Injustement resté inédit sur les écrans français à l’époque de sa sortie en 2015, ce drame romantique mâtiné de fantastique vaut néanmoins clairement le coup d’œil. Son postulat initial s’avère passionnant si tant est que l’on y adhère : une jeune femme née au début du XXème siècle arrête de vieillir à ses 29 ans suite à un accident et doit fuir et changer d’identité tout le temps pour ne pas attirer la suspicion sur son état, tout autant qu’elle se prive d’aimer pour ne pas souffrir. Et même si les immenses perspectives de ce script en or ne sont pas toujours traitées en profondeur, la partie romantique ayant clairement le dessus, on est conquis. On aurait effectivement apprécié que la condition d’immortalité, la notion de temps qui passe, le fait de voir partir tous ceux qu’on aime ou encore celui d’avoir vécu toutes les avancées technologiques soient davantage fouillées et exposées, mais on est dans la plus pure tradition de la romance.
Et quelle romance! Une romance haut de gamme qui parvient à nous emporter dans son tourbillon d’émotions. « Adaline » déroule une palette de sentiments et un concentré d’amour prompts à charmer le spectateur le plus cynique. Déjà, la manière dont cette histoire teintée de surnaturel nous est contée nous cueille dès les premières minutes avec son narrateur en voix off et ses retours dans le passé qui donnent au film un aspect empreint de magie qui lui va bien. Et la patine que donne Lee Toland Krieger à son film (le second) est d’une esthétique et d’une classe folle en totale adéquation avec le sujet. Il faut juste passer sur une coïncidence un peu trop facile qui aide le script mais dont la probabilité s’avère infime.
Mais l’un des plus beaux atouts de ce beau film est sans conteste son casting avec en premier lieu l’Adaline du titre, Blake Lively. La jeune comédienne y fait déjà preuve d’un bel abattage et d’un charme fou bien avant « L’ombre d’Emily », et son duo avec le méconnu Michiel Huisman accouche d’une osmose indéniable. Dans des seconds rôles d’importance, Harrison Ford et Ellen Burstyn ne déméritent pas. Durant près de deux heures, cette fable sur l’amour nous touche en plein cœur, nous transporte et nous fascine autant par son aspect romanesque que par les magnifiques plans à l’ancienne que ce jeune cinéaste nous propose. Un film romantique puissant et loin d’être niais ou dans l’excès de guimauve. A découvrir si ce n’est déjà fait.
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Une jolie romance au postulat fantastique : suite à un accident, une jeune femme ne vieillit plus et traverse les époques en prenant soin de changer d'identité. Le couple est des plus glamour, et un virage étonnant s'opère à mi parcours. Je vous ai dit que Blake Lively est belle à se damner ?
C’est la deuxième fois que je vois cet excellent film, difficile de contenir son émotion, même si l’histoire commence lentement, elle prend une tournure inattendue dès l’apparition à l’écran d’Harrison Ford, à voir et à revoir
Un film qui fait réfléchir et rêver avec un très bon casting. Harrison Ford aurait pu être mis plus en avant dans son rôle car sa performance est extraordinaire comme d'habitude !
L'assassin, c'est spoiler: la concierge . Non, plus sérieusement, un très beau rôle pour Blake Lively. Une histoire assez prévisible, mais cela n'a ici aucune importance.
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1,0
Publiée le 9 septembre 2018
Histoire romantico-fantastique aussi grosse qu'une maison qui peut sans dommage disparaître de la circulation, comme tant d'autres films DTV du même genre! Lee Toland Krieger nous conte une histoire incroyablement romanesque sur fond de surnaturel, de discours pseudo-scientifique et de voix-off irritante! il manque à la mise en scène la dimension que lui auraient apportèe Robert Zemeckis ou Steven Spielberg! Difficile en effet d'aller plus loin dans l'histoire d'amour bon marchè où seule la jeunesse ètincelante de Blake Lively crève l'ècran, ne traduisant que furtivement la vraie souffrance d'Adaline! Les plans à la grue sur la baie de San Francisco sont à la fête et les grands èvènements du siècle dernier aussi! Mais ça ne rachète pas, si l'on ose dire, le pathos de cette histoire de temps, ni son exagèration! Allez 1* pour le personnage èmouvant d'Harrison Ford qui se fait battre pour la première fois au Trivial Pursuit par plus fort que lui! Un Benjamin Button fèminine sur fond de merveilleux et de tragique! L'ènormitè des èvènements et des sentiments en plus, hèlas...
Une histoire d’amour romantique et plutôt basique mis à part le fait qu’Adaline ne vieillit pas. Il me semble légèrement dérangeant qu’elle tombe amoureuse du fils de l’homme dont elle était amoureuse il y a 3o ans mais bon. Ça reste un bon divertissement.
Adaline ou ''the age of Adaline '' est une romance poétique, vrai et avec une réelle alchimie entre les acteurs. Un scénario qui combat les schéma classique de la romance avec un scénario qui se veut original d'Adaline une jeune femme de 29 ans qui à la suite d'un accident ne vieillit pas . Un joli conte en perspective auquel on se prend presque à y croire. Au final ce rêve de ne pas vieillir est en quelque sorte le rêve de beaucoup d'êtres humains en effet qui ne voudrait pas être à la place d'Adaline. Mais elle ne voit pas ce '' cadeau '' de la nature comme un miracle car au final il se révèle être un fardeau dans sa vie ! Comme ne pas se laisser emporter par cette magnifique histoire . Blake Lively est une actrice intemporelle, merveilleuse dans ce rôle qui lui va comme un gant nous devons bien l'avouer . Cependant nous pouvons tout de même noter quelques longueur au film ce qui est dommage et gâche un peu le plaisir .
On entre avec plaisir dans le sujet grâce à la prestance de Blake Lively qui incarne avec brio cette Adaline qui ne vieillit pas. Un peu de fantastique, un peu de romance...même si j'ai été plus convaincu par le rôle d'Harrisson Ford qui voit ressurgir devant lui son amour de jeunesse et dont les souvenirs oubliés rejaillissent à la surface, dans un mélange de regrets et de nostalgie. Mais j'ai dans la bouche un petit gout d'inachevé, comme si le scénariste n'avait pas réussi à sortir toute la moelle du thème du temps qui passe pour les autres alors qu'Adaline reste éternellement jeune ("who wants to live forever?" comme chantait Queen) et une fin trop conventionnelle.