L'une des meilleures adaptation d'un roman de Stephen King. Le cadre, la lumière et la mise en scène ont été travaillés afin de créer uns synergie et un sens dans la lecture de se film. Même si le film est assez long (3h09) je n'ai pas eu la sensation, une seconde, de m'ennuyer devant. Chaque personnage apporte quelque chose au film que se soit pour l'alléger ou justement pour créer l'intrigue. Chaque partie et leurs transitions sont travaillées afin de créer un lien avec la suivante: - L'incipit, ou la scène d'ouverture, présente des personnages dont celui de Paul Edgecomb qui nous narre sa propre histoire. L'exposition y est réussi car elle dévoile l'élément perturbateur sans nous préciser sa nature.spoiler: Aussi la scène de l'arrivée de John Coffey, interprété magnifiquement par feu Michael Clarke Dunkan, est impressionnante car on nous le présente comme un monstre une montagne de muscle capable de tuer quiconque alors qu'il est plus doux que tout autre personne.
- Les scènes de vie quotidienne des gardiens sont présenté toujours en rapport avec leur travail ou des problèmes de santé (préparant la suite de l'intrigue). - La présence du personnage qu'on adore détester, Percy Wetmore, crispe l'ambiance afin de créer une tension dans un lieu d'apparence très calme. - Et l'une des scène les plus émouvante jamais vu: spoiler: la scène juste avant l'exécution de John lorsqu'il parle à Paul Edgecomb et qu'il décrit ces sensation et le monde qui l'entour et que Paul lui demande s'il veut qu'ils ll'aident tous à le faire évadés.
Un film n'est jamais parfait cependant les rares reproches qu'on peut lui faire sont vite rattrapés par l'éblouissante réalisation du film. Par exemple, la simplification de la grille de lecture: la dichotomie entre le bien (les doux) et le mal (les violents) apporte un sens plus profond à certains personnages comme Percy et William Wharton. Beaucoup d'élément ont été enlevé de l'œuvre originelle comme la cruauté de William Wharton ou les meurtres de Del' mais toujours pour une raison précise. Wild Bill sert de Comic Relief, il sert à apaiser la tension créer par l'intrigue, et les meurtres de Delacroix ont été retirer afin que le spectateur crée une empathie avec lui rendant spoiler: son exécution encore plus effrayante et malsaine.
Des ajouts comparer au livre ont été fait , par rapport à l'ambiance lumineuse et surtout l'idée de regarder un film (élément déclencheur de l'intrigue) ont permis d'accentuer le côté religieux et biblique spoiler: de la mort de John dans l'œuvre.
Ce film est un must Watch au moins une fois pour découvrir tous les codes d'adaptation cinématographique d'œuvre littéraire. Sans compter une histoire des plus poignante.
Chef d'oeuvre absolu. J'ai pas de mots. Je l'ai vu 8 fois et je le trouve toujours aussi fabuleux. A chaque fois que je le vois je suis en larme. Tout, absolument tout, sonne juste dans ce porte étendard du 7ème art. Il fait parti des mes 10 films préféré, et dieux sait que j'en ai vu.
J'ai revu ce film vingt ans après sa sortie. J'avais en mémoire un beau film, sans vraiment savoir pourquoi. Vingt ans plus tard, je comprends ce que je ne pouvais pas comprendre à l'époque, et qui avait dû toucher mon inconscient. L'interprétation du regretté Michael Clarke Duncan est bouleversante. Le regard d'enfant de son personnage sur le monde, sa douceur, sa générosité, son don de soi et bien-sûr son extraordinaire pouvoir de guérisseur, contrastent avec l'absurdité des gens qu'il croise dans sa vie, la méchanceté des hommes, leur incrédulité face à ce qu'ils ne comprennent pas, leur justice si limitée. Tom Hanks interprète un personnage qui ose aller au-delà des évidences, qui sait s'ouvrir à ce qu'il perçoit comme un miracle, qui accepte ce que sa raison ne peut expliquer, voyant comment l'énergie canalisée par John Coffey fait des merveilles. Sur le plan de la réalisation, le film est remarquable. La plongée dans l'Amérique des années 1930 est très réussie, avec les traces encore fraîches de l'esclavage, l'ambiance des soirées en famille à l'époque, les costumes, les automobiles, les moyens de communication. J'ai particulièrement été ému par le monologue de Michael Clarke Duncan en pleurs, tentant d'expliquer l’innommable à ses interlocuteurs : "Il les a tuées avec leur amour, c'est comme ça tous les jours dans le monde entier". Un message pour tous les humains.
Faut il voir ce film ? Oui Pourquoi ? Une belle histoire, sur la vie, les préjugés, avec un peu de surnaturel, mais pas trop. Larmes garanties Pour qui ? Pour les +20 ans Faut il le voir au cinema ? Non Faut il le voir devant sa tv ? Oui
Un film qui n’a plus besoin d’être critiqué du fait de sa réputation. C’est beau, intelligent, une leçon de vie à travers le bien et le mal, à travers le comportement des gens, et à travers le système judiciaire. Une petite touche de fantastique pour un léger moment de magie où les 3h passent incroyablement vite.
film tout bonnement magnifique. Les personnes tous aussi attachants les uns que les autres. John cofee est un personnage très intéressant coincé entre prisonnier désespéré et personnage mystérieux.
Un film parfaitement réalisé, mais... qui véhicule une idéologie abjecte: implicitement la peine de mort serait la volonté de Dieu lui-même et le film manipule si bien les spectacteurs qu'il les conduit à souhaiter la mort d'un des personnages. Une abjection...