Mon compte
    Toni Erdmann
    Note moyenne
    3,7
    2440 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Toni Erdmann ?

    285 critiques spectateurs

    5
    42 critiques
    4
    84 critiques
    3
    60 critiques
    2
    48 critiques
    1
    36 critiques
    0
    15 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    nathalie R
    nathalie R

    12 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2016
    Un peu déçue. Trop de pub autour de ce film, je m'attendais à rire davantage. C'est même plutôt triste et pathétique. La rigidité d'une fille face à son père ! C'est plutôt triste. Je retiens de ce film une scène de sexe-petits-fours qui m'a laissée bouche-béé ; et la fête vers la fin du film qui a été hilarante ! Ouf ! Mais il m' a fallu attendre 2h30, pour trouver ce que j'étais venue voir.
    Jivarito
    Jivarito

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2016
    Désopilant et fantasque, poignant et généreux, ce film vous transportera dans le chaos de la vie de Toni lorsqu'elle croise la vie hyperactive et bien ordonnée de sa fille. Les 2h40 passent comme une lettre à la Bundespost, tellement ce film est captivant. Rarement des personnages de cinémas se montrent aussi généreux, vulnérables et naturels et nous entraînent dans ce scénario inhabituel et dans ces dialogues pleins de surprises. Un film à la fraîcheur rare, à ne pas manquer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 août 2016
    Une perle magnifiquement conçue et mise en valeur par des acteurs d'une grande finesse. Du grand cinéma mêlant ironie et émotion dramatique avec justesse qui maintient le spectateur dans une tension empathique tout au long du film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 août 2016
    le film est plaisant, les situations sont cocasses parfois, ms je suis restée sur ma faim quant à la leçon à en tirer. Je n'ai pas vu évoluer les personnages et cela est un oeu décevant.
    greg270582
    greg270582

    24 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2016
    Ce film est fabuleux, c'est rare que j'ai envie d'applaudir à la fin d'un film.
    Ce n'est pas le genre de film qu'on va voir juste pour rire, pour ce public aller rigoler en admirant le string de franck dubosc de camping3 qui fera pouet pouet camion sur une jolie fille, non ce film est d'un autre niveau, plus intellectuel, certes on sourit face aux choses que peut faire le père dans ce film, mais surtout le message sur le sens de la vie, qu'il faut profiter de chaque instant, que fait passer ce réalisateur est remarquable.
    J'y suis allé car un cinéphile m'a conseillé d’aller le voir car lui disait que c'était un chef d’œuvre, heureusement que je n'avais pas regardé la bande annonce où le film est si peu mis en avant, faut juste se laisser porter par ce film et entrer dans la vie de ces personnages.
    Krebs
    Krebs

    32 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2016
    Très original, souvent drôle, parfois émouvant. Un film qui amène aussi à réfléchir sur ce qui est important dans la vie. Malheureusement un peu trop long à mon goût (une demie heure de moins aurait été parfait).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 août 2016
    Seul petit défaut : des longueurs au début et à la fin. Mais quel plaisir, de voir le monde de l’entreprise décrit comme il l’est. Et d’y apposer en face, un homme qui a choisi de ne jamais tuer l’enchantement, l’enfant qui est en lui. Tout converge pour nous dire de rester dans la spontanéité, l’autodérision, l’amour de l’autre. Loin de l’individualisme en vigueur dans nos sociétés. A voir.
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2016
    J'ai adoré cette tragi-comédie à la fois pathétique et acerbe mais aussi d'une rare tendresse ... On ne voit pas les 2h45 passer !
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 149 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2016
    Énorme succès critique et public lors de sa projection, Toni Erdmann n’a obtenu aucune récompense à l’exception du Prix de la critique internationale lors du Festival de Cannes 2016. Cela s’explique par le fait que, d’un point de vue purement cinématographique, le film de Maren Ade ne possède aucun aspect innovant ni véritablement marquant. Malgré tout, Toni Erdmann offre au spectateur énormément de plaisir lors de sa diffusion. En effet, on apprécie beaucoup la vision critique de la perte d’humanité créée par l’esprit de performance du monde du travail entrainant un oubli total des vraies valeurs et de la vie privée (ce qui oppose Winfried, personnage exubérant et attachant, à sa fille, cadre ne vivant que pour et par son travail). Si cette critique passe aussi bien dans un film aussi long (2h42, durée inhabituelle pour une comédie), c’est surtout grâce à son humour décalé lié en grande partie au père et au personnage fictif de Toni Erdmann qu’il crée. Toutefois, le passage le plus mémorable et hilarant n’est étonnamment pas lié à ce dernier mais à celui d’Ines spoiler: dans la longue séquence où celle-ci se lâche complètement et oublie totalement ses inhibitions (improvisant l’incroyable séquence de la fête naturiste)
    . Ainsi, il faut ne pas se fier aux préjugés liés à l’idée d’une comédie allemande de 2h42 et ne pas avoir peur d’aller voir Toni Erdmann car cette œuvre, sans être cinématographiquement innovante, est pleine d’humanité et offre d’excellents moments d’humour portés par son duo principal interprété par Peter Simonischek et Sandra Hüller.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 août 2016
    La grande réussite de la réalisatrice c'est de cacher un drame déchirant sous une comédie excentrique. Deux styles opposés qu'ici se complimentent à la perfection. Les gags flottent en surface et la triste histoire d'un éloignement restent en deuxième plan. C'est certain que beaucoup des spectateurs ne capteront pas la subtilité de cette relation dysfonctionnelle car elle ne se montre jamais d'une façon explicite. Déjà énormément de critiques semblent avoir resté à côté de la plaque en lisant leurs texte. Toni Erdmann, le titre, fait référence au personnage que le père invente.

    Toni est un coach, ou un investisseur, ou l'ambassadeur de l'Allemagne, ça dépend à qui parle-t-il. En tout cas c'est quelqu'un qui parle la même langue que sa fille: une langue de dents qui raient le parquet, une langue d'apparences et de cartes professionnelles. Quand il se plante devant sa fille comme Toni, Ines se voit face au miroir. Elle comprend l'absurde de sa vie: son entourage, son travaille et surtout, elle même. Comme elle n'est pas capable de parler avec son père, elle lui parle à travers Toni, suivant la farce jusqu'au bout: Ines fait que Toni soit présent aux moments les plus indignes et misérables de ce monde inconnu pour lui. Comme elle n'arrive pas à demander de l'aide, elle a l'espoir que soit Toni qui la sauve du piège où elle ne sait pas sortir, le dragon que la retient. Tout est clair quand ils se regardent dans la boite de nuit.

    C'est incroyable de sentir les émotions se déborder avec une simple suggestion. C'est incroyable voir comment la naïveté qui frêle la mièvrerie décrit un moment très émouvant. Comment une mauvais blague devient la lumière au bout du tunnel. Comment un style si froid et un montage qui semble aléatoire supposent une structure planifié au millimètre. Maren Ade transforme un matériel presque banal en une symphonie délicate qui fait remonter nos esprits.

    Je n'arrive pas à comprendre comment ce film est parti de Cannes les mains vides.

    /// Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2016
    La mise en scène de Maren Ade est l’incarnation de la sobriété. Elle enlève les barrières entre les personnages et le spectateur. Du rire au larmes, c’est par ce mélange des tons, mais aussi par la richesse de l’écriture et le talent des deux comédiens que Toni Erdmann réussit à marquer le cinéma de son empreinte.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 août 2016
    j'attendais de ce film : du fond et de l'humour
    finalement il y a un peu de fons et je sais maintenant que l'humour allemand c'est pas pour moi.
    Beaucoup trop de longueur pour si peur de rire.
    Des personnages à l'attitude pathétique dans le sens où ils ont tout pour "vivre" et s'enfonce quand même.
    Au final...que dalle
    ah si, je me suis assoupi 3 fois.
    Donc 4 étoiles pour le somnifère
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2016
    Acclamé à la quasi unanimité par la presse à Cannes, "Toni Erdmann" de la réalisatrice allemande Maren Ade arrive sur nos écrans en étant présenté comme une "comédie hilarante". S'il est vrai que le film est très drôle, surtout à partir du moment où Winfried Conradi se déguise et devient l'ambassadeur Erdmann, il est surtout traversé par une réflexion père-fille grave et touchante. Car sous ses airs de clown-farceur, Winfried apparaît comme un homme malheureux et seul qui tente de dérider sa fille absorbée par l'entreprise capitaliste dans laquelle elle travaille, triste reflet de notre monde économique actuel, mais le fait finalement moins dans l'idée de la sauver d'un environnement dont il ignore tout que dans l'espoir de retrouver en elle la petite fille qu'il a connue autrefois et qu'il ne reconnaît désormais plus. Ainsi, le film nuance sans cesse l'idée du bonheur en réfléchissant sur la perception que chacun en a tout en maintenant que le rire en est l'illustration la plus forte, un passage vers la dérision qui conduit à une mise à nue littéralement exprimée sur la fin, avec une "naked party" drôlissime et totalement imprévisible dans son déroulement. En plus de faire valoir une grande originalité dans son écriture, "Toni Erdmann" est aussi d'une grande précision dans sa mise en scène, déroutante par le fait que les scènes comiques sont filmées avec une austérité qui se rapprocherait plutôt d'un ton dramatique, un effet qui crée un décalage efficace et qui n'annule en aucun cas la proximité avec les personnages; au contraire, cette façon de filmer à l'inverse du scénario permet une projection inattendue du spectateur dans les diverses situations, toutes intéressantes sur la durée de 2 h 40 amplement justifiée. Film sur un père qui n'accepte pas de voir sa fille grandir et sur une fille qui comprend peu à peu l'amour paternel en rentrant dans le jeu que Winfried lui propose, "Toni Erdmann" se garde bien d'expliquer toutes les réactions de ses deux personnages principaux, les regards que l'on ne veut dérober et les sentiments indicibles, afin de mieux laisser le spectateur accomplir un processus d'identification ample et complexe devant cette proposition singulière sur le plan cinématographique mais universelle sur ses subtilités émotionnelles. Porté par deux immenses acteurs que sont Sandra Hüller et Peter Simonischek, "Toni Erdmann" est un bijou d'inventivité qui évite sans cesse le tire-larmes pour mieux être lucide sur les effets dévastateurs de la mondialisation et les rapports difficiles père-fille, s'achevant sur l'idée que chacun voudrait réaliser : celle de "retenir les instants", illusion magnifique qui permettrait un bonheur permanent, impossible remède au malheur qui clôt le film d'une manière pessimiste et bouleversante.
    Robin M
    Robin M

    70 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2016
    Dans la pesanteur du climat actuel, Toni Erdmann s’affirme pleinement comme une solution, politique et cinématographique, en présentant une alternative : la quête d’un ailleurs non-géographique ancré dans la chair même des hommes. Si la mort est présente chez Maren Ade, elle ne l’est jamais de manière frontale. Elle se vit de loin, cachée dans un arrière-plan ou dans un cercueil en bois. La réalisatrice allemande a pour philosophie de se focaliser sur le vivant ou sur les marques, les souvenirs, qu’il laisse. L’individu ne pourra exister que s’il sort du réel, s’il assume ses lubies, ses à-côtés. De ce récit d’apprentissage d’un père (professeur de musique) à sa fille (femme d’affaires), Maren Ade ne fait pas une énième thérapie familiale. Elle l’utilise pour bousculer le réel, celui de ses personnages comme du nôtre ; à confronter, par la poésie de la simplicité, deux visions du monde, hédoniste et capitaliste. Il y a dans Toni Erdmann le retour à un humour primaire, de farces et attrapes, où le discours ne peut finalement passer que par des perruques mal ajustées, des fausses dents grotesques ou un coussin péteur.

    Le déguisement joue justement un rôle paradoxal, cherchant en même temps à réduire le rapport à l’autre autant que le rapport à soi. Il marque le seuil d’un autre niveau de réalité duquel aurait été absent le personnage, l’environnement entrepreneurial d’Ines (Sandra Hüller, merveilleuse) autant que celui familial porté par son père, Wilfried (Peter Simonischek, éblouissant). Le long-métrage tire d’ailleurs son titre d’un des personnages créés par ce dernier donnant ainsi comme une existence propre au mensonge. Maren Ade prône une recherche du vrai – de la sensation, du souvenir – même s’il doit passer par des détours. Le personnage de Wilfried se présente comme un dérivé moderne d’un Docteur Jekyll et M. Hyde : il s’invente, de manière monstrueuse et grotesque, en dehors de sa réalité pour toucher celle des autres de l’intérieur. Il transforme son apparence pour faire triompher son univers poétique allant jusqu’à n’être qu’un amas de poils, une créature protectrice provenant de la mythologie bulgare. Le déguisement semble même acquérir une force pour celui qui le porte, diluant son présent (le tensiomètre donnant presque l’impression dans la scène d’ouverture d’être un gadget de plus) et assurant son souvenir (à l’instar de la grand-mère dont la vie tient dans une fantasque collection de chapeaux).

    Le corps comme outil de transformation est à prendre au sens littéral dans le cas d’Ines. Elle doit ressentir les choses dans sa chair comme le montre ce qui pourrait n’être qu’un anecdotique énervement contre une masseuse pas assez efficace. Maren Ade cherche à jouer avec le corps même de son personnage pour montrer son inadéquation avec son propre environnement. L’incident où elle se heurte violemment le pied dans un canapé-lit est ainsi primordial, car il permet d’entamer un processus dans lequel ses propres tenues deviennent comme des déguisements interchangeables. Qu’elle change de chemisier tâché par son propre sang ou qu’elle retire ses talons à la fin d’une réunion, Ines libère son corps pour trouver dans l’essence même de sa nudité une deuxième naissance. Ses vêtements, symbole de son ascension, sont devenus comme une carapace qu’elle ne peut ni fermer ni enlever à l’image de la robe qu’elle essaye de porter pour son anniversaire. Dans une vision néo-féministe, elle prend pleinement possession de son corps dans une scène sexuelle, complètement désabusée, durant laquelle elle revendique de manière presque agressive une sexualité « autre » où elle désacralise son propre corps pour en faire un objet et réceptacle – par le sperme – de domination.

    La force de Toni Erdmann est de toujours donner l’impression que les rebondissements sont le produit direct des personnages qui se ré-apprivoisent sans cesse leur espace pour créer des possibles. Le mensonge, ou plutôt le déguisement de la vérité, est alors la clé dans une société qui ne regarde plus les gens – personne ne remarquant véritablement le côté ubuesque du physique des identités de Wilfried –, mais seulement les titres devant se résumer sur une carte de visite – dont l’absence, elle, est constatée –. L’incorporation de Toni Erdmann dans le monde d’Ines n’aboutit qu’au dévoilement d’une réalité sombre, celle des conséquences du travail de cette dernière, symbolisée par le licenciement non-voulu d’un ouvrier, un peu négligeant sur sa sécurité, par Toni lors de la visite d’un chantier. Un aperçu qui trouve une résonnance dans le langage corporel de Wilfried qui ne peut s’empêcher d’avoir envie de déféquer. Un geste animal, en dehors des règles édictées par l’homme, qui le rapproche paradoxalement de l’humanité. Les mensonges loufoques de Wilfried n’ont pour finalité que la recherche d’un vrai véritable qui se retrouve dans cette maison au bord du chantier ou dans cette cérémonie pascale avec une famille roumaine qui décore des œufs à la cire.

    Maren Ade propose également, en filigrane de cette relation père-fille, un acerbe discours politique statuant sur la distanciation entre le projet européen et sa réalité concrète sur le plan économique, social et culturel. La réalisatrice allemande fait de ses décideurs étrangers de la Roumanie de demain des êtres coincés dans une tour d’argent. Après avoir proposé l’externalisation de l’entreprise – soit des licenciements -, Ines regarde par la fenêtre découvrant ainsi une Roumanie scindée en deux par un mur avec d’un côté un pays miséreux et de l’autre cette enclave normalisée par Bruxelles. Néanmoins, l’appauvrissement est surtout culturel avec un pays arpenté par ses décisionnaires politiques et économiques uniquement à travers des hôtels, des réceptions ou des boîtes de nuit. Maren Ade dénonce surtout la perte d’une unicité culturelle de la Roumanie en reprenant les arguments capitalistes qui saluent le pays pour son « plus grand centre commercial d’Europe » plutôt que pour son Palais de Ceausescu et ses habitants pour leur culture internationale acquise à l’étranger. Le refus de participer à leur propre destruction des Roumains est alors la seule barrière possible d’un peuple qui ne sera, de toute manière, pas pris en compte.

    Avec Toni Erdmann, Maren Ade offre une alternative. Elle prône le rire, qui affleure souvent, comme unique moyen d’expression valable à la vie humaine. Elle fait des écarts de ses personnages, de ses moments libérés d’une rationalité économique, les seuls dignes de générer du souvenir. Mais surtout, elle parvient à exorciser les démons d’un cinéma dit « social » qui ne jure que par le misérabilisme, à redire les conséquences sans prendre en compte le politique.
    TchoSensei97
    TchoSensei97

    41 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2016
    Le sujet du film est vraiment très bon ! Un père veut essayer de passer du temps avec sa fille pour comprendre son monde, et vérifier si elle est heureuse. Mais il est maladroit, ne sait pas comment s'y prendre, et se cache alors derrière un personnage clownesque. C'est le genre de sujet qui aurait pu produire un vrai chef-d'oeuvres, et d'ailleurs, les scènes qui traitent la relation père-fille sont souvent excellentes. Elles sont fortes, belles, intelligentes, et ont des dialogues profonds. Le personnage du père est aussi très touchant grâce à ses maladresses, son caractère, et à l'inquiétude qu'il porte pour sa fille. Il offre aussi des scènes assez drôle grâce au ridicule et à l'absurdité du personnage qu'il s'invente. Mais le film souffre énormément d'un gros manque de rythme et de très grosses longueurs qui se font bien ressentir. Certaines scènes, en particulier celles où le père et la fille ne sont pas présents ensembles, semblent vraiment inutiles au spectateur. Ce film aurait mérité d'être largement raccourci, pour être plus intense.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top