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reymi586
479 abonnés
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2,0
Publiée le 28 avril 2015
Je pensais que les films avec Albert Dupontel au casting étaient des valeurs sures mais "En équilibre" est une exception. J'ai eu beaucoup de mal à croire à cette histoire, déjà Cécile De France en assureuse... puis en pianiste... c'est dur à avaler. Absolument pas touché par cette pseudo histoire d'amour. Une gentille petite histoire qui se laisse regarder mais aussitôt oubliée.
Voici une belle histoire, qui nous offre une plongée dans un univers inhabituel, qui mélange la passion chevaline, le handicap, les enjeux du monde des assurances et la musique. J'ai découvert avec étonnement que les deux acteurs principaux se sont engagés dans la maîtrise de l'art, qu'ils incarnent à l'écran : l'équitation pour Albert Dupontel, le piano pour Cécile de France. Qu'il leur soit rendu hommage pour ces performances. On circule entre l'univers rural, boueux de Marc, l'ancien cascadeur équestre et l'univers féminin de Florence, tirée à quatre épingles, belle, vivant dans une belle maison, avec de beaux enfants, un beau mari. La maîtrise ne s'orchestre pas à l'identique selon qui l'incarne. Tenir les rênes du cheval, c'est s'incarner. Manier les probabilités comptables selon la logique du moindre coût, c'est se désincarner. Les deux s'engagent dans une rencontre improbable, dont ils ne sortiront pas indemnes et c'est tant mieux.
Hello ! Dupontel extraordinaire "à contre emploi" (mais comme d'hab dans ces rôles là) et hélas une Cécile de France égarée qui ne joue pas, qui ne joue plus d'ailleurs (mais où es-tu passée Cécile ?) et qui n'est aucunement crédible en agent d'assurance tombant amoureuse au bout d'1/4 d'heure de son client et dont on ne sait si c'est l'amour ou la pitié qui l'emporte ; n'hésitant pas à quitter le lit conjugal en pleine nuit pour aller rejoindre et "faire dodo" avec son client ; pitoyable !. Bref, je n'avais jamais vu CDF aussi insipide, incolore, inodore et sans saveur depuis longtemps (et depuis combien de temps d'ailleurs ?). On ne croit pas du tout à cette histoire parallèle de rédemption où l'agent d'assurance qui se fait virer (normal !) devient agent de bibliothèque puis retente sa chance au grattage des auditions. Merci Albert (Dupontel) d'avoir sauvé du naufrage ce film, car lui et lui seul (et même pas le scénario digne d'un roman de gare) mérite qu'on s'y attarde qqs instants.
Sous prétexte de raconter la difficile histoire de Bernard SACHSE, cavalier et cascadeur devenu paraplégique à la suite d’un accident de tournage, le réalisateur nous sert essentiellement un mélo sirupeux entre Albert DUPONTEL et Cécile DE France, respectivement cascadeur accidenté et employèe d’un agent d’assurances. C’est au moins tiré par les cheveux ou pire, carrément saugrenu. Les acteurs jouent avec une telle conviction qu’on n’y croit guère. On accordera les circonstances atténuantes à DUPONTEL qui a fait l’effort de s’initier à l’équitation et aux cascades. Quant à sa partenaire, elle est aussi crédible qu’à l’accoutumée, habituée qu’elle est à interpréter tout et n’importe quoi – surtout n’importe quoi – et son personnage n’existerait pas, le film n’en souffrirait pas. Le vrai sujet du livre qui a inspiré ce film était le cheval et la passion qu’il inspire souvent. Qu’en reste-il ici ? A peu près rien.
L'histoire fait envie, les acteurs aussi......mais la mayonnaise ne prend pas dans cette histoire d'amour : les personnages sont trop différents, un espèce de décalage entre Dupontel et Cécile de France, pas seulement physique, nous empêche d'y croire. Quelques longueurs au début nous laissent le temps de réfléchir à tout cela. Quand l'intrigue commence enfin à nous balader de façon intéressante, que l'émotion commence aussi à se réveiller, que les questions fusent sur le sort de ce couple, la fin s'annonce tel un saut en parachute. Dommage car les acteurs sont pourtant parfaits.
Muoi, Bof ! Si Defance est magnifique, comme toujours, et Dupontel convaincant en gentil-méchant, on a un peu de mal a suivre cette histoire où les différents épisodes ne se terminent pas... Quid de la fiancée, ou est-ce son épouse ? La Compagnie a-t-elle finit par payer, si oui, combien ? Etc. On quitte la salle avec l'impression d'avoir assisté à des tranches de vie mal ficelées. Mon conseil : attendre que ça passe à la télé ! Bon point : pas de scènes de tabagie, Bravo !
On aura compris qu'il suffit de vouloir pour pouvoir, cependant cela manque de fougue, de piment, tout ce qui fait qu'un film prend aux tripes, or celui la est loin d'être bouleversant. Cela m'a fait l'effet d'un bouillon tiède.
La magie d'un coup de foudre. Un joli film sensible qui réunit deux personnages en détresse mais qui se développe sur un fond plutôt mélancolique. Comme si l'amour leur était interdit ou qu'ils ne croyaient pas en l'avenir. Honnêtement cette histoire d'assurance est anecdotique car la rencontre et la reconstruction suffisent à développer une grande tendresse tant dans le style très feutré que dans leur bref émoi.
Un bon sujet de téléfilm pour un film conçu comme tel. Une histoire intéressante sans être passionnante, de bons comédiens pour un film sitôt vu, sitôt oublié. Le film est un peu convenu et survole son sujet. Il manque finalement un peu de profondeur.
Adapté du livre de Bernard Sachsé « Sur mes quatre jambes », le film apparaît dans l’ensemble improbable. Non pas par le valeureux combat qu’à mener l’auteur incarné par Albert Dupontel, mais simplement par un ensemble de détails incongrus qui posent une distance entre le spectateur et ce qu’il voit à l’écran. A titre d’exemple, lorsque Cécile de France visionne les rushs du film où a lieu le fameux accident, elle a la chance extraordinaire de voir l’action dans les moindres détails, avec un découpage et un montage de la scène digne d’un film de Belmondo. On ne devrait pas parler de rush mais bien d’un making of autour du cascadeur. Improbable. Comment Marc arrive t(il à acheter un quad flambant neuf alors qu’à la scène précédente la banque lui a coupé les vivres ? Improbable. Comment le stagiaire de l’avocat arrive à savoir qui est le destinataire d’un courrier timbré et cacheté ? Le nom est peut-être indiqué sur l’enveloppe, ok mais alors comment une avocate de renom ne reçoit au courrier qu’un seul pli ? Improbable. Je pourrai continuer ainsi en citant des dizaines d’exemples… J’avoue que lorsque l’on en est à ne voir que ce genre de détail, c’est que le film pose un vrai problème. Et pourtant il y a matière, Cécile de France tient là un de ces meilleurs rôles, Dupontel se révèle être un cascadeur surprenant, la Bretagne est plutôt bien filmée entre ses petits frimas du matin et ses teintes or et émeraudes de plein soleil. Mais ça ne prend jamais tout à fait. Certes on se laisse attendrir, on espère un happy end (qui sera bizarrement doublé d’ailleurs) et puis l’on passe à autre chose. Denis Dercourt semble être comme son héros, téméraire et généreux, cela ne l’empêche pas de se vautrer.
C'est une jolie histoire bien que manquant quand-même de subtilité (et ainsi de crédibilité) dans l'accumulation des éléments qu'on veut donner au spectateur. Mais les acteurs sont très bons et il est incroyable que Dupontel ait été jusqu'à réaliser ses cascades à cheval!
Comme son titre le prédit, voici un excellent film, d'un équilibre parfait entre histoire d'amour, leçon de courage et sujet de société. Tout est juste dans ce film : la réalisation elliptique et aérienne, l'interprétation magnifique des deux héros — mais n'oublions pas le cheval ! — et l'émotion pudique qui transparaît régulièrement. Dupontel ajoute un nouveau talent à sa palette d'acteur et Cécile de France est un bonheur de charme et de naturel — une des plus grandes actrices actuelles… sans le buzz — tandis que Delcourt et les seconds rôles se mettent avec finesse au service de cette histoire vraie. Du beau cinéma, une belle histoire, une belle équipe.