d’une oeuvre qui joue sur très peu de tableaux mais qui sait en même temps nous faire vivre autant d’émotions différentes et nous offrir une palette de couleurs aussi luxuriante qu’originale, et ce en si peu de temps. Rien que la première scène reflète très bien cet état d’esprit; rien que la première apparition de Simonischek laisse sans voix tellement que cette dernière est maîtrisée et surtout réussie. C’est qui plus est une joie d’entendre la magnifique langue allemande dans un film palpitant, attachant et aussi spirituel. Entre jeu de regards et d’apparences se créé sous nos yeux une véritable bataille, durant laquelle nos deux combattants tentent de retrouver quelque chose qu’ils avaient perdu depuis bien trop longtemps. L’une, son assurance dans ses actions en rapport avec son métier (chose qui lui importe le plus au monde), l’autre, une fille devenue trop vite femme, cette dernière ne sachant plus vivre que dans la certitude de son travail et sans la luxure superficielle offerte par les bons soins du patron. Sandra Hüller confirme son talent, une fois de plus, en interprétant cette fleur fanée trop vite, trop à l’ombre d’une lumière vacillante. « Toni Erdmann » est une fabuleuse réussite sur les relations entre nous, humains, femmes et hommes, pères et filles, et sur notre capacité à nous adapter à la surprise liée à l’inattendu. Autant bouleversant que magnifique. Bref, Maren Ade a signé un chef d’oeuvre. Merci à elle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 mai 2016
    J'ai pu voir ce film à l'occasion de la présentation au festival de Cannes, j'ai été agréablement surpris par la partie comique de ce film le tout sur un fond plutôt dramatique d'une relation difficile entre un père et sa fille. Je conseillerai fortement ce film car dès les premières minutes le ton est donné et les interprètes sont vraiment très bien dans leurs rôles. 4/5 bien mérité !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top