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NoPopCorn
28 abonnés
286 critiques
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2,0
Publiée le 28 août 2014
Peut-on changer de vie ? Party Girl, propose un sujet plutôt intéressant, même si c'est du déjà vu, celui de la prise de conscience et du désir de se poser enfin. Malheureusement, plus le film avance plus le sentiment de prévisibilité est confirmé. C'est bien trop rose, prévisible et pas crédible pour un sous ! Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
magnifique perfomance de angelique Litzenburger dans ce filmje fut fasciné dans ce film par quelques scénes se passant dans le milieu de la nuitqui compense les quelques longeurs.
Très très très... décevant. J'ai eu l'impression de voir l'émission "Tellement vrai" que j'évite de regarder à la TV.... J'ai failli partir de la salle à plusieurs reprises, mais je me disais à chaque fois qu'il y avait sûrement un rebondissement à venir... mais non, rien ! rien de rien ! J'ai l'impression d'avoir perdu mon temps, je me suis ennuyée, j'ai regardé l'heure, etc. Le sujet : une vie -ou devrais-je dire survie- banale, voire minable, dans un monde cruel, sans "véritable" amour ni respect, où aucun des personnages ne se remet en question, on assiste à une catastrophique survie d'une famille dans laquelle chacun garde ses ressentiments (pourtant évidents...) pour lui et fait semblant d'aimer les autres... Une suite d'énergies négatives, le genre qui plombe la journée, c'est en tout cas l'effet que ça a eu sur moi. Il n'y a aucune relation véritable dans ce pseudo-film, d'ailleurs je me suis demandée comment on pouvait appeler cela un "film"... ça me fait peur pour l'avenir du cinéma... Je crois que c'est le pire que j'aie vu au cinéma. Bon voilà, je dis quand j'aime mais là je me sens obligée de donner mon avis même très négatif....
Ce n'est pas un film, au mieux un très mauvais documentaire ! Encore un film pour bobos planqués dans leur fauteuil .... Vulgaire, une femme qui se déshabille -au propre et au figuré- sans pudeur. Laid, très laid !!! Le même sujet aurait pu être traité avec esthétisme, un minimum de beauté.
C'est joli, c'est poétique. On retrouve parfois l'ambiance des frères Dardenne, cette émotion jamais forcée. L'actrice principale est magnifique... On est avec elle, avec sa famille. Ce serait un peu "pretty woman" en mode film d'auteur français ;)
Voilà un film entièrement porté par son sujet, son héroïne et sa sincérité, ce qui suffit ici à le rendre plutôt appréciable. On sent d'emblée beaucoup d'implication chez le trio de réalisateurs, tout comme chez Angélique Litzbenburger dans le premier rôle, qui compense son amateurisme évident par une belle honnêteté sur elle-même. Si l'œuvre met un peu de temps à trouver son rythme, son ton, et que l'aspect très « cinéma amateur » se fait ressentir trop régulièrement, il n'est vraiment pas interdit d'être touché par cette femme que l'on ne cherche jamais à idéaliser, ce qui la rend d'autant plus intéressante et crédible. Notons d'ailleurs que tous les personnages sont assez finement dessinés, ce qui rend cette peinture familiale et sentimentale d'autant plus convaincante, à défaut d'être enthousiasmante. Comme quoi, avec de petits moyens et beaucoup de cœur (et un minimum de talent), on peut parfois parvenir à de jolies choses : « Party Girl » en est une agréable démonstration.
Caméra d'Or au dernier Festival de Cannes, Party girl propose une déflagration d'émotions.
Avec un parti-pris qui paraît naturaliste, mais ne l'est pas tant que ça tant la mise en scène est présente, le film se love autour du personnage clé d'Angélique pour produire des scènes d'anthologie à fort pouvoir lacrymal : la déclaration d'amour, l'écriture de la lettre, les retrouvailles avec la fille, le mariage, la nuit de noces. Entre ces scènes très travaillées, la caméra semble errer légèrement de scènes fugaces en gros plans volés. Le tout est assez roublard.
Ceux qui ne verseront pas au moins une larme prouveront donc lors de ce film qu'ils ont un coeur de pierre. Les autres (dont je fais partie) se délecteront des mille détails qui rendent le film attachant.
Party girl est un film de l'entre-deux : on ne sait pas trop s'il faut rire ou pleurer, l'action se situe alternativement d'un côté de la frontière et de l'autre, on y passe allègrement de l'allemand au français, Angélique elle-même ne sait pas trop si elle veut s'amuser ou se caser, le film est une fiction tourné avec des personnes qui jouent leur propre rôle, etc.
A la fois flottant et dense, le film pourra sembler trop à certains et pas assez à d'autres. Pour ma part, il m'a intrigué (comment parvenir à une telle unité stylistique avec trois réalisateurs ?) et parfois bouleversé. A vous de voir.
Pour son premier film Samuel Theis a décidé de prendre comme acteurs les membres de sa famille et de tresser, à partir de la vie de sa mère, une fiction. On suit donc une femme de soixante ans qui, ancienne artiste de cabaret et maintenant hôtesse chargée de faire boire les clients, décide de changer de vie en acceptant la demande en mariage d'un de ces habitués et de reprendre contacte avec ces 4 enfants. Filmé comme un épisode de feue la très belle émission ''Striptease'', le film est interprété par des comédiens non professionnels. La conjonction de ces deux facteurs donne un supplément d'âme et de sincérité à ce qui se joue devant nous. Malheureusement, si l'on s'intéresse sans mal à ce qui se passe sur l'écran, on se lasse vite de ce qui ressemble à un reportage sur le petit peuple alsacien (c'est d'ailleurs une bonne idée de montrer que l'alsacien y reste encore vivace) ou à une rediffusion de ''Tellement vrai'', sujet: je n'arrive pas à laisser derrière moi ma vie de ''Party girl''... L'ensemble reste un peu déprimant, même si quelques moments lumineux éclairent quand même de temps en temps le film. Peut-être aussi parce que le personnage principal : Angélique, n'est pas des plus sympathiques et est même parfois carrément franchement antipathique. Un premier long-métrage plein de sincérité donc, mais dont l'intrigue et les acteurs restent trop proches du documentaire pour offrir autre chose qu'une plongée un peu déprimante dans une vie brûlée par les lumières de la nuit et de la fête auprès d'une femme perdue dans un rêve de vie que l'âge n'a pas émoussé. Pas inintéressant donc, mais loin d'être passionnant.
Non, Party Girl n'est pas un documentaire sur la mère de Samuel Theis, l'un des coréalisateurs du film et ce, même si Angélique Litzenburger joue un rôle plus qu'inspirée de sa vie aux côtés de ses véritables enfants. Où s'arrête la vérité, où commence la fiction ? A vrai dire, la question n'est pas si importante devant un récit qui transpire l'authenticité et la tendresse (mais sans sentimentalisme ni concessions) pour ses personnages. Angélique, qui se marie à 60 ans et a donc décidé de se ranger, est-elle un monstre d'égoïsme ou simplement une femme libre ? A chacun de se faire sa religion. Les scènes de cabaret sont anecdotiques et constituent le point faible d'un film tout entier contenu dans ce portrait de femme et ses relations compliquées avec ses quatre enfants. On pourra le qualifier de naturaliste si l'on veut et évoquer Pialat. Mais Party Girl possède son propre univers, celui de la Lorraine d'après les mines, son tempo et son style. Une Caméra d'Or à Cannes hautement méritée.
Le risque avec Party Girl, on le sent dès les premières minutes c'est de sombrer dans la facilité d'un striptease géant (la célèbre émission belge) mais avec l'accent alsacien... C'est d'autant plus palpable que l'installation se fait in vivo dans un cabaret. autour d'un coin paumé après la frontière. Et ce qui n'arrange rien c'est que les premiers échanges, marqués par une vraie faiblesse des dialogues jusqu'aux présentations au sein de la famille de l'héroïne sont pas non plus au top. Le fait d'avoir à faire à des amateurs en matière de jeu y est probablement pour quelque chose et dessert objectivement le film dans un premier temps...
En revanche, malgré ce côté bancal que l'on retrouve aussi dans certaines séquences inabouties (je pense au pétage de plomb lorsqu'elle retourne au cabaret pour lequel une actrice aurait probablement mieux fait vivre la scène d'hystérie, je pense aussi à la scène tournée à la façon d'Une femme sous influence avec les copains du mari qui veut pas qu'elle fume... trop courte malgré un gros potentiel dramatique et burlesque), le film gagne en sympathie sur la durée . Finalement on est traversé de beaux sentiments lors de la séquence lumineuse et poétique des ballons dirigeables, simple et chaleureuse du mariage surtout (l'intervention émouvante des quatre enfants) pour finir en apothéose sur cette scène finale où elle gardera fièrement et divinement son mystère, restant aussi insaisissable et indéchiffrable que ce visage mutique qui exprime si peu.
Voilà, donc malgré une narration prévisible et des dialogues, acteurs et séquences de qualité fort inégales, le film finit par être hyper attachant et on finit sur une note belle et enlevée. Voir Party Girl est donc recommandé d'autant que merde ça fait quand même du bien tous ces nouveaux visages inconnus et cette fraîcheur (presqu'une innocence) des créateurs qui vivifie.
Le Monde dit dans sa critique : "une de ces vies qu'on ne voit jamais à l'écran". Et pour cause : cette vie est redoutablement ennuyeuse. Espérant approcher de la fin du film, j'ai fini par regarder ma montre pour réaliser avec stupeur que le film n'avait commencé que depuis... 26 minutes ! Vous êtes prévenus.
aucun intérêt...une sorte de "strip tease" à la sauce alsacienne mais le problème c'est que le sujet n'a, en lui-même aucun intérêt et la manière de filmer est complètement désincarnée...un film de parisiens pour des parisiens qui ne dépassent pas les périphériques...aucune possibilité de s'identifier aux personnages vu qu'eux-mêmes n'ont aucune identité, aucune personnalité...autant prendre son Iphone est filmer des beauf en buvant des Ricard et en écoutant Michel Sardou...
Prendre des comédiens amateurs pour jouer des rôles qui leur sont proches n'a pas que des qualités. Ils n'ont absolument pas le sens du rythme et joue comme dans les reconstitutions de « télé-réalité ». Mise à part ça, la mise en scène de Party Girl et l'amour pour ses personnages le sauvent. Une tranche de vie pathétique, triste et belle à la fois.