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SebLefr3nch
187 abonnés
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2,5
Publiée le 29 août 2014
Un film mis en images par trois réalisateurs pour une même histoire, c'est assez rare. Et il obtient la caméra d'or. Forcement cela attise la curiosité. Le film a tous les ingrédients réunis pour en faire une bête de compétition en festival: contexte social fort, lien mère-enfants, sujet de l'âge et de la retraite... Bref, tout y est, peut-être même un peu trop et c'est du déjà-vu. Au fur et à mesure que l'histoire avance, cela devient lourd et il n'y a plus de surprises car on s'attend à tout ce qu'il va se passer. Il y a tout de même de très beaux moments, comme lorsque Angélique revoit sa fille après 10 ans d'absence. Mais ils ne sont pas assez. La réalisation n'est pas incroyable malheureusement. En tout cas, pour une caméra d'or, c'est un peu dommage. Le suivi des personnages est très approximatif, il y a de très gros problèmes de mise au point. Ceci est peut-être voulu mais cela n'aide pas à entrer dans le film. Les atouts sont les acteurs qui sont touchants et criants de vérité, ainsi que la musique qui correspond parfaitement au personnage principal.
Un film de famille très intimiste peut-être trop avec des acteurs qui jouent leur propre rôle tout ça dans un style proche du documentaire voir du reportage télévisuel digne de certaines mauvaises émissions. Je n'ai pas du tout accroché, je ne suis jamais rentré dans l'histoire, il n'y a aucun rythme ni intrigue ce qui fait que je me suis ennuyé du début à la fin.
Il n'y a pas de mot pour décrire la beauté de ce film. Tout est juste. La photographie est magnifique. Ce portrait d'abord d'une femme puis d'une famille est sensible, puissant et généreux. Merci ! Merci !
Party Girl est un très grand film. On ne peut qu'être touché par ces personnages tous aussi authentiques les uns que les autres. On pourra dire que c'est facile car ces personnages jouent leur propre histoire mais c'est d'autant plus remarquable vu les différentes prestations délivrées. Pour des acteurs amateurs c'est impressionnant, en particulier le couple Angélique Litzenburger / Joseph Bour. On se balade entre deux pays, entre deux langues, entre les deux vies d'Angélique et tout ça avec un réalisme fou. Vraiment super !
Mêlant habilement fiction et réalité, Party Girl est un film dont la première qualité est l'authenticité. Les plans nocturnes sont en effets saisissants et le naturalisme est de toutes les prises. Sans flonflon, ni couronne, mais capable d'apporter beaucoup de beauté sur certaines scènes, on suit le parcours d'Angélique, femme de plus d'une contradiction(s), pouvant donner du plaisir mais sachant moins en recevoir, recherchant sécurité mais voulant être libre. Un beau portrait.
Un film sur la vie pathétique d'une hôtesse de bar de 60 ans, c'est glauque et ennuyeux, trop réaliste, une femme de 60 ans qui ne veut pas vieillir, surtout une hôtesse (pour ne pas dire entraîneuse), c'est vraiment affligeant,
Tout le monde dit du bien de ce film, qui est fait par trois jeunes gens dont le fils de l'héroïne, qui s'appelle Samuel Theis. Et Angélique, c'est donc l'héroïne du film, donc la vraie héroïne, puisqu'elle joue son propre rôle, une entraîneuse de 60 ans. Elle est filmée, donc, par ses amis et son fils. Elle s'est pas fait tirer la peau, elle en aurait eu bien besoin, hein, parce qu'elle fait plus de 60 ans, elle est bien tapée mémère. spoiler: Mais ça fait rien, elle a même trouvé un amoureux parmi ses clients. Il la demande en mariage, elle dit oui, et puis elle dit non, et puis c'est chiant ! C'est encensé par la critique, il a eu la Caméra d'or, ce film, au Festival de Cannes. Moi ça m'a endormie et j'avais pas du tout sommeil, hein.
Bravo à la famille Litzenburger ! Ce film est magnifique, la musique, la bande annonce, la présence des acteurs, leurs silences, leurs regards, les paroles échangées. Chacun est magnifique dans son rôle. On se serait cru en Belgique avec l'atmosphère de "Quand la mer monte". Cette circulation d'une langue à l'autre est aussi pleine d'intensité. Comment être une mère? Qu'est-ce qu'un père? Comment aimer sa mère ou son père quand la vie de famille n'est pas conventionnelle? Qu'est-ce qui se passe dans une rencontre amoureuse? En tout cas, Angélique a fait de belles rencontres avec ses enfants... "Caméra d'or", eh ben oui, c'est mérité. Courrez voir ce film!!
Grandiose navet, totalement invraisemblable… C'est comme chez les frères Dardenne, même climat, même ambiance de voyeurisme condescendant sur le petit peuple qui en bave sauf que là, le caméraman est suffisamment rapide pour filmer les acteurs de face. Au milieu du guet, on se dit que, de dos, finalement, on aurait pas raté grand chose. Une belle daube, mais strasbourgeoise. Sans aucun interet. A oublier très vite.
Un film d'un ennui rarement atteint ! Il pourrait figurer dans le guiness book en tant que film le plus ennuyeux du cinema en 2014. Dommage qu on ne puisse pas attribuer la note 0
Je pense que ce film est un chef-d’œuvre, tout d’abord parce qu’il est très intime, brouillant sans cesse la frontière entre la réalité et la fiction. Ensuite, parce que cette intimité, cette grande part biographique, en fait ressortir énormément de symbolique, volontairement ou pas. (...Suite sur mon blog ! :)
En guise de premier long-métrage, Samuel Theis s’entoure de deux de ses anciennes camarades de la Femis, avec qui il a déjà coréalisé de courtes fictions, pour, grâce à un habile de fiction et d'autobiographie, capter l’intensité dramatique que dégage sa propre famille, et en particulier sa mère, héroïne de cette histoire d’amour atypique et personnage de cinéma très fort. En jouant, avec beaucoup de liberté, leurs propres rôles, les membres de cette famille apportent une immense sincérité dans l’approche de leurs relations, qu’elles soient fusionnelles ou conflictuelles. Mais Party Girl n’est pas qu’une simple idylle entre sexagénaire ni une fresque familiale, c’est avant tout un constat social qui nous entraine, sans jamais faire preuve d’un quelconque misérabilisme, dans les faubourgs populaires de Strasbourg, et en particulier dans le monde de la nuit qui apparait ici comme une échappatoire à la misère qui gangrène la région lorraine. Et même si les scènes dans le cabaret peuvent parfois sembler un peu superficielles, c’est justement parce que, dans sa globalité, l’intrigue est celle d’une tentative, via un mariage, de s’extirper de ce microcosme festif mais renfermé sur lui-même que l’arche narratif d’Angélique est aussi touchant qu’il est porteur d’un insondable fatalisme puisque son tempérament histrionique l’empêchera en définitive de devenir la mère que ses enfants espèrent voir en elle.
Party Girl est un film très moyen, qui n’apporte vraiment rien au spectateur si ce n’est de suivre la vie d’une famille alsacienne dont la mère était une ancienne strip-teaseuse. Le portrait est fade, et les quelques plans intéressants n’arrivent pas à sauver ce film tourné en famille. D’ailleurs, cet aspect se ressent grandement en terme de qualité. Bref, beaucoup de bruit pour pas grand chose.
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Un film singulier qui a la force de la mise en scène reliquat de l'émission "Strip-tease", basé sur une réalité de vie, réunissant une famille dans la région d'Alsace, au final malgré certaines longueurs avouées par les trois réalisateurs dont certains viennent de la FEMIS, l'histoire méritant bien sa "Caméra d'or", le cinéphile sort de la salle convaincu de se passe passe cinématographique ingénieux !!!