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ned123
157 abonnés
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4,0
Publiée le 15 mai 2015
J'ai vu film... qui m'a totalement mis son charme, par l'histoire, le jeu des comédiens, et par ce qu'il dégage de "vérité vraie" de la vraie vie... Les dialogues sont tellement forts... On suit cette femme sexagénaire qui quitte son travail du monde de la nuit, touchée par la "limite d'âge et par la grâce de sa rencontre avec un homme qui l'aime... Et ce qui est beau dans ce film, c'est la manière de voir sa "reconstruction" après tant d'année à avoir été belle, le centre de sa vie... Et là, on la suit, on la voit vouloir reprendre pied dans sa vie, et de voir les circonvolutions de son chemin vers elle-même... Elle tente de renouer avec ses enfants, renouer avec son passé et tâche de se "faire" une nouvelle vie, avec à la fois beaucoup de volonté, d'incertitudes, de frayeurs et une immense immaturité... La réalisation se fait au plus près en mode naturaliste, à tel point qu'on ne peut s'empêcher de penser que l'improvisation dans un tel film doit être importante, et en même temps, la part de l'écriture ne peut être tant que ça minorer... Une surprise, donc...
Voilà un film entièrement porté par son sujet, son héroïne et sa sincérité, ce qui suffit ici à le rendre plutôt appréciable. On sent d'emblée beaucoup d'implication chez le trio de réalisateurs, tout comme chez Angélique Litzbenburger dans le premier rôle, qui compense son amateurisme évident par une belle honnêteté sur elle-même. Si l'œuvre met un peu de temps à trouver son rythme, son ton, et que l'aspect très « cinéma amateur » se fait ressentir trop régulièrement, il n'est vraiment pas interdit d'être touché par cette femme que l'on ne cherche jamais à idéaliser, ce qui la rend d'autant plus intéressante et crédible. Notons d'ailleurs que tous les personnages sont assez finement dessinés, ce qui rend cette peinture familiale et sentimentale d'autant plus convaincante, à défaut d'être enthousiasmante. Comme quoi, avec de petits moyens et beaucoup de cœur (et un minimum de talent), on peut parfois parvenir à de jolies choses : « Party Girl » en est une agréable démonstration.
Bravo aux interprètes de ce superbe film ,"qui sent le vécu"! Pourtant pas comédiens de métiers, ils sont tous excellents de sincérité tout comme le film qui dresse en second plan, un portrait de notre société où le monde de la nuit par exemple sert d'échappatoire à certains pour oublier les soucis et les misères! Pourtant, c'est bien de cet environnement qu'Angélique voudrait sortir pour faire "comme tout le monde", pour être enfin la mère que ses enfants aimeraient qu'elle soit. Mais on oublie pas une vie comme ça simplement par envie. Le metteur en scène nous donne justement à voir combien il est difficile pour cette femme, sa propre mère en l'occurrence, de rentrer dans la normalité. On y croit jusqu'au bout même si on sent que c'est difficile malgré le soutien de ses enfants dont celle qu'elle aura "abandonnée" pour mener sa vie comme elle l'entendait, un peu égoïstement d'ailleurs. C'est ce qui fait de ce film une oeuvre sincère, on nous dresse le portrait d'une femme avec ses défauts, ses choix, bons ou mauvais et forcément une "mère courage". Très bon film. A voir!
Un portrait de femme authentique qui vaut surtout pour sa mise en scène naturaliste qui rappelle à la fois les Dardenne et Bruno Dumont, et ses acteurs pour la plupart amateurs qui débordent de naturel. Dommage que l'actrice principale ne soit pas cinegenique et ne suscite guère d'empathie.
Un film plutôt émouvant, sur une femme libre. Libre de sa vie, de son parcours, de ses choix. Mais en prenant de l'âge Angélique se rend compte que la vie n'est plus aussi facile, que l'opportunité de se marier lui offrirait la sécurité, le confort et une vie dont elle aura besoin. Seulement chassé le naturel et il revient au galop ! Angélique est touchante (autant le personnage que l'actrice), sensible et humaine. Elle paraît hors du temps et sûre d'elle, alors qu'il n'en est finalement. Une belle histoire de famille, avec ses hauts et ses bas, j'aurais aimé en apprendre davantage, mais s'est mon côté analytique qui parle. Finalement je trouve que sa m'est davantage l'accent sur la réalité le fait de voir au casting les vraies personnes, un fait assez originale et touchant. On vit un peu le film comme une thérapie familiale, comme si pouvoir traiter de ses faits enlevaient un poids. En tout cas, cela a été mon sentiment. Un très beau film que je recommande, pour briser les tabous, les normes et pour le côté humain de cette famille et de cette mère/femme libre.
"Party girl" est une caméra d'Or particulièrement humaine, extrêmement touchante. On suit avec tendresse et intérêt les hésitations de cette femme qui hésite à tirer un trait sur son ancienne vie. C'est du cinéma réalité, parfois un peu voyeur, mais plutôt rythmé et toujours juste.
Un film sur la vie pathétique d'une hôtesse de bar de 60 ans, c'est glauque et ennuyeux, trop réaliste, une femme de 60 ans qui ne veut pas vieillir, surtout une hôtesse (pour ne pas dire entraîneuse), c'est vraiment affligeant,
L'histoire d'Angélique, "hôtesse" de 60 ans dans un cabaret de la frontière franco-allemande, arrive à nous émouvoir de bien des façons. C'est drôle, touchant, et surtout très bien incarné par la pétillante Angélique Litzenburger. L'histoire n'est peut-être pas des plus renversantes, mais l'ambiance fait le boulot.
Un film atypique et hors des standards habituels, à voir, à la limite du documentaire avec des personnages pittoresques et attachants, le scénario est une plongée dans l'intimité de ces frontaliers alsaciens.
Un film de famille très intimiste peut-être trop avec des acteurs qui jouent leur propre rôle tout ça dans un style proche du documentaire voir du reportage télévisuel digne de certaines mauvaises émissions. Je n'ai pas du tout accroché, je ne suis jamais rentré dans l'histoire, il n'y a aucun rythme ni intrigue ce qui fait que je me suis ennuyé du début à la fin.
Un film émouvant d'une femme issue du milieu de la nuit dont s'entiche un ancien client. Des acteurs touchant de sincérité, le contexte familial chaotique de la protagoniste principale qui n'arrive pas à se défaire de son univers est très bien retranscrit.
Ce drame, mêlant fiction et réalité est, malgré une intrigue plate tombant parfois dans l'ennui, doté d'un scénario relativement bien écrit, donnant parfois le sourire et est interprété par des comédiens non-professionnels convaincants. Divertissant.
Il s’agit là de chroniques familiales assez particulières puisque l’histoire se base sur l’expérience réelle vécue par la comédienne non-professionnelle Angélique Litzenburger. Entourée par les véritables membres de sa famille, inutile de vous dire que l’authenticité prédomine dans Party Girl et c’est ce qui fait sa force. Le portrait d’Angélique est touchant ; on ne peut pas rester insensible face à cette femme malgré les chances qui lui sont offertes semblent se refuser au bonheur. Projet mené à trois mains ; Marie Amachoukeli, Claire Burger, Samuel Theis signent avec leur premier long-métrage un magnifique portrait qui décroche le Coup de cœur Ciné2909.
Porté par la conviction que sa protagoniste est indéniablement intéressante, "Party Girl" est si vain et rudimentaire qu'à défaut d'être un bon film "naturaliste", il n'est même pas un bon épisode de Striptease.
Party Girl est kitsch, Party Girl est vrai. Party Girl est une réelle et belle surprise dans un cinéma social pleurnichard à la Dardenne où des personnages dépressifs et cons font semblant d’être pauvres pour le plaisir des yeux bobos parisiens qui ne connaissent rien de la misère. Party Girl est aussi réussi que Secrets et mensonges de Mike Leigh, rien que ça. On y retrouve le sentiment vrai, la vérité des émotions, le sens de la famille, l’irrationnel des situations. Angélique Litzenburger est littéralement une Party Girl, une fille de fête et de cabaret. Le génie du film n’est pas seulement le casting impeccable où presque tous les acteurs jouent leur propre rôle, il est aussi dans tous les petits détails, les vêtements, les teintures, les piercings, les papiers peints, les accents. Les prolos, les retraités de la mine, les strip-teaseuses y sont tous rigoureusement à leur place, à la place des vrais gens, et c’est là toute la magie de ce film. Si le scénario laisse quelque peu à désirer, on savourera l’authenticité qu’arrive à capter la caméra, sans mépris mais avec un peu de condescendance, en tout cas sans faux semblants. Enfin, Party Girl est un beau film de cinéma social, une vraie réussite.