Mon compte
    Party Girl
    Note moyenne
    3,5
    1105 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Party Girl ?

    166 critiques spectateurs

    5
    15 critiques
    4
    65 critiques
    3
    46 critiques
    2
    24 critiques
    1
    7 critiques
    0
    9 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 359 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2016
    Party Girl c’est l’histoire d’Angélique, la soixantaine, qui n’est pas résigné par être vieille. Elle aime encore les hommes et veut les séduire. Elle se maquille encore et se refuse d’être une femme mûre. Le film réside dans son combat à être une femme libre et sans complexe. Mais cette femme de cabaret doit faire face à la société qui l’entoure et qui la rejette, ou du moins souhaite la remettre à sa place. Filmé avec des plans très rapprochés, la bande de réalisateur délivre un portrait de femme unique et actuel. Certainement influencés par John Cassavetes, les cinéastes font de leur drame un pseudo documentaire de ce que pensent les vieilles femmes qui sont encore jeunes et le regard des autres sur leur envie de liberté.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2016
    Tout le monde attendait Deux Jours, Une Nuit, Sils Maria ou Saint Laurent au palmarès des films français de Cannes. Contre-toute attente, de ces films oubliés du jury, il ne restait que Party Girl pour redorer le blason français (et l’inclassable Adieu au Langage de Jean-Luc Godard). Un film « sauvage, généreux et mal élevé » selon les mots de Nicole Garcia qui a honoré le film du prix de la Caméra d’Or, la récompense des meilleurs premiers films à Cannes. En soi, l’annonce de l’ouverture de la sélection Un Certain Regard par Party Girl avait déjà été une audace et une surprise certaine quand on sait qu’habituellement, ce sont des cinéastes bien confirmés comme Sofia Coppola, Gus Van Sant ou Steve McQueen qui ouvrent les festivités. Issus tous les trois de la prestigieuse école de la FEMIS à Paris, Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis incarnent pourtant dès leurs premiers faits d’arme l’espoir et l’avenir du cinéma français.

    Avant de se lancer dans la réalisation de ce premier long métrage, Marie Amachoukeli et Claire Burger réalisèrent d’abord trois courts métrages dont deux furent salués par la profession : Forbach, interprété par Samuel Theis, récompensé à Cannes par le Prix d’Ensemble de la Cinéfondation en 2008 et le Grand Prix du Festival du Court Métrage de Clermont-Ferrand ; C’est Gratuit pour les Filles est lui honoré du César du meilleur court-métrage en 2009, et les deux filles réalisèrent également Demolition Party en 2013, avant de se lancer dans la production de Party Girl inspiré de la vie d’Angélique Litzenburger, la mère de Samuel Theis.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 février 2016
    Ce film, si on peux appeler ça un film est ni plus ni moins que l'histoire d'une "cas sociale" (n'ayons pas peur des mots) qui se complait dans son monde bas de gamme et malsain. Impossible de prendre en pitié une telle personne tellement c'est pathétique. Je ne vois vraiment pas l'intérêt de faire un film sur ce sujet. C'est plat, pas agréable à regarder, pas divertissant... Ça donne envie d'euthanasier le personnage principal.
    Maelicia
    Maelicia

    2 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2016
    Filmé quasiment comme un documentaire, sans fioritures ni paroles superflues, Party Girl est une tranche de vie dans ce qu'elle a de plus simple, de plus dure, de plus touchante, brute et tellement généreuse aussi. On n'oubile pas Party Girl d'autant plus lorsque l'on sait que les acteurs jouent leur propre rôle.
    vincent L.
    vincent L.

    240 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 janvier 2016
    Film touchant sur la vie d'une famille... le sujet se résume à cela et c'est sans doute le problème.
    En effet, les acteurs jouent leurs propres rôles dans la vie.
    Inégal et trop intimiste pour certains ce que je peux comprendre.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    291 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2015
    Un film d'auteur à la française, social et réaliste. Réalisation et mise en scène sobre et épurée, direction d'acteurs efficace, et scénario à forte connotation sociale. Il n'en faut pas plus pour faire de ce "Party Girl" une jolie réussite, formidablement interprétée par des acteurs inconnus mais convaincants. Les thèmes représentés ici sont forts, de l'amour à la notion de parenté. Le tout sans en rajouter dans le mélo ou le dramatique. Un film à la Dardenne dont beaucoup devraient s'inspirer.
    Florence E.
    Florence E.

    4 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    Magnifique film avec de vrais gens...Merci pour cette découverte qui sort de l'ordinaire.
    Actrice lumineuse !
    Ovalie82
    Ovalie82

    27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2015
    Party Girl fait partie de ses films difficiles à qualifier, tant on a le sentiment d' avoir vécu qq chose de "différent".

    Film inspiré par l'histoire de la mère d'un des 3 co-réalisateurs, elle y joue son propre rôle ainsi que tous ses autres enfants. Non acteurs, ils nous bouleversent tous tour à tour.

    Portrait de femme de 60 ans,éprise de liberté et tourmentée dans ses relations avec ses enfants, qui va se retrouver face à une demande en mariage.

    Ce film est a la fois déchirant et touchant.On ne peut pas sortir indifférent, et nous sommes happés par l authenticité qui s'en dégage.

    Musicalement nous sommes envoutés dès le début du film par " I'll be your womàn" de CHINAWOMAN , durant le film de belles compositions du collectif Low Entertainment (egalemenBO d Hippocrate), et un final avec "Party Girl" de CHINAWOMAN ! 😊

    Caméra d'or méritée. Un gd merci pour ce film.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    Le risque avec Party Girl, on le sent dès les premières minutes c'est de sombrer dans la facilité d'un striptease géant (la célèbre émission belge) mais avec l'accent alsacien... C'est d'autant plus palpable que l'installation se fait in vivo dans un cabaret. autour d'un coin paumé après la frontière. Et ce qui n'arrange rien c'est que les premiers échanges, marqués par une vraie faiblesse des dialogues jusqu'aux présentations au sein de la famille de l'héroïne sont pas non plus au top. Le fait d'avoir à faire à des amateurs en matière de jeu y est probablement pour quelque chose et dessert objectivement le film dans un premier temps...

    En revanche, malgré ce côté bancal que l'on retrouve aussi dans certaines séquences inabouties (je pense au pétage de plomb lorsqu'elle retourne au cabaret pour lequel une actrice aurait probablement mieux fait vivre la scène d'hystérie, je pense aussi à la scène tournée à la façon d'Une femme sous influence avec les copains du mari qui veut pas qu'elle fume... trop courte malgré un gros potentiel dramatique et burlesque), le film gagne en sympathie sur la durée . Finalement on est traversé de beaux sentiments lors de la séquence lumineuse et poétique des ballons dirigeables, simple et chaleureuse du mariage surtout (l'intervention émouvante des quatre enfants) pour finir en apothéose sur cette scène finale où elle gardera fièrement et divinement son mystère, restant aussi insaisissable et indéchiffrable que ce visage mutique qui exprime si peu.

    Voilà, donc malgré une narration prévisible et des dialogues, acteurs et séquences de qualité fort inégales, le film finit par être hyper attachant et on finit sur une note belle et enlevée. Voir Party Girl est donc recommandé d'autant que merde ça fait quand même du bien tous ces nouveaux visages inconnus et cette fraîcheur (presqu'une innocence) des créateurs qui vivifie.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 octobre 2015
    Un film à cheval entre the wrestler et streap-tease (l'émission, pas le film!). L'ambiance séduit un peu les 10 premières minutes mais après, on s'ennuie ferme. Par ailleurs, le côté dramatique du film est franchement plombé par des accents de la grande région... Il n'y a pas véritablement de fin, de dialogues, ou de passages mémorables.
    conrad7893
    conrad7893

    300 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2015
    Un film tourné en grande partie avec des acteurs et actrices non pro, ce qui donne une dimension réaliste très profonde. Une histoire autobiographique .
    J'ai beaucoup aimé ce film touchant avec une histoire de femme pas banale.
    On sent l'amour à plein nez .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    Putain ils l'ont fait !
    Ce film n'est pas un film porté sur la vie d'une cabarétiste de lorraine se produisant de l'autre côté de la frontière à Sarrebruck. Ils ont dépeint une fresque de toute notre communauté, ni vraiment allemande, ni vraiment française. L'est mosellan transpire un accent instranscriptible, une manière de sortir les mots, une éloquence brutale qu'aucun français de l'intérieur ne peut se targuer d'avoir.

    Tout au long du film, on voit que le dialogue entre les protagonistes choque. Il est empreint d'un caractère trempé, quasi barbare qui rend les rapports entre les gens plus destructifs que constructifs. Il n'y a qu'a le comparer par exemple à celui du fils, ou bien à celui de la mère adoptive de cynthia qui vient de Metz (qui se situe déjà en france profonde pour nous) qui se veulent rassurants et bienveillants. Dans Party Girl, peu de place est laissé au mystère ou à une hypothéthique part d'ombre: on nous met devant la fratz le charisme brut de laurent et d'angélique.

    La trame permet surtout de nous montrer les lieux, récurrents dans le film comme dans notre vie. On a tous été à ce vieux match de freyming, on a tous été les petits ratz avec une casquette bleue habillés n'importe comment et jouant dans le jardin de ces grandes batisses épaisses toujours en chantier.
    Bref, qu'on soit lorrain ou pas, ça nous laisse pas indifférent, loin de là.
    Aymeric Defosse
    Aymeric Defosse

    9 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2015
    Le portrait d'une sexagénaire incomprise mais infiniment libre (…) "Party Girl" est un film authentique et d'une fragilité bouleversante (…)
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2015
    "Party Girl" a fait souffler un vent d'air frais sur le festival de Cannes 2014 où il a reçu la Caméra d'or comme 32 ans avant lui "Mourir à trente ans" un autre magnifique film français où Romain Goupil nous emmenait dans ses souvenirs de révolutionnaire soixante-huitard à la recherche de son copain de lutte suicidé, Michel Recanati. Certains ont reproché à Samuel Theis, un des trois réalisateurs de mettre en scène de manière impudique sa mère prostituée et ses propres frère et sœurs pour une fiction nettement inspirée de la vie privé de la famille. Les mêmes s'extasient sans doute devant le cinéma-vérité de John Cassavetes qui tentait de prendre la vie sur le vif avec une bande d'acteurs dont son épouse, dans des films où il criait son désespoir sur la difficulté d'être artiste ou tout simplement de vivre. Le tour de force de "Party Girl" est ailleurs, parvenant à nous faire croire que nous sommes devant une fiction et que les membres d'une même fratrie sont capables de rejouer pour de vraie certaines situations de leur vie commune. On est estomaqué par la performance de chacun de ces acteurs amateurs qui sont tous justes que ce soit dans la gestuelle ou dans les dialogues. La Nouvelle Vague tant encensée se faisait fort elle aussi d'aller chercher la vérité en improvisant des inconnus devant la caméra. Le plus souvent les dialogues étaient ânonnés avec une morne platitude qui figeait le film dans un ennui prétentieux. L'intellectualisme très prisé des réalisateurs phares du mouvement suffisait à mettre un beau ruban autour des films souvent abscons de leurs congénères moins connus, tous disparus depuis des écrans radars. Rien de tout cela ici, le trio de réalisateurs-scénaristes ayant pris soin de placer ses acteurs novices dans un cadre et des situations qu'ils connaissaient bien. Très bonne idée qui donnait toutes ses chances à ce projet ambitieux mais aussi un peu risqué. Angélique est une femme de la nuit qui a eu son heure de gloire, affolant la clientèle dans différents clubs de striptease à la frontière allemande. La soixantaine venue, elle passe plus de temps à boire qu'à faire boire et c'est souvent ivre qu'elle termine ses nuits. Autant dire qu'elle n'est plus très rentable. Il serait temps de raccrocher mais quoi faire quand on n'a été qu'un "papillon de nuit" comme le dit elle-même Angélique. Quand Michel, un ancien mineur à la retraite et fidèle client lui propose le mariage, elle se dit comme tout son entourage et sa famille que l'occasion est trop belle. Mais paradoxalement et en dehors de tous les lieux communs sur la tragédie du destin de prostituée, Angélique est attachée à la vie qu'elle mène, faite d'imprévus et d'une certaine forme d'insouciance qui vous donne longtemps l'impression d'être jeune et désirable. En réalité sous le rimmel et les rides se cache une jeune fille qui rêve du grand amour. Le fantasme de beaucoup d'hommes d'attraper le cœur d'une femme de joie, Angélique y a toujours été prête et elle l'est encore malgré le troisième âge qui guette. Michel sera t'il celui-là ? Telle est la question du film où vers ce mariage qui se prépare, convergent les espoirs et les doutes de chacun. Les enfants qui espèrent voir leur mère entrer dans la normalité, Michel et Angélique qui rêvent du grand amour. Il faut dire un mot d'Angélique Litzenburger, impériale pour sa première et peut-être unique apparition à l'écran sans doute aidée par son métier qui s'apparente par certains de ses aspects au jeu d'acteur. Sa vitalité, sa malice mais aussi ses doutes et son désarroi crèvent l'écran, entrainant tout le monde derrière elle, chacun ayant à se déterminer par rapport à son rôle de mère, d'amie ou de future épouse. Toute proportion gardée, il y a un peu de Gena Rowlands et d'Anna Magnani chez cette curieuse femme. Plus surprenant encore la performance de Joseph Bour dans le rôle de Michel, repéré dans un bar par le trio de réalisateurs qui affronte avec assurance les scènes intimes les plus délicates. Expérience forcément éphémère pour la plupart des protagonistes, "Party Girl" démontre que le talent d'acteurs sommeille chez beaucoup d'entre nous. Cela a forcément quelque chose de gênant quand on sait que les métiers du cinéma sont qu'on le veuille ou non réservés à une petite élite de jeunes gens qui ont eu le temps de se chercher et dont les parents connaissent quelqu'un qui connait quelqu'un. D'où peut-être la réticence de certaines personnes du métier à admettre "Party Girl" comme un film à part entière. N'en déplaise, c'est une réussite totale.
    Hastur64
    Hastur64

    223 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juin 2015
    Pour son premier film Samuel Theis a décidé de prendre comme acteurs les membres de sa famille et de tresser, à partir de la vie de sa mère, une fiction. On suit donc une femme de soixante ans qui, ancienne artiste de cabaret et maintenant hôtesse chargée de faire boire les clients, décide de changer de vie en acceptant la demande en mariage d'un de ces habitués et de reprendre contacte avec ces 4 enfants. Filmé comme un épisode de feue la très belle émission ''Striptease'', le film est interprété par des comédiens non professionnels. La conjonction de ces deux facteurs donne un supplément d'âme et de sincérité à ce qui se joue devant nous. Malheureusement, si l'on s'intéresse sans mal à ce qui se passe sur l'écran, on se lasse vite de ce qui ressemble à un reportage sur le petit peuple alsacien (c'est d'ailleurs une bonne idée de montrer que l'alsacien y reste encore vivace) ou à une rediffusion de ''Tellement vrai'', sujet: je n'arrive pas à laisser derrière moi ma vie de ''Party girl''... L'ensemble reste un peu déprimant, même si quelques moments lumineux éclairent quand même de temps en temps le film. Peut-être aussi parce que le personnage principal : Angélique, n'est pas des plus sympathiques et est même parfois carrément franchement antipathique. Un premier long-métrage plein de sincérité donc, mais dont l'intrigue et les acteurs restent trop proches du documentaire pour offrir autre chose qu'une plongée un peu déprimante dans une vie brûlée par les lumières de la nuit et de la fête auprès d'une femme perdue dans un rêve de vie que l'âge n'a pas émoussé. Pas inintéressant donc, mais loin d'être passionnant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top