Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
mat niro
356 abonnés
1 829 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 27 juillet 2016
Pendant la guerre des Balkans en 1995, les membres d'une ONG essaient de sortir un cadavre d'un puits pour redonner de l'eau potable aux habitants. Le réalisateur, Fernando Leon de Aranoa, nous plonge dans cette guerre avec dans un premier temps un ton détaché. Benicio Del Toro et surtout Tim Robbins fond beaucoup d'humour second degré et c'est souvent hilarant (un peu comme celui des frères Coen). Cette journée "ordinaire" prend par la suite un ton plus grave avec notamment la présence du gamin qui veut retrouver une famille qui n'en est plus une. Un film tragi-comique avec deux ustensiles prépondérants : la corde et le ballon. Une très bonne surprise. A noter la bonne prestation de Melanie Thierry au milieu de toutes ces stars.
Des personnages blasés, des situations aberrantes et désespérées et un humour désabusé. Le film ne mène nulle part mais montre parfaitement l'absurdité de la guerre avec beaucoup d'humour et beaucoup de retenue et des comédiens au top.
Un film hors des sentiers battus et particulièrement réussi et remarquablement équilibré entre humour, parfois potache, et absurdité douloureuse de la guerre. Ici les derniers instants de la guerre des Balkans. Une équipe improbable d’humanitaires aussi charlots qu’attachants cherche une corde pour extirper un cadavre du fond d’un puits. De cette anecdote le réalisateur, aidé par des interprètes magnifiques, va faire une comédie grinçante mais pleine d’humanité qui m’a rappelé « MASH » de Robert Altman, qui se passait au Vietnam. Ici aussi on passe du rire à l’horreur mais on ne désespère jamais.
Mélange réussi d'adaptation d'un bouquin et de l'expérience de documentaires tournés au sein d'ONG. Mélange réussi de passer des horreurs de la guerre, y compris sur les enfants à l'humour le plus "carrabin", celui qui permet de mettre de la distance et de tenir moralement chez les humanitaires. Mélange de personnages très différents, de plusieurs nationalités, de destins croisés, d'implications personnelles y compris chez le traducteur, on est surpris au début, puis conquis au final. Enfin des route au profil vertigineux, pour ne rien gâcher au spectacle, et oublier les maisons éventrées. En tout cas, un thème rare et un scénario équilibré. DVD vo - avril 2024
Ce film est une illustration particulière des ravages de la guerre. Il se laisse regarder avec intérêt dans la mesure où le contexte le permet. Les belles images et la réalisation garantissent son attrait. Mais par sa linéarité et son absence de réel élément choc, il sera de ceux dont on se souviendra à peine.
On suit un groupe humanitaire qui sort un "corps" d'un puits et debrief auprès des casques bleus. Sur les routes, une vache morte peut signifier une embuscade ou une mine. Il ne se passe pas grand chose en dehors de discussions dans le groupe et de "procédures". Le film traite de l'absurdité de certaines procédures et des difficultés d'une action aussi primaire que sortir le corps d'un puits ou trouver une corde. Cela peut prendre plusieurs jours, une semaine... Et surtout, cela mobilise des équipes et leurs équipements pendant plusieurs jours. Pire, la faune locale semble s'en fiche à fond et exploite les failles des humanitaires. A vous décourager d'agir et d'aider les étrangers avant d'être bien intégré et de connaître "leurs" procédures et modes de vie. L'eau gratuite semble ici nuire au petit commerce, d'où la contamination des puits pour retrouver une eau propre payante. Un bon film qui dénonce beaucoup d'absurdités et de difficultés dans les actions humanitaires.
Présenté à la Quinzaine des réalisateurs, le film n’avait pas, c’est le moins que l’on puisse dire, soulevé l’enthousiasme. Pourtant son intrigue vaguement burlesque située dans les derniers mois du conflit dans les Balkans ne démérite pas totalement. Le problème du film, c’est qu’il est un poil trop long pour une intrigue qui de temps à autre connaît de dangereux moments de flottement qui desservent le film en étirant une intrigue qui au contraire nécessiterait d’être resserrée pour avoir l’énergie requise pour que son aspect absurde soit efficace. Parce que dans le fond le film est plutôt cocasse avec cette bande d’humanitaires à la recherche d’une corde pour sortir un cadavre d’un puits et ainsi rendre l’eau aux habitants du coin. Ils sont régulièrement handicapés dans cette quête par l’absurdité (elle tout à fait réelle) d’un conflit où belligérants, habitants et autorités locales ou onusienne leur mettent des bâtons dans les roues. Entre les grognards habitués des conflits et les petits nouveaux qui régulièrement mettent les pieds dans le plat, les mésaventures se succèdent. Honnêtement je n’ai donc pas trouvé le film désagréable, ni franchement ennuyeux, mais les ruptures de rythmes sont en vérité désagréables et finissent par réduire l’intérêt du film aux yeux du spectateur. Classé comme drame, le film est en fait plutôt une comédie dramatique où l’absurde pointe la folie d’un conflit et la difficulté de l’aide humanitaire. Pas franchement indispensable à voir, mais pas désagréable non plus.
J'ai vu un film... tellement réaliste qu'on en reste ébahi... et en mode tension total. On suit des humanitaires qui vivent la guerre des Balkans à hauteur d'hommes, et avec une succession de moments drôles, horribles, dérisoires, humains... Le casting est royal. Il s'agit d'une comédie tragico-amère où le rire est parfois la seule solution de sorite... La réalisation est impeccable et les images de la Bosnie sont incroyables.
Les films traitant de la guerre des Balkans sont assez rares pour qu'on y prête un œil attentif... D'autant que le ton est ici plutôt à la comédie ! Porté par un casting improbable mais parfait, "A Perfect Day" est un petit ovni ma foi très attachant...
A perfect day narre deux jours dans la vie d'une équipe humanitaire durant la guerre des Balkans. Un retour quelques années en arrière sous le regard du réalisateur espagnol León de Aranoa que je découvre ici. Et grand bien m'en a pris puisque le ton à la fois désabusé et plein d'espoir de ce "M.A.S.H" moderne réussit à dénoncer l'absurdité de la guerre, comme son illustre ancêtre mais avec ceci qu'il le fait sans une seule scène de combat, sans un seul coup de feu tiré. Les pérégrinations de nos sauveteurs suffisent par leurs déboires et leurs espoirs à rendre tout ceci à la fois drôle et triste alors que l'on passe d'une scène à l'autre. Les différents caractères et les personnalités de ce groupe permettent de donner à l'ensemble une sensibilité qui n'a d'égale que l'humour avec lequel ils réussissent à appréhender les situations. Tim Robbins est hilarant en baroudeur au comique masquant d'autres sentiments. Benicio Del Toro, Mélanie Thierry et Olga Kurylenko donnent le change avec justesse. Un film bourré de détails autour de la trame principale et qui ajoute sensiblement à sa force. Une réussite.
Perfect day fait partie de ces films portés par le talent de ses acteurs . Car loin d’être doté d'une histoire passionnante ( pourtant si peu racontée ), le long métrage sait mettre en avant ses atouts tel que le grand Benicio Del Toro et le toujours juste Tim Robbins. Les deux , d'ailleurs , forme un duo efficace.
La mise en scène réussie par des plans de caméra soignée donne par moment un style esthétique intéressant au film. Mais n’allège en rien son propos lourdement dramatique.
Quelques scènes poignantes mais sans pour autant prendre des risques. Le film se veut dénonciateur, mais tout en restant dans les clous du scénario standard. Un film intéressant mais qui aurait pu être bien plus remarquable par plus d'audace.
Raconter le quotidien d'humanitaires avec humour est un beau pari, à moitié réussi. L'humour n'est pas aussi corrosif qu'on le voudrait, nous sommes très loin du "Mash" d'Altman par exemple. Le délire n'atteint pas celui d'un Almodovar ou des frères Coen. On sourit plus qu'on ne rit. On se serait bien passer de l'histoire sentimental avec le retour de l'ex. On apprécie par contre de voir les toujours excellents et inspirés Benecio Del Toro et Tim Robbins
C'est le premier film que je vois de Fernando Leon de Aranoa, qui n'en est pourtant pas à son coup d'essais, et j'ai immédiatement été touché par ce que dégage ce film. Les acteurs sont tous énormes et très crédibles, à l'instar de Benicio Del Toro et Tim Robbins, géniaux dans leur rôle de sauveurs du monde blasés par un quotidien usant et pas gratifiant pour un sous. Le film fait très documentaire sans en être un, car il accentue à mon avis très justement sur ce qui fait les tournants décisifs des journées passées par ces personnels d'ONG dans le Tiers Monde : des toutes petites choses. Des petits détails, qui mis bout à bout, permettent de réaliser de grandes choses. Trouver une corde, franchir une vache allongée en travers d'une route, manier la diplomatie avec les locaux et ses supérieurs, avec parfois des décisions insensées à respecter. Le film est beau, drôle, ne verse jamais dans le tire-larme et n'est fait pas trop. Une très belle surprise de 2016 à découvrir si vous ne l'avez pas encore fait.
Y a de l'idée, quelques situations cocasses, une attente... mais au final y a pas grand chose. Y a des pistes de réflexion... qui sont vite plombées par un manque de rythme flagrant, des bla bla inutiles et longuets. Bref, je l'oublierai vite je pense.
ce film est un OVNI inclassable et indéterminable. même la critique est difficile car je sais pas si j ai aimé ou non. il y a de belles choses comme la bande son, l humour, le casting , la vision qu il nous montre des incohérences et absurdité pendant la guerre entre la volonté des ONG et le protocole de l ONU, les moyens mis a dispo et finalement les besoins, les saletés de la guerre, les manipulations mais ce film est lent et ennuyeux malheureusement, ça manque de quelque chose mais non sait pas quoi. la thématique est simple il faut trouver une corde ça pourrait être drôle si ce n était pas pour enlever un cadavre d un puit , probablement jeté exprès pour ne plus avoir accès au puit et faire du commerce de l eau. ce sujet était top mais la mise en scène est trop lente, le personnage de Mélanie qui joue la française fraiche mais naïve pour pas dire chiante et l autre personnage féminin protocolaire et antipathique. dommage y avait vraiment des petites choses a dynamiser la dedans pour mériter plus que 3 étoiles