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    La Ligne verte
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    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    531 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2016
    Retour à l'univers carcéral pour Frank Darabont, qui adapte le pavé de Stephen King, et en condense un film de 3 heures. On pourrait s'effrayer d'une telle durée mais le réalisateur parvient à rendre l'intrigue fluide et il bien aidé par des acteurs impeccables. Tom Hanks est excellent comme toujours, David Morse assure bien dans le rôle de son ami et lui aussi gardien de prison. Mais la vraie surprise du film réside dans les seconds rôles et tout spécialement deux acteurs: d'abord Sam Rockwell, incroyable en détenu anarchiste, n'en manquant jamais une pour se faire remarquer (ce qui nous vaut quelques moments savoureux), et surtout Doug Hutchison, inoubliable en gardien sadique qui, de son seul regard, parvient à susciter haine et consternation. Michael Clarke Duncan est pas mal aussi en prisonnier ayant des pouvoirs paranormaux. C'est d'ailleurs de ce dernier que parle surtout l'oeuvre, car il apparaît assez évident que sa mise en détention est douteuse, au vu de la profonde gentillesse qu'il véhicule. C'est là aussi qu'est le problème: on se doute très vite de trop de choses, et Darabont quelquefois appuie trop certains passages et verse dans le pathos (les exécutions par exemple). Par contre, on ne peut lui reprocher de ne pas montrer son opposition à la peine de mort tant elle est évidente. Un film agréable, un peu long peut être dans sa dernière partie, mais qui se regarde facilement.
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    182 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2017
    S'il y a bien quelque chose qui devient commun chez moi ces derniers temps, c'est de redécouvrir des films qui m'ont plus ou moins marqué durant mon enfance (voire mon début d'adolescence), pour au final me rendre mieux compte de la notoriété du film, ou ses défauts que je n'avais pas perçus dès le premier coup, puis lui faire des éloges à l'écrit. Pour ainsi dire j'écris en effet assez peu sur les films que je n'apprécie pas,
    parce que pour moi l'objectif d'une vraie critique est de méditer longuement sur un bon film, plutôt que de se prendre la tête à trouver les mots pour au final dissuader les spectateurs à regarder le film. Ce coup-ci, ce revisionnage de "La Ligne Verte", adapté du roman éponyme du "King" Stephen, ne déroge pas à la règle: déjà à l'époque, encore sacré petit démon naïf accro aux films d'horreur, le film m'avait littéralement transporté mais en aucun cas traumatisé contrairement aux avertissements. Je le revois pour la première fois depuis quatre ans et l'électrochoc est toujours le même ! Quelle claque mes aïeux, mais quelle claque ! Paul Edgecombe (Tom Hanks), retraité centenaire, se remémore l'époque ou il était gardien de prison pour condamnés à mort, en 1935. Un jour, John Coffee (Michael Clarke Duncan), colosse impressionnant, est incarcéré après avoir été accusé du meurtre de deux fillettes. Néanmoins, malgré sa taille et le crime dont il est accusé, cet homme s'avère très gentil, inoffensif. Paul, persuadé de son innocence, découvre avec ses collègues (David Morse, Doug Hutchison, Barry Pepper) qu'il est doté d'étranges pouvoirs spoiler: (il fait disparaitre l'infection urinaire dont Paul est atteint, fait ressusciter la souris violemment tuée par Percy, soigne la femme du directeur gravement malade, etc. et tout cela en un seul geste)
    dont lui-même ne peut expliquer. Cependant, Percy, gardien de prison méchant et prétentieux, spoiler: (mais qui s'avère être au final un peureux qui n'a aucun courage, référence à la scène ou il urine de peur après une rebéllion d'un prisonnier)
    ne va pas arranger sa situation et mettre en péril la vie des prisonniers. Coffee serait-il innocent? Si oui, pourra-t-on le prouver? Et surtout, comment rester stable lorsqu'on vit entouré d'un collègue et d'un prisonnier (Sam Rockwell) insupportables, et de la Mort qui rôde autour de la "ligne verte"? Voilà pour le scénario, et les questions posées tout au long. Déjà, Frank Darabont n'en est pas à son coup d'essai: après avoir réalisé une autre adaptation de King, "Les évadés" (1994) avec Tim Robbins et Morgan Freeman, et son twist final étonnant (il réalisera une autre adaptation en 2007: "The Mist", et aussi quelques épisodes de "Waking Dead"), le réalisateur nous foudroie le coeur comme si, du jour au lendemain, on nous annonce qu'on est condamné à la chaise électrique à notre tour: c'est pourquoi le film est très émouvant puisqu'il regorge de surprises, comme dans la vie réelle, et le film a beau être fantastique il regorge aussi d'événements réels. Le "King de l'horreur" réussit aussi à faire pleurer, si c'est pas du génie ça ! ^^ Parce qu'ici, contrairement à "Shining" (1980), "Misery" (1987), "The Mist" (2007) ou encore "Christine" (1983) ce n'est pas de l'angoisse que l'on ressent (quoique quand même un peu durant certaines scènes) mais surtout de la compassion pour les personnages (la bêtise de certains, le destin malheureux des autres ; entre les deux, Hanks en est le témoin). L'histoire du film a, à première vue une allure larmoyante voire tire-larmes un peu lourde mais il n'en est rien, à tout moment le film est juste et n'en montre jamais de trop.
    Le film est tellement passionnant malgré ses 3h, que celles-ci passent sans s'en rendre compte, on a presque l'impression de faire partie du film momentanément, d'être aux côtés des personnages, à peu près tous valeureux et aussi drôles que touchants : Paul, campé par un Tom Hanks à son plus haut niveau (rôle à placer entre ceux qu'il campe dans "Forrest Gump" et "Il faut sauver le soldat Ryan"), est un personnage émouvant car profondément nostalgique (c'est moi tout craché ça), intelligent puisque spoiler: dès l'arrivée de John en prison, il est persuadé de son innocence et fait le bon choix de faire confiance à celui-ci
    , et réussit à être l'archétype du parfait gentilhomme, c'est-à-dire l'homme qui reste à son rang social sans essayer de changer quoi que ce soit. Par ailleurs, est-ce un hasard si, un an plus tôt, "Il faut sauver le soldat Ryan" ait aussi un déroulement d'histoire basé sur le souvenir d'un Hanks âgé? Les autres personnages restent pour ma part très intéressants: Brutal, interprété par David Morse (qui m'avait déjà fasciné dans "Dancer in the dark" un an après, un film majeur qui fait d'ailleurs partie de la cause de ma cinéphilie, dans lequel il interprète d'ailleurs un policier...), n'a hélas pas d'histoire particulière dans le film, tout comme Dean (interprété par Barry Pepper, figurant également au casting du "Soldat Ryan"). Edward Delacroix, détenu naïf et gentil apprivoisant une souris nommée Mister Jingles, est un personnage intriguant puisqu'on s'interroge tout au long du film sur sa place en prison puisque rien n'indique le motif de son emprisonnement (du moins pas dans le film, et si oui on peut s'interroger sur sa culpabilité), encore moins son comportement, contrairement à William Wharton, surnommé "Billy the kid", détenu insolent, raciste et méprisant qui n'hésite jamais à ridiculiser un gardien ou à se moquer des autres détenus spoiler: (notamment lors de sa scène de la glaçante scène d'exécution de Delacroix ne se passant pas comme prévu à cause de Percy).
    Puis, il y a John Coffee. Ce personnage si fascinant et inquiétant mais se révélant profondément humain et émouvant (mention spéciale à une géniale interprétation du défunt Michael Clarke Duncan), symbolisant la peur de l'Homme de l'étranger, de la grandeur et de l'inconnu puisqu'au début il regorge de mystères et le film nous demande s'il est vraiment meurtrier. D'ailleurs, j'ai trouvé que le fait qu'il ait des pouvoirs magiques signifiait, en particulier dans la scène ou il fait apprendre la vérité à Paul, mais que ce dernier ne peux rien prouver aux autres, que dans la justice l'idéal n'existe techniquement pas, et quel seul l'impossible (sachant que ses pouvoirs sont le seul élément fantastique du film) peut permettre un présent idéal. En second lieu, pour en revenir aux personnages, je pense que celui qu'interprète Gary Sinise aurait également pu être mieux développé mais on lui pardonnera, il a déjà fait ses preuves un peu plus tôt dans lesdits "Forrest Gump" et "Apollo 13", ainsi que dans son tout premier film, "Des souris et des hommes", sorte de version plus gentillette de "La Ligne verte" adaptée du roman éponyme de Steinbeck (par ailleurs je retrouve pas mal de ressemblances entre John Coffee et le personnage de Lennie dans "Des souris et des hommes"... La souris, le colosse un peu simplet mais au fond très gentil... Ou même, spoiler: la mort non-voulue des deux personnages.)
    Enfin, le destin réservé au personnage de Coffee va être propice à une sensibilisation juste et convaincante de la peine de mort, sujet ayant toujours divisé entre ceux qui y voit une solution idéale et ceux qui disent non à la déshumanisation. Le film brosse non pas une critique de la prison mais plutôt une critique des stéréotypes qui l'entourent, puisqu'en effet, s'il s'agit d'un endroit glauque belle et bien entouré de ...... ou la Mort occupe une partie de la place, ce lieu reste avant tout un endroit ou la vie est encore présente ; spoiler: c'est ce que le personnage de Percy, une abominable tête à claques détestée par tous et toutes, ne comprend pas, puisque durant tout le film il prend un malin plaisir à insulter et torturer les prisonniers qui se révèlent par ailleurs, à l'exception du surnommé "Billy the kid", beaucoup plus gentils que le gardien lui-même. Ce personnage dénonce certaines violences qu'ont les policiers sur les prisonniers (privilégiant leur devoir au bien-être de ces personnes, certes dangereux les 3/4 du temps mais le film donne une image plus optimiste des prisonniers). Par contre ce personnage n'est ni dans la cas de l'homme patriotique guidé par son rôle, ni dans le cas de l'homme émotif uniquement guidé par ses émotions, puisqu'il est désobligeant envers les autres mais à côté, il n'a pas le courage de prendre la défense de son collègue lors de la scène ou Billy the kid agresse ce dernier.
    """ Ainsi, le manichéisme ne domine pas dans la manière dont le film sensibilise la peine de mort et la cruauté, et le résultat est très émouvant. Tout ceci pour mener à une fin qui ouvre à une interrogation subtile: est-ce que la Vie vaut forcément mieux que la Mort? Et aussi, est-ce que vivre longtemps est un réel cadeau? Nombre de choses faisant réfléchir dans ce magnifique film (dont le roman m'est vraiment tentant) sublimé par Tom Hanks ici dans son meilleur rôle à mon goût, par d'inoubliables moments d'émotion... bref que du bon ! Si le film paraîtra naïf pour les plus durs d'entre vous, il m'est pour moi impossible de mettre en dessous de 10 tant le film m'a transporté, voire littéralement emprisonné, sans moyen aucun de décrocher. Un grand classique à voir au moins une fois.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mars 2013
    Je n'ai pas de mots pour définir ce film. L'histoire est passionnante on ne voit pas passer les 3h00. Ce film n'est pas donneur de leçons, il nous laisse faire notre propre jugement sur le temps qui passe, sur la mort ainsi que sur la peine de mort (Qui existe encore dans certains etats des Etats Unis)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    ça s'appelle un putain de film meme si la mise en scene est parfois surjoué sur oolalal nous on est le bien , le mal pas beau , Michael Clarke Duncan est époustouflant , une sensibilité à la taille de ce qu'il était gigantesque malheureusement parti comme les meilleurs bien trop tot , je l'ai vu plusieurs fois et je m'en lasse jamais , la réalisation est classique et un Tom hanks toujours aussi talentueux
    videoman29
    videoman29

    246 abonnés 1 833 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2017
    Tout le monde connaît Stephen King, ce romancier de génie dont le cerveau torturé a donné naissance à quelques-uns des pires cauchemars qu'il m'ait été donné de lire. Toutefois, avec « La ligne verte », il prend tout le monde à contre-pied en écrivant une histoire belle et émouvante, certes teintée de fantastique mais très loin de son univers habituel. Nombre de ses œuvres ont été portées à l'écran par de grands cinéastes et, cette fois, c'est l'excellent Frank Darabont qui s'y colle. Avec le talent qu'on lui connaît, il parvient à adapter fidèlement le roman d'origine qui est pourtant un véritable pavé. Bien que le film dure plus de trois heures, il est impossible de s'ennuyer une seule seconde tant le matériau de base est dense et passionnant. Il en va de même pour les personnages auxquels on s'attache instantanément ou qu'on adore détester selon qu'ils soient bons ou méchants. La distribution est d'ailleurs largement au niveau avec des têtes d'affiche comme Tom Hanks, David Morse ou Gary Sinise... Mais c'est bien le monumental Michael Clarke Duncan qui « décroche le pompon » avec son intense prestation dans le rôle de John Coffey. L'intrigue est construite autour de l'imposante carcasse de ce géant, traqué et condamné à mort pour le meurtre de deux fillettes dans l'Amérique des années 30. La reconstitution de cette époque tourmentée est parfaite, tout comme le couloir de la mort où se joue la plus grande partie du film. Si certaines scènes donnent la chair de poule, ce sont bien les bons sentiments qui prédominent et il est quasi impossible de garder les yeux secs jusqu'au dénouement final qui, bien qu'attendu, provoque forcément un indéniable malaise. Un grand classique qui prendra le statut de chef-d’œuvre avec le temps et ce n'est que justice.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 janvier 2014
    Une fois de plus, la presse française marche à côtés de ses chaussures en matière de critique et d'analyse filmique, nous devrions y être habitués, mais vu les salaires des critiques d'art, je crois que les vrais cinéphiles devraient les attendre avec des cageots de tomates avariées à la sortie de Télérama, Positif, L'express ou bien Les cahiers du cinéma. Ce film est une réussite technique, pour les décors, les prises de vue et le découpage scénaristique. Il bénéficie d'un jeu d'acteur époustouflant. Tom Hanks, même au milieu du pire Nanar, serait émouvant et crédible, cet artiste du septième est simplement un des meilleurs du monde et là, il est au cœur d'une œuvre superbe dont il magnifie les immenses qualités. Hanks est entouré d'un fameux casting dont chaque membre a reconnu avoir fait corps avec lui, ce qui a entraîné une émotion fabuleuse dans l'interprétation de David Morse, du regretté Michael Clarke Duncan et l'incroyable composition de salopard de Doug Hutchison et aussi de Sam Rockwell. Une réussite inouïe à montrer dans toutes les vraies écoles de cinéma ...
    Tendercrisp
    Tendercrisp

    19 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2014
    Ce film ne vous laissera pas indifférent. Un film comme il y en a peu. 3h et des poussières et on ne veut pas que ça s'arrête. Rien à dire en plus, à voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 septembre 2012
    Jamais un gros tas de muscle n'aura été aussi attendrissant. Quel personnage incroyable que celui de John ! Il est bon aussi de voir que les têtes d'affiches n'incarnent pas toujours les meilleurs rôles dans un film. Tom Hanks est bon, mais ne serait rien sans Michael Clarke Duncan. Repose en paix, gros malabar.
    vincenzobino
    vincenzobino

    116 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2013
    John Coffey, mon personnage préfère... Film culte, l'un des plus beaux qui soit. Ne comprendrais jamais la non oscarisation de Michael... Un chef-d'œuvre comme il en sort 2 maximum par année...
    rcan
    rcan

    62 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 août 2015
    Après son premier long métrage qu'était Les Evadés, Franck Darabont revient sur le devant de la scène avec un nouveau film sur l'univers carcéral. Un film mêlant le réalisme au fantastique pendant 3 heures. Comme les Evadés, La Ligne Verte est un adaption du roman de Stephen King. N'ayant pas lu ce roman, je ne peux pas affirmer si l'adaption est fidèle au bouquin, mais quant au film, on peut dès lors affirmer que c'est une pure réussite !
    Malgré sa durée assez importante, La Ligne Verte est efficace de bouts en bouts, il tient le spectateur en haleine et on ne lâche à aucun moment le film. Le rythme est très continu, offrant des rebondissements où il faut et quand il faut. C'est maîtrisé du début à la fin, Franck Darabont filme le tout d'une manière sobre mais efficace. Il n'use que très peu d'effets spéciaux ce qui permet au film de se démarquer de la plupart des gros films américains.

    La Ligne Verte, considéré par beaucoup de monde comme un chef-d'oeuvre doit beaucoup à son casting. Un casting en or dont les acteurs principaux ne sont pas spécialement les plus connus. Alors il y a évidemment Tom Hanks que tout le monde connait. Fidèle à lui même, il livre une magnifique prestation toujours dans une certaine sobriété qui n'en reste pas moins efficace. Ensuite, l'équipe avec laquelle il travaille comporte 4 membres dont un, un peu "spécial". Il y a David Morse qui est vraiment super dans son rôle de gardien de prison, déjà vu dans quelques autres films, ça fait plaisir de le voir dans un plus rôle plus important. Jeffrey DeMunn très bon, bien que peu présent. Barry Pepper, un des plus jeunes mais très attachant et surtout excellent dans son rôle.
    Pour finir, on arrive au salaud de service ! Ce personnage sadique, brutal, cruel, Percy Wetmore très bien interprété par Doug Hutchison. Son jeu d'acteur est vraiment excellent, il s'accapare son rôle et devient le petit personnage détestable mais intouchable en raison de ses hautes relations.
    Pour les 3 principaux détenus, on ne pouvait rêver mieux. D'abord, il y a bien entendu ce colosse de Michael Clarke Duncan (décédé à l'âge de 54 ans) au physique imposant (2,10 m pour 165 kg). Il livre une très belle prestation, touchante. Ses dons magiques ne tombent heureusement pas dans l'excès au risque de devenir un vrai film fantastique.

    spoiler: On prend pitié de lui, et dès le début on a cette sensation qu'il est bel et bien innocent et pourtant condamné à tort. Et tout le monde sait que le tort tue.


    Ensuite, le second "bon" détenu. Eduard 'Del' Delacroix (Michael Jeter) accompagné de Mister Jingle (acteur inconnu). Cette relation entre détenu et souris lie émotion et humour, on s'attache à ses 2 personnages et l'on prend pitié pour ce pauvre prisonnier même si l'on sait qu'il n'a pas toujours été bon.
    Comme pour l'équipe de la prison, du côté des détenus il doit aussi y avoir un dégénéré. C'est donc Sam Rockwell qui s'y colle. Avec ses allures de fou furieux et violent, nul raison de s'attacher à lui.

    spoiler: Surtout lorsqu'on apprend qui il est réellement...


    La Ligne Verte, c'est avant tout un superbe drame, mêlant les émotions à la perfection. On passe du rire aux larmes et inversement. Le sujet traité et très intéressant, très riche et passionnant.
    Si les émotions passent grâce à l'histoire et le jeu des acteurs, il ne faut pas pour autant oublier la musique qui est juste magnifique ! Thomas Newman livre un bande originale touchante, qui rythme bien l'ensemble. Sa musique est assez fort présente tout au long du film, bien en adéquation avec les différents moments présents à l'écran.

    La Ligne Verte est donc un superbe film, émouvant et magnifiquement interprété par la brochette d'acteurs ! Un film qui vaut largement le détour, aussi puissant que Les Evadés et dont on ne sent pas les 3 heures passer. Une 2e réussite pour Franck Darabont et son univers carcéral si bien retranscrit à l'écran. Un film d'une intensité remarquable, violent mais toujours très sobre. Un magnifique drame, à l'écriture poétique...

    "Je suis fatigué patron, fatigué de devoir courir les routes et d’être
    seul comme un moineau sous la pluie... Fatigué d’avoir jamais un ami
    pour parler, pour me dire où on va, d’où on vient et pourquoi... Mais
    surtout je suis fatigué de voir les hommes se battre les uns contre
    les autres, je suis fatigué de toute la peine et la souffrance que je
    sens dans le monde..."
    ferdinand75
    ferdinand75

    556 abonnés 3 879 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mai 2010
    Un bon film mais qui ne justifie pas les éloges de tous ces spectateurs. L' histoire est très longue et le film navigue entre deux eaux : à la fois un réquisitoire contre la peine de mort, l'absurdité et la cruauté de la chaise électrique. Et aussi une sorte de fantastique merveilleux avec ce colosse au pouvoir magique. C'est souvent lent , un peu pompeux , un peu larmoyant. Beaucoup de poncifs aussi, des flics caricaturaux..Se laisse voir tout de même, mais sans plus.
    Real C
    Real C

    113 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2013
    Robert Zemmekis et Tom Hanks ont 5 films cultes si l'en ai : Philadelphia, Forest Gump, Apolo 13, Seul au monde et ... la ligne verte. 1 film poignant sur la situation carcéral dans le couloir de la mort avec une mention spétial pour le regretté Michaël Clarke Duncan (oscar du meilleur second rôle pour ce film). A voir et à revoir
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 mai 2013
    Après avoir vu l'engouement et l'admiration phénoménale qu'il y a envers ce film, je me suis dis que je devrais le regarder, et donc forcément j'ai été déçu. L'histoire de King est naturellement excellente, mais j'ai trouvé le film long avec des scènes repoussantes, et le pouvoir magique de Coffey est mal mis en scène et ridicule.
    La Ligne Verte est un excellent film avec de supers bons acteurs et une super histoire, mais j'ai été déçu car je m'attendais à mieux avec toute l’effervescence qu'il y a a autour ce de film c'est tout.
    A voir, un excellent film vraiment, qui fait réfléchir mais qui risque d'en décevoir certains car on ne change jamais de décors et puis il y a trop d'admirateurs je trouve.
    Alexarod
    Alexarod

    282 abonnés 1 868 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2014
    LE film contre la peine de mort, même si "la dernière marche" est très bon également, il fait moins détester ce procédé final. Bien adapté de Stephen King, sans trop suivre sa trame habituelle (ce qui ne gâche rien), on nous sort une histoire simple, sobre, mais efficace. On est forcément révolté contre le racisme de l'époque, les préjugés, les erreurs judiciaires, et devant l'humanisme des prisonniers, à contrario de celui d'un certain gardien. Si on rajoute que les acteurs jouent très bien, sans trop en faire, et servent avec justesse leurs personnages qui du coup se rattachent bien au film. Par contre je m'étonne de la montagne de muscles qu'est Clarke Duncan tant c'est marquant.
    Du coup qu'est ce qui cloche ? Pas les effets spéciaux, ils sont peu nombreux car le besoin de les montrer ne se fait pas sentir, mais ils sont réussis. Pas la musique, souvent absente à juste titre afin de mieux appuyer la solennité du moment, mais au demeurant de bonne facture. Les dialogues ? Là encore ça passe bien, rien de sensationnel mais le sujet n'était pas là. Les décors ? Bien que peu nombreux ils accentuent l'effet de se retrouver dans un couloir.
    Alors quoi ? Et bien on peut citer un rythme lent, qui convient certes, vu le temps que passent certains condamnés à attendre dans ce couloir, mais qui peut lasser, des longueurs qui plombent quand même l'ensemble, certaines scènes peuvent choquer, et pas que des enfants (surtout quand on pense que ça a été réel), on devine assez aisément ce qui va se passer, pas trop de pathos mais une morale fragile ( spoiler: pas de happy end c'est bien, mais du coup ça peut déplaire
    ). Cela demeure peu de choses au regard de la réussite composée par le réalisateur de la série "Walking dead" mais ça contribue à rendre le film non visionnable par tous.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 janvier 2013
    Adapté du "roman-feuilleton" écrit par Stephen King, le maître de l'horreur et de l’angoisse, "La ligne verte" a de quoi plaire car l'adaptation est proche du roman et on ne voit pas passer la durée du film (3h00), en effet Tom Hanks et Michael Clarke Duncan interprètent leurs rôles avec brio et nous montrent l'histoire de Paul Edgecomb, gardien-chef d'un bloc de détenus tous promis pour la chaise électrique, qui voit sa vie bouleversé par la venue d'un nouveau détenu, John Coffey, un colosse qui parait attardé au moment de leurs rencontre. Un peu plus tard, John soigne miraculeusement Paul qui souffrait de son infection au pénis, ce qui n'est pas étonnant dans les livres de Stephen King, John est doté de pouvoirs surnaturels : il a le pouvoir de guérison, il "aspire" le mal qu'il y a dans la personne qu'il désire soigner et il le recrache en mille insectes volants. C'est à ce moment là que Paul commence à douter de la culpabilité de John et décide de se servir de lui pour sauver la femme du directeur de la prison (James Cromwell) atteinte d'une maladie incurable... Pour ceux qui n'ont pas encore vu le film, je vous le conseille malgré la violence des scènes d’exécution et la tristesse qu'on a en visionnant la scène finale... Si vous aimez Tom Hanks, Stephen King et son univers, "La ligne verte" vaut la peine d'être vu.
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