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    Toni Erdmann
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    3,7
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    285 critiques spectateurs

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    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2016
    L’histoire d’un vieux sage qui aime sa fille avec balourdise et l’affronte avec fantaisie pour la sortir de son monde pourri par l’individualisme et l’ultralibéralisme. Un film d’une richesse incroyable, cérébral et loufoque, émouvant, gai et triste “à la surprise”, parfois carrément déjanté… et hélas un peu trop long. L’acteur principal, Peter Simonoschek, est impressionnant et Sandra Hüller a bien du mal à lui donner la réplique mais y arrive. Un beau film, original et réussi… mais de là à lui donner la palme ???
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 septembre 2016
    Long .. Se veut sincere.. Oui mais long.. Bien entendu il a fallu qu'ils nous imposent des nus qui n'apportent rien
    Je deconseille !
    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2016
    Un film original qui questionne sur le sens de la vie au travers de cette relation père/fille déjantée.
    On passe du grave au rire, de l'étrange à l'absurde avec ce père, professeur et bon vivant et sa fille, carriériste et évoluant dans de hautes sphères complètement accroché à son travail et à sa bulle.
    Pour essayer de retrouver un dialogue impossible..Toni Erdmann rentre en scène.
    Les 2 interprétations sont très bonnes avec 2 personnages complexes et complets avec 2h45 pour en faire le tour.
    Un film drôle mais pas que, intéressant et apportant réflexion avec beaucoup de sujet abordés, malgré certaines longueurs.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2016
    Toni Erdmann ne mérite pas les excès laudatifs qui lui sont portés ni mêmes les quelques rejets hystériques de quelques critiques ou spectateurs. Maren Ade est une cinéaste très douée dans la direction d'acteurs, tous excellents dont bien sûr le très beau couple père fille, vraiment filmé de façon touchante. D'ailleurs ce qui est fascinant, c'est leur langage corporel propre qui fait communiquer ces deux êtres un peu perdus et tiraillés par des doutes évidents. La communication verbale est secondaire. La cinéaste capte au mieux les regards que le père porte à sa fille : regards de déception, de tendresse, de tristesse, voir de dureté. Peter Simonischek est vraiment excellent, tous les sentiments semblent passer dans cet être au bout de rouleau. La relation avec son chien est d'ailleurs la clef du film, puisque en refusant de l'euthanasier, il veut en fait refuser l'idée de la défaite, de laisser choir l'humour, l'étincelle de joie dans la vie. Le thème du film se trouve là, autant qu'un père voulant faire revivre sa fille ou qu'une opprobre du capitalisme. Sandra Huller est vraiment exceptionnelle surtout dans son exploration du travail corporel. La scène où elle se contorsionne après avoir hésité de s'habiller ou de se déshabiller est fantastique, le must du film. Maren Ade apport une belle touche de sensibilité quand elle fait se rencontrer le père et les ouvriers sur le champ pétrolier, moment intense d'humanité. Le film est malheureusement bien trop long en scènes étirées (les scènes au bureau, assez pesantes et inutiles). Dommage car en s'allongeant inutilement, Toni Erdmann en perd le rythme de l'humour. Le film ne manque pas de scènes hilarantes basées sur le rythme et la surprise. De plus, j'aurais fait finir le film lorsque l spoiler: e père s'effondre, prisonnier de son postiche. Il aurait pu mourir étouffé comme prisonnier de l'incarnation de son personnage
    .Il reste un film agréable avec une grande dose de tendresse et d'humanité et une bonne vision du rapport père/fille.
    Frédéric P.
    Frédéric P.

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2016
    A voir pour une scène géniale vers la fin, celle du brunch d'anniversaire qui tourne de manière inattendue.
    En filigrane une critique du néolibéralisme à travers l'humour. On voit la différence d'idéal entre deux générations.
    La critique sociale à travers l'humour avait été pratiquée de manière magistrale par la comédie italienne et nous revient contre toute attente par l'Allemagne.
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2016
    un film très original et très spécial avec ses moments drôles et ses passages émouvants puis une bonne interprétations des acteurs avec surtout les 2 personnages principaux.un film pas trop mal mais pas le chef d'oeuvre comme le fait comprendre la palme du public et de la presse, pour ma part, il plaira plutôt aux très cinéphiles un peu comme moi que aux amateurs de films courants.il est doté une intellectualité et spécialité à bien suivre du début à la fin par sa durée un peu longue je trouve, une demi-heure de moins je l'aurait noté un peu plus haut je pense.
    cceintrey
    cceintrey

    21 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2016
    Toni Erdmann est un film de la réalisatrice allemande Maren Ade. Lors du dernier festival de Cannes où il était présenté en compétition officielle, il avait été souvent cité pour figurer en bonne place du palmarès, voire décrocher la Palme d'or. Il est finalement reparti bredouille.

    Ines travaille pour un cabinet de conseil stratégique international. Elle est en mission à Bucarest en Roumanie pour la restructuration d’une entreprise qui implique des reclassements et licenciements. Elle ambitionne d'être mutée à Shanghai. Il semble qu'elle n'ait pas de loisir en dehors de son travail.
    Son père débarque dans sa vie cadrée de business woman impliquée. Il fait irruption et s'invente alors un personnage (Toni Erdmann), un homme complètement loufoque, affublé d'une perruque et d'un dentier. Pour vous donner une idée si vous n'avez pas vu d'extrait du film, ce personnage haut en couleurs et fantasque m'a fait penser physiquement à François l'embrouille, le personnage créé par François Damiens pour ses caméras planquées, pour son sans-gêne et son allure peu soignée.
    Comment Ines va réagir face à l'arrivée soudaine de son père ? Va-t-elle en tirer des leçons pour sa propre vie ?

    C'est drôle, décalé et loufoque. Un vrai OVNI. On ne voit pas passer les 2h42 que dure le film.
    Je n'ai pas ri autant que certains spectateurs présents dans la salle de cinéma mais j'ai trouvé hilarante la dernière demi-heure : on ne verra plus jamais de la même façon les activités de team buildings professionnelles !
    Le final est touchant. Au début du film, spoiler: son père demande à Ines si elle est vraiment humaine et heureuse. Elle lui répond par une question à son tour : connait-il les choses réellement importantes dans la vie ?
    On aura l'explication à la fin du film.
    philouofpb
    philouofpb

    2 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 septembre 2016
    Il film terriblement mou, filmé comme un interminable épisode de Derrick ou ni le jeux des acteurs, ni le scénario n'arrivent à échapper à la platitude de la mise en scène et de la narration. Dommage, l'idée de base était bonne mais rien ne transparait, ni rires, ni larmes, ni transgression. Le spectateur s'enfonce dans cette mollesse forçant le stoïcisme dés la première scène et renait petit à petit à la vie qu'à partir du générique de fin.
    mattdvl
    mattdvl

    28 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 septembre 2016
    2h45 d'un cabotinage insupportable. Les mêmes scènes se répètent à l'infini, parfois vulgaires, toujours navrantes. A fuir.
    alpha-pixel
    alpha-pixel

    28 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2016
    En Allemagne, de nos jours, une étrange famille… Le père, d’aspect peu reluisant, sorte d’ours mal léché et rentre-dedans. La mère abattue et le chien à piquer (ou l’inverse). La fille, executive woman d’une multinationale, sans cesse en partance.
    Le père un tantinet provocateur adore jouer avec son dentier postiche et avec les gens. La fille vit claustrée au moins à triple tour : dans l’obsession de ses négociations financières, dans la froideur psychorigide de sa solitude, dans une planète coupée des vrais gens...
    D’ailleurs, vit-elle ? C’est toute la question que veut lui poser son ours paternel. Pour cela, il va la poursuivre et la harceler de sa présence incongrue, l’encombrer jusque dans les étages dirigeants des entreprises, jusque dans les soirées et les cocktails, partout où il peut lui dire l’importance vitale des râpes à fromage, des coussins péteurs et des blagues à deux balles. À sa manière des plus farfelues, il démontre à sa fille la vacuité primaire de son univers entrepreneurial, de ce moderne travail, avec force champagne, cocaïne et limousines camouflant mal misère sexuelle et coups fourrés.
    Au début, elle évite son envahissant sdf de père, lui demandant s’il « veut l’achever, ou quoi ? ». Puis, peu à peu, l’insolite et absurde humour paternel va atteindre Inès (oui, elle a un prénom), lui faire comprendre que c’est sa facétieuse manière de la toucher, de se l’attacher, quitte à prendre de vraies menottes. Oui, Inès a une fragilité, et elle détient quelques larmes tout au fond d’elle-même ! Magnifique scène, où se tortillant et luttant contre une robe hyper ajustée et des talons aiguilles, elle finit par se rebeller, par se mettre à nu, rejetant résolument ces armures et sa servitude.
    « Comment retenir les instants ? » «On fait ceci, on fait cela, et pendant ce temps la vie passe », ce sont les questions posées par le père. Il finit aussi « à poils » dans son titanesque déguisement d’orang-outan bulgare, tirant une outrageuse langue au capitalisme décomplexé et à l’isolement mortifère qu’il engendre.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    134 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2016
    Horrifique, monstrueux, le film laisse bouche bée et convainc définitivement avec un dernier plan où seuls les fous sont dignes d’être heureux.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2016
    Un film très étonnant qui joue sur de multiples registres, qui vont du burlesque aux émotions fortes. Beaucoup de situations loufoques et des relations bien campées entre les personnages, la froide et cassante fille de son père qui ne la comprend pas. Un ovni !
    Philippe G.
    Philippe G.

    7 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2016
    La force du duo père fille nous fait passer 2 h 50 sans ennui , soit un père qui cherche a se rapprocher de sa fille . Un propos assez simple mais qui finit par vous émouvoir tant l'interprétation est convaincante.
    Le titre est trompeur car on apprend très peu de sa vie a lui au final ,Tony Erdmann c'est le nom du personnage qu'il s'invente pour "forcer"sa fille a le re découvrir et se redécouvrir elle même ... et l'aider a s'extraire d'un environnement assez brutal et sans joie .
    Barry.L
    Barry.L

    28 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2016
    Réalisée par la jeune Maren Ade (dont c'est le troisième long-métrage), "Toni Erdmann" fut le véritable événement et tremblement de terre de Cannes 2016. Ayant suscité des applaudissements au milieu de la projection, puis un accueil triomphal, "Toni Erdmann" s'annonçait comme la meilleure comédie de l'année et le favori à la palme d'or. Peine perdue : le film repartit bredouille (se contentant du Prix de la critique internationale). S'en étonnera t-on? Pas vraiment. Après tout, la dernière comédie couronnée à Cannes fut le génial "M.A.S.H" (Robert Altman, 1970). Le rire est peu coutumier à Cannes (et NON "La chambre du fils" de Nani Moretti et "Entre les murs" de Laurent Cantet n'étaient pas des comédies). En même temps... Ce film méritait-il des prix? Ce point peut en effet être discuté.

    Donc, Toni Erdmann, de son vrai nom Winfrield Conradi, la soixantaine, prof de piano. Signe particulier : est un joyeux drille qui aime faire des blagues. Vit en Allemagne et a une fille : Inés. Elle est une femme d'affaires, qui travaille à Bucarest (Roumanie) pour des entreprises locales. Une femme froide, qui aide des entreprises à mettre en place des plans de licenciement et qui ne vit que pour son travail. Entre les deux personnages, une relation non pas tendue, mais inexistante... jusqu'au jour où Winfrield se rend en Roumanie, bien décidé à redonner le sourire à sa fille.

    Voici donc le résumé du film. Film que plusieurs critiques considèrent comme une belle histoire d'amour entre un père et sa fille. Il est vrai que la relation des deux personnages glissent lentement (le film dure quand même 2H42...) vers un véritable amour filial. Mais, on a par moment l'impression d'assister davantage à une sorte de duel. Une confrontation entre deux êtres et deux conceptions de la vie. Une vie simple où le bonheur est l'unique préoccupation du père. A ce titre, la scène d'ouverture où Winfrield "piège" un facteur est une formidable scène de présentation. De l'autre, une vie d'acharnement, dans l'espoir d' être toujours plus grand, plus important, une vie qui repose uniquement sur le sens des affaires pour la fille (on pense à la scène où Inès négocie même en dehors du bureau dans son salon de massage). De ces deux façons de vivre, il n'est pas difficile de deviner laquelle préfère la réalisatrice : c'est évidemment la vie du père qui a toute sa préférence . Chose habile chez la metteuse-en-scène : ne pas dresser un portrait manichéen. Ce n'est pas Inés (l'individu j'entends) que critique Maren Ade, mais beaucoup plus le système capitaliste qui happe les personnes et les déshumanise. C'est donc la deuxième étape de "Toni Erdmann" : montrer les facettes de la finance et de ce monde des affaires. Un monde froid, plein de tensions où il faut à tout prix être le meilleur, le premier. Un monde où les gens portent des masques, une micro-société du paraître où l'habit fait cependant bien le moine. A ce monde si sérieux (même les fêtes semblent tristes) s'introduit, en la personne de Toni, le grotesque et le burlesque. Ainsi, le stratagème de Winfrield consiste à s'immiscer dans la vie professionnelle de sa fille en se faisant passer successivement pour un homme d'affaire, l'ambassadeur d'Allemagne et un coach, du nom de Toni Erdmann. C'est surtout grâce à cette idée que le film tourne par moment à l'hilarant (l'intrusion du père dans la conversation de sa fille et deux de ses copines par exemple). Il faut ensuite noter que plusieurs scènes ont de bonnes chances de passer à la postérité (la "naked party", morceau de bravoure titanesque, déjà dans les annales).

    D'un autre côté, je ne pense pas que ce film méritait autant d'éloge. Le bémol principal? Sa longueur. C'est long, mais long... C'est d'autant plus grave que le film aurait très bien pu être coupé par moment : certaines scènes s'éternisent (surtout celle, interminable, de la chanson) quand elles ne se révèlent pas tout simplement inutiles. Que dire de cette séquence, ignoble, vulgaire, inutile et looongue, des cupcakes De plus, le film exprime trop littéralement ce qu'il veut dire (certaines scènes sont sur-explicatives). Dommage, le film, réduit d'une bonne demi-heure aurait pu être plus percutant.

    On passe donc un bon moment devant ce très démonstratif "Toni Erdmann". Certes, ma déception est due aux échos répandus sur le film et à l'énorme attente que j'avais. Mais les longueurs ne peuvent faire oublier des scènes comiques déjà anthologiques.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 août 2016
    Éclats de rires sous une profondeur des sentiments, jubilatoire ! Ce film nous révèle la nécessaire légèreté de l'être et l'importance du carpe momentum
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