Il y a longtemps que je n'avais pas vu un film me plaisant autant. C'est difficile à expliquer, car il n'y a pas d'intrigue, de grande histoire ou du genre. Mais c'est extrêmement touchant, intelligent, artistique. Peut-être que le roman dont il est l'adaptation y est pour quelque chose. Les acteurs sont attachants... la musique est belle. Bravo pour ce film parfait.
Ce film vous plonge dans l'humanitaire avec ses réalités du terrain. Le fait de ne pas avoir enjoliver les images ni l'histoire la rend plus prenante. On s'attache à ses personnages dont les héros sont les personnes qu'ils incarnent et non les acteurs. Un vrai bon moment de cinéma. PLV : des acteurs, une histoire, un monde et une grande bouffée d'air au générique quand vous retournerez à votre réalité
Ce film hésite sans cesse entre drame et comédie et on ne peut pas dire que le mélange soit très homogène, d'autant que le casting international tire à hue et à dia. Le scénario dont on finit par deviner que le but est de nous montrer l'imbécillité de la guerre - la belle affaire ! - à travers les mésaventures d'une bande d'humanitaires tantôt désabusés et malins, tantôt naïfs et maladroits, ne présente pas une particulière profondeur dans la réflexion politique. Les promenades dans la Bosnie des années 80 n'ont pas encore cette pincée d'exotisme et cette once de nostalgie qui permettraient de napper l'évocation des tribulations de la petite Mélanie Thierry d'un quelconque charme romantique. Reste l'interprétation de Benicio del Toro ou de Tim Robbins, c'est peu..
une intrigue un peu simple mais qui permet de mettre en lumière certains aspects méconnus. J aurais aimé cependant une autre fin, un acte de bravoure. il reste un film à voir, avec quelques émotions!
Les personnages et les acteurs qui les interprètent partagent les mêmes origines. Peut-être cela apporte quelque chose au jeu ... peut-être pas.
Force est de constater que Bénicio avance dans l'âge en acquérant de plus en plus de sex-appeal!
C'est typiquement le film qui recevra plus d' "étoiles" de la part des spectateurs que de la critique. La légèreté qui s'y dégage, même si elle flotte sur un fond noir, ne permettra jamais aux vrais critiques de hocher la tête avec 100% d'approbation.
Pendant la projection on distingue deux types de rire : le rire collectif et unisexe et le rire du public masculin.
Rien n'est crédible dans le film. Tout est faux. Personnages, situations, mise en scène. Le festival de Cannes n'est plus LE festival, et très souvent la sélection est mauvaise. Ce film est un Perfect exemple!
Benicio del Toro nous avait laissé une excellente image de l'acteur talentueux en pleine ascension en incarnant le célèbre Pablo Escobar. Quelle grosse déception, A perfect day est une tranche de vie d'une poignée d'Humanitaire coincé au Balkan. Mou, rien ne se passe vraiment, on s'ennuie ferme, espérant un décollage de l'histoire au fil des rares evenements de la journée. Les magnifiques paysages ne suffisent malheureusement pas à rendre intéressante cette journée ordinaire et la nonchalance de l'acteur clé. Del Toro signe là un rôle bateau qui met sont vrai talent de comédien au placard (pour un court moment, je l'espere).
Ca a beau avoir été très bien tourné, avec des acteurs convainquants et de jolis paysages, je le dis : je me suis ennuyé à attendre quelque chose qui n'est jamais venu. Ok ce film repose sur un jour comme au autre, mais clairement, c'était enuyeux ! Dommage !
Quelle perte de temp! Vu le casting on aurrait pu s'attendre à un bon film, au pire à un film moyen mais la vraiment un navet comme ça cela faisait longtemps que je n'en ai pas vu. L' histoire n'a aucun interret. l'ambiance du film est vraiment molle. Encore une fois les critiques sont complètement hors sujet! Franchement une note de 4 et on ce dit cinefile c'est une honte!
C’est une science qui ne s’explique pas… Il y en a qui arrivent à le faire et d’autres pas. De quoi je parle ? Je parle de cet art que ce « Perfect Day » illustre parfaitement à lui tout seul. Il s’agit de cet art à faire passer une multitude de choses au travers d’une scène sans avoir pour autant à les dire. La seule scène d’introduction en est une démonstration flagrante. En seulement cinq minutes, le film a déjà posé tout un univers, des personnages, une atmosphère… On ne nous dit pas que c’est la guerre, mais on la sent. On ne nous explique pas ce qu’est la Bosnie et le quotidien de ces gens, on le comprend. On ne passe pas des heures de tirades entières pour nous expliciter les problématiques des personnages, on les découvre. Comment réussir à faire ça, ça ne s’explique pas. Pour le coup cela relève clairement du ressenti, de l’inspiration, du talent à se dire que là cette situation est signifiante et que l’autre ne l’est pas ; qu’ici il ne faut pas en faire trop et que là il ne faut pas hésiter à montrer les choses. Pour le coup, j’adresse un véritable bravo à Fernando León de Aranoa qui sait parfaitement enchainer les scènes sans faute de goût, sachant se focaliser sur des micro-événements tout simple mais qui révèlent un tout fort complexe et parfois fort cruel. Pour le coup, tout est une question ici d’équilibre, et cet équilibre, « A Perfect Day » parvient toujours à le trouver, sans jamais se mettre à la faute. Au fond, jamais on ne verra de confrontation armée dans ce film. Mais on saura nous faire sentir que chaque situation – même les plus anodines – peuvent dégénérer en acte de guerre (spoiler: une dispute de gosse pour un ballon peut entrainer la sortie d’une arme, une vache en travers de la route peut conduire tout droit à la mort, ou bien encore la recherche d’une simple corde peut amener à la découverte d’un acte génocidaire. ) Et c’est très malin de jouer la chose ainsi. Tout ce qui parait anodin dans ce film est sans cesse présenté de telle manière à ce qu'on comprenne qu'en fait non, c'est tout sauf anodin. Un simple achat dans une petite droguerie, une banale discussion avec un soldat isolé, un homme qu’on retire d’un puits, tout nous montre que la guerre est là et qu’elle couve. Et c’est très malin de faire ça ! Parce qu’autant je peux reprocher au « Dunkerque » de Nolan d’être un film où on ne voit pas la guerre alors que l’événement relaté se trouve au cœur des combats, autant ça colle parfaitement à ce « Perfect Day » dans lequel on cherche à nous faire comprendre que même si officiellement on dit la guerre finie, dans les faits, elle ne l’est pas du tout. Et ça, ce gros point fort là, pour moi c’est vraiment la pierre angulaire de ce film. Et c’est clairement ça qui a fait qu’au fur et à mesure des semaines, j’ai fini par me dire : « il est plus qu’un film sympa ce Perfect Day »… Parce qu’au fond, à partir du moment où on dispose d’une vraie bonne sensibilité pour poser les péripéties et les atmosphères, tout le reste peut se mettre au diapason. La mise en scène est impeccable et totalement cohérente avec la démarche d’ensemble. La direction artistique est au top. Quant à l’interprétation, elle sait pleinement tirer parti d’un casting aussi éclectique qu’efficace. Non – ah ça il n’y a pas à dire – ce film ne se la joue pas tout en fanfare, mais il parvient à imposer ses choix tout au long de son visionnage et même bien après. En somme, voilà une très belle surprise que ce film là ; un film que je ne peux que vous conseiller vivement… Après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
Rien de rien. Ennui mortel... Personnages inexistants en dépit de la "carrure" des deux héros (on pourrait faire la liaison). Machisme outrancier des acteurs, des dialogues. Tout transpire la "beauferie". Invraissemblance des situations, dans un scénario ni fait ni à faire. Le personnages de nunuche française de Sophie est plus que caricatural, mais le top du top c'est l'apparition de Sergi Lopez au milieu de ce vide cinématographique. Bref un désastre total... Benicio fait ce qu'il peut pour sauver un film qui finalement s'enfonce inexorablement ... au fond du puits... Qu'il y reste!