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velocio
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1,5
Publiée le 27 octobre 2016
ce docu fiction sur le monde des vaquejadas dans le nord-est du Brésil aurait pu, aurait dû s'avérer très intéressant, mais c'est plutôt languissant et répétitif et on s'ennuie vite !
Gabriel Mascaro pose sa caméra dans une communauté d’éleveurs de taureaux délégués ensuite au vaquejada, une sorte de rodéo visant à mettre au sol les bovins. La mise en scène emploie tellement de proximité avec les personnages et les bêtes, qu’on se sent parfois dans un documentaire. Ainsi, qu’on partage ou non le traitement donné à l’animal, on est captivé par les gestes d’Iremar et ses collègues, Galega et le petite Cacá. Mais la seconde partie perd de son entrain lorsqu’elle cherche à raconter une histoire sociale. On perçoit bien entendu la volonté du cinéaste à surpasser les codes du sexe en donnant l’aiguille à couture à un homme et les clés d’une usine à une femme. Mais tous les rapports de sensualité exposés dérangent. Ce n’est pas dans la simulation que nous faisons face à l’épilation d’un pubis dans un camion ou la masturbation d’un taureau. Le contexte initial semble alors oublié au dépend d’un sexe cru et sans pudeur. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
je me suis laissé emporter en douceur dans cette histoire d'éleveur de taureaux, au gré de leurs mobilités et représentations qu'ils donnent de lieux en lieux.....c'est une histoire et des dialogues simples voir routinier derrière lesquels se cache le fantastique, tendance surréaliste (le cheval associé au corps et au désir, la scène d'amour avec la femme enceinte, le sperme du cheval reçu en pleine bouille...), mais aussi de la poésie....et de la tendresse, malgré les conditions brutales dans lesquelles évoluent les taureaux, malgré la pauvreté des protagonistes......en fait c'est l'histoire d'un rêve ambulant où l'on ne fait pas la différence avec la réalité tendance fatalisme, et comme une fable sans fin que la dureté du monde ne touche pas....! bref, original et donc à voir !
Gabriel Mascaro est né à Recife, tout comme Kleber Mendonça Filho, le plus grand espoir du cinéma brésilien (Aquarius). Après plusieurs documentaires, Rodéo est sa première fiction et il n'est pas étonnant d'y déceler en priorité ses qualités d'authenticité. Avec Rodéo, bienvenue donc au Nordeste du Brésil. Dans le sillage des rodéos traditionnels, le film propose une approche au quotidien, sensuelle, réaliste, crue, avec quelques bouffées de poésie. Gabriel Mascaro sait composer de jolis plans et distiller un peu d'humour quand c'est nécessaire. Mais il manque tout de même une trame narrative forte et, comme souvent dans le cinéma actuel, l'incapacité à finir est notable.