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    Fleur de Tonnerre
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    94 critiques spectateurs

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    Mithra77
    Mithra77

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    Ce film est une pure merveille, nous rentrons très bien dans la psychologie du personnage qui est magnifiquement interprété par Déborah François.
    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2017
    Sur le papier, il y avait tout ce qu'il fallait pour réussir un bon film. A commencer par une excellente histoire, racontée sur papier par Jean Teulé, celle d'une empoisonneuse en série bretonne du 19ème siècle. Sans doute Stéphanie Pillonca, qui signe son premier long-métrage, a t-elle craint le piège de la linéarité qui aurait pourtant eu le mérite de graduer la dramaturgie et de parfaire la psychologie de la criminelle. Mais Fleur de tonnerre se compose principalement d'un interrogatoire, assez fastidieux, et d'une multitude de flashbacks complètement désordonnés. Impossible, dans ces conditions, d'avoir un portrait qui tienne la route, haché menu qu'il est par une chronologie aléatoire. Les scènes d'enfance ont cependant une belle tenue mais elles n'occupent qu'une place infime. La mise en scène est sage, comme intimidée par la lourdeur des costumes d'époque et guère en adéquation avec l'interprétation pénétrée de Deborah François néanmoins peu aidée par la fadeur de ses camarades masculins hormis Miossec. Fleur de tonnerre a quelques éclairs mais c'est davantage un temps de grisaille qui prédomine.
    PLR
    PLR

    465 abonnés 1 557 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2017
    On est au cinéma, mais le style narratif reste somme toute assez littéraire. Or, il n'est pas donné à tout le monde de connaître "La légende de la Mort chez les Bretons Armoricains" (Anatole Le Braz, 1893). Le spectateur lambda risque donc de manquer de repères intellectuels pour situer et suivre le personnage-titre dans ses névroses.
    Agathe R.
    Agathe R.

    13 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2017
    "Fleur de Tonnerre" retrace l'histoire d'Hélène Jegado, l'empoisonneuse, entrecoupée par des scènes d'interrogatoire ce qui lui donne au film un certain rythme et lui évite de tourner en rond. Benjamin Biolay ne m'a encore une fois pas convaincue. On a vraiment du mal à croire à l'attachement de son personnage à Hélène. Quelles maladresses comme par exemple l'âge d'HJ au moment de son exécution ou encore l'absence d'évocation de sa maladie mentale et enfin un mystère : pourquoi "Fleur de Tonnerre"?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2017
    La découverte d'une figure historique du crime. Fleur de Tonerre c'est l'histoire poignante d'une fillette qui bascule dans le crime par manque d'amour... un film magnifique que l'on peut aller voir avec nos adolescents!
    selenie
    selenie

    6 218 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2017
    Si le scénario est parti de la biographie romancée "Fleur de Tonnerre" (2013) de Jean Teulé le couple Kervern s'est aussi beaucoup documenté notamment en ayant accès aux procès-verbaux du procès. Niveau historique le film est assurément précis en insistant sur l'importance des mythes et de l'Eglise. Le scénario montre et démontre un processus vers la folie qui démarre tôt dans la jeunesse par une mère qui connait les plantes et qui devient une mégère aigrie tant elle a peur elle-même de l'Ankou. Dans la forme on est très proche de Claude Chabrol et on pense aussi beaucoup à l'excellent "Le juge et l'assassin" de Bertrand Tavernier.
    Chris58640
    Chris58640

    208 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 janvier 2017
    Pour son nouveau film, la réalisatrice et scénariste Stéphanie Pillonca s’est mise dans une position difficile : adapter le roman de Jean Teulé, cet écrivain aux sujets et au style si particuliers. Pillonca choisi de faire évoluer sa « Fleur de Tonnerre » dans une Bretagne certes soigneusement reconstituée mais en accentuant autant qu’elle le peut le côté sauvage et inhospitalier. Cela passe par beaucoup de petites choses : un temps perpétuellement gris, de nombreuses scènes dans la lande, dans les récifs, des décors de granit, des costumes défraichis, même pour les gens plutôt fortunés. La Bretagne de Stéphanie Pillonca est pauvre, laissée pour compte, tiraillée entre un catholicisme omniprésent et des superstitions païennes mortifères. C’est, disons-le tout net, une Bretagne presque arriérée qui est montrée ostensiblement à l’écran, comme elle était décrite dans le roman d’ailleurs. Cela donne au final une ambiance assez lourde, un tout petit peu plombante au film de Pillonca. Elle démontre par ailleurs quelques belles petites choses en termes de réalisation, des jolis plans, des décors naturels choisis avec soin, une musique plutôt bien utilisée. Elle soigne son film en lui donnant du rythme avec une construction chronologiquement éclatée : Les scènes d’interrogatoire (après son arrestation) entrecoupent le parcours de tueuse d’Hélène, qui commence dés l’enfance spoiler: avec sa première victime : sa mère
    . Cette construction narrative n’est pas nouvelle ni originale mais elle a deux mérites, elle empêche le film de tourner en rond en lui donnant un peu de rythme et coupe l’herbe sous le pied d’un quelconque suspens malvenu, spoiler: on sait d’emblée que son parcours va s’achever sous la lame de la guillotine
    , mais cela n’enlève pas un gramme d’intérêt pour son histoire et sa personnalité. Sa personnalité, parlons-en. Il n’est jamais question de maladie mentale dans le film, pourtant le personnage d’Hélène est clairement psychotique et Blanche François (Hélène enfant) puis Déborah François (Hélène adulte) ont pour lourde tâche d’incarner la folie de cette femme sans en faire des tonnes, tout en la montrant quand même nettement. Cela passe souvent par le regard, un regard glacial, désincarnée qui fait froid dans le dos, surtout quand on le lit dans les yeux de la toute jeune actrice qui l’interprète enfant. Elles s’en sortent bien, d’ailleurs, en donnant à Hélène une personnalité double (attachante et terrifiante) sans caricaturer ce que l’on imagine être la schizophrénie. Je n’en dirais pas autant de Benjamin Biolay qui ne m’a, encore une fois, pas convaincu. Je ne vais pas me faire que des amis en disant cela mais tans pis : l’intérêt que porte le cinéma français à Benjamin Biolay est à mes yeux un mystère total ! Son jeu est atone, son phrasé l’est encore plus, il semble avoir toute les peines du monde à faire passer une émotion et honnêtement, on a du mal à croire à l’attachement de son personnage pour celui d’Hélène. Les seconds rôles, plutôt bien tenus, son assez peu valorisés et c’est dommage, il y aurait eu matière, et cela aurait contribué à apporter un peu de légèreté au film, et à le rendre un peu plus « digeste ». Je m’explique : le scénario de « Fleur de Tonnerre » n’est pas sans intérêt mais Stéphanie Pillonca, dans son adaptation du roman de Jean Teulé, à complètement écarté la moindre trace d’humour. Or, c’est l’humour noir, presque macabre (mais ô combien drôle) de Teulé qui donnait tout le sel de l’histoire de la Jegado. Sans l’humour, on n’est que dans la chronique judiciaire, ou que dans la chronique psychiatrique ou dans les deux. Mais « Fleur de Tonnerre », c’est plus que ça : spoiler: c’est l’histoire d’une fille qui tue partout où elle passe et qui passe systématiquement et ironiquement entre les mailles du filet à chaque fois : personne ne voit rien parce que personne ne veut rien voir, obstinément, mécaniquement, systématiquement. Même quand elle fait tout pour se faire prendre, on ne l’inquiète pas, et les crimes continuent comme une fatalité que rien en semble devoir arrêter : c’est cette ironie cruelle qui donne du sens à son histoire au-delà de sa folie
    . Et sur le plan là, Stéphanie Pillonca fait totalement l’impasse et passe à côté d’un film qui aurait pu être bien plus que ce qu’il est. Si elle voulait faire le biopic de la Jegado, il lui fallait intituler son film autrement que « Fleur de Tonnerre ». En plus de dénaturer le ton du roman, elle ne prend même pas la peine d’expliquer le pourquoi de ce curieux surnom. « Fleur de Tonnerre » aurait pu être un très bon film, c’est, au final, une occasion manquée qui laisse des regrets.
    tixou0
    tixou0

    696 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 janvier 2017
    Sachant qu'aucune explication convaincante n'a jamais été donnée à ses crimes, pourquoi pas l'emprise déstabilisante de la tradition celte de l'Ankoù (le serviteur de la Mort, la créature à la charrette qui transporte les âmes des défunts récents), à elle serinée dès sa plus tendre enfance par une mère peu aimante - Hélène Jegado se serait crue l'incarnation dudit, en dépit d'une tradition le présentant comme un vieil homme hideux ?.... Sauf à remarquer que la domestique empoisonneuse en série donnait elle-même la mort (comme possédée..) ! C'est la thèse de Jean Teulé - son roman (2013) étant adapté par les époux Kervern pour le cinéma, et mis en scène par Mme Kervern, Stéphanie Pillonca (dont c'est le premier long métrage de fiction). La coproduction belge a fait que le rôle-titre est assuré par Déborah François, et que le juge d'instruction de l'affaire est aussi un acteur d'Outre-Quiévrain, Jonathan Zaccaï - remarquons que l'interprétation de ces deux-là est nettement à mettre en "pour", mais c'est malheureusement le seul argument en ce sens (sauf à y ajouter la photo d'Hugues Poulain)... Tout en notant, quand même, que quand a lieu le procès de HJ (elle est guillotinée en février 1852, juste après le coup d'Etat du "prince-président", quand le futur Napoléon III mettait ainsi fin à la 2e République), elle frise les 50 ans (DF n'évolue en rien, côté âge, tout au long du film - la vingtaine, point-barre). Il y a quasiment 40 ans sortait "Le Juge et l'Assassin". Un film inspiré de faits réels, au 19e siècle, lui aussi (mais sous la IIIe République), mettant en scène un criminel hors normes, lui aussi issu du bas de l'échelle sociale.... Suggérons à l'apprentie-cinéaste SP de revisionner le film de Tavernier : elle y prendra une leçon (magistrale) de cinéma... "Fleur de tonnerre" méritait mieux qu'une approche vaguement documentariste (cf. les opus précédents de la dame..), voire folkloriste, mâtinée de dramaturgie fumeuse.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 142 abonnés 5 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2017
    Totalement envoûtant par son climat extrêmement soigné et la musique en adéquation. La forme du récit est tournante, constamment entre le présent et le passé. Cette femme qui a fait commerce avec la mort est évidemment envoûtée, et le parallèle avec Jeanne d'Arc m'est venu en tête pendant la projection. Il y a cette même incompréhension de sa vision du monde: son "destin" morbide qui appelle les vivants à la mort.
    Vraiment très belle réalisation.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    62 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 janvier 2017
    Adapté du roman de Jean Teulé, le film est porté par une cinéaste débutante : Stéphanie Pillonca Kervern (oui oui, Mme Gustave Kervern). La transposition à l’écran est-elle réussie ? L’histoire incroyable de la redoutable empoisonneuse Hélène Jégado passionnera-t-elle les foules ? On aurait aimé vous répondre que oui. Mais malgré une photographie exceptionnelle et une Déborah François au sommet de son art, on butte sur les libertés scénaristiques qui font perdre tout le sel de l’histoire et qui annihile un travail prometteur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 janvier 2017
    N'hésitez pas à aller voir cette Fleur de Tonnerre qu'incarne Déborah François, se délitant au fil de sa vie et de son récit. Depuis son enfance, marquée par une mère dure dans un pays pétri de croyances, sources du Mal dont est frappée Hélène juqu'à sa fin, on ne sait jamais quand elle obéit à ses voix, son instinct, ou sa volonté ; on regrette juste qu'elle n'ait pas pu tourner le dos à l'ensemble et vivre son amour comme il le méritait avec Mathieu (Biolay, sexy et vulnérable, quel amalgame splendide).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 janvier 2017
    J'ai eu la chance d'assister à l'avant-première de Fleur de Tonnerre et j'ai vraiment adoré !
    C'est un bonheur de voir un film à contre-courant du cinéma actuel, où l'on est plongé dans des décors sublimes de Bretagne en 1800, où la plus grande empoisonneuse Hélène Jegado y est interprété magnifiquement par Déborah François et nous transporte au point d'avoir de la compassion pour cette meurtrière à cause de son enfance malheureuse. Je conseille vivement !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 janvier 2017
    D’après le roman de Jean Teulé, nous plongeant dans la Bretagne du milieu du XIXème siècle, la réalisatrice nous emmène dans un voyage au coeur des croyances populaires qui vont marquer le destin de "Fleur de Tonnerre", Hélène Jegado, et qui va rester envoutée dans sa folie par les légendes de l’Ankou (la mort) de la basse Bretagne. Cette petite fille en quête d’amour, malmenée par la vie, trouvera dans l’acte d'empoisonner une façon d’exister, d’être regardée, un appel fou à être aimée.
    La réalisatrice Stéphanie Pillonca filme avec brio ce destin de femme, magnifiquement interprété par Déborah François, qui campe une Hélène Jegado toute en subtilité et aussi en force dans son jeu et qui nous emmène dans ses propres combats intérieurs. Servie par d’excellents partenaires, Jonathan Zaccaï et Benjamin Biolay, Miossec Jean-Claude Drouot (entre autres), la réalisatrice met en exergue les lumières et les ombres intérieures de ses acteurs.
    Un film atypique, touchant et passionnant. A voir pour les amoureux de la Bretagne, à voir pour les acteurs, les lumières, la beauté du temps qui passe, l'atmosphère d’une époque et les tourments des âmes mal aimées.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 janvier 2017
    Il FAUT, je dis bien il FAUT aller voir ce 1er film de Stéphanie Pillonca. Cette jeune réalisatrice, déjà grande réalisatrice de documentaires,signe là un 1er film qui, sans chercher à plaire à tout prix pour des raisons notamment commerciales, nous sort d'une forme d'enfermement et de repli sur soi, typique de notre époque, pour nous entraîner à vivre une qualité souvent oubliée dans nos sociétés, l'empathie. Ce tour de force est d'autant plus grand que cette histoire se déroule en 1800, en Bretagne, cad, loin des réalités d'aujourd'hui. Mais, la beauté de l’image, le texte fort et sobre, la justesse du jeu des acteurs, la puissance de la réalisation qui évoque avec une grande subtilité et finesse, la souffrance de la fillette, provoquent une émotion si forte qu'elle nous pousse à repenser ce que peut-être parfois notre perception de l'Autre et notre relation à lui.
    Stéphanie Pillonca rend palpable, accessible, compréhensible, la profondeur de la souffrance de "Fleur de Tonnerre",et nous aide à percevoir comment des enfances brisées, la peur, la manipulation, écrivent certains destins de manière dramatique. Et, en comprenant, en touchant du doigts,, la réalité de cette souffrance, terrible, puissante, qui conduit "Fleur de Tonnerre" aux portes de la folie destructrice, on ne peut que réfléchir à la violence qui sévit parfois dans nos sociétés et au manque terrible de sens que cela suppose. OUI, j'ai aimé et plus encore ce film que j'ai eu la chance de voir en Avant Première.... et, parce qu'il fait partie de ces films qui font le buzz car le bouche à oreille, est plus fort que tout, je retournerai le voir, en famille et avec des amis.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 janvier 2017
    Vu en avant première. C'était un projet ambitieux que d'adapter le livre de Teulé. La réalisatrice y parvient parfaitement, avec ce film très esthétique, une photo superbe, une musique magnifique. Déborah François est incroyable, et les rôles secondaires très justes. Il faut dire que le casting est impressionnant. On regrette presque que certains personnages ne soient pas plus longtemps à l'image. Mais il faut dire qu'elle en a zigouillé, la Helene... Petit bémol: pas convaincue par Benjamin Biolay...
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