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    Xenia
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    Stefiwat75
    Stefiwat75

    9 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2014
    Un film d'une immense tendresse... Drôle et triste à la fois...
    ATON2512
    ATON2512

    56 abonnés 1 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2014
    Xenia
    Un film sur la jeunesse , l'adolescence et ses rêves éveillés . Un film fort sur l'amitié fraternelle puissante qui peut lier deux êtres comme les doigts d'une main. Filmé en partie au royaume des Dieux de l'Olympe le film nous donne à voir une vision de la Grèce aux prises avec la crise et la tentation du replis sur soi, du refus de l'autre . Un Road Movie de deux frères qui peu à peu vont se connaître de mieux en mieux . Un film sur l'apprentissage et le passage de l'adolescence à l'âge adulte . Kostas Nikouli dans le rôle de Dany est époustouflant de naturel et de candeur . Aux limites parfois du fantastique tant il est habité de milles rêves . Quand à Nikos Gelia jouant Odysseas il est aussi beau , convaincant et d'une grande expression . Un film qui rend heureux et donne la pêche .
    Charles R
    Charles R

    49 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juin 2014
    Un film grec : voilà qui n'est pas si courant que cela, du moins importé sur nos écrans. Ici, nous sommes à des années-lumière des films d'un Angelopoulos que nous avons tant aimé, loin de la sobriété et de la pudeur du maître grec. Panos H. Koutras est un peu le trublion du cinéma grec et c'est à ce titre qu'il nous fascine, un peu comme Almodovar dans le paysage cinématographique espagnol. "Xénia", c'est d'abord un hymne à la jeunesse, à son désir de liberté, à son insolence. Dany et Ody sont deux jeunes adolescents dont le second a encore un pied dans l'enfance même s'il affiche clairement une homosexualité pleinement assumée. Le film raconte leur odyssée à travers la Grèce, depuis la Crète jusqu'à Thessalonique en passant par Athènes et Larissa. Il s'agit pour les deux jeunes gens de retrouver leur père biologique qui a lâchement abandonné leur mère alors qu'ils étaient tout enfants. En fait, nés d'une mère albanaise, ils ont besoin d'être reconnus par ce père pour obtenir la nationalité grecque et éviter ainsi l'expulsion d'un pays qui a des comptes à régler avec les étrangers. On le verra lors de l'épisode athénien où des jeunes d'extrême-droite organise des ratonnades musclées à l'encontre des indésirables venus d'ailleurs mais aussi des gays. Le contexte politique est donc nettement évoqué et d'autant plus poignant que l'on connaît le succès du parti Aube dorée dans un pays où la crise socio-économique est plus aiguë que dans tout autre pays européen. Mais l'odyssée des garçons a un autre but : concourir à un télé-crochet en espérant l'emporter avec un tube des années 60 qu'interprétait Patty Pravo, l'idole de leur mère. On le voit, le film mêle plusieurs thèmes : l'homosexualité revendiquée et assumée malgré les risques encourus, la recherche d'un père assimilé à un salaud (du reste on apprendra que c'est un politicien d'extrême-droite), l'amour sans borne vis-à-vis d'une mère qui vient de décéder, la menace fasciste qui pèse sur la Grèce... Et pourtant, malgré la gravité des thèmes abordés, le film se caractérise par une grâce, une légèreté, une fantaisie qui a tout pour séduire. Parfois même il donne dans un délire étonnant mais jamais gratuit. La figure récurrente du lapin (Alice n'est pas loin...) est à ce titre emblématique, allant jusqu'à prendre des dimensions oniriques impressionnantes sur la fin du film. En outre, Panos H. Koutras convoque tous les genres - ou presque - du cinéma : le road-movie bien évidemment, mais aussi le cinéma fantastique, la comédie musicale, le film d'action... Le tout fonctionnant à merveille et demeurant toujours surprenant pour le spectateur. Enfin, il faut bien sûr mentionner la performance des deux acteurs principaux, parfaitement complémentaires, et qui vivent sous nos yeux une aventure cinématographique faite d'un plaisir constamment partagé.
    alain-92
    alain-92

    314 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2014
    Le premier plaisir. Assister à une nouvelle émergence du cinéma grec avec Pános H. Koútras et saluer son courage d'avoir été jusqu'au bout de sa réalisation en dépit des difficultés financières rencontrées pendant le tournage.

    Le réalisateur assume le côté politique de son scénario avec comme toile de fond, la xénophobie, l'homophobie croissante et l'émergence de l'extrême droite. Il déclare aussi "faire ses adieux à son adolescence" qu'il a vécu dans le sexe, la drogue et le rock’n’roll, en rébellion contre le système en place dans son pays.

    Le côté légèrement nébuleux, les longueurs excessives de certaines scènes, n'empêchent en rien de s'attacher à cette histoire, belle et douloureuse à la fois.

    Ce quatrième long-métrage de Pános H. Koútras est à la fois léger, fougueux, d'un réalisme souvent douloureux tout en étant bourré d'humour. Il ne manque pas de poésie non plus avec, entre autres, la belle idée de "Dido".

    Il est question de solidarité, mais d'amour essentiellement. L'amour fraternel très important dans le parcours personnel du réalisateur/scénariste qu'il nous montre comme bien plus fort que les liens du sang. En cela la référence à La nuit du chasseur est d'une pure beauté.

    Xénia est également violent, d'une profonde et triste réalité quand Pános H. Koútras confie : "Depuis toujours, le monde dévore ses enfants, les plus faibles sont écrasés, les groupes minoritaires écartés. Cela s’est amplifié ces dernières années."

    Les nombreuses références et la présence de Patty Pravo au générique réjouiront les nostalgiques.

    Les deux principaux protagonistes, non professionnels, Kostas Nikouli et Nikos Gelia sont tous deux excellents. De la première à la dernière image, ils savent se rendre attachants, vibrants de sincérité et d'énergie. Ils participent grandement à l'intérêt du film.

    Un très beau moment de cinéma avec ce réalisateur qui ne manquera pas de frapper encore plus fort. J'en suis certain.

    Un pincement au cœur, aussi, devant le délabrement bien visible ici de ce beau pays.

    La Grèce.
    nicolas t.
    nicolas t.

    57 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2014
    Du Almodovar light sur fond de crise grecque.
    Les acteurs sont charmants, mais le film trop long
    et pas très inspiré à part des scènes de chorégraphie
    kitsch sur une chanteuse italienne qui fait un caméo amusant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juin 2014
    Pépite lumineuse, fraîche, juste, épique, fantastique, drôle, touchante, itinérante, dansante, etc.
    brunetol
    brunetol

    184 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 juin 2014
    Parti avant la fin (j'annonce la couleur). Sorti de l'insignifiant "Palo Alto" avec l'envie de changer d'air : pourquoi pas en Grèce ? Erreur funeste. Le cinéma grec, c'est Yorgos Lanthimos (Canine, Alps), ou Athina Rachel Tsangari (Attenberg), mais pas ce truc ! Ça dérape pratiquement dès la première minute, après un joli plan énigmatique de lapin blanc : le personnage principal est insupportable. Un Xavier Dolan hystérique qui aurait mariné dans un fond de tiroir d'Almodovar (et aurait dû y rester). Puis on comprend que le film est la transcription appliquée d'un "SCÉNARIO", un bon gros scénario très lourdement dialogué (et balourdement interprété), rempli de "SITUATIONS", et de "REBONDISSEMENTS" plombés à la fonte sur un argument dégoulinant de bonnes intentions jusqu'à l'écœurement : un jeune homosexuel et son frère, à moitié albanais (bougnoules, en grec), partent à la quête de leur père biologique (réputé grec pur race) suite au décès de leur mère alcoolique, dans le pays d'aube dorée (forcément, ça va être dur), ET le frère ainé doit en même temps essayer de gagner le concours de la Nouvelle Star à la télé pour exaucer le vœu le plus cher de la défunte... N'en jetez plus. J'aurais du lire le synopsis avant d'aller perdre une heure devant cette chose laide, kitsch, filmée à la truelle et assourdissante, baignant dans un sirop de variétoche frelatée façon Dalida de supermarché (bon vieux cliché gay rebattu). Imbuvable.
    BeatJunky
    BeatJunky

    143 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2014
    Bonne surprise, je ne regrette pas d'être aller voir ce film grec qui m'aura permis de découvrir ce pays et surtout sa jeunesse à travers ces frangins en quête de reconnaissance paternelle. Un road movie tantôt émouvant tantôt comique qui se laisse suivre facilement malgré les deux heures qui me paraissaient longues et finalement, grâce à ces deux personnages originaux, (particulièrement le jeune frère qui amènent les quelques rebondissements) on ne s'ennuie pas une seconde bien que le scénario n'ai rien d'exceptionnel. Certains ont pu déceler un point de vue politique mais personnellement, je ne l'ai pas vu de cet oeil. Je l'ai juste pris comme un regard sur la Grèce actuelle à travers ces deux jeunes très attachants.
    Un bon moment divertissant qui m'a mis de bonne humeur. Je le conseillerai à tout le monde!
    Pauline_R
    Pauline_R

    174 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2014
    Un road movie touchant, à la fois drôle, sensible et fantaisiste, malgré quelques longueurs. On s'attache rapidement au duo principal, un peu foutraque, magnifiquement interprété et sur qui repose tout le film. La dernière partie du film est assez géniale et compense un début de film parfois un peu poussif.
    mem94mem
    mem94mem

    110 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2014
    J'ai bien aimé ce film sur la quête d'identité de deux frères albano-grecs. Le scenario propose quelques rebondissements, grâce au caractère insouciant et immature du jeune frère, mais réserve aussi des moments d'émotions assez touchants. Le scenario est original et le film est très contemporain. J'ai pensé un peu à Emir Kusturica, par la musique de fanfare assez présente, et par les scènes "de farce" humoristiques.
    Loïck G.
    Loïck G.

    328 abonnés 1 658 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2014
    Une métaphore discrète sur la Grèce d’aujourd’hui en quête d’une nouvelle identité. Pour le héros, Dany, elle est à la fois nationale et sexuelle, lui l’Albanais de naissance, l’homosexuelle, qui revendique son appartenant à la Grèce pour un père qui l’a abandonné. Le réalisateur entame avec le jeune homme et son grand frère un périple à travers le pays, parsemé des embûches que la situation actuelle provoque. Ça devient un peu longuet à la fin (2 h 10) mais la fragilité de l’entreprise, la manière de la conduire permet de rester en éveil pour un final assez grandiose.
    Pour en savoir plus
    Guiciné
    Guiciné

    151 abonnés 1 230 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2014
    Un film d'une belle originalité, aux personnages touchant et attachant, mis en scène à la fluidité impeccable, qui donne un bon rythme au scénario prenant et bien construit et qui arrive à nous toucher et nous émouvoir grâce aux superbes interprètes. Une très heureuse surprise à voir impérativement.
    Jonathan M
    Jonathan M

    126 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juin 2014
    Douce euphorie. Surtout belle dégaine scénaristique. Dans ce monde plein de candeur, l'histoire à proprement parler n'est pas vraiment jubilatoire. Ni intéressante d'ailleurs. Tisser sur un socle d'immigrés albanais à la recherche du bonheur, ce road trip grec s'est contenté d'amuser les acteurs, sans vraiment les confrontés. Le fond du problème (le fascisme) n'est que mal entendu. On passe à côté.
    traversay1
    traversay1

    3 443 abonnés 4 760 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2014
    En découvrant Strella, fin 2009, le sentiment était d'avoir d'avoir affaire à un cinéaste grec qui poussait le curseur de l'émotion très loin sans crainte d'en faire trop dans le mélodrame. Le film était plus écrit que Xenia, et émotionnellement plus fort jusque dans ses excès, mais cette nouvelle odyssée de Panos H. Koutras, nonobstant son caractère brouillon et son manque d'unité flagrant confirme l'authenticité et la verve du réalisateur. Le portrait d'une Grèce en pleine crise, économique et d'identité, avec ses dérives xénophobes et fascistes, sert de toile de fond à un hymne à la tolérance (y compris sexuelle) et à la solidarité (y compris vis-à-vis de la communauté albanaise). Elle passe à travers deux frères liés comme les doigts de la main, malgré leurs différences, et un amour immodéré des chansons italiennes de Patty Pravo, bourrées d'énergie et d'optimisme qui apportent un vrai vent de folie à Xenia et font oublier que le scénario décousu n'est pas tout à fait la hauteur des intentions.
    Julien D
    Julien D

    1 179 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2014
    Remarqué quinze ans plus tôt avec son très extravagant L’attaque de la moussaka géante, Panos H. Koutras réalise cette fois un petit film bien plus mesuré et intimiste, tournant autour du road-trip (dans le cas d’un film grec, on parlera plutôt d’odyssée) de deux frères albanais en quête d’un père inconnu. Ces deux adolescents, dans lesquels le réalisateur prétend se reconnaitre, interprétés par deux jeunes acteurs amateurs, apportent au film à la fois la bonne humeur qu’ils dégagent mais également une certaine gravité dans la façon dont ils sont perçus par le monde qui les entoure. En effet, le réalisateur semble animé d’une volonté de nous alarmer de la montée du fascisme dans son pays. Ce support, qui mêle onirisme et légèreté, n’est toutefois le plus efficace pour une chronique politique frappante. La sympathie qu’inspire cette petite virée, sur fond de musique pop, entre frangins attachants aident à compenser les ruptures de rythmes et les longueurs dont souffrent, sur plus de deux heures, cet étonnant scénario.
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