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    Mercuriales
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    2,7
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    12 critiques spectateurs

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    brunetol
    brunetol

    193 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2015
    Deux tours jumelles près de la porte de Bagnolet. Deux top models, style fleurs de pavé, qui ne vont pas très bien : l'une est moldave mais parle un français parfait, l'autre est parisienne, on dirait la sœur d'Adèle Exarchopoulos. Un jeune black qui se fait embaucher comme vigile un peu partout spoiler: et finira par patrouiller en treillis avec arme en bandoulière.
    Un jeune asiatique réfrigéré qui ne s'exprime que par de courts gémissements. Une sorte de fantôme qui casse des trucs avec une barre de fer, la nuit. Des plans un peu léchés de la banlieue Est... etc. Le film de Virgil Vernier se prête à l'inventaire. Il n'y a pas vraiment d'arc narratif, plutôt une suite de séquences vaguement reliées entre elles par l'espace dans lequel elles se situent. Ça parle wesh, ça s'ennuie, ça ne sait pas où ça va. Ultra-modernes solitudes. Rêveries embrumées par les vapeurs du périphérique. Ça frise parfois le documentaire (au début). Certains disent même : l'art contemporain. Mais là franchement je ne vois pas. Le côté déconstruit ? Le peu de souci du spectateur, qui devra trouver tout seul comment faire tenir ensemble les pièces du puzzle ? Le filmage est propre, limite chichiteux. C'est tourné en 16mm, on ne sait pas très bien pourquoi. C'est granuleux, format 4/3 à l'ancienne, ça n'apporte pas grand chose. Dialogues souvent improvisés et ça s'entend. Mais il parait que c'est quand même très écrit : pour quoi faire, tant le film semble décousu, et ses mailles relâchées ? Je ne dis pas que tout est à jeter, il y a de jolis moments là-dedans, ça change du tout venant des films de commissions, mais au bout du compte, c'est presque pareil. Banlieue, multi-culturalisme, dérive post-adolescente, no futur = tous les marronniers du jeune cinéma français subventionné sont là. Il ne manque que l'homosexualité. Et les mêmes écueils, les mêmes clichés éculés qu'on retrouve d'un bout à l'autre, jusqu'à l'odyssée finale des deux copines qui quittent leur banlieue pour l'improbable résidence secondaire à la campagne que l'une d'elle tient d'un grand-père ancien prof d'éducation physique spoiler: qui est mort sans avoir pu en profiter
    , ruinant la tentative d'ancrage prolétarien que le film réussissait plus ou moins à tenir jusque là. Sans compter le regard lourdement masculin et complaisant du cinéaste sur les corps parfaits de ses deux protagonistes, qui rappelle le voyeurisme de Kechiche dans "La vie d'Adèle". Un bon point quand même pour l'indus-electro-ambient qui tapisse la bande-son et donne au film un peu de caractère et de distinction, quand tant d'autres se seraient vautrés dans une variétoche immonde. Mais ça ne va pas suffire pour en faire une œuvre mémorable ou forte. Juste un (long) exercice de style. Passable. A peine.
    De smet M.
    De smet M.

    12 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2014
    Avec un synopsis officiel à ce point sibyllin, "Mercuriales" nous a intrigués. Nous l'avons vu, on est resté jusqu'au bout ( contrairement à la moitié de la - certes petite - salle du Palais des Congrès de Namur ), fascinés par cette première œuvre déroutante. On a bien fait.

    Volontiers décrit comme un patchwork par son auteur lui-même, "Mercuriales" n'est rien de moins. En revanche, il s'agit ici d'un patchwork amélioré, serti d'images qui squattent la rétine durablement, de fulgurances spectrales qui le parachèvent puis viennent transcender son statut pour l'élever au rang de cartographie d'une époque, d'une jeunesse, d'un environnement - la banlieue parisienne, cernée par le "périph". On y cohabite harmonieusement en "Cosmopolitanie", Blancs, Noirs, Jaunes et Beurs, où mieux encore, ce sont précisément les allochtones d'origines ou bien les résidents d'autre confession religieuse qui semblent régir ce petit monde à part entière, dispenser de précieux conseils de vie au reste des membres de la communauté, en présences bienveillantes et inquiètes, Tours Mercuriales de leur quartier, davantage Tour Levant sur la forme et Tour Ponant pour le fond.
    Les deux tours, là où tout commence [...]

    Suite de la critique sur Pours Cinéphilie
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    Voilà un petit film "arty" et "branchouille" qui ne sert vraiment à rien... aucun vertige... aucune émotion... faussement malin et ultra référencé, c'est l'ennui qui m'a envahie après 15min...
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2014
    Le film est esthétiquement formidable, avec un sens du cadre et de la lumière inouï. Néanmoins, le scénario aurait peut-être gagné à une construction un soupçon plus "classique" car la durée du film (1h48 pourtant) se fait sentir dans la dernière demi-heure.

    LA SUITE :
    paulusnumero1
    paulusnumero1

    5 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 janvier 2015
    Une daube plate et insipide. A fuir. Je n'ai pas vu le scénario. Pas moyen de trouver des comédiens non plus. Il y a quelques images. Et c'est le film le plus long de l'année. 1H48 qui semble 5H
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 décembre 2014
    Je suis amateur de films d'auteurs, premiers films, etc. Je ressors de Mercuriales avec une impression mitigée. J'ai bien aimé la tension qui plane dans la relation entre les 2 personnages principaux. Une amitié forte, un peu ambiguë, qui lie deux jeunes femmes un peu perdues, qui essaient de s'inventer un présent et un avenir. J'ai bien aimé aussi le personnage de la petite fille et l'énergie qui est captée dans les (quelques) instantanés de vie de pré-ados.
    Je ne suis pas forcément gêné par l'absence de trame narrative claire. Cependant, je reste un peu déçu du film, qui me semble un peu "survendu" par les distributeurs et les salles qui le programment. Les extraits reproduits dans les magazines ou les programmes de ciné (sur une histoire qui se passerait dans des temps reculés, alors qu'une sorte de guerre en Europe se propagerait) sont complètement déconnectés de ce qu'on voit dans le film. Cette allégorie semble complètement sous-exploitée. Les scènes fortes du film sont comme les îlots d'un archipel, reliées par des scènes dont je ne vois pas le sens et qui tombent un peu à plat. Ca fait une énergie très inégale au long du film. Par ailleurs, j''ai trouvé le son très mauvais et la musique très en deçà de ce qui sort en ce moment, y compris pour des premiers films. Est-ce seulement une question de moyens ?
    En résumé, un film pas inintéressant pour des cinéphiles qui vont tous les soirs au cinéma, mais qui ne se montre malheureusement pas à la hauteur des ambitions affichées.
    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2014
    Vu dans le cadre du Festival International du Film Indépendant de Bordeaux, un film "expérience" très particulier, on y suit 2 jeunes femmes qui se rencontrent dans leur travail dans les tours Mercuriales à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis.Entre recherche d'emploi, rêves, chômage, et une insécurité grandissante, on se perd vite dans cette histoire pour laisser place à une ambiance très spéciale qui balaiera plusieurs thèmes, entre autres la vision de l'homme et de la femme dans cette société, l'alliance dans la difficulté, la difficulté à changer de milieu etc..
    Un mélange spéciale de beaucoup de chose..
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2019
    Premier film que je vois de Virgil Vernier et je dois dire que je suis assez surpris, je ne m'attendais absolument pas à ça. C'est un film fascinant, tout ne fonctionne pas, parfois il est un peu trop long, trop mou, mais il se dégage une impression étrange de fin de civilisation.

    Je m'explique, on filme deux filles qui se sont rencontrées dans les tours Mercuriales, on montre la banlieue parisienne, ces bâtiments dont ne on peut qu'essayer de deviner l'utilité... Comme si tout ça n'était plus réel, comme si on était allé trop loin dans l'urbanisme, dans l'industrialisation et qu'on a perdu tout contact humain.

    Une des héroïnes est une moldave qui va dans des bars pour discuter avec des mecs, juste discuter, elle se perd dans ce monde urbanisé. J'ai vraiment l'impression qu'il y a une dichotomie entre le monde dans lequel les personnages vivent (le notre malheureusement) et le lien qu'elles arrivent à créer entre elles. Comme si le monde était devenu fou, mais qu'elles arrivaient malgré tout à créer un lien, un contact.

    Parce que lorsqu'on voit cette alsacienne dont grand-père vient de Sierentz (et ça, ça ne s'invente pas) venir à Paris avec des rêves d'argent pour finalement faire hôtesse d'accueil... gagner une misère mais toujours être dans son rêve de réussite économique, ça en dit long sur notre époque. Sur ces gens qui sont prêts à tout essayer de réussir à la capitale, alors qu'en fait la partie filmée en extérieure le long du Rhin est finalement la plus belle, ou du moins, les décors y sont plus beaux.

    Et Mercuriales c'est aussi une belle histoire d'amitié, ou est-ce plus ambigüe ?

    Je ne sais pas si je vais garder beaucoup de souvenirs du film ; il a quand même cet aspect éthérée qui donne l'impression que c'est un rêve volatil. Je mentirais en disant que j'ai adoré, que j'ai tout trouvé génial, mais mine de rien l'ambiance est vraiment prenante. Une expérience intéressante, voilà ce que c'est.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Mystérieux et poétique, ce premier long-métrage de Virgil Vernier peut se lire comme un essai sur le monde contemporain et ses défis : y sont abordées de manière indiscernable les thématiques de la jeunesse, de l'immigration, du métissage, de la ville, de la banlieue, de la représentation sociale, de la construction individuelle... Mélangeant avidement grands récits mythologiques et légendes urbaines modernes, ce récit aérien qui manque parfois de cohérence dans sa structure bénéficie d'une très belle lumière, qui sublime des paysages citadins volontairement marginaux.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 avril 2019
    jamais vu un film assez naze, on dirait un sous godard avec les jolies femmes et un air pseudo expérimental, mais c'est juste de l’esbroufe, de l'imitation voire de la copie et c'est même pas bon
    marcoucha
    marcoucha

    17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2014
    Voila un joli film, où l'on retrouve un regard bienveillant, sans être complaisant, sur une jeunesse qui se cherche, avec plus ou moins d'adresse, sur le chemin de la modernité. (On retrouve le réalisateur de Commissariat). Paysage de la diversité, architecturale, culturelle, religieuse, comportementale, qui sonne juste et aborde modestement les grands problèmes du temps. On aime !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 février 2015
    Mauvais, vaseux, esthétique et creux. Une grande naïveté de la part du réalisateur qui semble être fasciné par des choses qu'il ne comprend pas. On ne comprend pas l'errance et le chaos lorsqu'on croit le vivre par ennui. Pire encore on l'incite quand on en parle en ne faisant que glaner des informations sans en saisir la teneur. Cela semble réjouir une petite élite qui "enfin a là une autre vision de la "banlieue" ". Celle qui n'existe que dans des fantasmes. Vraiment pas intéressant de mon point de vue. A quand la parole aux errants véritables ? Leurs fantasmes m'intéressent davantage. Bon courage, la réalisation est un dur métier.
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