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Un visiteur
4,0
Publiée le 6 janvier 2012
Un film excellent! Le meilleur film de Frank Darabont, avec un Tom Hanks quasi-parfait au service d'un scénario extrêmement bien ficelé! On se laisse emporter dans le quotidien d'un gardien de prison pour condamnés à mort, on s'habitue à ses résidents, et le départ de chacun est presque un déchirement. A la fois critique et dramatique, ce film a une portée plus que distractive: ça vaut le détour!
L'histoire est intéressante, comme l'a voulu Stephen King. Mais le résultat est décevant: longueur exagérée du film, caractères dépeints franchement caricaturaux (notamment le gardien psychopathe et le colosse noir) et surtout des scènes d'exécution, dont une en particulier, particulièrement inutiles et éprouvantes, n'ajoutent rien au propos.
De nombreuses années après le premier visionnage, le constat pour moi est négatif. "La ligne verte", aussi divertissante que culte, n'est pas un bon film. Les acteurs sont mauvais et caricaturaux, et la présence d'une touche de "fantastique" n'est franchement pas bienvenue... Une belle farce en somme, mais le succès grand public est compréhensible, car je ne me suis pas ennuyé non plus...
Ce film est un chef d’œuvre tellement émouvant en grande partie grâce à la performance de Michael Clarke Duncan. Je le recommande pour ceux qui ne l'aurait pas encore vu.
Je suis déçu du film ... J'ai trouvé la science fiction très mal utilisé: elle alourdit le film qui aurait pu être un très bon film sur les relations humaines. Regardable.
Cette approche de l'univers carcéral dans une Amérique des années 30 est fort bien rendue, on y sent une ambiance insidieuse et malsaine telle que l'affectionne Stephen King. Le film joue sur l'émotion et utilise le fantastique dans une dimension spirituelle. Malgré les 3 heures, c'est prenant, poétique même, parfois involontairement drôle, et l'interprétation est magistrale : jamais on aurait cru capable Michael Clarke Duncan de livrer une telle prestation tout en finesse ; quant à Hanks, il est très bon comme d'habitude, mais parfaitement soutenu par une brochette d'acteurs épatants tels David Morse, Barry Pepper, James Cromwell, Sam Rockwell ou Doug Hutchison en petit salaud vicieux, et Dabbs Greer qui personnifie Tom Hanks âgé... Du grand cinéma.
Que puis-je dire de ce film ! Tout simplement magnifique . Pour commencer la réalisation est extraordinaire sachant que le film ce passe le plus clair de son temps en prison mais pas pour autant en étant filmé de manière sombre ou bien de manière violente . Les acteurs principaux ( Tom Hanks et le regretter Michael Clark Duncan ) sont extraordinaires . Même les acteurs secondaires ont une influence et une prestation extraordinaire pour mener à bien le film . Encore un film qui nous prouve que l'on a pas besoin de mettre plus 100 voir plus de 150 millions de dollars de budget pour en faire un blockbuster et avoir un maximum d'entrées et enfin compte voir qu'il est pourri . Merci pour ce grand moment de cinéma .
Ce drame fantastique de Frank Darabont s’impose clairement comme étant une des plus fidèles adaptations de tous les romans de Stephen King jusqu’à ce jour. L’interprétation de Michael Clarke Duncan et de Tom Hanks est lumineuse, le scénario est d’une grande fidélité par rapport au roman et la mise en scène est superbement maîtrisée. L’ensemble nous procure donc énormément d’émotions, et même en le visionnant plusieurs fois, on n’est toujours conquis par cette histoire assez tragique et fortement émouvante. Une œuvre assez miraculeuse et qui n’est pas prêt de perdre de sa force.
« La ligne verte » de Frank Darabont (2000) est un très long flash-back. Paul Edgecomb, âgé de 108 ans, revient sur sa vie dans les années 30 quand il était gardien-chef dans un pénitencier en Louisiane, plus spécialement chargé dans le bloc E des condamnés à mort avec sa ligne verte qui conduisait à la chaise électrique. Interprété de façon remarquable par Tom Hanks, ce gardien-chef est comme ses 4 autres collègues soucieux d’adoucir tant peut se faire les dernières semaines de ces condamnés à mort. En 1935 alors qu’il a 44 ans, il prend en charge John Coffey (Michael Clarke Duncan) accusé du viol et du meurtre de 2 petites filles… mais ce prisonnier, un très grand Noir au regard absent, paraît bien calme avec une âme enfantine, une certaine candeur, et Paul Edgecomb qu’il appelle « patron », s’intéressera à son cas. Il va se révéler doté de pouvoirs surnaturels dont Paul Edgecomb lui-même puis la femme du chef de la prison en bénéficierontspoiler: , John Coffey « avalant » le mal avant d’être épuisé et de pouvoir le recracher.
Inutile d’en dire plus sur ce film qui se déroule dans un univers carcéral étouffant, mais qui est poignant du fait de cet incroyable pouvoir surnaturel dont John Coffey transmettra à Paul Edgecomb sa très grande longévité lui permettant de ne pas oublier son exécution alors qu’il était en fait innocent ! Un film fort bien construit, captivant bien qu’il dure un peu plus de 3 h et qu'on ne peut pas oublier.
En tant que réalisateur, la carrière de Frank Darabont demeure peu prolifique. Néanmoins, en 1999, il signe un film qui va remporter un énorme succès au box-office. Adapté d’un roman de Stephen King, ce récit nous plonge dans l’univers carcéral d’un établissement de Louisiane dans les années 1930. La rencontre de deux hommes, l’un gardien du pénitencier (Tom Hanks) et l’autre condamné à mort (Michael Clarke Duncan), permet de développer une histoire où la défiance cède peu à peu sa place à une forme de respect et d’amitié. Le traitement très hollywoodien du propos, jouant continuellement sur les cordes sensibles et émotionnelles, peut être reproché. Toutefois, cela reste bouleversant et révoltant. Bref, une œuvre vibrante sur la dénonciation de la peine de mort.
J'aime énormément ce film car j'aime les histoires bien racontées et celle ci l'est particulièrement bien. Le réalisateur prend tout son temps,comme un vieux conteur d'autrefois lors des soirées provinciales. Le scénario se prête magnifiquement bien au cinéma qui est à la magie ce que l'eau bénite est aux sacrements et la magie nous en avons tous besoin pour assouvir nos fantasmes. La mise en scène est impeccable dans ce contexte précis, notamment l'utilisation de la lumière chère aux textes religieux. Les acteurs sont dirigés de main de maître et en dehors du fait de plaire ou de déplaire, ce film est parfait .Un hommage est même rendu aux comédies musicales et au plus beau couple dansant de l'histoire du septième art. A sa sortie en 1999, je me souviens que les critiques parlaient d'un film contre la peine de mort. Quel dommage d'avoir été aussi réducteur car pour qui croit aux miracles ou à Dieu ,ce film prend une toute autre dimension. L'extrême manichéisme qui chiffonne les esprits cartésiens est ici poussé à son maximum. Le mal est incommensurable et le bien inexplicable mais c'est pourtant comme cela dans le vraie vie. Stephen King n'y voit qu'un mystère derrière lequel se cache une présence...Au moins le cadre est posé si la réponse est absente. Du grand cinéma au service d'une histoire avec quelques moments de pure émotion, comme lorsque Melinda Moore sortant de son coma cauchemardesque offre à John la médaille de St Christophe pour adoucir son dernier voyage, et répète ,pour nous spectateurs, les seuls mots chers au coeur du simplissime héros de l'histoire « Ça se prononce comme coffee mais cela ne s'écrit pas pareil »Merveilleux!
Adaptation cultissime du livre éponyme de Stephen King, La Ligne Verte est et restera l'une des plus belles œuvres que le septième art ait pu nous offrir, pour ses nombreuses qualités scénaristiques, la beauté de sa morale et l'interprétation desservie par une équipe d'acteurs magistrale (Tom Hanks, Michael Clarke Duncan, David Morse, Sam Rockwell). Une ode au cinéma si poignante qu'elle laissera la moitié des spectateurs dans l'admiration la plus brute après visionnage. Ainsi, dans une Amérique des années 30, c'est à travers les yeux de Paul Edgecomb (Tom Hanks), responsable d'un bloc carcéral assigné aux exécutions par électrocution, que l'histoire nous est contée. Le quotidien de cet homme d'honneur, bouleversé par l'arrivée d'un pensionnaire hors norme, l'inoubliable John Caffey, et des autres prisonniers, chacun travaillés de manière impressionnante, tant l'approche est réelle. Interdit aux moins de 12 ans pour la brutalité de certaines scènes et le sérieux avec lequel elles sont traitées, le métrage fantastique se clot sur une note émotionnelle rarement atteinte, unanimement appréciée et à l'image du reste du film : magistrale. On peut affirmer, en toute franchise, que La Ligne Verte fait parti de ces films indémodables, tant ils sont beaux et réussis.