Mon compte
    Toni Erdmann
    Note moyenne
    3,7
    2440 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Toni Erdmann ?

    285 critiques spectateurs

    5
    42 critiques
    4
    84 critiques
    3
    60 critiques
    2
    48 critiques
    1
    36 critiques
    0
    15 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Robin M
    Robin M

    70 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2016
    Dans la pesanteur du climat actuel, Toni Erdmann s’affirme pleinement comme une solution, politique et cinématographique, en présentant une alternative : la quête d’un ailleurs non-géographique ancré dans la chair même des hommes. Si la mort est présente chez Maren Ade, elle ne l’est jamais de manière frontale. Elle se vit de loin, cachée dans un arrière-plan ou dans un cercueil en bois. La réalisatrice allemande a pour philosophie de se focaliser sur le vivant ou sur les marques, les souvenirs, qu’il laisse. L’individu ne pourra exister que s’il sort du réel, s’il assume ses lubies, ses à-côtés. De ce récit d’apprentissage d’un père (professeur de musique) à sa fille (femme d’affaires), Maren Ade ne fait pas une énième thérapie familiale. Elle l’utilise pour bousculer le réel, celui de ses personnages comme du nôtre ; à confronter, par la poésie de la simplicité, deux visions du monde, hédoniste et capitaliste. Il y a dans Toni Erdmann le retour à un humour primaire, de farces et attrapes, où le discours ne peut finalement passer que par des perruques mal ajustées, des fausses dents grotesques ou un coussin péteur.

    Le déguisement joue justement un rôle paradoxal, cherchant en même temps à réduire le rapport à l’autre autant que le rapport à soi. Il marque le seuil d’un autre niveau de réalité duquel aurait été absent le personnage, l’environnement entrepreneurial d’Ines (Sandra Hüller, merveilleuse) autant que celui familial porté par son père, Wilfried (Peter Simonischek, éblouissant). Le long-métrage tire d’ailleurs son titre d’un des personnages créés par ce dernier donnant ainsi comme une existence propre au mensonge. Maren Ade prône une recherche du vrai – de la sensation, du souvenir – même s’il doit passer par des détours. Le personnage de Wilfried se présente comme un dérivé moderne d’un Docteur Jekyll et M. Hyde : il s’invente, de manière monstrueuse et grotesque, en dehors de sa réalité pour toucher celle des autres de l’intérieur. Il transforme son apparence pour faire triompher son univers poétique allant jusqu’à n’être qu’un amas de poils, une créature protectrice provenant de la mythologie bulgare. Le déguisement semble même acquérir une force pour celui qui le porte, diluant son présent (le tensiomètre donnant presque l’impression dans la scène d’ouverture d’être un gadget de plus) et assurant son souvenir (à l’instar de la grand-mère dont la vie tient dans une fantasque collection de chapeaux).

    Le corps comme outil de transformation est à prendre au sens littéral dans le cas d’Ines. Elle doit ressentir les choses dans sa chair comme le montre ce qui pourrait n’être qu’un anecdotique énervement contre une masseuse pas assez efficace. Maren Ade cherche à jouer avec le corps même de son personnage pour montrer son inadéquation avec son propre environnement. L’incident où elle se heurte violemment le pied dans un canapé-lit est ainsi primordial, car il permet d’entamer un processus dans lequel ses propres tenues deviennent comme des déguisements interchangeables. Qu’elle change de chemisier tâché par son propre sang ou qu’elle retire ses talons à la fin d’une réunion, Ines libère son corps pour trouver dans l’essence même de sa nudité une deuxième naissance. Ses vêtements, symbole de son ascension, sont devenus comme une carapace qu’elle ne peut ni fermer ni enlever à l’image de la robe qu’elle essaye de porter pour son anniversaire. Dans une vision néo-féministe, elle prend pleinement possession de son corps dans une scène sexuelle, complètement désabusée, durant laquelle elle revendique de manière presque agressive une sexualité « autre » où elle désacralise son propre corps pour en faire un objet et réceptacle – par le sperme – de domination.

    La force de Toni Erdmann est de toujours donner l’impression que les rebondissements sont le produit direct des personnages qui se ré-apprivoisent sans cesse leur espace pour créer des possibles. Le mensonge, ou plutôt le déguisement de la vérité, est alors la clé dans une société qui ne regarde plus les gens – personne ne remarquant véritablement le côté ubuesque du physique des identités de Wilfried –, mais seulement les titres devant se résumer sur une carte de visite – dont l’absence, elle, est constatée –. L’incorporation de Toni Erdmann dans le monde d’Ines n’aboutit qu’au dévoilement d’une réalité sombre, celle des conséquences du travail de cette dernière, symbolisée par le licenciement non-voulu d’un ouvrier, un peu négligeant sur sa sécurité, par Toni lors de la visite d’un chantier. Un aperçu qui trouve une résonnance dans le langage corporel de Wilfried qui ne peut s’empêcher d’avoir envie de déféquer. Un geste animal, en dehors des règles édictées par l’homme, qui le rapproche paradoxalement de l’humanité. Les mensonges loufoques de Wilfried n’ont pour finalité que la recherche d’un vrai véritable qui se retrouve dans cette maison au bord du chantier ou dans cette cérémonie pascale avec une famille roumaine qui décore des œufs à la cire.

    Maren Ade propose également, en filigrane de cette relation père-fille, un acerbe discours politique statuant sur la distanciation entre le projet européen et sa réalité concrète sur le plan économique, social et culturel. La réalisatrice allemande fait de ses décideurs étrangers de la Roumanie de demain des êtres coincés dans une tour d’argent. Après avoir proposé l’externalisation de l’entreprise – soit des licenciements -, Ines regarde par la fenêtre découvrant ainsi une Roumanie scindée en deux par un mur avec d’un côté un pays miséreux et de l’autre cette enclave normalisée par Bruxelles. Néanmoins, l’appauvrissement est surtout culturel avec un pays arpenté par ses décisionnaires politiques et économiques uniquement à travers des hôtels, des réceptions ou des boîtes de nuit. Maren Ade dénonce surtout la perte d’une unicité culturelle de la Roumanie en reprenant les arguments capitalistes qui saluent le pays pour son « plus grand centre commercial d’Europe » plutôt que pour son Palais de Ceausescu et ses habitants pour leur culture internationale acquise à l’étranger. Le refus de participer à leur propre destruction des Roumains est alors la seule barrière possible d’un peuple qui ne sera, de toute manière, pas pris en compte.

    Avec Toni Erdmann, Maren Ade offre une alternative. Elle prône le rire, qui affleure souvent, comme unique moyen d’expression valable à la vie humaine. Elle fait des écarts de ses personnages, de ses moments libérés d’une rationalité économique, les seuls dignes de générer du souvenir. Mais surtout, elle parvient à exorciser les démons d’un cinéma dit « social » qui ne jure que par le misérabilisme, à redire les conséquences sans prendre en compte le politique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 août 2016
    La grande réussite de la réalisatrice c'est de cacher un drame déchirant sous une comédie excentrique. Deux styles opposés qu'ici se complimentent à la perfection. Les gags flottent en surface et la triste histoire d'un éloignement restent en deuxième plan. C'est certain que beaucoup des spectateurs ne capteront pas la subtilité de cette relation dysfonctionnelle car elle ne se montre jamais d'une façon explicite. Déjà énormément de critiques semblent avoir resté à côté de la plaque en lisant leurs texte. Toni Erdmann, le titre, fait référence au personnage que le père invente.

    Toni est un coach, ou un investisseur, ou l'ambassadeur de l'Allemagne, ça dépend à qui parle-t-il. En tout cas c'est quelqu'un qui parle la même langue que sa fille: une langue de dents qui raient le parquet, une langue d'apparences et de cartes professionnelles. Quand il se plante devant sa fille comme Toni, Ines se voit face au miroir. Elle comprend l'absurde de sa vie: son entourage, son travaille et surtout, elle même. Comme elle n'est pas capable de parler avec son père, elle lui parle à travers Toni, suivant la farce jusqu'au bout: Ines fait que Toni soit présent aux moments les plus indignes et misérables de ce monde inconnu pour lui. Comme elle n'arrive pas à demander de l'aide, elle a l'espoir que soit Toni qui la sauve du piège où elle ne sait pas sortir, le dragon que la retient. Tout est clair quand ils se regardent dans la boite de nuit.

    C'est incroyable de sentir les émotions se déborder avec une simple suggestion. C'est incroyable voir comment la naïveté qui frêle la mièvrerie décrit un moment très émouvant. Comment une mauvais blague devient la lumière au bout du tunnel. Comment un style si froid et un montage qui semble aléatoire supposent une structure planifié au millimètre. Maren Ade transforme un matériel presque banal en une symphonie délicate qui fait remonter nos esprits.

    Je n'arrive pas à comprendre comment ce film est parti de Cannes les mains vides.

    /// Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
    Michel C.
    Michel C.

    272 abonnés 1 462 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2016
    Attention ce n'est pas un film "drôle" au sens où on l'entend habituellement, mais cette réalisation de Maren Ade fait à mon sens carton plein ! Le couple Sandra Huller (Ines) et Peter Simonischek (Winfried /Toni) est tout simplement improbable; lui le père encombrant "une gueule" tel un "Gabin" ou plutôt un "Jacques Weber Germanique", elle, une fille remarquablement douée pour les affaires - consultante - mais coincée(très), tout du moins dans l'attitude droite, austère, froide ! D'une durée notable ( 2H 43), on ne s'ennuie pas une seconde et la mise en scène, progressive, permet de savourer les péripéties d'un couple hors norme, d'un père assez dingue (pour faire simple) et finalement très doué dans la capacité à s'introduire dans des milieux opaques et complètement étrangers a priori, d'une fille, stressée par sa vie professionnelle (cela rappellera à tous ce qui est notre quotidien). Cela donne des dialogues sulfureux, des attitudes surprenantes et génère de l'émotion simple, dans des plans précis, sans sophistication. A partir de quoi ? Tout commence à partir de cette phrase "Es tu heureuse ?" Ces deux acteurs sont irrésistibles, le tout avec une absence de musique. Mais j'adore, le seul passage musical, sur la reprise hilarante à la gloire de Whitney Houston (Ines) accompagnée de son père - ancien prof de musique - au piano. Egalement, la scène de la petite fête organisée chez elle dont je vous laisse la surprise du "dress code" !! Elle sauve le film à mon avis d'une rigueur, d'un côté sombre prononcé, par sa métamorphose. L'issue est "poilante".... à plus d'un titre (vous verrez) et des ovnis s'imposent : une certaine rappe à fromage moderne, personnage imaginaire (le grizzli). Le mieux :faites vous votre opinion!! **
    brunetol
    brunetol

    189 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 août 2016
    Pour une fois, je suis d'accord avec le public et la presse de Cannes : "Toni Erdmann" est un grand film, l'un des meilleurs vu cette année. A l'inverse de la pornographie sentimentale style "Mommy" ou "La vie d'Adèle", ce qui stupéfie d'abord c'est l'intelligence, la délicatesse, la finesse du trait de Maren Ade, pour conter cette histoire de filiation tragi-comique en évitant tous les écueils du pathos. On peut s'étonner, oui, que le film soit rentré bredouille de Cannes quand on voit la performance extraordinaire des deux acteurs principaux, Peter Simonischek et Sandra Hüller, leur engagement physique autant que la subtilité de leur jeu, cette virtuosité discrète qui nous fait complètement oublier que nous sommes devant une fiction pour réellement partager les moments de vie qui se succèdent ici, avec une grâce insolente.
    Pas de mise en scène tape-à-l'œil, pas de stylisation voyante, on pense plutôt au Woody Allen de "Maris et femmes" avec ses caméras à l'épaule qui collent au plus près des corps et enregistrent leurs moindre pulsations. Prenant son temps (2h43 qui passent comme un épisode de la série "Transparent"), Maren Ade laisse son récit se déployer au gré de péripéties jamais prévisibles, au fil d'un scénario qui semble s'écrire à mesure que le film avance, en pointillé, sans la moindre tentation démonstrative ni grands bouleversements terminaux, mais avec un sens de la comédie souvent irrésistible provoquant les éclats de rire de la salle. Un rire qui rend intelligent, un rire d'empathie qui réconcilie un peu avec le genre humain, car c'est l'une des qualités rares de ce film de ne véhiculer aucune sorte de cynisme, de surplomb dédaigneux vis-à-vis de ses personnages. Un régal absolu et une réalisatrice à suivre de près.
    Dom Domi
    Dom Domi

    41 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 août 2016
    Vouloir traiter de l'incommunicabilité entre une fille et son père, dans un film qui a pris le parti de limiter les dialogues à son minimum, pour la rendre palpable, était une gageure.
    Ce film y parvient très intelligemment.
    Une fille qui " baigne " dans la dureté de la guerre économique que se livrent sociétés et pays est interpellé par son père, non pas par des grandes litanies sur le bonheur et le sens qu'on donne à sa vie qu'elle aurait rejetées avec rancœur, mais par la clownerie et l'humour.
    A travers cette attitude en parfait décalage avec la vie trépidante et " moderne " de sa fille, il parvient à montrer " l'absurdité " de sa condition, et à la déstabiliser.
    Il n'a pas été un papa parfait, on le devine et leur relation est tendue. Est-il besoin de savoir pourquoi ?
    Non, ce serait trop parler que d'expliquer.
    Ici, tout passe par ce qui n'est pas dit mais suggéré, et le réalisateur ne souhaite pas rentrer dans la mièvrerie.
    Ainsi, les pleurs sont suggérés plus que montrés.
    Tout simplement parce que ces 2 personnages ne se parlent pas et n'expriment pas leurs émotions.
    Gageure que de placer le spectateur dans le silence et les des non-dits...
    Cela peut laisser perplexe.
    Mais comprend-on vraiment pourquoi on a du mal à communiquer ?
    Ne sommes-nous pas un peu tous dépourvus de lucidité lorsque nous comprenons, parfois trop tard que le temps passe et que les êtres passent aussi, sans qu'on ait réussi à leur dire ce qu'on aurait pu dire.
    C'est un grand mystère des relations humaines.
    Pourquoi sommes-nous absents lorsque nous devrions être là, auprès de l'autre et avec lui ?
    Par l'humour, le père parviendra à instiller dans le cerveau de sa fille l'absurdité de sa vie, l'absurdité de la vie et de la mort, et la nécessité, pour se rapprocher du bonheur, de rester dans le giron des êtres humains sensibles et se détacher de l'homme robot dépourvu de sentiments.

    Un très beau film.
    Un film à revoir. Surtout si vous n'avez pas aperçu que la rappe à fromage offerte par le père se trouvait en bonne place avec les ustensiles de la cuisine de la maison de la fille lors d'une scène " tendue " entre eux deux. Elle n'était pas laissée à l'abandon dans un placard

    dom
    nicolas t.
    nicolas t.

    57 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 août 2016
    Suis très déçu par ce film vu le tintamarre Cannois.
    C'est épouvantablement long et toujours la même scène répétée à l'infini
    entre la fille coincée et le père lourdaud.
    Mise en scène d'une rave pauvreté et d'une extrème laideur.
    Les acteurs défendent leur personnage et parfois on se croirait devant des caméras cachés
    de François Damiens sans les rires...
    Quelques râres sourires mais on est loin de la comédie annoncée.
    Vu l'ambiance glaciale et affligée à la fin du film c'est peut-être la palme de la presse
    mais c'est loin d'être la palme du public.
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2016
    J'ai adoré cette tragi-comédie à la fois pathétique et acerbe mais aussi d'une rare tendresse ... On ne voit pas les 2h45 passer !
    Anton75
    Anton75

    25 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 septembre 2016
    Affligeant ! C'est le seul mot qui vient à l'esprit après 2 h 45 de projection. Le petit-four "au Yop" a du mal à passer... Et que dire de la "Naked Party", d'une vulgarité effrayante. On n'a jamais autant maltraité une actrice. Le pire de tout : Papa Toni qui veut se soulager en pleine nature, et qui découvre les ravages de la mondialisation dans les toilettes d'un autochtone. Rendons grâce aux jurés cannois d'avoir évité un tel piège, et de ne pas avoir primé ce navet absolu, le Festival ne s'en serait pas remis...
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2016
    Le principal problème, c'est que c'est long, très très long. En revanche le jeu d'acteur est très bon, l'humour est léger mais fonctionne, et Toni Erdmann nous dédommage de l'attente par une scène très drôle à la fin. Si l'ensemble a peut-être été un peu surestimé par la critique, ça reste un bon moment de cinéma.
    François P.
    François P.

    22 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Excellent! Le meilleur film que j'ai vu cette année. Drôle, loufoque et très profond en même temps. Un bijou.
    Jerome Barbe Fontaine
    Jerome Barbe Fontaine

    19 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Film émouvant qui se laisse gagner par son absurdité, et qui laisse un gout de folie au monde dans lequel nous pouvons évoluer.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2016
    Winfried Conradi, à la personnalité facétieuse, décide sur un coup de tête d'aller à Bucarest afin de rendre visite à sa fille business-woman qui a une vie très organisée.
    Ce film confronte plutôt judicieusement un père et sa fille disposant chacun d'une personnalité et d'un univers très différent, et aborde subtilement la thématique du bonheur. L'histoire suit intelligemment le père ou la fille en fonction de sa progression. Leur relation m'a parue très authentique. Certaines séquences sont également drôles, avec une mention particulière spoiler: à la manière soudaine dont le père est réintroduit dans le récit après que le scénario ait commencé à se focaliser sur sa fille
    . Au vu de la durée de ce long-métrage, j'estime qu'il y a quelques rares longueurs, notamment spoiler: la scène de la visite du chantier
    , mais le rythme est globalement bien équilibré.
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    57 abonnés 541 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2016
    Une expérience cinématographique unique.
    Voici un film qu'il est impossible de recommander à son prochain. L'œuvre est tellement loufoque que la réaction de chacun est imprévisible. Pour ma part, j'ai navigué entre plusieurs sentiments suivant les nombreuses contorsions du film. Parfois le rire mais aussi la gêne face à des scènes audacieuses , l'intérêt devant le propos développé, sans oublier l'ennui qui peut surgir suite à des longueurs poussives. Un film donc inégal, mais que je n'oublierai pas. A vos risques et périls.
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 219 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2016
    Un film passionnant qui ne brosse pas le spectateur dans le sens du poil, à ne pas rater, notamment pour la justesse avec laquelle une large palette de sentiments anime les protagonistes. Cela est parfois un peu lourd, à l'image de ce père envahissant qui choisit le déguisement improbable d'un animal imaginaire (entre le yéti et le grizzli), censé chasser les mauvais esprits. Malgré quelques répétitions et une durée de près de 3 heures, l'humour décalé de l'auteur maintient intact l'intérêt pour ces relations hors-normes père-fille.
    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2016
    Un film original qui questionne sur le sens de la vie au travers de cette relation père/fille déjantée.
    On passe du grave au rire, de l'étrange à l'absurde avec ce père, professeur et bon vivant et sa fille, carriériste et évoluant dans de hautes sphères complètement accroché à son travail et à sa bulle.
    Pour essayer de retrouver un dialogue impossible..Toni Erdmann rentre en scène.
    Les 2 interprétations sont très bonnes avec 2 personnages complexes et complets avec 2h45 pour en faire le tour.
    Un film drôle mais pas que, intéressant et apportant réflexion avec beaucoup de sujet abordés, malgré certaines longueurs.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top