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    Toni Erdmann
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    285 critiques spectateurs

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    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2018
    La psychologie des personnages sonne juste, on s'attache très vite aux deux personnages. En toile de fond, la situation roumaine est habilement évoqué.Les moeurs de l'époque sont montrés entre éloignement géographique, isolement et surmenage... Pourtant, peu à peu, tout cela se distend, et malgré une fantaisie salutaire et constante et une liberté de ton, l'ensemble perd de sa force et l'histoire ne sait plus quelle direction prendre. Si tout ca est un peu long, le film continue quand même à offrir émotion et sourire et les deux acteurs principaux (surtout Sandra Huller) demeurent excellents.
    dominique P.
    dominique P.

    836 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2016
    Moi je comprends parfaitement l'engouement qu'à pu susciter ce très beau film.
    Je fais partie des gens qui ont adoré cette histoire très originale.
    C'est une histoire tout en psychologie, tout en finesse.
    J'ai beaucoup ri, j'ai été émue et ça c'est précieux quand on visionne un film.
    Je pense retourner le voir pour le plaisir de revoir certaines scènes.
    Et surtout bravo aux deux acteurs principaux qui sont extras.
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 août 2016
    Alors voilà le film qui aurait du avoir la Palme d’Or cette année selon une bonne partie de la presse mais également – et soi-disant - une bonne partie des festivaliers présents. Et l’affiche ne manque pas de le souligner en gros caractères bien vendeurs scandant « La Palme d’or de la presse et du public ». Et bien, défions quiconque (ou disons la majorité du public) d’être en accord avec ce slogan publicitaire. Car ce « Toni Erdmann » risque fort de creuser encore une fois et encore plus le fossé entre les critiques professionnels et les goûts du public. On s’est plaint que le film n’ait rien eu comme récompense lors de ce festival de Cannes 2016 (en même temps la sélection n’était pas la meilleure qui soit cette année) mais on aurait été encore plus étonné du contraire !

    On est censé rire et être ému par ce qui est qualifié comme une comédie humaine et naturaliste. Pas une seule fois un sourire ne s’esquisse et encore moins un éclat de rire devant ce film balourd et empli de symboles convergeant vers un retour à la vraie vie et au bonheur. Soit un père qui tente de redonner un sens à la vie de sa fille obsédée par sa carrière et son travail en s’immisçant de manière imprévue dans sa vie, grimé en un alter ego qu’il nomme Toni Erdmann. Mais les situations sont tellement improbables voire grotesques puis graveleuses qu’il est bien difficile de trouver quelque chose de comique là-dedans. Surtout que les situations censées être propice aux malentendus et quiproquos sont bien trop répétitives et redondantes. De plus si le jeu de Sandra Hüller est plutôt bon, celui du père joué par Peter Simonischek est proche de la caricature et de la bouffonnerie. Le sous-texte anti-capitaliste est bien présent mais déjà maintes fois vu ailleurs et en mieux.

    Si ce film est censé redorer le blason du cinéma allemand c’est vraiment mal parti alors que celui-ci regorge d’autres films et cinéastes bien plus pertinents (au hasard « Le Labyrinthe du silence » de Giulio Ricciarelli). Mais en plus d’être mauvais et très laid à regarder, « Toni Erdmann » se paye le luxe de durer près de trois interminables heures. Alors quand une comédie jamais drôle ou même un drame très rarement émouvant dont le sens réel est si sibyllin réussit l’exploit de faire presque le double de durée d’un film quelconque, on vous laisse imaginer le sommet d’ennui et le nombre incalculables de longueurs qui le parsèment. L’exemple typique du film d’auteur autarcique et clairement chiant qui plaira aux pseudo-intellos de tout bord. Allez voir oui revoyez plutôt « Elle » dans les films oubliés par le palmarès.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 août 2016
    J'ai beau me creuser les méninges, je ne parviens pas à comprendre l'engouement suscité par ce film que la plupart des critiques encensent. Certes "Toni Erdmann" est doté d'un sujet pas franchement original mais intéressant: un père qui s'immisce dans la vie surbookée de sa fille, consultante à Bucarest et obsédée par sa carrière, afin, pourrait-on dire, de la reconquérir. C'est un sujet touchant, mais un sujet ne suffit pas à lui tout seul à faire un bon film. Car, pour le reste, ce long-métrage (très long puisqu'il dure 2 heures 40!) de Marin Ade m'a paru uniformément médiocre. Pas de véritable point de vue de la réalisatrice, une mise en scène constamment banale, pas un plan doté d'originalité, un acteur et une actrice dénués de tout charisme, des dialogues d'une consternante platitude... Quant à l'humour qui, paraît-il, a séduit les festivaliers de la Croisette, je l'ai trouvé tour à tour balourd, grossier, voire carrément vulgaire. Ce film interminable n'a pas réussi un seul instant à me plaire, pas même pendant la dernière demi-heure qui propose une succession de loufoqueries qui tombent toutes à plat. 3/10
    ouadou
    ouadou

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 août 2016
    Voilà donc l'objet Cannois tant salué... Une première heure merveilleuse, drôle, touchante, originale et puis ensuite une cinéaste qui a égaré son monteur et qui nous promène dans un film qui devient un peu lourdingue, très fabriqué, un film qui se veut être Très Intelligent et qui commence à poser à prendre des temps infinis pour ne surtout pas être un objet commercial. Ce n'est pas parce qu'on fait 2h40 qu'on signe un chf d'œuvre. C'est justement tout ce qui manque à ce film de l'humilité, de la simplicité. Et pour nos critiques qui crient à l'hilarité... ??
    nicolas t.
    nicolas t.

    57 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 août 2016
    Suis très déçu par ce film vu le tintamarre Cannois.
    C'est épouvantablement long et toujours la même scène répétée à l'infini
    entre la fille coincée et le père lourdaud.
    Mise en scène d'une rave pauvreté et d'une extrème laideur.
    Les acteurs défendent leur personnage et parfois on se croirait devant des caméras cachés
    de François Damiens sans les rires...
    Quelques râres sourires mais on est loin de la comédie annoncée.
    Vu l'ambiance glaciale et affligée à la fin du film c'est peut-être la palme de la presse
    mais c'est loin d'être la palme du public.
    nadège P.
    nadège P.

    131 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2016
    Il faut courir voir ce petit bijou de film.
    Cette comédie qui sort de l'ordinaire et qui est très juste, émouvante, drôle et sensible.
    J'ai sincèrement aimé et je donne moi aussi ma palme du public...
    axelle J.
    axelle J.

    118 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2016
    Ah moi aussi j'ai été conquise par ce film très original et sympa.
    Je comprends parfaitement les critiques enthousiastes.
    Une demi-heure de moins aurait été mieux cependant.
    virgileblacksmann
    virgileblacksmann

    21 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 août 2016
    Quelle déception! "le masque et la plume" sur france inter était unanimement enthousiaste au moment du festival de Cannes. je m'attendais à la comédie de l'année, à un truc incroyable d'humour, de surprises, d'imprévus. Au final, 2h45 d'un interminable et toujours identique jeu du chat (le père) et de la souris (la fille). Oui c'est bien joué, oui il y a un (je dis UN) moment où on oublie le temps qui passe, mais que c'est LoooooooooooooooooooooooonnnnG !!! j'en pouvais plus. Que sniffent nos critiques professionnels?
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 août 2016
    Je dois à ce film mon plus grand fou rire au cinéma depuis longtemps, avec la fameuse scène du brunch: géniale catharsis des frustrations accumulées par l'héroïne (et/ou le spectateur) dans sa vie professionnelle. Pour cette séquence (et quelques autres) jubilatoire, ce film est à voir.

    J'ai aussi été touchée par la justesse dans l'évocation de la relation père-fille. la fille émancipée qui se veut évoluer dans un univers plus ambitieux, clinquant, que celui de son bouseux de père, et qui finalement a besoin de lui pour voir l'autre côté du miroir et retrouver son âme d'enfant. On est ému, car l'amour y est pudique mais présent dans chaque plan, dans l'incommunicabilité et la gêne du début comme dans la complicité et la gratitude de la fin. L'évocation du monde du conseil en stratégie (machiste, déconnecté des réalités locales et décomplexé) m'a aussi parue très réaliste...j'ai été surprise en lisant le contraire dans quelques critiques.

    Mais bon, le film est lent, avec des scènes dont je n'ai pas toujours bien saisi l'intérêt (le shopping center = on avait bien compris que Ines se faisait exploiter! ; la longue séquence dans le taxi avant la visite du chantier; l'entretien étrange avec le responsable du champ pétrolier, la scène finale). Je suis sortie de la projection avec l'impression de m'être légèrement ennuyée. Dommage!
    colombe P.
    colombe P.

    130 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2016
    C'est une comédie dramatique très originale, très réussie, très amusante et très sensible.
    Un film atypique qui fait du bien !
    brunetol
    brunetol

    189 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 août 2016
    Pour une fois, je suis d'accord avec le public et la presse de Cannes : "Toni Erdmann" est un grand film, l'un des meilleurs vu cette année. A l'inverse de la pornographie sentimentale style "Mommy" ou "La vie d'Adèle", ce qui stupéfie d'abord c'est l'intelligence, la délicatesse, la finesse du trait de Maren Ade, pour conter cette histoire de filiation tragi-comique en évitant tous les écueils du pathos. On peut s'étonner, oui, que le film soit rentré bredouille de Cannes quand on voit la performance extraordinaire des deux acteurs principaux, Peter Simonischek et Sandra Hüller, leur engagement physique autant que la subtilité de leur jeu, cette virtuosité discrète qui nous fait complètement oublier que nous sommes devant une fiction pour réellement partager les moments de vie qui se succèdent ici, avec une grâce insolente.
    Pas de mise en scène tape-à-l'œil, pas de stylisation voyante, on pense plutôt au Woody Allen de "Maris et femmes" avec ses caméras à l'épaule qui collent au plus près des corps et enregistrent leurs moindre pulsations. Prenant son temps (2h43 qui passent comme un épisode de la série "Transparent"), Maren Ade laisse son récit se déployer au gré de péripéties jamais prévisibles, au fil d'un scénario qui semble s'écrire à mesure que le film avance, en pointillé, sans la moindre tentation démonstrative ni grands bouleversements terminaux, mais avec un sens de la comédie souvent irrésistible provoquant les éclats de rire de la salle. Un rire qui rend intelligent, un rire d'empathie qui réconcilie un peu avec le genre humain, car c'est l'une des qualités rares de ce film de ne véhiculer aucune sorte de cynisme, de surplomb dédaigneux vis-à-vis de ses personnages. Un régal absolu et une réalisatrice à suivre de près.
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2016
    Comédie dramatique de moeurs, chronique familiale où a fille est un pion capitaliste froide et amère, voire frigide aussi dépressive que déprimante tandis que le père est un clown austère, presque triste mais qui lutte pour que la vie soit aussi synonyme de bonheur et de liberté. On le rappelle rien dans ce film est hilarant, c'est une chronique douce-amère où un père fait des gags plutôt pitoyables pour tenter de rendre heureux sa fille malgré sa propre solitude. Une déception suite à une promo mensongère mais ça reste un beau et bon film sur le fond de son sujet.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    Je ne retire rien aux bons cotés que j'avais aimé la première fois. Mais, quand on le revoit en petit écran, et quand on connait déjà l'histoire, la longueur du film devient un handicap. Dommage, car il reste de vraies trouvailles et quelques scènes auraient pu devenir cultes. TV2 - novembre 2018

    Un souffle d’air salutaire du côté du cinéma allemand, un air de jamais vu sans l’air d’y toucher, voilà avec ce Toni alias Winfried, un film qui augure bien de la rentrée. Oui le film est long, mais on sent que c’est volontaire dans un monde où tout va vite et dans lequel il ne faut pas perdre une minute. Alors on lui pardonne certaines longueurs. Parfois la caméra certainement portée bouge très légèrement, et cela m’a attiré l’œil inutilement. Car il n’y s’agit pas d’un parti pris de tourner caméra au poing comme chez Von trier/Vintenberg ou dans Le fils de Saul. Un conseil éventuel par ailleurs, lire avant la projection les paroles de la chanson de Whitney Houston The greatest love of all… Elles ne sont pas sous-titrées à l’écran, dommage et pourtant sont essentielles pour accompagner le chemin parcouru entre le père et la fille.
    Il y a des trouvailles étonnantes dans ce film qui navigue entre la comédie, l’analyse de notre société productiviste et individualiste, la difficulté de se parler entre générations, ou entre sexes opposés. L’humour grinçant et parfois déplacé de Winfried, son côté ronchon soixante-huitard vieillissant, pourraient être insupportables si n’existait pas son double Toni, une fenêtre ouverte sur notre innocence perdue, sur la force de l’autodérision, sur la nécessité d’être en accord avec soi-même.
    Maren Ade ne se perd pas dans ce dédale des genres, et son film reste crédible parce que basé sur une bonne partie de ce qu’elle a vécu elle-même. Elle nous fait rire franchement ou jaune quand la carapace se fend. Chez Erdmann, il y a un petit côté Begnini dans La vità è bella : un homme prêt à toutes les loufoqueries pour redonner du sens à la vie que mène son enfant. Ici l’enfant est devenu une adulte, Inès mène la vie qu’elle a choisie, rude et sans concession. Elle va se retrouver à poil au sens propre et au sens figuré pour décider si son choix doit être remis en cause. Le sens de la vie, quoi, une question bête et méchante, à laquelle elle a soigneusement évité de répondre jusqu’ici. Et peut-être que son Papa, clown triste et orphelin de son chien, devra lui aussi y répondre.
    GE aout 2016
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    168 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 août 2016
    Voilà un film qui ne correspond pas du tout à ce qu'on en dit... Drôle ? Certainement pas. Aucun rire dans la salle pleine à demi dans laquelle j'étais. On assiste plutôt à une série de moments gênants entre deux personnages complètement désaxés qui n'arrivent absolument pas à entrer en communication. Les situations sont toutes plus ineptes les unes que les autres et l'acteur principal ne joue vraiment pas bien. Pas vraiment de mise en scène, pas de musique, pas de second rôle intéressant... Reste juste l'actrice principale qui a un vrai pouvoir d'incarnation. Que s'est-il passé à Cannes et dans la presse pour arriver à cette cascade d'éloges ?
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