Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
elriad
439 abonnés
1 867 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 3 septembre 2015
porté par les deux très bons acteurs Cécile de France et Albert Dupontel, ce petit film au ton pudique aborde le sujet peu traité du cynisme des compagnies d'assurance, mais surtout au delà de cela, de la possibilité de se surpasser, d'aller au delà de soi, de donner raison au proverbe "quand on veut on peut"... Si parfois le propos est un peu simpliste, le film, court, reste plaisant à visionner, tourné dans les très beaux décors de la Bretagne. Rien qui fera date...
Ce film m'a déçu. Je trouve que tout va trop vite et au fond pas grand chose ne se passe. je ne suis pas un pro de la critique mais j'ai trouvé que Dupontel, pour ne citer que lui eu fait en d'autres temps des choix beaucoup plus judicieux en matière de scénarios. J'ai à ce film trouvé un air de ressemblance avec "quand j'étais chanteur" de Xavier Giannoli. Cécile de France y incarnais le rôle d'une employée d'agence immobilière que notre Gégé national se faisait un malin plaisir à recontacter à tout bout de champ car ne trouvant jamais de maisons à son goût et bien sur tout ceci n'étant que prétexte à la revoir. Bref, dans celui ci elle est employée de compagnie d'assurance et l’Atmosphère est un peu kif kif. Pour "En équilibre" spoiler: la scène d'entré de jeu dans laquelle elle s'adresse à l'artisan pour lui dire que le métrage de la porte n''est pas respecté, sonne un peu faux. . Dans un prochain film elle sera peu être vendeuse aux Galeries Lafayette et un client lui tournera t'il autour tout au long du film ? mystère ! Franchement je ne l'ai pas du tout trouvé convaincante. Je pense que je ne dois pas; en règle général aimer son jeu d'actrice. cela me navre mais c'est ainsi.
Hello ! Dupontel extraordinaire "à contre emploi" (mais comme d'hab dans ces rôles là) et hélas une Cécile de France égarée qui ne joue pas, qui ne joue plus d'ailleurs (mais où es-tu passée Cécile ?) et qui n'est aucunement crédible en agent d'assurance tombant amoureuse au bout d'1/4 d'heure de son client et dont on ne sait si c'est l'amour ou la pitié qui l'emporte ; n'hésitant pas à quitter le lit conjugal en pleine nuit pour aller rejoindre et "faire dodo" avec son client ; pitoyable !. Bref, je n'avais jamais vu CDF aussi insipide, incolore, inodore et sans saveur depuis longtemps (et depuis combien de temps d'ailleurs ?). On ne croit pas du tout à cette histoire parallèle de rédemption où l'agent d'assurance qui se fait virer (normal !) devient agent de bibliothèque puis retente sa chance au grattage des auditions. Merci Albert (Dupontel) d'avoir sauvé du naufrage ce film, car lui et lui seul (et même pas le scénario digne d'un roman de gare) mérite qu'on s'y attarde qqs instants.
Je suis content que ce film tangente en note moyenne les 4. C’est une histoire toute simple mais poignante entre A Dupontel et C De France tous les deux en reconstructions (nous les avions déjà croisés dans fauteuil d’orchestre et qui est un de mes films préférés).
Librement inspiré du roman autobiographique de Bernard Sachsé, Denis Dercourt signe un drame teintée de romantisme évitant le pathos, où la mise en scène toute en sobriété et subtilité est admirablement portée par le duo Albert Dupontel/Cécile De France. Une belle et vibrante leçon de vie.
Enfin une réussite française je commençais à désespérer après les différentes déceptions pour ne pas dire navets sortis dernièrement!! Ce film est un petit bijou d'émotion et de douceur Partant d'un sujet pourtant sensible me réalisateur le traite avec une finesse telle que l'on en sort chamboulé et en même temps plein de sérénité. A voir de toute urgence!!
Libre adaptation du roman "Sur mes quatre jambes" de Bernard Sachsé, j'attendais ce film avec impatience, adorant en plus les deux acteurs principaux. Mon erreur fut, sans doute, plus ou moins consciemment, de me faire "mon film" et ma propre adaptation avant même de voir celle qui allait m'être imposée, de Denis Dercourt. Albert Dupontel et Cécile de France interprètent très bien chacun leur personnage, la photographie de la Bretagne est somptueuse (presque un peu trop à vrai dire) mais l'histoire en elle même, hélas, ne m'a pas transportée du tout. Bref, déçue...
Albert Dupontel nous montre, dans son dernier film, tout son talent d'acteur et de cavalier. De bonne facture, le film est doté d'une bonne réalisation, sa trame peut être même un peu trop rapide tant cette histoire d'amour pour cette femme et cette passion pour les chevaux, sont intense. Ceci dit , autant le dire de suite si comme moi vous n'éprouvez aucun sentiment ni de compassion pour le monde équestre et tout ce qui l'entour, vous n'aimerez pas ce film. Guidé , en plus, par une bande son faite au piano dans un style musique classique, l'ambiance est totale. Seulement si vous vous sentez étranger à ces choses là , l'histoire vous ennuiera franchement...
Ce 9ème film de Denis Dercourt démarre avec une scène où notre pote Albert Dupontel se montre impressionnant et sans cascadeur s'il vous plaît ! L'histoire d'En équilibre c'est celle d'une rencontre et au-delà d'une romance qui apparaît évidente, il y est aussi question de passion. Alors que Marc semble avoir tout perdu, il reste animé par la volonté de remonter sur la selle de son cheval alors qu'à contrario, Florence a une vie pleine mais où elle n'a pu poursuivre son amour pour la musique. Voilà un duo qu'on attendait pas forcément mais qui trouve une belle osmose au cœur d'un film, adapté du roman et de la véritable histoire de Bernard Sachsé, aussi simple qu'il est réussi.
« En équilibre » est un très joli film rempli d'interrogations, de remises en questions et de persévérances. En effet, d'un côté Marc qui, malgré son handicap, souhaite absolument remonter à cheval et reprendre sa vie en main. De l'autre, Florence ancienne pianiste de talent, qui reprendra goût à la musique et optera pour une éventuelle réorientation professionnelle. Dans les deux cas, on perçoit une envie de s'épanouir à travers sa passion malgré les aléas de la vie. On ne peut s'empêcher d'apprécier la leçon et de s'interroger sur l'importance qu'ont nos envies, nos talents dans notre équilibre quotidien.
Bien évidemment, le point fort du film est son casting de comédiens principaux : Albert Dupontel et Cécile de France sonnent au diapason et s'adonnent à un jeu profond et sincère, sans fausse note. Elle, est à la fois bourrée de certitudes mais en proie à des envies refoulées. Lui, est tenace et persévérant tout en étant fragile. Les deux acteurs n'ont plus à prouver l'étendue de leur talent et offrent un duo réaliste et attachant.
Denis Dercourt présente ici une histoire sincère et transmet les émotions de cette histoire vraie sans excès ou empathie feinte. Réalisateur de films tels que « La tourneuse de pages » ou « Demain dès l'aube », on lui reconnaît une sensibilité juste qui implique ses spectateurs avec légèreté. Il y a certes quelques longueurs, quelques moments facultatifs mais ce ne sont que des détails qui ne perdront pas notre attention pour autant.
En bref, cette comédie s'adresse vraiment à un large public et vous permettra de passer un beau moment de cinéma « vrai ». Toujours à l'affiche, il est pourtant passé un peu trop inaperçu avec la sortie de tous les blockbusters américains des dernières semaines. Si vous loupez le coche, on ne saurait trop vous conseiller une séance de rattrapage lors de sa future sortie en DVD/Blu-ray.
Un film sur le renoncement mais qui s'avère très centré sur la relation entre les deux personnages principaux plus que sur le dépassement de soi. Par son absence de renoncement, l'un va changer la vie de l'autre. Ces personnages sont très bien écrits et le film est émouvant.
Très joli film résolument optimiste malgré un sujet qui n'est pas au premier abord des plus réjouissants : un cascadeur devenu paraplégique qui veut se remettre en selle aux côtés d'une représentante de sa compagnie d'assurance de moins en moins heureuse dans son travail. C'est vraiment une belle rencontre dans de sublimes paysages bretons que nous montre ce film à la réalisation qui évite tout pathos, servie par 2 comédiens au sommet de leur art : Albert Dupontel d'une rare sobriété se révèle fort crédible dans le rôle de Marc le cascadeur, quant à Cécile de France elle illumine une fois encore l'écran par sa beauté et la qualité de son jeu; dans les seconds rôles du mari et de l'avocate Patrick Mille et Carole Franck sont aussi très convaincants. Enfin, le réalisateur Denis Dercourt distille en filigrane une critique pertinente de la banque et des assurances (intimidations, écoutes avec le petit dictaphone caché dans la veste) ainsi que du monde du travail en général (les remarques des collègues et supérieurs du personnage de Florence puis leur mépris).
Un drame subtil et toujours sincère dans son intention, à savoir comment deux êtres abimés par la vie parviennent à se remettre en selle de façon mutuelle pour enfin vivre leur passion. L’alchimie entre Albert Dupontel et Cécile de France permet à ces deux acteurs magnifiques de dépasser leurs limites et ainsi offrir à leurs personnages un second souffle salvateur. En plus de cet exploit, Denis Dercourt étudie la relation si particulière entre l’homme et le cheval de façon savoureuse et intime.