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    L'Ombre des femmes
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    77 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Un poème en images d'1h10. Simple, beau, poignant. Une histoire de marivaudage revue par un des plus grands cinéastes français. Un triangle amoureux qui se déchire sans le vouloir. Assurément une des plus belles histoire d'amour de l'année, tous sexes confondus.
    ned123
    ned123

    157 abonnés 1 685 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2015
    J'ai vu un film... d'une grande intensité en terme de jeu et de réalisation... Cette ambition se voit tellement que chaque image dégage une histoire en tant que telle... Les silences sont éloquents, les paroles sont fortes et les comédiens puissants. Clotilde Courrau est une comédienne qui m'a beaucoup touché dans son "retour" au cinéma. Son rôle est tellement beau, tellement fort que je suis ravi qu'elle ait pris le "risque" de revenir avec un rôle à défendre. J'ai découvert également Pierre Merhar... Il y a du Mads Mikkelsen dans ce comédien... A la fois une distance et une proximité. Le choix du N&B est aussi un moyen de faire ressortir la noirceur de ce quotidien sans âme... Les décors montrent un Paris miséreux, triste et sale...Et cet écrin est absolument incroyable car il sert cette histoire d'adultère et de trahison... Un très beau film qui montre que l'amour d'un couple est fragile, et que les attentions du quotidien sont essentiels pour ne pas se perdre... A voir.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    78 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2015
    Vu L'OMBRE DES FEMMES de Philippe Garrel, disciple de Godard et Truffaut, c'est une évidence à chaque film, particulièrement ceux en noir et blanc. Il dissèque comme souvent les tourments amoureux et la complexité du couple. Il s'est fait aider cette fois-ci par Jean-Claude Carrière (entre autres), prestigieux scénariste, pour écrire l'histoire de Manon et Pierre, dont l'histoire d'amour se déglingue. C'est vrai qu'il faut un certain panache en 2015 pour oser filmer une histoire aussi banale, au sujet de laquelle tout semble avoir déjà été dit. Il n'y parvient pas tout à fait selon moi. Bien que la critique française se soit extasiée sans mesure (le film faisait l'ouverture de La Quinzaine des Réalisateurs à Cannes), je n'y ai vu qu'une copie des standards de la Nouvelle vague, le peps en moins. Avec la voix off de Louis Garrel saupoudrée parcimonieusement. Louis Garrel qui aurait d'ailleurs avantageusement remplacé Stanislas Merhar, très beau mais parfois faux et totalement inexpressif. Clotilde Courau, en revanche, irradie et donne à ce film amorphe l'éclat et la fraîcheur qu'il manque au scénario. On ne comprend pas très bien du reste ce qu'elle aime autant chez son homme, ce qu'elle peut bien trouver à un mari aussi désagréable, austère et faux-cul. Rien ne le sauve, même pas son talent (il est un documentariste laborieux). Ce déséquilibre dans les caractères m'a empêchée d'adhérer totalement à ce cinéma si "français" que j'aime tant d'habitude. Voir Le film d'Ariane sur Facebook.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2017
    Je ne suis pas vraiment fan de Garrel, certains de ses films m’insupportent viscéralement, d'autres me troublent profondément. "L'Ombre des Femmes" m'a d'abord intrigué par son sujet éminemment "rohmerien" : l'éternel marivaudage, les pitoyables illusions des hommes face à des femmes qui les dominent de la tête et des épaules, la cruauté des mensonges qui ne tiennent jamais bien longtemps devant les hasards de l'existence, etc. Sauf qu'évidemment, chez Garrel, il n'y a rien du plaisir du jeu, de l'intelligence du langage, du chatoiement du désir. Au contraire, chez Garrel, tout est grisâtre (comme l'image), tout est triste - le sexe est tout sauf une fête, l'amour est tout sauf une joie -, alors que de toute manière les protagonistes se débattent dans une existence médiocre où tant le succès professionnel que l'accomplissement personnel sont inatteignables. Pourtant, alors que je me sentais révolté par la veulerie et la paresse du personnage masculin - interprété de manière fantomatique par un Stanislas Merhar joliment ambigu - quelque chose s'est soudain mis en place, et "l'Ombre des Femmes" a commencé à s'élever. Vers l'émotion, grâce à une magnifique Clotilde Courau frôlant l'incandescence. Vers l'intelligence, avec ce parallèle final saisissant entre la fausseté de rapports amoureux troubles et la fausseté d'un récit de résistance imaginaire. Vers la transcendance enfin, lorsque, de la fausse simplicité d'une chronique d'un adultère et d'une rupture ordinaires, Garrel fait naître un récit universel d'amour et de fidélité. Ou comment réaliser presque un grand film à partir d'un matériau à la modestie frôlant le minimalisme. Ou comment me transformer presque en fan de Philippe Garrel.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2015
    Sans même le voir, beaucoup de spectateurs pourraient se dire à propos de l'ombre des femmes : "encore un film d'auteur qui perpétue le cinéma de la nouvelle vague au parisianisme rebutant". Eh bien, oui, L'ombre des femmes est un film d'auteur qui évoque Godard et certains films de Rohmer, voir Eustache (La maman et la putain).Il est digne de ses aînés. Paris est en effet au coeur du film, un personnage principal où le calme et la quiétude demeurent comme si la ville était déserte en citadins et envahit par l'absence de bruit. Ses rues escarpées, son climat hors du temps et des époques sont magnifiquement rendus dans ce beau film. Le noir et blanc magnifie le cadre et n'est pas du tout un "tic" de cinéma. La beauté des plans, la lumière et le travail de photographie sont étonnants. D'ailleurs, est-ce une curieuse coïncidence, mais le film est et doit être projeté dans des salles possédant un grand écran. Notons aussi la musique subtile et pudique de Jean Louis Aubert. Les interprètes, principaux et secondaires, sont tous étonnants. Stanislas Mehrar et Clotilde Courau sont superbes, dans leurs meilleurs rôles. Garrel cherche à capter les mécanismes amoureux au sein d'un couple à travers des rebondissements stupéfiants de l'intrigue. Garrel sait saisir au vol des instants de grâce très subtils (le plan où l'homme, apparaît quasi immobile voir catatonique). spoiler: A noter les belles scènes d'interviews du résistant où la vieille femme se concentre sur la qualité des gâteaux.
    Le dernier quart d'heure est ce qu'il y a de plus beau avec spoiler: cette scène de rupture,
    une des plus belles scènes de rupture du cinéma, et spoiler: les retrouvailles du couple, dérisoires et assez ironiques.
    Un beau film dont on regrette, après avoir craint de s'ennuyer, à tort, qu'il ne s'arrête si vite.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 juin 2015
    Caricature de film style "nouvelle vague", très français, énième variation sur le thème "un homme partagé entre deux femmes". Le noir et blanc est superbe, les 3 comédiens principaux jouent très bien (surtout les deux femmes), la musique de Jean-Louis Aubert se marie joliment à tout ça. Pourtant ça ne marche pas complètement. On ne s'ennuie pas, le film passe très vite, mais ça manque bizarrement de passion, d'amour, de tensions, d'ardeur, de frémissements. Les dialogues ne sont pas très "recherchés". La voix off de Louis Garrel est inutile, voire ridicule, comme si le comédien nous faisait une explication de texte. Les scènes en extérieur près des grands boulevards montrent des rues désertes (??!!). Peut-être est-ce voulu pour donner une ambiance fin du monde ; d'ailleurs S. Merhar, zombifié par son déchirement sentimental, donne l'impression de n'avoir qu'une seule expression sur son visage. Enfin la scène finale, pas très originale!
    Jonathan M
    Jonathan M

    132 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2015
    Garrel père traite ici de la potacherie du couple. Lui peu mais pas elle. Un classique, que le réalisateur cherche néanmoins a renouveler. La glacial et bien taiseux Stanislas Merhar, face à la snobe Clotilde Courau. La aussi classique, l'homme a souvent la plus belle part. Mais a la fin, execo. Parce que le couple fonctionne, sans que l'on ressent pour autant une émotion particulière.
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2015
    Cette variation sur désir et sur la naissance et mort des couples laisse une sorte d'arrière goût : du déjà vue et une grande mélancolie.
    La nouvelle vague n'est pas loin, Truffaut, Godard Rhomer....et une voix Off (dont c'est le grand retour dans le cinoche français d'auteurs ) et pourtant je me suis dis.....au final ne faudrait il pas passé à autre chose et inventer une nouvelle voie!
    Et puis la melancolie et la justesse des comédiens. Même si le personnage joué par Stanislas M reste l'énigme du film, jeu, pas jeu, non jeu.....il a une certaine présence d'ailleurs sa démarche semble toujours le conduire vers un but et un ailleurs que seul lui connaît !
    Clotilde C est la grande mélancolique du trio, très juste et avec une grande dignité et adulte se fraille un chemin affectif très personnelle.
    Myriam elle est alors l'amante, mais avec un charme discret et puissant a la fois!
    Film court et juste ce qu'il faut!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 juin 2015
    Un film décevant...Stanislas Merhar est peu expressif...je n'ai pas trop cru à leur histoire d'amour....le jeu de Clothilde Courau est au contraire exagéré...
    Nann O
    Nann O

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2015
    Grand écart entre les critiques professionnels et les critiques des spectateurs.
    J'avais très envie de voir le film : Philippe Garrel, Clotilde Courau, le sujet de la sexualité, du désir des femmes mal compris et minimisés. Et puis les critiques affolantes : "un diamant" !
    De retour, je suis triste. Pas de désir, pas de souffle, pas de fond, le noir et blanc somptueux au secours d'un documentaire banal, restant en surface des sentiments, des joies ou de la souffrance.
    Clotilde Courau est extraordinaire, lumineuse, incandescente, son visage mobile, changeant est fascinant, ça c'est sûr, cette femme est une merveilleuse comédienne sous employée et confidentiellement adulée.
    L'acteur a un rôle ingrat, ne rien dire, ne rien faire, suivre sa chair sans enthousiasme, cheveux gras et peau granuleuse (le noir et blanc, ça pardonne pas), un pauvre mec en quelque sorte qui n'a rien compris même pas à son boulot de documentariste puisqu'il s'est fait balader par un salaud qui se disait héros de la résistance. Toujours cette deuxième guerre mondiale qui trie les gens, c'est facile, moi aussi je le fais tout le temps mais je ne suis pas cinéaste.
    Est-ce qu'il était nécessaire de créer un personnage masculin aussi peu ragoutant pour montrer à quel point les femmes sont plus intéressantes que les hommes et qu'elles peuvent aussi tromper leur mec ? Les critiques disent que le film est féministe, ça m'énerve : est-ce qu'on aurait besoin de parler d'un blanc crétin pour montrer que les noirs sont des humains comme les autres ? Ben là c'est ça, le type est un brocoli, alors évidemment à côté une femme qui vit, court, sourit, donne de la tendresse et de l'humour, ça déchire.
    J'ai vu une interview de Clotilde Coureau qui disait que Garrel voulait parler de la libido des femmes aussi impérieuse que celle des hommes -idée tout à fait juste est louable par les temps qui courent où il serait préférable de voiler les femmes honnêtes pour les soustraire aux désirs bien naturels des hommes toujours prêts. Oui mais alors pourquoi Manon dit-elle que sont amant l'aimait, que c'était un type bien, qu'il la faisait exister ? C'était pas ça le sujet. Oui bien sûr c'est mieux d'avoir un amant gentil quand on un mari indifférent et creux. En revanche, le mari, lui, il recherche juste la sexualité avec une nana assez ordinaire qu'il réussit quand même à maltraiter. Alors là on n'est pas sortis de l'auberge et des clichés.
    C'est dur, hein, c'est pas demain encore qu'on va comprendre ce qui fait ronronner les filles et qu'il faut arrêter de justifier le ronronnement, y a rien de plus naturel en fait !
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juin 2015
    Alors c'est comment le nouveau Garrel ? C'est dans un noir et blanc très chic et très beau, il faut l'avouer, mais bon, la dernière fois pour "La jalousie", c'était déjà le cas. Cette fois-ci, toujours dans un décor d'appartement lépreux semi-insalubre, on trouve une vraie princesse (Clotilde Courau) qui revient courageusement à ses origines et un beau gosse photogénique qui fait la gueule et joue le bel indifférent (Stanislas Merhar). Elle surveille les cantines de la ville de Paris tout en aidant son mari, documentariste en recherche d'un vague succès, dans la réalisation de portraits de résistants. Ils n'ont pas l'air d'avoir grand chose à se dire et donc, pour meubler cette vie assez morne, prennent amant et maîtresse. Mais l'infidélité est un jeu qui brûle parfois...
    Comme je connais peu le cinéma de Garrel, j'ai pris le film tel quel, sans m'appuyer sur les oeuvres précédentes, chose qui semble être le point d'accroche quasi unique si j'en juge les critiques. Brut de pomme et sans le filtre cinéphile, je dois dire que pépère Garrel n'est guère moderne. La situation boulevardière, mais en version prise de tête, est tout autant éculée que ringarde. Ils s'aiment (enfin il paraît, en fait, ils sont englués dans des petites habitudes) mais se trompent l'un l'autre. Comme le mâle trouve ça normal qu'il aille voir ailleurs, il fait la gueule parce que son épouse, elle, n'a pas le droit. Il sait que c'est con comme raisonnement mais l'impose tout de même. Elle sait que c'est con aussi mais en bonne gourdasse, elle obéit. Elle l'aime quoi ! (Alors que l'autre mec est, à mon avis , nettement plus attachant. Si j'avais été à sa place, je l'aurai planté là le macho !). Bref, la situation est un poil énervante car on ne sent jamais le moindre attachement entre eux. Et même si Louis Garrel (en voix off) essaie de nous dire le contraire, la mine chiffonnée de Clotilde Courau n'y peut rien, on a envie envie de hurler : Mais barre-toi ! Il faut dire que Garrel (le réalisateur) n'arrange pas les choses en filmant Mlle Courau et Mlle Paugam, les deux qui couchent avec Mr Merhar, sans les flatter une seconde, mettant en évidence la mine terne et leurs robes aussi fripées que leur teint. Je sais bien que c'est sans doute du cinéma réaliste mais alors pourquoi le beau Stanislas, pourtant faisant toujours la gueule, est, lui, toujours à son avantage ? (Je parle physiquement parce que pour sa beauté intérieure, on repassera.)
    La fin sur le blog
    Raphaël O
    Raphaël O

    147 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    Un drame fort réaliste sur l'adultère tourné tel un documentaire et servi par une belle distribution -Clothilde Coureau en tête - ainsi qu'une image en noir et blanc donnant du cachet à une histoire fixée dans le temps et dans les comportements humains.
    Du beau cinéma.
    ferdinand75
    ferdinand75

    551 abonnés 3 872 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    Comme souvent dans ses derniers films, Philippe Garrel nous dépeint sa vision de l’usure du couple, de la fragilité de l’amour et de la tentation de l’adultère. Ici il s’agit d’un couple déjà mur, qui vit et travaille ensemble, dans le milieu du cinéma documentaire. Mais la lassitude du quotidien et la recherche de sensations nouvelles vont petit à petit déluter le couple. C’est d’abord S. Merhar qui va rencontrer une documentaliste du cinéma des armées , et vivre une passion charnelle, Puis c’est aussi Clothilde Courau qui prendra un amant . Le scénario est classique mais le film tient beaucoup par l’interprétation des acteurs. Moi qui n’était pas un fan de Clotilde Courau, en lui trouvant habituellement peu de talent et une sorte de jeu fade et plat , je dois reconnaître qu’elle joue ici très bien , surtout dans la 2e partie du film , où elle est toujours « on the edge » , prête à craquer . Une fracture est en elle, et elle est déchirée entre ces deux amours, surtout quand elle découvrira que son mari la trompait aussi. . On est proche du film précédent « Un été brûlant » et ici Courau tient le rôle, et ressent les frustrations que ressentait Bellucci. Mais les sentiments amoureux sont mieux cernés ici, et les personnages beaucoup plus cohérents, d’où un film plus réussi. Rien de bien nouveau dans ce quatuor amoureux, où le final est finalement sans surprise .Un magnifique traitement de l’image en noir & blanc, au parfum nostalgique de la Nouvelle Vague, pour un film agréable.
    Guiciné
    Guiciné

    162 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2015
    Un film superbement mis en image, d'une belle profondeur d'esprit et très riche en réflexion. Les acteurs sans en faire trop sont bien dans leur personnage. Du beau cinéma.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2015
    Je m'attendais à un trio amoureux, façon "Un enfant de toi" ou "Le mariage à trois" de Jacques Doillon. C'est beaucoup mieux que cela. Le film est très abordable et les acteurs sont formidables. Clotilde Courau signe un magnifique retour. Elle est très émouvante. Le scénario est limpide, avec une petite part d'ambiguïté. Le film est un vibrant hommage à la couardise des hommes et au courage des femmes. L'image est magnifique, en Noir et Blanc, comme les rêves.
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