Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 30 novembre 2014
Un film à la fois émouvant puisque touchant les déportés, tués, gazés de la dernière guerre, et débouchant sur les années 50 et 60, gai, coloré avec des images de vacances au bord de mer (Berk) et pas Beurk je précise ! Personnellement j'ai beaucoup apprécié les caractères incarnés par Julie Depardieu, Johanna ter Steege, et surtout Suzanne Clément attachante vue dans « Mommy » ou « Laurence Anywhere »...J'ai apprécié la mise en situation avec toutes ces voitures (4CV, 403, 203, 4L, Arondes, etc) avec leurs couleurs caractéristiques. La lumière est très bien utilisée et participe à la gaité et au mouvement.. De la douceur, de la tendresse et "le temps retrouvé" - Très bon film !! **
Film extraordinairement nostalgique. Jean Jacques Zilbermann manque un peu de recul au niveau du scénario. On sent que le sujet lui est très sensible et personnel. Suzanne Clément est mal intégrée au trio, elle reste tout le temps à l'extérieur. La direction d'acteur n'est pas celle de Xavier Dolan. C'est gentil et peu touchant. J'ai beaucoup aimé les apparitions de Benjamin Wangermee, ce sont les meilleures scènes.
Jean-Jacques Zilbermann rend hommage à sa mère et à deux de ses amies rescapées des camps de la mort. L'idée est belle et généreuse. Les premières images sont fortes et douloureuses. Les dernières sont à la fois gaies et nostalgiques.
Entre les deux, la réalisation trop illustrative est un barrage à l'émotion que je pensais ressentir. L'ensemble reste trop figé. Quelques jolies scènes, trop rares, hélas, accrochent un sourire.
Vite fatigué par une reconstitution trop appuyée et ce trop long ballet de voitures d'époque, entre autres, il a fallu tout le talent et la force d'un casting sans failles pour retenir mon attention.
Hippolyte Girardot et Mathias Mlekuz, tous deux parfaits.
Un trio d'excellentes comédiennes. Johanna ter Steege, déterminée à rester une femme définitivement libre. La toujours magnifique Suzanne Clément, enfermée par le poids d'un passé trop douloureux avant de s'en libérer, dans un sourire. Et enfin Julie Depardieu. Tour à tour émouvante, touchante et drôle. Elle est quasiment de toutes les scènes et reste toujours parfaitement juste.
Une énorme déception que cet « A la vie » qui manque terriblement de… vie ! Avec un sujet en or tel que celui-ci, on sort de la salle frustrés et limite en colère. On s’attendait à ce que les retrouvailles de ces trois déportées des camps de concentration quelques années après qu’elles en soient sorties aient une contenance plus épaisse que cet anodine chronique estivale de bord de mer. On cherchait le mélodrame poignant voire déchirant ou même une comédie dramatique prônant l’ode à la vie qui continue. Las, on se retrouve devant un vulgaire téléfilm réalisé de la plus triviale des manières. Si ce n’est le statut des trois personnages principaux, on se croirait dans une vieille série des estivale des sixties remplissant les grilles de télévision. On se surprend même à trouver le temps très long et à se désintéresser totalement de ce qui se passe à l’écran. Entre amourette de vacances insipide et trauma dus aux camps bien mal exploité, notre intérêt se délite au fur et à mesure que le temps passe. Julie Depardieu, si ce n’est qu’elle est une ancienne déportée, nous joue toujours le même personnage mais heureusement on prend plaisir à retrouver Suzanne Clément après l’excellent « Mommy ». Un sujet lourd et propice à une puissance émotionnelle si importante ne méritait pas film si frivole et raté. Lorsque l’on sait que le réalisateur Jean-Jacques Zilbermann est le fils de l’une de ces trois femmes, dont la vie inspire le film, c’est encore plus déroutant et dommageable !
Ni la bande-annonce, ni la filmo de Jean-Jacques Zilbermann ne donnaient vraiment envie. Mais voilà, il y a Suzanne Clément et Julie Depardieu. Et de ce côté-là, on est pas déçu. Elles sont toutes les deux délicieuses et émouvantes. Johanna Ter Steege est aussi très bien. Le problème est que le film n'est pas à la hauteur de leurs talents et de nos attentes. Sur un point de départ terrible, le réalisateur (inspiré par l'histoire de sa mère) ne nous offre qu'un téléfilm, de luxe il est vrai, auquel manquent cruellement une certaine épaisseur et une plus grande émotion. La mise en scène manque de relief et les personnages ne sont pas assez fouillés même si on s'attache bien à elles. Ce n'est pas quelques très belles scènes ou d'autres plus fortes qui changeront quelque chose. C'est certainement fait avec beaucoup de sincérité mais cela ne suffit pas à faire un grand film sur l'amitié, l'amour, la vie, la culpabilité. Et les conséquences douloureuses de la déportation que chacun a vécu comme il pouvait. A la vie n'est donc qu'un sympathique et touchant mélo un peu trop lisse qui fera les beaux soirs de France 3 (qui produit le film, tiens...) et qui finalement est bien en adéquation avec ce que j'en attendais.
Vous avez vu la bande annonce, alors vous avez tout vu. c'est creux, mal ficelé, plat, sans relief, et surtout sans émotion, et terriblement mal joué. Une vraie déception, la direction d'actrices est vraiment loupée. Quant à la mise en scène, elle est tout bonnement inexistante.
Que dire de ce film assez lunaire de part l'interprétation des 3 actrices, les décors et la reconstitution des décors années 60 , mais je reste sur une impression de non abouti, et de manquer de profondeur, il manque un liant à toutes ces scènes et ces évocations
"A la vie" n'est pas seulement un (enième, pourront dire les mauvaises langues) film traitant de cette période sombre de l'Histoire qu'est la Seconde Guerre Mondiale (période se "résumant", dans le métrage, à la Shoah et à Auschwitz), c'est aussi une formidable ode à la liberté, et à l'amitié entre trois femmes qui se sont connues au cours de circonstances douloureuses. A la fois émouvant, drôle (notamment grâce au personnage de Rose) et réalisé tout en pudeur, ce film constitue une très bonne surprise. Les actrices principales sont excellentes (de même qu'Hippolyte Girardot, dont le personnage dissimule une cicatrice bouleversante), et j'ai pu découvrir avec plaisir un jeune homme très séduisant en la personne de Benjamin Wangermee dans le rôle de Pierre. Même si le film n'évite pas les écueils du drame à la française (une fin convenue, notamment), je le conseille tout de même vivement.
Un Bonheur, une Ode à la vie. Comment se reconstruire, comment vivre après l'horreur, après avoir vécu et vu tant d'horreurs. Vivre, Aimer, et se souvenir... A voir absolument, la vie vous semblera après simplement BELLE.
Une belle histoire d'amitié, des personnages super attachants, sur le thème de la résiliance, on est émus, on rit, on voudrait ne jamais quitter ces 3 femmes." Lehaïm"
C'est à plus de soixante-dix ans, que remonte le sinistre épisode d'Auschwitz, voilà plus de soixante-dix ans, qu'un projet fou d'extermination de catégories de populations a été organisé. Les trois héroïnes du film en portent le tatouage numéroté sur le bras. Cela semble tellement irréel! Certains vont même jusqu'à prétendre que l'on pourrait réviser l'histoire. Ce qui est magnifique dans ce film et dont le titre annonce la couleur, c'est que la parole aide à élaborer un passé traumatique. Ces femmes sont unies par un passé de lutte à mort pour survivre, elles sont des rescapées et au travers de leurs retrouvailles, elles vont se dire leurs culpabilités, les moments de rancoeur qu'elles ont éprouvée entre elles. Et puis, il y a l'amour, le dsir, la sexualité et ses empêchements... Et puis, il y a encore les chants yiddish. Quel beau film, quelle élégance, quelle délicatesse chez les personnages du film. Et puis, il y a aussi l'espoir que suscitait alors le parti communiste français et la solidarité, qui était une valeur majeure de notre pays d'alors. Et puis, il y a cette marche de la mort, qui n'est pas une fiction. Et puis, il y a Berck, cette ville du bord de mer.
Sur une trame potiellement forte, je n'ai ressenti aucune émotion au récit et à son traitement. L'accessoire ne fait pas le fond de l'histoire : J'ai été impressionné par la quantité de vehicules d'époque mais surpris par de multiples invraisemblances ou loupés. J'en cite qq unes en les masquant: spoiler: On voit l'héroïne dans deux séquences pour passer la petite annonce pour rechercher une autre déportée mais aucune évocation du comment elles se sont retrouvées. / Le jour où les 3 femmes se retrouvent, l'héroïne retrouve son amie qui vit aux Pays Bas, laquelle est accompagnée de leur amie commune qui vient du Canada, en faisant la surprise de sa venue à l'héroïne! / La première phrase adressée à cette femme inattendue qui vient du Canada :"Mais tu devrais être morte toi!"/ J'arrête là.
Le film est intéressant par l'originalité de son approche (cette histoire est tout de même incroyable) et aussi par le choix de la légèreté apparente. (...) mais, rapidement, Zilbermann est piégé par son sujet et son scénario n'échappe pas à un déroulement sans surprise, peu aidé par une mise en scène ultra académique. (...) Zilbermann ne se tire pas si mal d'un sujet plutôt casse-gueule.