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Topia
9 abonnés
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2,0
Publiée le 20 novembre 2016
Un film d'une grande sincérité, Jean-Jacques Zilbermann raconte ici l’histoire de sa mère échappée des camps de la mort qui, 15 ans après, retrouve peu à peu gout à la vie en compagnie de deux anciennes détenues lors d'une escapade à Berck-sur-mer. Un récit beau, émouvant et d'une grande humanité.
Un Bonheur, une Ode à la vie. Comment se reconstruire, comment vivre après l'horreur, après avoir vécu et vu tant d'horreurs. Vivre, Aimer, et se souvenir... A voir absolument, la vie vous semblera après simplement BELLE.
Une énorme déception que cet « A la vie » qui manque terriblement de… vie ! Avec un sujet en or tel que celui-ci, on sort de la salle frustrés et limite en colère. On s’attendait à ce que les retrouvailles de ces trois déportées des camps de concentration quelques années après qu’elles en soient sorties aient une contenance plus épaisse que cet anodine chronique estivale de bord de mer. On cherchait le mélodrame poignant voire déchirant ou même une comédie dramatique prônant l’ode à la vie qui continue. Las, on se retrouve devant un vulgaire téléfilm réalisé de la plus triviale des manières. Si ce n’est le statut des trois personnages principaux, on se croirait dans une vieille série des estivale des sixties remplissant les grilles de télévision. On se surprend même à trouver le temps très long et à se désintéresser totalement de ce qui se passe à l’écran. Entre amourette de vacances insipide et trauma dus aux camps bien mal exploité, notre intérêt se délite au fur et à mesure que le temps passe. Julie Depardieu, si ce n’est qu’elle est une ancienne déportée, nous joue toujours le même personnage mais heureusement on prend plaisir à retrouver Suzanne Clément après l’excellent « Mommy ». Un sujet lourd et propice à une puissance émotionnelle si importante ne méritait pas film si frivole et raté. Lorsque l’on sait que le réalisateur Jean-Jacques Zilbermann est le fils de l’une de ces trois femmes, dont la vie inspire le film, c’est encore plus déroutant et dommageable !
Le sujet aurait pu tenter Diane Kurys : féminité, amitié, judaïté, communisme, déportation (et ses suites), mais aussi apprentissage amoureux, pour l'essentiel d'un récit situé dans les années 60. Ce 6e long métrage de fiction de Jean-Jacques Zilbermann ("L'Homme est une femme comme les autres") se voudrait un hymne "à la vie", au travers de quelques jours de villégiature et de légèreté pour 3 femmes s'étant perdues de vue 15 ans plus tôt, sur fond d'événements dramatiques. Mais, au résultat, on a un film sans dynamisme, à la dramaturgie poussive, emprunté et sans style, et fort mal servi par un mauvais casting - Julie Depardieu (rôle central - la plus jeune du trio) en particulier, n'ayant de crédible que l'extrême maigreur, conservée sans doute par le personnage ("Hélène") comme le symbole d'un refus d'ouverture "à la vie"..... Où l'on regrette en permanence le savoir-faire d'une DK, avec un tel matériau..... Avec JJZ, c'est ennui et ratage !
Enorme déception. Pas de scénario, pas de dialogues. Pas de jeu d'acteurs, Julie Depardieu m'a presque fait de la peine tellement elle est mauvaise. Aucune émotion, bref gros navet de l'année et tellement décue !
Ni la bande-annonce, ni la filmo de Jean-Jacques Zilbermann ne donnaient vraiment envie. Mais voilà, il y a Suzanne Clément et Julie Depardieu. Et de ce côté-là, on est pas déçu. Elles sont toutes les deux délicieuses et émouvantes. Johanna Ter Steege est aussi très bien. Le problème est que le film n'est pas à la hauteur de leurs talents et de nos attentes. Sur un point de départ terrible, le réalisateur (inspiré par l'histoire de sa mère) ne nous offre qu'un téléfilm, de luxe il est vrai, auquel manquent cruellement une certaine épaisseur et une plus grande émotion. La mise en scène manque de relief et les personnages ne sont pas assez fouillés même si on s'attache bien à elles. Ce n'est pas quelques très belles scènes ou d'autres plus fortes qui changeront quelque chose. C'est certainement fait avec beaucoup de sincérité mais cela ne suffit pas à faire un grand film sur l'amitié, l'amour, la vie, la culpabilité. Et les conséquences douloureuses de la déportation que chacun a vécu comme il pouvait. A la vie n'est donc qu'un sympathique et touchant mélo un peu trop lisse qui fera les beaux soirs de France 3 (qui produit le film, tiens...) et qui finalement est bien en adéquation avec ce que j'en attendais.
On ne le sait que trop depuis quelques temps au cinéma, les belles histoires ne font pas forcément de bons films. Pourtant sur les toutes premières séquences, la matière y est, jamais reconstitution des camps de la mort n’avait été abordée de manière aussi sobre et réaliste. On ne peut donc qu’être interpelé par un tel début et l’on imagine déjà non sans une certaine satisfaction une suite d’un même acabit. Emotion forte. Ce sera la seule. Non pas que les retrouvailles de ces trois amies « rescapées » soit sans intérêt bien au contraire, mais ce qui pose problème c’est cette volonté indéfectible de Jean-Jacques Zilbermann de vouloir être au plus proche de la reconstitution historique, à un point tel, qu’elle en vient à prendre le dessus sur tout le film. En effet, le film nous projette dans une espèce de catalogue des années 50 et surtout des années 60 que chaque plan vient mettre en valeur au détriment même des personnages et du récit parfois… Il est certain que l’équipe de la direction artistique (accessoiriste, chef décorateur ou costumier) a effectué un vrai travail de recherche restitué avec soin. Un autre écueil de taille, est le choix de Julie Depardieu dans le rôle d’Hélène, son tempérament lunaire colle mal au personnage et elle rame beaucoup pour rester au niveau de Johanna Ter Steene et de Suzanne Clément. Toutes deux parfaites. Cela provoque immanquablement un détachement pour ce qui se passe à l’écran (l’œil constamment sollicité par des détails en toile de fond), et l’intérêt s’estompe tout comme l’émotion. Il faudra attendre le générique de fin, pour que la conscience se réveille… regrettant que cette histoire véridique n’ait pas eu le traitement qu’elle méritait, avec moins d’opulence, une mise en scène inspirée et plus subtile. Qui trop embrasse, mal étreint… « A la vie » a des allures de sous marque d’un film de Diane Kurys.
Un film qui parle de liberté mais qui n'arrive jamais vraiment à la faire ressentir, un film qui parle d'amitié indéfectible mais qui peine à convaincre là aussi... la faute à une réalisation vraiment basique engluée dans la reconstitution des années 60 façon musée, et un scénario souvent mal construit qui peine à convaincre. On y suit les retrouvailles de 3 femmes qui se sont rencontrées dans des circonstances terribles, dans un camp de concentration pendant les 2e Guerre Mondiale, et qui vont se reconnecter toutes les 3 avec leur passé commun et leur nouveau futur, se débarrassant de leur tenue de victime et de leur culpabilité pour profiter pleinement de cette chance d'être en vie. Il y avait de quoi faire là un film lumineux, poétique, dramatique, touchant, un film plein de belles images de cartes postales et d'émotion. Il n'en n'est rien. Tout y est tiède et distant, comme ci le réalisateur, trop impliqué, avait préféré tout regarder de loin pour être sur de ne rien abîmer. Pas déplaisant mais décevant au vue du potentiel de cette belle histoire d'amitié.
Film extraordinairement nostalgique. Jean Jacques Zilbermann manque un peu de recul au niveau du scénario. On sent que le sujet lui est très sensible et personnel. Suzanne Clément est mal intégrée au trio, elle reste tout le temps à l'extérieur. La direction d'acteur n'est pas celle de Xavier Dolan. C'est gentil et peu touchant. J'ai beaucoup aimé les apparitions de Benjamin Wangermee, ce sont les meilleures scènes.
j'ai passé un excellent moment en compagnie de ces 3 femmes, tour à tour graves et drôles. comme l'a été leurs vies. les actrices qui les incarnent sont parfaites (mention spéciale à Julie Depardieu qui, enfin, sort un peu des rôles de gourdes auxquels elle nous a habitué. Bravo, je savais que tu pouvais le faire, Julie!), et les personnages masculins sont également très bien dessinés. un réussite!
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2,5
Publiée le 7 février 2017
Histoire d'amitiè entre trois femmes qui se sont rencontrèes dans le tristement cèlèbre camp de concentration d'Auschwitz et qui se retrouvent dix-sept après s'être perdue de vue à la mer, du côtè de Berck Plage, avec des attitudes diffèrentes par rapport à leurs souvenirs douloureux de jadis! C'est un film sur comment faire après ce qu'elles ont vècues ? Avec une française (Julie Depardieu, excellente), une hollandaise (Johanna ter Steege) et une canadienne (Suzanne Clèment) qui parlent beaucoup entre-elles où l'on comprend assez rapidement comment chacune a appris à vivre avec ce traumatisme en s'aidant les unes les autres à mettre des mots et à essayer de faire ce qu'elles ne faisaient pas avant! Les trois femmes sont un peu esseulèes avec leur passè, tout en cherchant à se reconstruire! C'est filmè honnêtement, avec des moyens au niveau de la reconstitution d'une èpoque, superbement photographiè dans un Berck Plage très colorè, et malgrè cela il se dègage de l'ensemble un sentiment de dèception, dues en partie aux erreurs de distribution, Hippolyte Girardot en mari impuissant, Benjamin Wangermee en maître nageur, Mathias Mlekuz...et à une musique de Slabiak beaucoup trop prèsente qui finit par ètouffer le rècit! Jean-Jacques Zilbermann peut vraiment mieux faire...
Je ne me suis pas précipitée pour aller voir ce film, j'ai préféré en voir d'autres avant et j'ai eu tort car il est est excellent. J'ai été très touchée, le film est beaucoup mieux que je ne le pensais. Un très bon divertissement très émouvant. Je recommande chaudement ce film.
Le réalisateur a mis beaucoup de lui-même dans ce récit qui s’inspire de la vie de sa mère. Un hommage méritoire, certes, mais qui paraît totalement à côté de la plaque. Je n’ai pas trouvé beaucoup de consistance dans cette histoire de trois jeunes femmes rescapées d’Auschwitz qui 15 ans plus tard se retrouvent enfin pour passer une semaine de vacances. La direction d’acteurs, assez mollassonne, rejaillit sur le jeu des comédiennes. Malgré un passé lourd de conséquences, leurs personnages apparaissent transparents, parfois même absents. Pour en savoir plus
Une belle histoire d'amitié, des personnages super attachants, sur le thème de la résiliance, on est émus, on rit, on voudrait ne jamais quitter ces 3 femmes." Lehaïm"