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tekapo
3 critiques
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4,5
Publiée le 17 mars 2016
un film magnifique, avec de l'humour régulièrement pour faire redescendre la pression due à l'horreur de la réalité. Des acteurs excellents, émouvants. une vision pas très glamour du travail des ONG , ce qui les rends encore plus méritants. Un film très touchant et qui reste dans la mémoire
"à perfect day" est un film qui sort des sentiers battus en effet il dénonce l'horreur de la guerre d'une manière décalé et ironique certaines séquences sont limité irréel il est vrai que ce n'est pas le film du siècle cependant la composition d'ensemble surtout Tim robbins qui donne le Ton à ce film ainsi que les moments drôle et parfois poignant laisse une bonne impression d'ensemble.
film plein d'humour sur l absurdité du conflit du Moins de sa fin et sa "gestion", la cruauté engendrée et le qotidien des belligérants. une vrai surprise.
4 étoiles car il y a de l'humanisme, c'est un film très émouvant ect... Ça témoigne très bien ce qu'il se passe en réalité ; il faudrait quand même un avertissement -12!!! Il manque plus d'action!!!
Récit du quotidien de volontaires humanitaires à l'époque de la fin du conflit en Bosnie, A perfect Day se présente comme un drame dans une comédie. Plutôt que l'inverse. A savoir que c'est l'absurde qui domine ici, non seulement dans l'enchaînement des faits mais aussi dans le caractère très particulier de ses protagonistes. Là, il faut bien dire que le scénario privilégie les deux personnages masculins, hauts en couleur, joués par deux monstres : Benicio del Toro et le trop rare Tim Robbins. Mélanie Thierry et Olga Kuryenko n'ont que des miettes à leur disposition, ce qui est dommage car elles ne manquent pas de tempérament. Le film peut déconcerter par son humour noir et ses variations de ton au fil des scènes. Bien que semblant parfois incongru, il semble bien être, au moins en grande partie, fidèle à la drôle de vie que mènent ces hommes et femmes en 4X4, au milieu d'une population accablée par la guerre mais fière et parfois menaçante face à ces étrangers qui s'immiscent dans un conflit qu'ils ont du mal à comprendre.
Film? Reportage? Fiction? Réalité ? On se sait plus et c'est tant mieux car cela donne un OCNI réjouissant, atterrant, révoltant, comme la vie quand elle mêle bêtise et bonnes intentions, humour et drame. Quelle réussite !
Une bonne comédie sur fond d'aide humanitaire en Yougoslavie, avec en prime des acteurs jouant juste.
Les agissements et l'absurdité de l'ONU dans cette mission y sont également dénoncée. Pour approfondir cette question on ne pourra d'ailleurs que conseiller le fanuleux téléfilm Warriors.
Une équipe d’humanitaires dans les Balkans affrontés à l’absurde, nous fait partager un humour qui les sauve du désespoir. Dans deux véhicules, deux vieux baroudeurs et la petite dernière à initier, assurent sous des dehors forcément désinvoltes, une mission dont l’efficacité ne tient qu’à une corde. Les paysages sont magnifiques, les filles jolies, les puits maléfiques, les vaches piégeuses, un innocent ballon devient un objet de pouvoir révélateur des incompréhensions. Excellent, on peut penser à « M.A.S.H. ».
Une bonne surprise, à mi-chemin entre film de guerre et comédie burlesque, emmené par un casting aux petits oignons. Sur un ton souvent sarcastique, le film nous montre les absurdités de la guerre (ou plutôt de la fin de guerre), les conflits d'intérêts entre ONG humanitaires et l'ONU. C'est souvent drôle, avec des dialogues savoureux entre les cinq personnages principaux, parfois émouvant et même dur, nous rappelant la cruauté des hommes. Côté casting, mention spéciale à Tim Robbins qui apporte une grande force comique au film.
Fernando Leon réalise le film qu’on ne voyait pas arriver. Une sacré surprise qu’est Perfect Day avec son scénario puissant, sa réalisation parfaite et son casting en grande forme. Une véritable claque cinématographique qui laisse réfléchir.
j'ai beaucoup aimé ce film qui nous dévoile un aspect décalé de la guerre des Balkans. On découvre à quel point les humanitaires sont démunis et impuissants face à l'inertie et l'absurdité des administrations, des conventions et des procédures. L'histoire est portée par un très bon casting, une BO superbe et de magnifiques paysages.
A Perfect Day a beau se dérouler en temps de guerre, il est tout le contraire d'un film d'action. C'est comme une histoire parallèle à cette guerre qui entremêle étrangement l'humour et le drame et c'est ce qui fait sa force face à une réalisation très classique. Les personnages sont traités à égalité, ils n'y a pas de héros à proprement parler. On nous parle d'un groupe qui émane une étrange atmosphère détendue alors qu'ils sont sans arrêt confronté à des situations tendues. On les suit avec engouement pour savoir s'ils vont venir atteindre leur but. En effet, l'histoire que nous montre le film est pourtant toute simple. Ils doivent trouver une corde pour sortir un corps mort d'un puit afin d'assurer la sécurité sanitaire de la population. Mais cette corde s'avère devenir petit à petit leur quête du graal ! A cela s'ajoute différents tracas et imprévus pour garder le spectateur attentif et curieux jusqu'au bout des 1h46 du film. Voir ma critique complète sur :
Un film avec un gros casting, dont l'action se situe dans les Balkans en 1995. Sont dénoncés les profiteurs de guerre, qui n'hésitent pas à vendre à prix d'or de l'eau à des familles qui n'ont plus accès à l'eau potable, la passivité des locaux, qui ne bougent pas et ne prennent pas position par peur de représailles, et le côté hyper rigide des instances internationales là où il faudrait être agile.
Les personnages ont des caractères à l'opposé. Ils se chamaillent mais lorsqu'ils faut agir, ils sont volontaires, solidaires, et ils mettent leurs différents de coté pour avancer ensemble.
Par contre, leurs traits sont si poussés que nous frôlons la caricature. D'abord Tim Robbins, la tête brûlée du groupe, sans attaches. Dans l'une des premières scènes du film, il risque sa vie de manière gratuite. Ça annonce la couleur. Ensuite Mélanie Thierry, l’âme idéaliste, sensible, facilement affectée par la réalité du terrain à laquelle elle est confrontée. Olga Kurylenko est ici car elle doit "rediger un rapport" sur l'utilité de la mission. Sur le terrain, concrètement, elle ne sert pas à grand chose, mise à part faire fantasmer les hommes qu'elle croise, et rappeler au séducteur Benecio Del Toro ses sorties extra-conjugales de jadis. A l'image de certains morceaux de la bande son (Sweet Dreams par Marilyn Manson), ce groupe fait parfois penser à une bande d'ados américains en colonie de vacances..
C'est un positionnement grand public qu'on retrouve également dans l'absence de sang, même si il faut reconnaître que la violence du conflit est intelligemment suggérée.
L'intrigue de départ, de l'ordre de "l’aménagement du cadre de vie" est un peu légère, mais elle évolue au cours du film. J'aurai aimé un peu plus de hauteur pour comprendre les raisons des guerres de Yougoslavie de 1991 à 1999.
Dernier mot sur les institutions (les Nations Unies) qui ont le mauvais rôle pendant une bonne partie du film. Dans l'histoire, le groupe est freiné dans son action par les casques bleus.. C'est un peu dommage car malgré les dysfonctionnements, on oublie que c'est grâce à l'intervention de cette institution que la paix est revenue dans la région. Je pense qu'à l'opposé de ce qui reste du le film, cette institution devrait être davantage écoutée et respectée dans la gestion des conflits internationaux..