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NeoLain
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4,0
Publiée le 19 octobre 2010
Un peu plus de 20 minutes de régal pour ce court-métrage du grand Charlie Chaplin, la musique, les gestes et les gags c'est du bonheur, pas trop accrocher tout de même au moment ou un gangster vide carrément un chargeur en lui tirant dessus, j'ai trouvé ce passage too much mais je vais pas chipoter face à un génie du 7ème art. A voir absolument.
Le dernier film de Chaplin pour Essanay (quelques jours plus tard, il va migrer à la Mututal) est une vraie réussite. On peut y remarquer le retour au personnage de Charlot (après deux échappées au music-hall et du côté de l’opéra avec Carmen) sur un scénario consistant, avec des rebondissements et une histoire qui se tient du début à la fin. La mise en scène est de plus en plus précise et exigeante au niveau de la mécanique des gags. On peut également noter que la connotation n’est plus au burlesque pur et que déjà Chaplin s’engage sur le chemin qui sera le sien jusqu’au bout, celui de la satire sociale tendre mais sans complaisance. La fin, où Charlot se retrouve face au soleil levant et s’éloigne vers la vie et l’espoir (juste avant d’être repris par un policier et de se mettre à courir dans la direction opposée) est très belle, peut-être la première que l’on puisse qualifier vraiment de « à la Charlot »…
Charlie Chaplin est indéniablement l'un des plus grand comique du 7e art. Aborder le cinéma sans Chaplin reste une faute morale pour tout cinéphile qui se respecte. Dans ce court-métrage centenaire (1 siècle équivaut à une éternité pour le cinéma), Charlie Chaplin se fait engager en tant que policier mais c'est sans compter sur le désordre ambiant des rues de la ville que tout le ressort comique découle. Chaplin joue Charlot (dans une série de film à sketch), un individu semi-mendiant / semi-cleptomane qui tente de survivre dans la jungle impitoyable du milieu urbain. Alors oui, il est évident qu'on pourrait se lancer à coeur perdu dans une analyse sociologique du film (tout comme la plupart des oeuvres de Chaplin dont je retiendrais en particulier 2: le Kid et les Temps modernes) ou encore se préoccuper des différents gages/rythmes pour faire rire le spectateur. Néanmoins, Charlot the policeman utilise un arc narratif classique, sans grande prise de risque et sans surprise. Face à la fadeur du propos, le spectateur préfère se remémorer les meilleurs moments de Chaplin car, oui Chaplin, c'est le Cinéma. Avec un grand C.
Les temps sont rudes pour la police, Charlie Chaplin rôde dans les parages. Heureusement, dans ce genre de comédies burlesque, tout le monde en prend pour son grade, pour le plus grand plaisir du spectateur... de l'époque. Car, aujourd'hui, on le regardera plus pour le témoignage d'un cinéma rudimentaire ainsi que des rudiments du cinéma que pour ce qui fit son réel succès. On notera tout de même le rôle, inattendu à cette époque, de la gent féminine. "Police", de Chaplin, désormais une simple curiosité historique.
"Charlot cambrioleur" (Police) est un court-métrage de 1916, muet et en N&B, dont Charles Chaplin est réalisateur, scénariste et acteur. Le scénario au happy end est bien construit, mêle action humour et romantisme. Dans cette comédie plus dramatique que burlesque nous retrouvons Charlot sortant de prison, arnaqué par un prêcheur pickpocket. Il tombe ensuite sous la coupe d'un malfrat avec qui il cambriole la maison de la belle Edna Purviance.
Un court métrage qui a un peu de consistance avec un Charlot qui se défend d'être aussi mauvais que le malfrat armé qui l'entraîne dans le cambriolage. Des séquences qui sont un peu plus une monstration de la clochardise que du burlesque basique. Des policiers différenciésspoiler: il y a le basique vénère et suspicieux et les "englishs" stoïques , au final quel que soit le studio il n'y a pas tant que cela de façons spécifiques mais une inspiration qui a des hauts et des bas du point de vue moralité, subtilité et diversité dans ces premières années des films de Chaplin.
Moyen moins, quand on compare à d'autres Charlot. Un peu drôle, mais un peu longuet, prévisible, et peu crédible. Mais enfin, le voir avec des enfants, c'est agréable!
Le dernier film, la dernière comédie de Chaplin tournée chez Essanay. Charlot le vagabond, cambrioleur à ses heures, sort de prison; il est accueilli par un prédicateur prétendant vouloir le "remettre dans le droit chemin", mais ce dernier n'hésite pourtant pas à dépouiller quelque bien à autrui à son insu une fois l'occasion présentée. Témoin de la chose, Charlot se débarrasse donc de ses scrupules puis se remet rapidement au travail: avec l'aide d'un associé, il cambriole la maison d'une riche jeune femme (formidable Edna Purviance), avant tout cela ne tourne à la traditionnelle comédie-catastrophe survoltée.
Chaplin fait subtilement usage d'un filtre bleuté pour les décors extérieurs, et d'un filtre marron représentant l'intérieur de la demeure; des effets de mise en scène admirables, témoignant du génie du réalisateur non seulement dans l'enchaînement de péripéties burlesques et dans le rythme effréné de ces dernières, mais également sur le plan technique de ses réalisations.