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Hotinhere
515 abonnés
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3,5
Publiée le 26 juillet 2023
Un road-movie foutraque et inégal mais attendrissant, bourré de charme et d’énergie, sur deux frères en quête paternelle, incarnés par un duo de comédiens attachants. 3,25
Des nouvelles de la Grèce. Avec en ombre portée des pérégrinations de deux frères à la recherche de leurs racines, le sort des migrants,un pays fracturé par un gouffre de classes et le visage banal et anxiogène de l’extrême droite et puis aussi un pas de coté dans le fantastique et un beau clin d'oeil à la Nuit du Chasseur.
Cette virée rocambolesque de deux frères d'origine albanaise – dont un homosexuel très extraverti – dans la Grèce d'aujourd'hui, celle de la crise économique et de la montée des intolérances, s'avère tour à tour drôle, tendre et plus dramatique. Les deux acteurs principaux, Kostas Nikouli et Nikos Gelia, sont superbes de sincérité. Quelques séquences plus faibles mais un film très attachant dans son ensemble.
Un film mono-centré sur deux adolescents pop stéréotypés, dont la vie est cadencée par les télé crochets. Au lieu de la fraîcheur annoncé par la critique, il est plutôt question d'une soumission au merchandising sur fond de cynisme d'impudence "soft".
On notera la coproduction ostensiblement franco-grecque. Un compromis financier qui conserve les intérêts de l'art héllène. Un drame occidental dans les normes et pourtant qui en sort à certaines occasions discrètes. La moins discrète, d'ailleurs, c'est le ton variable, pas complètement dramatique et toujours un peu optimiste alors même qu'on va très loin dans ce qui peut mal tourner. Il y a aussi cette façon amusante de découper l'histoire, d'amener dans certaines scènes quelques éléments qui n'ont rien à y faire et qui sont en plus encombrants dans une telle oeuvre filmée. Exemple : le téléphone pendant l'audition. Il y a un jeu de mots facile à faire ici, mais les deux ne font à première vue pas bon ménage. Pourtant, à son travers et au travers d'autres exemples du même genre, on amène un peu d'émotion. Fraternel, poétique mais réaliste, un mélange au final agréable.
Nommé dans la catégorie Un Certain Regard du Festival de Cannes 2014, Panos H. Koutras signe le portrait de deux frères que tout opposent liés par le même souhait de justice et de liberté. L’un est homo, extravagant et avance la tête haute, l’autre est hétéro, discret et prudent. Ces deux oxymores n’échappent donc pas aux clichés de styles. Pourtant on s’accroche à ce scénario qui semble souvent gros à tout coïncider. Même si le film semble long, on reste sur notre fin, car toutes ces situations n’ont pas de conclusions et l’imaginaire du jeune Dany n’a pas été au bout de l’idée. Xenia est le portrait d’une jeunesse en quête d’identité avec un bon fond, mais mal exploité. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Je crois que c'est le premier film grec que je vois et j'avoue avoir passé un moment agréable devant. Cette odyssée moderne offre une comédie agréable qui évoque les problèmes de la société grecque. On suit deux frères qui, albanais par leur mère, doivent trouver leur père grec pour obtenir la nationalité grecque qui fonctionne sur le droit du sang et non le droit du sol. On observe donc une société qui se droitise de plus en plus avec des commandos de fascistes ratissant les rues pour s'en prendre aux immigrés. L'intrigue est prenante et les deux frères très sympathiques. L'ensemble fournit un divertissement enlevé qui tient bien le spectateur en haleine tout au long de ces deux heures. Ce n'est pas la comédie de l'année, mais ce long-métrage offre un voyage délicieux dans la Grèce du XXIème siècle. Un film sympathique qui mérite le coup d'œil.
Film sans intérêt ! Tout est kitsch (du personnage de Dany aux chansons insupportables style Dalida !) et le scénario est vide et cousu de fil blanc ! Le jeune frère est insupportable et on galère à suivre leur histoire car on manque vraiment trop de profondeur ! C'est nul de chez nul car trop caricatural ! A fuir...
Xenia, un drame atypique! Ce sujet de l’homophobie aurait pu tomber dans le lourd et le ridicule pour cause du personnage excentrique qu’es Dany. Mais il est traiter avec à la fois avec loufoque, réalisme et légèreté. Le réalisateur nous laisse des mystères et joue avec nous comme avec spoiler: les hallucinations ou non de Dany. Mais aussi l’histoire avec son lapin, qu’on a tous cru vivant et sur une scène on découvre que ce n’est qu’un lapin en peluche. C’est impressionnant de voir comment le film arrive à garder son sérieux même avec les scènes du gros lapin en peluche vivant. Grâce à ces deux personnages opposé et attachant ont découvre la Grèce actuelle avec ses problème et une image très coloré. A voir !
Le nom "d'odyssée grecque" apparaît parfaitement adapté à ce film, qui flirt à merveille entre drame et comédie. Les deux protagonistes, profondément attachants malgré leurs différences, parviennent à susciter tout l'espoir et la compassion du spectateur pour leur singulier combat. Les deux heures de film passent extrêmement vite, grâce à un scénario touchant et à une véritable esthétique.
Un voyage où l'on suit deux frères dans la Grèce xénophone, raciste et discriminante, qui partent à la recherche de leur père. Xenia offre de très bons moments, même si nous retrouverons quelques absurdités et quelques longueurs. Un autre cinéma, une autre culture, cela ne fait pas de mal.
Dans la Grèce de 2014, enfoncée dans la crise, l'histoire de ces deux frères en quête de leur père a quelque chose de rafraichissant. Mais le film souffre de quelques défauts majeurs qui le desservent un peu. Tout d'abord le rôle assez caricatural du jeune Dany, en homo peroxydé et très efféminé, qui n'apporte rien au film et dont la personnalité agaçante fait bien entendu rater tout ce qu'il entreprend. En revanche son frère aimé, joué par l'excellent Nikos Gelia (fort bien bâti de sa personne d'ailleurs) sonne beaucoup plus juste. On notera quand même les références à la Grèce actuelle, gangrenée par l'extrême droite, avec une scène assez forte de ratonnade dans un quarter à dominante immigrée d'Athènes. Comme quoi, sous le vernis d'une histoire légère, la pourriture du bois peut aussi se voir