Derniers Avis : En équilibre - Page 6

Merveilleux film et merveilleux acteurs. Beaucoup de sensibilité, sentiments suggérés et délicats.
Formidable description de la renaissance toujours possible même si la vie mène parfois sur des chemins non voulus et souvent difficiles.

En Equilibre m’a agréablement surpris. Il est question d’un cascadeur qui se retrouve tétraplégique suite à un accident dans le cadre de son travail et de sa rencontre avec une femme travaillant dans la compagnie d’assurance devant l’indemniser, avec des objectifs favorisant sa boite. L’histoire est assez originale et joliment traitée, Albert Dupontel et Cécile de France étant convaincants dans les rôles principaux.

Une belle fable moderne : la volonté d'un homme blessé à poursuivre sa passion et réussir. Il transmet ce principe de vie à une femme qui elle a abandonné la sienne. Le tout sur un fond d'histoire d'amour que chacun pourra composer.

Tendre et touchant
Comédiens juste parfaits
À découvrir

Notez la coiffure de Cecile de France dans ses 2 situations : quand elle est la professionnelle d'assurance sans coeur (coiffure droite en chignon) et quand elle sort de ce métier (cheveux libres comme sur la photo du film). Tout le film est plein de messages qui aident à suivre la psychologie des personnages qui évoluent au cours du film.
Une interview de Cécile de France a également indiqué qu'elle est montée pour la première fois à cheval dans ce film. Son inquiétude quand elle monte dans le film est de ce fait des plus fidèles !
A noter enfin la citation de l'association Equi-libre (equilibre-asso) dans le générique de fin qui s'occupe réellement d’équithérapie.

Superbe film et très bons acteurs. A voir absolument

Film magnifique qui rappelle entre autre "jappeloud" sur le théme du cheval sauf cette fois c'est l'inverse c'est l'homme qui est blessé....
Les acteurs sont magnifiques, Cécile De France resplendissante, juste et Albert Dupontel tient son rôle de brute, blessé par la vie et tenace, les 2 personnages sont liés par leur histoire lui son but remonter à cheval et elle devenir pianiste qui lui va si bien, le scénario est trés bien réalisé en sentiments, en suspense et va et viens de la vie, cependant la fin est vraiment inattendu surtout quand on est "Fleur bleu" et la réalité nous rattrape.....

C'est bien parce que j'ai eu la chance d'assister à une projection du film suivie d'un débat avec Bernard Sachsé, le cavalier cascadeur devenu cavalier-dresseur paraplégique dont il est ici question, que je mets la moyenne à ce film...gentillet. Homme de cheval accompli longtemps avant de devenir para, Sachsé est aussi un homme (tout court) remarquable, dont la résilience autant que la culture force le respect. Mais en tant que vieux cavalier, j'attendais beaucoup plus du film, sur le plan de la découverte d'un ré-apprentissage de l'équitation. Il faut en effet mentionner la prouesse que représente le parcours de Sachsé. Devenir d'abord un cascadeur équestre de haut niveau, puis être privé du contrôle de ses jambes et d'une partie de son dos, et revenir au niveau de la haute école moins de deux ans après son accident était à priori impossible. C'est pourtant ce qu'a réussi ce personnage hors norme...En tentant d'incarner l'homme d'avant et l'homme d'après, Dupontel nous prouve sa grande classe d'acteur, maître de son corps ressenti, plutôt crédible en voltige en ligne, en cascadeur ou en cavalier dresseur. Sachsé nous a dit aussi la somme de travail qu'a fournie C.De France pour paraître une pianiste émérite, elle qui n'était pas musicienne. Chapeau à elle aussi...Ceci dit, que de sirop autour des quelques belles séquences qui distillent une réelle émotion artistique, équestre ou simplement humaine ! Une idylle entre Marc le cascadeur-obstiné-sensible-derrière-sa-façade-revêche et Florence son assureuse-subjuguée-sensible-derrière-sa-façade-impeccable était-elle indispensable ? Quant au fait que cette idylle soit mise en scène jusque dans le lit de Marc sans que soient même évoqués les problèmes...mécaniques que cela représente pour un paraplégique, c'est carrément risible ! Par ailleurs, la rapacité des assureurs est évoquée dans le film et c'est bien. Mais elle ne colle pas avec la progression rapide des moyens matériels dont dispose le cascadeur dans le scénario. Sachsé nous a dit en effet que son procès avait duré 10 ans !.. Bref s'il est difficile de digérer la grosse tartine de guimauve qui accompagne les bons moments du film, il faut saluer la prestation d'A. Dupontel et C.De France. Et au final vingt minutes d'émotion plus quelques beaux chevaux fort bien mis plus un peu de spectacle équestre de bonne facture sauvent la mise de justesse.

C'est un film à voir. Un film qui joue avec nos sensibilités et nos émotions. Le but n'est-il pas là pour l'essentiel ? Eh bien ce but est atteint. Les 2 acteurs jouent à merveille l'un maîtrisant parfaitement l'art de l'équitation et l'autre les attitudes devant un piano. Le scénario et la mise en scène nous placent dans des situations de lyrisme et de courage face au destin. Finalement avec tous ces composants on aboutit à un mélodrame digne à faire pleurer les jeunes filles et les mamies et plus généralement toutes les âmes sensibles... Ce film me fait penser à un roman photos en vogue il y a des années. Mais vous l'avez compris ce n'est pas suffisant pour faire un chef d'oeuvre.

je me suis ennuyer ferme, sur quelque chose de vue et revu! navrant et fade
apres cest peut etre l'acteur que j'aime pas

Eloge de la volonté, le très réussi et très joli film de Denis Dercourt offre à Albert Dupontel et à Cécile de France, deux acteurs qui n’ont plus rien à prouver, l’occasion d’incarner deux quadragénaires que tout oppose et qui pourtant vont, au contact l’un de l’autre, se trouver, ou plutôt se retrouver. Albert Dupontel incarne un cascadeur blessé, dans tous les sens du terme, et qui doit réinventer sa vie. Bourru et têtu comme une mule, un rôle qu’il lui va comme un gant. Assez taiseux et ombrageux, il tranche avec le personnage de Florence, incarné de façon très délicate et solaire par Cécile de France. Florence est tout le contraire de Marc, aussi coincée dans sa vie d’épouse et d’assureur qu’il est libre, aussi résignée qu’il est volontaire. C’est elle qui vient à sa rencontre pour l’aider à s’adapter à sa nouvelle vie (enfin, « l’aider » à la manière d’un assureur qui veut rapidement classer un dossier !) et c’est lui qui rapidement crève la bulle qui le retenait prisonnière. Il y a quelque chose de très beau dans cette histoire d’amour toute simple, quelque chose de palpable : pas de romanesque, pas de sentiments exaltés, pas de grandes déclarations d’amour et ou mots définitifs, c’est une histoire d’amour murmurée. Le scénario, même s’il déroule une histoire toute simple sur une durée de 90 minutes, nous embarque avec une facilité déconcertante pour ne nous lâcher que dans la dernière image, le cœur serré et la larme à l’œil. Quand je parle de larme, je parle d’émotion pas de pathos dont il n’y a nulle trace dans ce film. La détermination de Marc à remonter à cheval coute que coûte (et il lui en coutera), à laquelle on croit d’emblée avec lui dur comme fer, nous empêche de nous apitoyer une seule seconde sur le destin de ce cascadeur trahit par ses employeurs, manipulés par sa compagnie d’assurance, poursuivis par des huissiers. Il émane une telle force de son personnage, et ce en grande partie grâce à son interprète, qu’on ne doute pas une seconde de sa détermination, donc de sa réussite. Le personnage de Florence est plus complexe, et encore plus intéressant. Sous ses airs de femme accomplie, elle est tiraillée entre un mari qu’elle n’est plus sure d’aimer, un métier qui exige d’elle des choses qu’elle répugne à faire et une sensibilité artistique qu’elle a soigneusement bridée. Elle a l’air heureuse et comblée, mais c’est une façade qui se lézarde doucement, scènes après scènes. C’est surement plus délicat à incarner pour une actrice qu’un personnage monolithique comme l’est celui de Marc. Je suis heureuse que le film n’ai pas cédé aux facilités du « happy end » improbable, et qu’au contraire la fin soit douce-amère, pleine d’émotion et de retenue. Au rayon des petits défauts, pas grand-chose en boutique : une réalisation peut-être un peu académique, encore que les jolis décors de l’Ouest soient plutôt bien mis en valeur. Les seconds rôles auraient peut-être être un peu plus écrits, notamment celui de Julien, époux de Florence dont on ne sait pas bien ce qu’il devine ou ne devine pas de la tempête qui ravage le cœur de son épouse. Il a l’air de ne rein remarquer mais, à travers la scène du quad, je n’en serais pas si sure… Et puis l’entourage de Marc aussi n’est pas très présent, on ne sait rien de sa vie passée, de ses attaches. Il a l’air très entouré et très seul à la fois, c’est un petit peu mystérieux. Mais tout cela ne gâche pas la très bonne impression que laisse « En Equilibre » : excellent casting, scenario simple et touchant, bref, film réussi.

Denis Dercourt sait filmer les gens. Avec son Equilibre, il a trouvé la juste mesure pour raconter une histoire d’amour, mais aussi de reconversion de métier bercée par la passion. Pas de triche, Céline joue les morceaux et Albert fait ses propres cascades. Cécile De France est belle et véridique dans le rôle de Florence. Sa petite bouille et sa voix identifiable nous séduit. Cette dernière joue madame Toutlemonde avec de nombreuses courbes narratives et on y croit. Quant à Albert Dupontel, il interprète cet homme exceptionnel qui n’abandonnera jamais l’idée de remonter à cheval. En Equilibre est l’adaptation d’une histoire vraie et Bernard, le vrai cavalier était présent durant tout le tournage pour y recentrer son récit. Tourné sur les plages de Saint-Brévin en Loire-Atlantique et dans une ferme près de Saint-Malo ce long-métrage de Denis Dercourt est un film local, au plus près des spectateurs. Le réalisateur n’est pas démonstratif et réalise une œuvre sobre qui cependant donne une impression d’inachevée sur sa fin.
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Quel beau duo d'acteurs , toujours un plaisir de retrouver Albert Dupontel sublime et Céline de France est toujours aussi authentique ! On passe un agréable moment, et ne serais ce que pour les acteurs je recommande !

J'ai aimé ce film car il raconte l'espoir et surtout qu'avec de la volonté on se sort de tout et on arrive toujours à réaliser ses rêves. "Quand on veut, on peut".
Albert Dupontel est très crédible dans ce rôle de cascadeur équestre blessé, mais cela reste du Albert Dupontel.
Cécile de France reste très effacée, malgré un rôle nous a-t-on dit retaillé pour elle.

Inspiré d'une histoire vraie, ce film, qui parle d'un sujet difficile à aborder (le handicap) est plein d'espoir... et d'amour. Le duo Albert Dupontel et Cécile de France fonctionne à merveille.