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    Fleur de Tonnerre
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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 juillet 2017
    L’actrice Deborah François est Hélène Jegado, alias Fleur de Tonnerre. Cette bretonne fût considérée comme la plus grande tueuse en série de l’Histoire de France. En effet, avant d’avoir été guillotinée à Rennes en 1852, la paysanne empoisonna des dizaines de personnes. Sur le papier, nous étions déjà moyennement convaincus, mais sur l’écran c’est pire. Stéphanie Pillonca-Kervern signe une œuvre indigeste et trop bavarde dans une mise en scène floue et sinistre. On pardonnerait à quiconque souhaite quitter la salle tellement le rythme est excessivement fade. Fleur de Tonnerre ressemble à un vulgaire téléfilm français réalisé dans les années 70, avec en plus, un Benjamin Biolay inexpressif.
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    cylon86
    cylon86

    2 506 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    Pour son premier long-métrage de fiction, Stéphanie Pillonca-Kervern s'intéresse au parcours d'Hélène Jégado, connue pour être la plus grande tueuse en série de l'histoire de France. Ayant sévi en Bretagne au XIXème siècle, Hélène Jégado aurait tué une soixantaine de personnes en les empoisonnant. La tueuse à la psychologie instable, se prenant à moitié pour l'Ankou, avait inspiré un roman à Jean Teulé et c'est ici le cinéma qui s'intéresse tout naturellement à elle. Malheureusement, "Fleur de tonnerre" est un film raté qui effleure à peine le personnage de Jégado, ici incarnée par une Déborah François déterminée à tout pour le rôle sans jamais arriver à toucher à une once de justesse. L'ambition et la sincérité du film ne sont pas à mettre en doute mais il souffre de ses dialogues plats et de ses interprétations soit molles (Benjamin Biolay, fidèle à lui-même) soit à côté de la plaque. Seules les présences de Jean-Claude Drouot et Féodor Atkine donnent un peu de saveur à un film dont la longueur frôle souvent l'ennui mortel. Le portrait voulu par la réalisatrice est pressenti mais jamais atteint, le rendant méchamment bancal.
    tixou0
    tixou0

    696 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 janvier 2017
    Sachant qu'aucune explication convaincante n'a jamais été donnée à ses crimes, pourquoi pas l'emprise déstabilisante de la tradition celte de l'Ankoù (le serviteur de la Mort, la créature à la charrette qui transporte les âmes des défunts récents), à elle serinée dès sa plus tendre enfance par une mère peu aimante - Hélène Jegado se serait crue l'incarnation dudit, en dépit d'une tradition le présentant comme un vieil homme hideux ?.... Sauf à remarquer que la domestique empoisonneuse en série donnait elle-même la mort (comme possédée..) ! C'est la thèse de Jean Teulé - son roman (2013) étant adapté par les époux Kervern pour le cinéma, et mis en scène par Mme Kervern, Stéphanie Pillonca (dont c'est le premier long métrage de fiction). La coproduction belge a fait que le rôle-titre est assuré par Déborah François, et que le juge d'instruction de l'affaire est aussi un acteur d'Outre-Quiévrain, Jonathan Zaccaï - remarquons que l'interprétation de ces deux-là est nettement à mettre en "pour", mais c'est malheureusement le seul argument en ce sens (sauf à y ajouter la photo d'Hugues Poulain)... Tout en notant, quand même, que quand a lieu le procès de HJ (elle est guillotinée en février 1852, juste après le coup d'Etat du "prince-président", quand le futur Napoléon III mettait ainsi fin à la 2e République), elle frise les 50 ans (DF n'évolue en rien, côté âge, tout au long du film - la vingtaine, point-barre). Il y a quasiment 40 ans sortait "Le Juge et l'Assassin". Un film inspiré de faits réels, au 19e siècle, lui aussi (mais sous la IIIe République), mettant en scène un criminel hors normes, lui aussi issu du bas de l'échelle sociale.... Suggérons à l'apprentie-cinéaste SP de revisionner le film de Tavernier : elle y prendra une leçon (magistrale) de cinéma... "Fleur de tonnerre" méritait mieux qu'une approche vaguement documentariste (cf. les opus précédents de la dame..), voire folkloriste, mâtinée de dramaturgie fumeuse.
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 janvier 2017
    Premier film de Stéphanie Pillonca-Kervern (femme de Gustave, tout petit rôle ici) qui adapte le roman de Jean Teulé. Ce dernier n’a pas trop de chance avec l’adaptation de ses œuvres, car à part Darling, elles sont toujours ratées (Le magasin des suicides, Arrêtez-moi). On s’ennuie beaucoup devant cette Fleur de Tonnerre. La faute à une mise en scène plate et sans saveur. A un scénario trop léger et bâclé. A un manque de puissance, d’émotion, de trouble, de malaise. Un peu tout cela à la fois, ça fait beaucoup. Même les acteurs ne sauvent rien. Deborah François fait ce qu’elle peut, Benjamin Biolay n’essaie même pas. On a vraiment l’impression d'être devant un téléfilm tout poussiéreux de la troisième chaîne. Complètement raté donc.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2017
    Au début du XIXème siècle, en Bretagne, Hélène Jégado a empoisonné à l’arsenic pendant des années des dizaines de personnes dans les maisons où elle cuisinait. Arrêtée, jugée, elle est guillotinée en décembre 1851 à Rennes. Mais l’affaire ne frappe guère l’opinion publique toute entière focalisée sur le coup d’État de Napoléon III, comme l’avait frappée deux cent ans plus tôt les crimes de la Brinvilliers et cent ans plus tard ceux de Marie Besnard, l’empoisonneuse de Loudun.
    Elle a inspiré à Jean Teulé en 2013 un livre que Stéphanie Pillonca porte aujourd’hui à l’écran.

    Le parcours de « l’empoisonneuse bretonne » présentait tous les ingrédients d’un biopic réussi. Il offre à Déborah François, découverte par les frères Dardenne en 2004, César du meilleur espoir féminin en 2008, un grand premier rôle. L’actrice belge y incarne à la perfection la folie et la détresse de son personnage, intoxiquée par l’absence d’amour de ses parents et par les légendes bretonnes fantastiques.

    C’est le scénario, trop lisse, trop appliqué, qui pêche. Il égrène paresseusement les crimes de la cuisinière. Depuis le premier qu’elle commet par inadvertance sur sa marraine. Jusqu’au dernier qu’elle tente de perpétrer sur un professeur de droit pénal plus retors qu’elle. Cette succession devient vite monotone. Et la construction en flash back ne donne pas au récit le rythme qui lui fait cruellement défaut.
    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2017
    Sur le papier, il y avait tout ce qu'il fallait pour réussir un bon film. A commencer par une excellente histoire, racontée sur papier par Jean Teulé, celle d'une empoisonneuse en série bretonne du 19ème siècle. Sans doute Stéphanie Pillonca, qui signe son premier long-métrage, a t-elle craint le piège de la linéarité qui aurait pourtant eu le mérite de graduer la dramaturgie et de parfaire la psychologie de la criminelle. Mais Fleur de tonnerre se compose principalement d'un interrogatoire, assez fastidieux, et d'une multitude de flashbacks complètement désordonnés. Impossible, dans ces conditions, d'avoir un portrait qui tienne la route, haché menu qu'il est par une chronologie aléatoire. Les scènes d'enfance ont cependant une belle tenue mais elles n'occupent qu'une place infime. La mise en scène est sage, comme intimidée par la lourdeur des costumes d'époque et guère en adéquation avec l'interprétation pénétrée de Deborah François néanmoins peu aidée par la fadeur de ses camarades masculins hormis Miossec. Fleur de tonnerre a quelques éclairs mais c'est davantage un temps de grisaille qui prédomine.
    Chris58640
    Chris58640

    208 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 janvier 2017
    Pour son nouveau film, la réalisatrice et scénariste Stéphanie Pillonca s’est mise dans une position difficile : adapter le roman de Jean Teulé, cet écrivain aux sujets et au style si particuliers. Pillonca choisi de faire évoluer sa « Fleur de Tonnerre » dans une Bretagne certes soigneusement reconstituée mais en accentuant autant qu’elle le peut le côté sauvage et inhospitalier. Cela passe par beaucoup de petites choses : un temps perpétuellement gris, de nombreuses scènes dans la lande, dans les récifs, des décors de granit, des costumes défraichis, même pour les gens plutôt fortunés. La Bretagne de Stéphanie Pillonca est pauvre, laissée pour compte, tiraillée entre un catholicisme omniprésent et des superstitions païennes mortifères. C’est, disons-le tout net, une Bretagne presque arriérée qui est montrée ostensiblement à l’écran, comme elle était décrite dans le roman d’ailleurs. Cela donne au final une ambiance assez lourde, un tout petit peu plombante au film de Pillonca. Elle démontre par ailleurs quelques belles petites choses en termes de réalisation, des jolis plans, des décors naturels choisis avec soin, une musique plutôt bien utilisée. Elle soigne son film en lui donnant du rythme avec une construction chronologiquement éclatée : Les scènes d’interrogatoire (après son arrestation) entrecoupent le parcours de tueuse d’Hélène, qui commence dés l’enfance spoiler: avec sa première victime : sa mère
    . Cette construction narrative n’est pas nouvelle ni originale mais elle a deux mérites, elle empêche le film de tourner en rond en lui donnant un peu de rythme et coupe l’herbe sous le pied d’un quelconque suspens malvenu, spoiler: on sait d’emblée que son parcours va s’achever sous la lame de la guillotine
    , mais cela n’enlève pas un gramme d’intérêt pour son histoire et sa personnalité. Sa personnalité, parlons-en. Il n’est jamais question de maladie mentale dans le film, pourtant le personnage d’Hélène est clairement psychotique et Blanche François (Hélène enfant) puis Déborah François (Hélène adulte) ont pour lourde tâche d’incarner la folie de cette femme sans en faire des tonnes, tout en la montrant quand même nettement. Cela passe souvent par le regard, un regard glacial, désincarnée qui fait froid dans le dos, surtout quand on le lit dans les yeux de la toute jeune actrice qui l’interprète enfant. Elles s’en sortent bien, d’ailleurs, en donnant à Hélène une personnalité double (attachante et terrifiante) sans caricaturer ce que l’on imagine être la schizophrénie. Je n’en dirais pas autant de Benjamin Biolay qui ne m’a, encore une fois, pas convaincu. Je ne vais pas me faire que des amis en disant cela mais tans pis : l’intérêt que porte le cinéma français à Benjamin Biolay est à mes yeux un mystère total ! Son jeu est atone, son phrasé l’est encore plus, il semble avoir toute les peines du monde à faire passer une émotion et honnêtement, on a du mal à croire à l’attachement de son personnage pour celui d’Hélène. Les seconds rôles, plutôt bien tenus, son assez peu valorisés et c’est dommage, il y aurait eu matière, et cela aurait contribué à apporter un peu de légèreté au film, et à le rendre un peu plus « digeste ». Je m’explique : le scénario de « Fleur de Tonnerre » n’est pas sans intérêt mais Stéphanie Pillonca, dans son adaptation du roman de Jean Teulé, à complètement écarté la moindre trace d’humour. Or, c’est l’humour noir, presque macabre (mais ô combien drôle) de Teulé qui donnait tout le sel de l’histoire de la Jegado. Sans l’humour, on n’est que dans la chronique judiciaire, ou que dans la chronique psychiatrique ou dans les deux. Mais « Fleur de Tonnerre », c’est plus que ça : spoiler: c’est l’histoire d’une fille qui tue partout où elle passe et qui passe systématiquement et ironiquement entre les mailles du filet à chaque fois : personne ne voit rien parce que personne ne veut rien voir, obstinément, mécaniquement, systématiquement. Même quand elle fait tout pour se faire prendre, on ne l’inquiète pas, et les crimes continuent comme une fatalité que rien en semble devoir arrêter : c’est cette ironie cruelle qui donne du sens à son histoire au-delà de sa folie
    . Et sur le plan là, Stéphanie Pillonca fait totalement l’impasse et passe à côté d’un film qui aurait pu être bien plus que ce qu’il est. Si elle voulait faire le biopic de la Jegado, il lui fallait intituler son film autrement que « Fleur de Tonnerre ». En plus de dénaturer le ton du roman, elle ne prend même pas la peine d’expliquer le pourquoi de ce curieux surnom. « Fleur de Tonnerre » aurait pu être un très bon film, c’est, au final, une occasion manquée qui laisse des regrets.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2017
    Co-écrit avec Gustave Kervern et inspiré du roman de Jean Teulé ainsi que de la vie d'Hélène Jégado, Fleur de Tonnerre est un film porté par une actrice : Déborah François, mais moins par ses seconds rôles tous peu incarnés et plutôt fades. Petite déception pour ce qui aurait facilement pu être une fresque passionnante.
    Cine vu
    Cine vu

    141 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2017
    L’Ankou… pable

    Alors oui Deborah Francois, avec ses faux airs d’Emmanuelle Devos, est parfaite, elle joue juste. Sauf que c’est long comme un jour sans pain. Les paysages de Bretagne (malgré leur beauté) ne ne font que nous filer bourdon. On s’enfile les crimes comme un collier de perles en primaire. C’est réalisé avec intégrité et précision sur la période et les coutumes mais le drame se fait tout petit et l’horreur ne nous bouscule pas.

    Pas de gore mais du travail bien fait, Hélène joue la démence de l’intérieur. spoiler: Elle est l’Ankou et il « l’ankourage » à tuer évidement. Mais bizarrement ses cibles sont surtout ceux qui la dérangent, sauf ce vieil instituteur qui lui réclame et là, elle doute. Deborah Francois est fragile, délicate et discrète alors comment se méfier du monstre qui sommeille. Seul son amour pour Matthieu Véron (mollement interprété par Biolay) va tout foutre en l’air. Impossible de passer à l’acte, l’amour et la mort se chamaillent. Alors, pour l’épargner, elle va se perdre dans la luxure puis dans l’alcool; jusqu’à rendre les armes. Elle sera guillotinée en 1852 à Rennes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 août 2017
    Je ne sais pas qui est cette Stéphanie Pillonca, mais il faut vite trouver une reconversion. Pour avoir massacré ce fait divers
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    62 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 janvier 2017
    Adapté du roman de Jean Teulé, le film est porté par une cinéaste débutante : Stéphanie Pillonca Kervern (oui oui, Mme Gustave Kervern). La transposition à l’écran est-elle réussie ? L’histoire incroyable de la redoutable empoisonneuse Hélène Jégado passionnera-t-elle les foules ? On aurait aimé vous répondre que oui. Mais malgré une photographie exceptionnelle et une Déborah François au sommet de son art, on butte sur les libertés scénaristiques qui font perdre tout le sel de l’histoire et qui annihile un travail prometteur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 janvier 2017
    Un film pauvre en scénario. Aucun rebondissement ni suspens. Une bande originale inexistante.
    Pourtant le livre laissait penser à un film touchant et enivrant.
    Déçu
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2017
    Une histoire vraie et touchante, des acteurs surprenants (Miossec et Kerven en abbés, très crédibles) dans une Bretagne aux croyances arriérées.
    PLR
    PLR

    465 abonnés 1 557 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2017
    On est au cinéma, mais le style narratif reste somme toute assez littéraire. Or, il n'est pas donné à tout le monde de connaître "La légende de la Mort chez les Bretons Armoricains" (Anatole Le Braz, 1893). Le spectateur lambda risque donc de manquer de repères intellectuels pour situer et suivre le personnage-titre dans ses névroses.
    BeatJunky
    BeatJunky

    149 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2017
    Ambiance grise et froide qui convient parfaitement à l'histoire d'Helene Jegado, la célèbre empoisonneuse bretonne remarquablement interprétée par Deborah Francois qui m'a vraiment surpris parce que je ne la voyais pas dans la peau de ce personnage complexe et difficile à cerner... D'ailleurs elle reste tjrs bien mystérieuse aujourd'hui. Mis à part son enfance baignée dans une atmosphère "mystique" voire un peu "zinzin"... Personne n'aurait pu deviner que cette jeune fille était La "serial killer bigouden". Le film repose d'ailleurs là dessus et c'est justement là que Miss François tire son épingle du jeu d'autant plus qu'Elle est bien secondée par Biolay ou truc qui eux aussi s'en tire très bien. Malheureusement c'est un peu monotone, il y a peu ou pas de rebondissements et l'ambiance est vraiment grise, glauque... Je pense qu'il vaut qd même le coup ...
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