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Ufuk K
518 abonnés
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3,0
Publiée le 31 mai 2015
l'ombre des femmes présenté en ouverture du festival de cannes dans la séléction la quinzaine des réalisateurs décrit les aléas amoureux d'un couple ( amour passionnelle,adultère,mensonge,manipulation...),la composition d'ensemble est correcte j'ai ressentis à quelques moments de l'émotion face au désarroi de clotlide coureau e un certain dégout pour stanlisas merarh mais j'ai trouvé l'ensemble beaucoup trop lisse et manquant de rythme.
L'ombre des femmes est un drôle d'objet cinématographique. La "critique-professionnelle-unanime" y voit une sorte de chef d'œuvre et nous chante les louanges d'un Philippe Garrel en authentique porteur de la Croix. On peut aussi voir dans ce film mineur, un exercice de style, voire un pastiche des films de la nouvelle vague : images en noir et blanc, voix off sans relief, jeunes gens pauvres vivant dans des chambres de bonnes et fréquentant les cafés d'un Paris romantique. Le scénario - écrit à quatre mains! - est une plutôt banale histoire d'adultère. Tourné avec trois bouts de ficelle, on ne retiendra de ce film que la très bluffante composition de Clotilde Courau en femme trompée-trompeuse.
Un film renouant avec la nouvelle vague ! On y retrouve les interrogations sur l'amour de Rohmer, de Truffaut ... éternelles interrogations mais "rajeunies". L'esthétisme de ce film en noir et blanc est parfait et les acteurs sont géniaux à travers leurs non-dits, leurs regards, leurs réactions. Paris est filmé un peu à la Godard... et les décors malgré leur simplicité apparente se fondent parfaitement dans le film. Un seul regret la fin : personnellement j'aurais fait se retrouver les 2 acteurs principaux un peu plus tôt pour qu'ils ne se situent pas trop loin de leur "restructuration" et j'aurais couper lorsqu'ils sortent de l'église, laissant ainsi une porte ouverte à chacun d'imaginer la fin de cette histoire. Bref du cinéma d'auteur comme j'aime ! Bravo.
L'Ombre des femmes de Philippe Garrel analyse, décortique, déconstruit un domaine qui s'oppose depuis des millénaires à toute rationalité, à toute explication « scientifique » : la relation homme-femme dans le couple. Par une fine observation sociologique et sans doute, une vie d'expérimentation, il lève une partie du voile sur ce monde qui, plus il est questionné, moins nous donne des réponses. Il amène sa pierre à l’édifice que construit le “cinéma français” depuis toujours, l’analyse du sentiment amoureux. L’Ombre des femmes de Philippe Garrel est définitivement et sans conteste : un film d'amour. [...]
On dirait des fantômes qui baisent entre eux... La mise en scène est molle et se traîne dans un décor urbain usé au cinéma jusqu'à la moelle...On s’ennuie ferme dans cette galère cinématographique. Mais le réalisateur comment qu'il s'en fout! C'est le CNC qui paye! A ÉVITER!
D’accord Clotilde Courau est une bonne actrice mais la ferveur critique aurait tendance à appeler la contradiction face à un film limitant le qualificatif « français » appliqué au cinéma à de pauvres relations tellement vues et revues entre homme et femme, maîtresse et amants. Si le noir et blanc peut avoir du charme, ici, il n’excuse même pas l’absence de renouvellement d’un genre harassé. Quand on fait dire à un personnage masculin déjà antipathique au possible qu’il estime légitime de tromper sa femme alors que c’est inconcevable qu’elle en fasse de même : au secours le théâtre de boulevard ! Le sinistre individu retrouvant la Clotilde extatique ne constitue donc aucunement une fin heureuse.
J'ai hésité avant d'aller voir ce film car il est très court, en noir et blanc et parle de l'infidélité, des difficultés de couple donc je ne voulais pas dépenser de l'argent pour un film si court en noir et blanc et de plus je craignais d'être trop bouleversée par cette histoire de couple. Je suis finalement ravie d'avoir vu ce film. Il est extrêmement bien vu, traité, réalisé et il est très touchant. Je le recommande.
Caricatural, un peu théâtral, portant toujours les codes de la Nouvelle Vague, sans y apporter ici, modernité et saveur. On aimera par contre, le trio dans un Paris en noir et blanc et la fin, qui nous ferait presque oublier nos agacements liés aux clichés bâclés. On espère que Louis sera plus subtil dans son film "Les Deux Amis", sélectionné en parallèle à la semaine de la critique et écrit aux côtés du grand Christophe Honoré.
Un nouveau chef-d'oeuvre de Garrel, à voir séance tenante. Qui mieux que lui sait filmer les amants qui se déchirent, se mentent, se réconcilient ? Les trois comédiens sont époustouflants, admirablement photographiés par le grand Renato Berta, dans un noir et blanc dépouillé qui fait penser à "La maman et la putain" (le personnage d'Elisabeth évoquant celui joué par Françoise Lebrun dans le film d'Eustache).
Une oeuvre simple et puissante qui prouve que Philippe Garrel est bien le maître de ce cinéma fait main qui se fait bien trop rare aujourd'hui. Probablement un des meilleurs films du cru 2015.
Il ne suffit pas parfois d'un beau titre, de magnifiques actrices, de plans sublimes filmés en noir et blanc pour faire un film vivant. J'ai été profondément heurté par la lâcheté de cet homme incarné par Stanislas Mehrar. Clothilde Courraul, sa femme est magnifiquement engagée. Si elle le trompe, elle peut néanmoins s'engager, se prononcer. Lui est mutique, absent, déprimé alors qu'il est aimé. C'est comme s'il n'avait que sa mauvaise foi à offrir à ses partenaires. A part être méchant et dire pardon, de se montrer exigeant vis-à-vis d'elles, on le sent creux, inconsistant. Mon contre-transfert était massif tout au long du film, comme si je ne pouvais me reconnaître dans sa façon de mener sa vie, de "gérer" ses conflits et errances ou indécisions. Le plaisir de voir le visage si savoureux de Vimala Pons, dans un rôle secondaire était agréable. Vraiment, monsieur Garrel, vous filmez magnifiquement les femmes en leur insufflant une stupéfiante authenticité, mais les hommes dans tout ça, ne peuvent-ils vraiment se réduire qu'à être des salauds ou des faussaires? Ce n'est pas ainsi que j'ai envie de voir s'incarner la gent masculine.
Pourquoi ce film encensé par la critique m’a-t-il autant ennuyé ? J’ai eu l’impression de me retrouver plongé dans un Godard des années soixante, cinéma qui m'a toujours rebuté…impression renforcée par l’utilisation de la voix off, en l’occurrence celle du réalisateur Philippe Garrel, impression de retour à la nouvelle vague dans l’utilisation du noir et blanc, et même du noir et gris, tant les intérieurs sont sombres, austères sinon miteux…peut-être pour mieux souligner que Pierre et Manon vivotent…et peinent à percer . Film sur le triangle amoureux qui se transforme en quatuor, scénario assez prévisible comme une pièce de boulevard, aucune originalité dans la façon de le traiter. Quand on fait dire à Pierre, assez antipathique qu’il est légitime de tromper sa femme alors que c’est inconcevable qu’elle en fasse de même et déclarer, et présenter ce film comme un film sur l’égalité de l’homme et de la femme, on peut s'interroger !!!
Un homme et une femme se trompent mutuellement. Dans la tourmente, le couple doit résister. Ce n'est donc pas par son idée de départ que se distingue "l'Ombre des femmes", le nouveau film de Philippe Garrel, mais par sa mise en scène apaisée, son interprétation personnelle et son écriture à la fois originale et poignante. Le film ne tient en aucun cas un discours moralisateur mais a pour principale ambition de faire ressortir de cette histoire une vérité des sentiments, qui passe par une complexité des personnages mais aussi par l'harmonie évidente entre les différents rouages qui composent la réalisation, à savoir un noir et blanc qui rappelle celui de la Nouvelle vague, un travail extraordinaire sur le son qui participe à trouver une exactitude de l'ambiance de la scène et évidemment une façon de filmer les comédiens qui prouve tout l'amour du cinéaste pour eux. Ni austère ni agressif dans ses moments dramatiques, léger sans être en roue libre dans les scènes plus comiques, le film est conscient de sa force sans en faire l'étalage, semble couler paisiblement et respire l'intelligence tant son déroulement refuse la facilité pour mieux laisser décider ses personnages. Magnifique !!!
Je n'avais jamais vu un film de Philippe Garrel, pourtant vieux routier du cinéma. J'ai donc abordé ce long-métrage sans a priori ou idées préconçues. Et pour être honnête si je n'avais pas connu vaguement le réalisateur (que de nom pour être franc), je me serais dit que ce film était une première œuvre d’un réalisateur novice... D'abord, l'intrigue n'est d'aucune originalité : un couple un peu usé, mais toujours amoureux, fait face à l'adultère, à la jalousie et à la séparation. Comme thème de cinéma on est vraiment dans ce qui de plus classique dans le drame. Et ce n'est pas la réalisation qui rachète ce déjà-vu insipide. Image en noir et blanc, voix off qui détaille les sentiments et débats intérieurs des protagonistes. Franchement tout cela a un parfum un peu cheap de Nouvelle Vague qui semble plus le fait d'un premier film d'étudiant en cinéma à la sortie de ses études que d'un vieux cador du cinéma français. Ce long-métrage n'est pas ennuyeux, ni désagréable, le problème c'est qu'il n'a rien à dire et qu'il est un peu ridicule dans sa forme. Heureusement, le film ne dure qu'une grosse heure, parce que sinon tant d'insipidité finirait par lasser. Un long-métrage absolument anecdotique réalisé par un cinéaste qui semble à court d'inspiration. À oublier sans culpabilité.
J'ai trouvé ce film vain et crade; Garrel tourne en une seule prise, dans chaque mouvement des acteurs il m'a semblé entendre le metteur en scène dictant le jeu, tant il manque de naturel. Le héros masculin joue de sa démarche chaloupée jusq'à donner le vertige, Courreau est filmée rabaissée physiquement. Et le pire c'est la voix off qui se voudrait Truffaut.... Hélas n'est pas Truffaut qui veut. La vacuité du sujet est abyssale lorsque l'on sort de voir "L'épreuve" et "La sapienza". L'extase qui revient sans cesse c'est savoir que le metteur en scène ne fait qu'une prise....Alors, soyons snob et extasions nous!!!! Pauvre prétexte