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    Fatima
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    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2016
    Réalisée par Philippe Faucon, cette histoire est tournée comme un reportage relatant l’intégration en France d’une famille algérienne. Je n’ai pas perçu ce film comme un drame avec un scénario, mais plutôt comme un documentaire, traitant des sujets tels que les problèmes de générations parents-enfants, ou de différences de cultures franco-magrébines. La mise en scène est bien faite et le jeu des actrices généreux, mais le rythme est lent et manque sérieusement de pep. De plus, l’absence de sous-titrages rend incompréhensibles certaines scènes comportant des dialogues en langue arabe.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    65 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2016
    Sorti en catimini en octobre 2015 sur nos écrans, « Fatima » a beaucoup fait parler de lui ces derniers jours et pour cause. Philippe Faucon, qui a souvent dressé un portrait tendre de la « banlieue » ou qui aborde régulièrement le thème de l’immigration dans son cinéma, présente la vie d’une femme maghrébine avec beaucoup d’humanisme et de réalisme.

    Fatima, c’est la mère- courage qui se lève à l’aurore pour assurer son travail, qui enchaîne les heures de labeur pour permettre à ses filles de vivre décemment. Stricte, attentive, elle tente d’inculquer des valeurs, la notion de respect et de volonté à deux adolescentes qui vivent au cœur d’une société discriminante. Alors que l’une retrousse ses manches pour avancer et rendre la pareille à sa mère, l’autre fuit et lui fait ressentir la honte de vivre cette situation. Car les trois femmes vivent dans un petit appartement au cœur d’un HLM, où le regard des autres femmes immigrées sur cette mère divorcée est dur et peu tolérant, le travail peu valorisant…Il y aurait de quoi baisser les bras, mais ce n’est pas le souhait de Fatima, que du contraire. Déterminée à trouver sa place dans notre société, elle suit des cours pour maîtriser le français (qu’elle comprend mais ne parle quasiment pas) et écrire…

    L’histoire est forte d’autant plus quand la réalité rattrape la fiction et que l’on prend conscience que l’histoire de Fatima, c’est aussi l’histoire que vivent de nombreuses femmes dans nos pays. Plus qu’un film, c’est une sorte de docu- fiction qui prend vie sous nos yeux, un drame social où l’espoir et le courage se côtoient régulièrement, que ce soit dans les choix de Nesrine, qui ne lâche rien pour obtenir la réussite de sa première année de médecine ou dans ceux de Fatima qui cumulent les emplois pour financer ces coûteuses études. Et du courage, nos deux comédiennes en ont eu et méritent amplement qu’on les salue.

    Soria Zéroual la première car cette comédienne débutante ne connaissait rien à l’univers du cinéma. En effet, pour que le rôle de cette mère de famille soit crédible, il fallait trouver une comédienne maghrébine qui maîtrisait mal le français et s’exprimait correctement dans sa langue natale, pas facile ! Dès lors, c’est sur Soria que le choix s’est porté et heureusement car sa performance est incroyable tant elle est vraie ! En compétition dans la catégorie « César de la meilleure actrice », on lui a préféré une comédienne plus expérimentée (Catherine Frot) mais qu’importe, elle n’a pas démérité cette nomination et a été amplement à la hauteur du rôle qu’on lui a confié.

    Nous évoquions plus haut que son personnage de Fatima écrivait ses états d’âme, ce qu’elle ne peut pas dire à sa famille… Tout comme Fatima Elayoubi, auteure du livre « Prière à la lune » dont le film est adapté. Rien n’est dû au hasard et tout est bien pensé, à tel point que l’heure quart du film passe comme une flèche.

    Autre comédienne brillante dans ce film, Zita Hanrot, récompensée par le César de la meilleure actrice dans un second rôle et on comprend amplement ce choix ! Quelle prestance, quelle assurance ! Elle incarne la jeune étudiante en médecine, partie suivre son cursus à quelques kilomètres de chez elle et qui passe des nuits blanches à étudier au point d’oublier de vivre au profit d’une réussite qu’elle doit obtenir coûte que coûte. Le week-end, elle rentre près de sa mère qui croule sous le travail et doit en plus gérer une ado en crise adapte de l’école buissonnière. Cette ado, c’est Kenza Noah Aïche qui l’interprète. Plus en retenue et moins convaincante que les deux autres femmes, elle ne démérite cependant pas et fera peut-être son petit bonhomme de chemin.

    Le film a le don de faire réfléchir, c’est certain et mériterait d’être présenté dans les écoles pour ouvrir le dialogue, aborder les préjugés, montrer les difficultés de s’intégrer dans notre société, la barrière de la langue et l’isolement qu’elle peut créer… A plusieurs reprises, le personnage de Nesrine évoque qu’il n’est pas facile d’étudier à la maison, de se faire aider quand on n’y parle pas la langue que l’on apprend à l’école… C’est une réalité que de nombreux enfants connaissent et on ne peut le nier. Philippe Faucon est là pour gentiment nous le rappeler.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 février 2016
    Pourquoi quand dans un film l'un des acteur parle marocain ce n'est pas sous-titré je voie chaque année des films comme ca ou tu perd toute une partie de l'histoire a cause de ca.

    Je ne sait pas si c'est par bêtise ou autre mais on ne devrait pas distribuer un film si il y a des passage dans une langue étrangère non sous-titré pour moi c'est un manque de respect envers les spectateurs de ce film
    elriad
    elriad

    440 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 février 2016
    Pour aimer particulièrement le cinéma social, je n'ai pas du tout adhéré au "Fatima" de Philippe Faucon. Trop de clichés tuent ici le propos. Une femme de ménage voilée, "mère Courage" dans une cité qui élève seule ses filles dont une se dirige vers des études supérieures alors que l'autre joue les rebelles, qui prend des cours pour apprendre le français... Les scènes se suivent, posées les unes derrière les autres,volontairement minimalistes pour ne pas dire misérabilistes pour livrer sans grande subtilité le quotidien d'une difficile intégration. Un César du meilleur film pour le sujet plus que pour la réalisation,donc, comme il est de bon ton de remettre, oubliant comme chaque année de très jolis films oubliés dans la sélection. On est loin du cinéma de Ken Loach, jamais complaisant et toujours furieusement vivant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 février 2016
    Meilleur film ! Je n'ose à peine imaginer ce que doivent être les autres. Quand on s'attaque à ce genre de sujet il n'est pas facile de ne pas tomber dans la caricature et là paf c'est plein pied dedans. J'ai eu énormément de mal à pénétrer l'univers de cette famille décomposée à cause de la non justesse de jeu des acteurs. C'est affligeant. La dispute entre la "rebelle" et Fatima est à se tordre de rire tellement c'est grotesque. à croire qu'à chaque fois qu'une parlait, l'autre en face tenait une tablette afin que l'autre lise la réplique. Pour moi un film passe déjà en priorité par l'émotion que dégage les protagonistes, et là franchement c'est zéro sur toute la ligne. Mis à part le papa qui lui joue presque juste le reste ca ne vaut pas grand chose. Désolé d’être à contre courant des critiques et de la décision du jury mais pour moi c'est NON !
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    191 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2016
    L'intégration est le sujet principal de "Fatima". A travers le portrait de trois femmes d'une même famille, on découvre et comprend les problèmes qui peuvent s'immiscer entre le générations, d'autant plus dans une famille venant d'installer dans un pays. Ici la mère, Fatima, sait à peine parler français et ne le lit pas. Grâce à ses filles qui le parlent, comprennent l'arabe et font tout pour s'intégrer, Fatima essaie d'affronter le quotidien. Mais ses filles grandissent et bientôt elle devra se débrouiller seule. Le sujet est fort, toujours d'actualité malheureusement, mais déjà-vu. Par contre, le coté naturaliste de la réalisation et les jeux d'acteurs très subtiles créent une atmosphère agréable qui nous emmène avec plaisir. Les deux césars de la meilleure adaptation et de l'espoir féminin sont vraiment mérités.
    Wikus83
    Wikus83

    26 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2016
    César du meilleur film, de la meilleure adaptation, du meilleur espoir féminin pour Zita Hanrot, Fatima, petite pépite loupée en 2015, est une ode aux mères courage, un film magnifique sur l'intégration.
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 février 2016
    Fatima avait un mari - elle en a divorcé. Ce dernier a refait sa vie, pas elle. Elle, elle élève ses deux filles, Souad, 15 ans, qui se la joue "rebelle", avec parler racaille (en glandant en 3e), et Nesrine, 18 ans, s'essayant à une 1ère année de fac de médecine, appliquée et conformiste. La dame est "technicienne de surface" pour une société de nettoyage de bureaux et autres locaux collectifs (plus quelques heures de ménage, majoritairement payées "au noir", pour une bourgeoise largement imbuvable, évidemment - alias Isabelle Candelier). Des signes de la constance de son implication ? Elle apporte des petits plats à Nesrine, qui a pris une chambre en ville, et l'aide pour son loyer en engageant ses bijoux au Crédit Municipal. En quoi cette vie honnête et laborieuse diffère-t-elle de celle de Mme Martin (autochtone) ou de celle de Mme Dos Santos (immigrée européenne), ses voisines à même existence terne et obérée - à supposer qu'il y ait encore quelques Mmes Martin ou Dos Santos dans la cité de Fatima, ces espèces-là s'y raréfiant en accéléré ?... Quelle mère digne de ce nom ne fait pas tout pour le bonheur et l'avenir (espéré radieux) de sa progéniture ? Où que ce soit, dans le monde entier ?.... Avec un "pitch" aussi peu engageant, on attend au moins quelque traitement original, ou au moins attachant/empathisant (etc. du même tonneau). Mais on n'aura donc ni scénario, ni effort pour faire montre d'un style cinématographique intéressant, et des "actrices" vivant simplement à l'écran ce qui ressemble à leur propre quotidien. Hum... voilà qui ressemble à un de ces reportages-"tranches de vie", dont la propagande télévisuelle nous régale fort libéralement.... Seule "complication" : Fatima, qui vit pourtant depuis plus de 15 ans en France, mais s'habille comme au bled et vit en vase clos, ne lit pas notre langue, ne l'écrit a fortiori pas, la parle très mal, et même ne la comprend pas toujours – bonjour les efforts d'intégration.... Deuxième (et dernière..) "complication" : Fatima s'essaie à truander la sécu, après une chute malencontreuse dans l'escalier de son immeuble (lors de ses activités de ménagère - donc, ni accident du travail, ni accident au moins de "trajet"), dont son médecin traitant ne voit, même avec beaucoup de bienveillance, plus aucune séquelle, au bout de 5 mois de repos pris en charge. Je laisse à ceux qui se risqueraient à visionner l'opus, l'"émerveillement" de la découverte finale : un "épilogue" d'une grande fraîcheur. On se pince.... ce pauvre prêchi-prêcha lourdement xénophile, qui ne nous apprend rien (ce qu'aurait pu, éventuellement, faire un vrai documentaire), qui ne nous émeut jamais (ce qu'une prétendue fiction si "édifiante" devrait savoir faire !), réalisée de la façon la plus plate qui soit, interprétée par des amateurs au "jeu" mécanique et répétitif (Fatima a UNE expression à disposition) est le "meilleur film français" de l'année 2015 (César 2016). Et remporte 2 autres statuettes ce 26/02/16 (après d'ailleurs le Prix Louis-Delluc, fin 2015).... La boboïsation du cinéma hexagonal dans toute sa "splendeur" a encore sévi ! Le palmarès des Césars est corseté dans une thématique annuelle bien-pensante, sans l'ombre d'un doute, depuis pas mal de temps. Après 2014 et le triomphe de l'idéologie LGBT (en écho à la loi du 17/05/13, et à l'introduction du "genre" à l'école) - "Les Garçons et Guillaume, à table", 2015 et l'exotisme de "Timbuktu" (l'islam en Afrique noire), voici en 2016, année d'expansion de l'immigration africaine de masse en Europe, un très convenu "Fatima".... Une surprise ? Pas vraiment - quand on remarque que le film, sorti début octobre dernier, est toujours à l'affiche 5 mois plus tard, en dépit d'une audience globale plutôt étriquée (environ 161.000 entrées). Même pas besoin de le ressortir, son sacre était dans les tuyaux dès le départ... Ne reste plus qu'à y envoyer les scolaires, pour en gonfler les chiffres de fréquentation. Le nom du réalisateur (Philippe Faucon) ne me disait rien. Faisant quelques rapides recherches, je vois que la thématique de sa filmo est singulièrement orientée autour de l'immigration maghrébine - très monocolore donc. Et me souviens d'un film visionné en 2007, "Dans la vie". Je notais alors : "... il y a plus à entendre (texte ânonné par des "comédiens" fort peu convaincants) qu'à voir, dans ce film dépourvu de scénario, de cadre et de montage. Au mieux, c'est une sorte de documentaire, très partisan d'ailleurs .." Ce Faucon-là n'a rien d'un phénix, décidément.... Mais il est dans le sens du vent - et cela suffit pour faire son beurre dans la France du cinéma subventionné...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2016
    Je crois que chaque année c'est pareil, c'est le seul film que je n'ai pas vu qui remporte le César du meilleur film et chaque année c'est pareil c'est pas nul non plus, mais on a fait mieux (enfin c'est mieux que les deux années précédentes réunies). Alors mon souci avec Fatima est double, le premier vient de la mise en scène et sans vouloir être méchant c'est pas étonnant qu'il n'ait pas été nommé au César du meilleur réalisateur, parce que c'est vraiment simpliste, mais surtout il y a vraiment quelques problèmes de rythme assez évident, il y a un passage à vide au milieu du film alors que ça ne dure même pas une heure vingt. Mais surtout ça aurait mérité d'étirer beaucoup plus les scènes, là j'ai juste l'impression d'avoir un patchwork assez informe de moments de vie, avec un côté très naturaliste que j'aime bien, cependant il manque la durée pour donner de la consistance... Là où par exemple un Kechiche (ce film n'est pas forcément loin de La graine et le mulet) va justement étirer, histoire qu'on vive avec les personnages.

    Et c'est vraiment dommage car il y a des moments où ça aurait pu durer histoire que ça dise réellement quelque chose sur les personnages, parce que là c'est trop court, les actrices jouent bien mais c'est pas non plus génial et la mise en scène n'est pas assez belle dans sa sobriété pour capter réellement l'invisible, l'âme de ses personnages. Ce qui fait que oui les deux filles sont sympathiques à suivre chacune avec son parcours différent (même si l'ainée est un peu lourde avec son père "ouin ouin tu me dis de ne pas fumer car je suis une femme"), mais qu'il manque réellement un souffle au film, quelque chose qui vienne sublimer cette histoire de l'intérieur.

    Cependant je ne peux qu'aimer le fait de donner "la parole" aux petites gens, de faire un film sur une femme comme il y en a tant, sur la masse silencieuse qui se lève tôt le matin, qui a du mal à éduquer sa fille adolescente... mais qui veut absolument bien faire malgré tout.

    J'aime aussi le fait qu'à la fin tout ne soit pas résolu, que le film montre plein de pistes de la vie de ces femmes, mais que comme dans la vie tout ne se conclue pas... plein de choses restent sans réponse. D'ailleurs j'aime beaucoup la fin, ce qui me fait limite pardonner le coup de mou du milieu de film car je sors du film avec une bonne humeur.

    D'ailleurs ça va avec la façon dont sont structurées les scènes, on commence souvent in media res, les personnages sont entrain de faire quelque chose, de discuter, de réviser, enfin de vivre tout simplement, ce qui renforce encore le côté tranche de vie du film.

    Le second souci que j'ai avec le film c'est le personnage de Fatima, pas que son personnage ne soit pas crédible, mais c'est juste que, comme le disait Céline, si on se mettait à aimer les gens gentils la vie serait atroce. Et elle est gentille, elle est honnête (ce qui est d'ailleurs bien trop signifié pour qu'on y croit), elle fait tout pour ses filles, elle travaille dur, elle en prend plein la gueule au travail, par sa fille cadette... Et en plus lorsqu'elle se fait mal, mais je vois tellement ce qu'écrivait Nietzsche sur les femmes malades, je ne me souviens plus de la formulation exacte, mais en gros elles sont insupportables à utiliser leur souffrance pour obtenir ce qu'elles veulent.

    Mais je reste agréablement surpris par ce film, qui s'il manque franchement de cinéma garde un certain charme.
    labellejardinière
    labellejardinière

    89 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 février 2016
    Voilà donc le "Meilleur film français" pour 2015 - récompensé par le César idoine (plus 2 autres, de moindre prestige) le 26 février 2016..... Pas de concurrence ? Même à se limiter aux films nommés, "Marguerite", avec un sujet original, un vrai metteur en scène, d'excellents acteurs, plein d'autres qualités techniques d'évidence, était un César suprême tout à fait cohérent ! En fait, le seul possible, eu égard aux 7 qualifiés. Mais il fallait du "social", et de préférence du social "signifiant" - cela restreignait donc le "choix" des votants de l'Académie à "Dheepan" et "Fatima". Comme l'immigration tamoule n'est pas quantitativement significative en France, il ne restait que la Maghrébine "Fatima". CQFD. C'est quoi ce film (de Faucon) ? Un faux docu, avec une non-actrice en montre (rôle-titre), une histoire d'une banalité confondante, tenant sur un confetti, pas de mise en scène, beaucoup de dialogues surréalistes (arabe dialectal pour la mère/français - plus ou moins châtié suivant la fille - pour Nesrine et Souad, ses rejetonnes ados), mais aucun fond..... Rien à quoi se raccrocher, pour le spectateur normalement constitué. Rien pouvant, même de très loin, rivaliser avec du vrai "cinéma social", comme les Britanniques savent, eux, en faire. Juste un produit communautariste de série - comme il en pleut à la télé française.....
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    400 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2016
    Un film épuré de réels enjeux scénaristiques pour jouer avant tout la carte du naturalisme et du cadre relationnel entre la mère courage et ses deux filles, du conflit générationnel aux responsabilités matrimoniales et civiques, ça reste assez touchant sans pour autant provoquer un véritable impact poignant, la mise en scène minimaliste fonctionne et les actrices sont très convaincantes, mais ça manque vraiment d’un arrière plan narratif. Ce qui fait que le film se termine bizarrement, comme si il avait éludé une bonne demi heure, j’aurais aimé en voir plus (surtout en ce qui concerne la plus jeune des filles) car au final les idées exposées donnent l’impression d’être quelques peu expédiées au profit d’un dénouement plus ou moins complaisant.
    ouadou
    ouadou

    86 abonnés 377 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 février 2016
    Jusqu'au bout de l'ennui... Elle est touchante cette Fatima, ses filles aussi mais bon... D'un RER à un rdv chez le médecin, en passant par une scène de conflit mère/fille pas très bien jouée... Les 80 minutes sont bien longues
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    20 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2016
    Le plus récent film de Philippe Faucon, Fatima, propose une douce célébration portée par l’optimisme et l’espoir d’une immigrante (incarnée par l’actrice non professionnelle Soria Zeroual) qui lutte dans la pauvreté et la discrimination tout en élevant ses deux filles. ♥♥♥♥

    Une autre mise à terre réaliste de la condition de vie des immigrants du réalisateur français qui a exploré cette thématique dans son précédent film, La Désintégration. Fatima est un drame émouvant qui déploie une mise en scène intimiste privilégiant gros plans et plans fixes. Cependant, son rythme lent et méthodique ne plaira pas à tout le monde.

    Le scénario est inspiré des recueils autobiographiques (poèmes et pensées en arabe) de Fatima Elayoubi (Prière à la Lune et Enfin et Je Peux Marcher Seule), qui sont cités dans ce long métrage de manière évocatrice en voix off. Notre héroïne Fatima est une résidente de Lyon qui est venu en France il y a plusieurs années pour rejoindre son mari (Chawki Amari), mais ils se sont séparés depuis. Malgré tout, son ex est resté dans l’entourage de Fatima et il visite occasionnellement ses deux filles: Nesrine (Zita Hanrot) est une jeune adulte sensible qui étudie en médecine, tandis que Souad (Kenza Noah Aiche) est une adolescente rebelle et dépravée. Par contre, le père contribue très peu au bien-être de la famille fauchée.

    Par conséquent, Fatima est forcé de travailler à des heures décalées comme femme de ménage pour de riches bourgeois et dans une usine locale. Pleinement consciente des sacrifices de sa mère, Nesrine se consacre avec dévouement à ses études, au point où elle risque de succomber à la pression. Souad ,d’autre part, est une fille arrogante qui est au bord de se faire expulser de son école à cause de son comportement problématique et son manque d’effort. Cette dernière se moque de sa mère compte tenu de son incapacité d’apprendre la langue française.

    Piqué par les propos méprisants de sa fille, Fatima est déterminée à prouver que si elle était restée à l’école du village en Algérie, elle aurait pu devenir une ministre « si les élections n’étaient pas truquées ». Malheureusement, Fatima tombe accidentellement dans les escaliers au travail et casse son bras. Elle est donc forcée de plaider sa cause pour obtenir une allocation lorsque la douleur l’empêche de travailler. Ainsi, Fatima rédige un journal et déverse toutes ses frustrations, rêves et espoirs.

    L’un des rares défauts qui empêchent Fatima d’être particulièrement attachant est son rythme lent et monotone qui entrave une intrigue trop épisodique. Ceci étant dit, la bonté de Fatima fait d’elle une héroïne contemporaine quasi angélique. De plus, Zita Hanrot démontre un potentiel dramatique considérable et Noah Aiche est d’un comique naturel, en particulier dans les scènes où elle flirte avec les jeunes prétendants qui tentent de la draguer sur place.

    La bande sonore de Robert-Marcel Lepage évoque un ton culturel approprié dans ce portrait réfléchi qui mérite amplement sa nomination aux Césars dans la catégorie Meilleur Film.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Pour l’ouverture de sa rétrospective à la Cinémathèque française, Philippe Faucon est venu présenter en avant-première, avec l’équipe du film, son nouveau long-métrage Fatima, en compétition à la Quinzaine des Réalisateurs lors du dernier festival de Cannes.

    Philippe Faucon est un nom peu connu du cinéma indépendant français, pourtant, le réalisateur nous offre, avec Fatima, son 8ème long-métrage pour le cinéma. Toujours engagé et soucieux de dépeindre un milieu et des conditions sociales qui lui sont chers, Philippe Faucon offre, dans l’ensemble de sa filmographie, un cinéma réaliste. Fatima ne déroge en rien à la règle et nous fait vivre avec cette mère de famille qui se donne corps et âme à la réussite de ses filles.

    Là où le film est une réussite, c’est qu’il n’est en rien misérabiliste, bien au contraire. Philippe Faucon ne s’enlise dans aucun pathos et ne force pas la main, c’est le spectateur qui éprouvera un quelconque sentiment à l’égard des personnages. Le cinéma social a tendance à rebuter, certains y voyant le simple but de faire peser toute la misère du monde sur les épaules des femmes et hommes qui composent les classes défavorisées.

    Dans son long-métrage, Philippe Faucon aborde le racisme et le commérage, ainsi que la place de la femme dans la société, à qui l’on apprend à « se couvrir et contrôler chaque geste et chaque parole ». Il dépeint également un souhait de s’en sortir, en arrivant à toujours mêler un humour singulier, pourvu d’autodérision, qui ne peut échapper au spectateur.
    Irène B
    Irène B

    5 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2016
    Un film simple, sensible et émouvant. Une mère courageuse, honnête et intègre qui veut que ses filles réussissent. A voir
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