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Votre avis sur Révélations ?
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Inspiré d'une histoire vraie, ce thriller de Michael Mann fait froid dans le dos. En effet, lorsque Jeffrey Wigand, tout juste licencié de la troisième plus grosse entreprise fabricant des cigarettes aux États-Unis, décide de témoigner publiquement du fait avéré que la cigarette rend accro, il ignore encore l'étendue de toute la pression qui va lui tomber dessus. Aidé par Lowell Bergman, journaliste et producteur de l'émission télévisée "60 minutes", Wigand va tout faire pour que son témoignage soit entendu. Le propos du film n'est pas de nous dire que le tabac est mauvais pour la santé, c'est de nous montrer à quel point l'industrie du tabac est hypocrite, prétendant ne pas connaître la nocivité de leur produit pour mieux le vendre et empêchant toute personne qui veut affirmer le contraire de parler. Passionnant de bout en bout (malgré un début un peu laborieux où la mise en scène du réalisateur déroute un peu), "Révélations" nous montre bien comment les grosses industries peuvent camoufler la vérité pour leur profit. Dans la peau du Monsieur Tout le Monde à qui tout cela arrive, Russell Crowe est bluffant, tout en fragilité, en détermination et en colère face à un Al Pacino impeccable en journaliste investi dans son travail.
deux acteurs phénoménaux
un très bon film historique
à voir
un très bon film historique
à voir
REVELATIONS ne marque pas simplement la rencontre de deux as du cinéma (Pacino et Crowe) mais la dénonciation des directeurs de tabac et l’hypocrisie qui les tient en vie. Va alors éclater un scandale mettant en scène la société entière. 2h30 haletantes où corruption, dénonciation, chantage, argent, cassures font partis de la tornade créée par ce coup d’éclat dans la presse. D’une véracité implacable, REVELATIONS marqua l’histoire du cinéma (nommé à 7 oscars) et démontre une nouvelle fois l’emprise douteuse du pouvoir. Mais que peuvent faire les petites gens face aux monstres des industries ?
Assez bon film qui nous montre les jeux d'influences entre les différents pouvoirs (médiatique, industriel, politique) selon des faits vrais. Ce qui en fait une histoire intéressante mais bien trop longue, il y a quelques péripéties dont aurait pu se passer. A noter la belle interprétation de Russell Crowe.
Révélations est un pur film de Mann. Il le dirige assez bien vers le début, même si il y a quelques zones d'ombre, mais il réussi à rattraper le coup vers la fin, digne de son nom.
Le film ne tient que sur deux choses : les acteurs (Pacino, toujours parfait, Crowe, excellent, et les autres personnages secondaires).
Sans cela, le film serait banal et totalement sans intérêt.
Le film ne tient que sur deux choses : les acteurs (Pacino, toujours parfait, Crowe, excellent, et les autres personnages secondaires).
Sans cela, le film serait banal et totalement sans intérêt.
Toute la virtuosité et le génie de Michael Mann ainsi que son amour de l'image stylisée fait de "Révélations" un très grand film tout ce qu'il y'a de plus remarquable et audacieux... Magistral.
C'est très bien fait, très bien joué.
Un très bon moment de cinéma même si cela ne deviendra pas un film inoubliable.
A voir.
Un très bon moment de cinéma même si cela ne deviendra pas un film inoubliable.
A voir.
Un bon film sur la suprématie de l'argent et la lutte contre le tabac. Seul inconvénient, en VO sa donne, F*** and F*** sans s'arrêter.
Film qui traite avant tout de la difficulté d'entamer des actions (fussent elles salvatrices) qui entravent la logique du profit. Ici, les méchants sont condamnés et les gentils portés au pinacle. Si c'est une histoire vraie, ça doit-être l'exception qui confirme la règle.
Quant aux "révélations", elles font, aujourd'hui, plus office de banalités que d'informations chocs. Oui, la cigarette contient de la nicotine trafiquée à l'ammoniaque pour maintenir dépendant. Phrase qu'on nous ressasse tout au long du film comme si c'était le plus grand secret d'état de l'histoire des USA.
C'est également terriblement lent, long et surtout répétitif. Les acteurs sont très bons mais Russel Crow joue exactement comme dans "un homme d'exception" ou il tient le rôle d'un schizophrène et j'ai trouvé que ça enlevait beaucoup de crédibilité au personnage.
Michael Mann est donc très loin du "sixième sens" et de "heat" qui sont, de loin, ses deux meilleurs films.
Le sujet traité reste néanmoins louable et la réalisation acceptable.
Quant aux "révélations", elles font, aujourd'hui, plus office de banalités que d'informations chocs. Oui, la cigarette contient de la nicotine trafiquée à l'ammoniaque pour maintenir dépendant. Phrase qu'on nous ressasse tout au long du film comme si c'était le plus grand secret d'état de l'histoire des USA.
C'est également terriblement lent, long et surtout répétitif. Les acteurs sont très bons mais Russel Crow joue exactement comme dans "un homme d'exception" ou il tient le rôle d'un schizophrène et j'ai trouvé que ça enlevait beaucoup de crédibilité au personnage.
Michael Mann est donc très loin du "sixième sens" et de "heat" qui sont, de loin, ses deux meilleurs films.
Le sujet traité reste néanmoins louable et la réalisation acceptable.
a voir absolument . ce film dénonce trés bien l'industrie du tabac
Julien D
Si l'on ne retient que le fait que le film nous fait attendre en vain pendant plus de deux heure et demie des rebondissements de folie jusqu'à la révélation ultime, on peut considérer Révélation comme un simple thriller manquant cruellement de suspense. Mais quand, en plus, cette révélation tant attendue est: "Fumer est mauvais pour la santé! ", on peut parler d’une terrible perte de temps. Les deux acteurs semblent convaincus du peu d’intérêt du scénario et ne donnent pas du leur dans leurs interprétations. Seuls les enfants des 12 ans qui commencent à fumer naïvement peuvent y voir une bonne leçon...
Beau film qui joue avec les nerfs du spectateur comme avec ceux des deux héros. Bergman et Wigand semblent seuls contre tous mais ils arrivent tout de même à révéler la vérité. C'est un film éprouvant et humain.
Nouvelle collaboration entre Michael Mann et Al Pacino après l’acclamé "Heat", "Révélations"
s’avère être l’un des meilleur films de son réalisateur. Et il fallait un véritable talent de mise en scène et de directeur d’acteur pour rendre passionnante cette histoire (vraie de surcroît) qui mêle magouilles des lobbies du tabac, drame familial et intégrité journalistique. La grande force du film est d’avoir dressé un parallèle entre deux mondes (les témoins d’un côté et la presse qui s’en fait l’écho de l’autre) avec, pour points communs, les pressions subies et le stress ressenti par les deux personnages principaux. Le scénario est incontestablement le point fort de ce "Révélations" puisqu’il réussit à rendre compréhensible une affaire judiciaire pour le moins complexe tout en accordant à chaque personnage une importance appréciable et en posant certaines questions épineuses et pourtant essentielles. Le public est ainsi amené tout au long du film à se poser la question de son propre comportement dans la situation de ce pauvre Jeffrey Wigand, menacé de toute part et risquant à tout moment de perdre sa femme et ses enfants. De même, le réalisateur dénonce les impératifs financiers venant museler la presse sans pour autant sombrer dans la leçon de morale démagogique. La mise en scène de Michael Mann est toujours aussi stylisée, tant sur le plan du rythme (maîtrisé du début à la fin) que du visuel (on retrouve le goût du réalisateur pour les scènes de nuit qu’il filme comme personne) mais c’est l’interprétation qui retient l’attention. Outre le légendaire Al Pacino qui bouffe une fois de plus l’écran en journaliste pétri d’intégrité (un de ses derniers grands rôles), on retrouve un Russel Crowe méconnaissable en témoin-clé (et surtout en homme constamment en proie au doute mais qui tente de faire éclater la vérité tout en en subissant les conséquences de plein fouet), le classieux Christopher Plummer en intervieweur vedette, Diane Venora en épouse terrorisée mais également Michael Gambon, Colm Feore, Philip Baker Hall, Bruce McGill ou encore Gina Gershon. Un grand film donc mais également une déclaration d’amour au véritable journalisme d’investigation, dont la notoriété étonnement confidentielle est pour moi incompréhensible et qui mérite d’être redécouvert…
s’avère être l’un des meilleur films de son réalisateur. Et il fallait un véritable talent de mise en scène et de directeur d’acteur pour rendre passionnante cette histoire (vraie de surcroît) qui mêle magouilles des lobbies du tabac, drame familial et intégrité journalistique. La grande force du film est d’avoir dressé un parallèle entre deux mondes (les témoins d’un côté et la presse qui s’en fait l’écho de l’autre) avec, pour points communs, les pressions subies et le stress ressenti par les deux personnages principaux. Le scénario est incontestablement le point fort de ce "Révélations" puisqu’il réussit à rendre compréhensible une affaire judiciaire pour le moins complexe tout en accordant à chaque personnage une importance appréciable et en posant certaines questions épineuses et pourtant essentielles. Le public est ainsi amené tout au long du film à se poser la question de son propre comportement dans la situation de ce pauvre Jeffrey Wigand, menacé de toute part et risquant à tout moment de perdre sa femme et ses enfants. De même, le réalisateur dénonce les impératifs financiers venant museler la presse sans pour autant sombrer dans la leçon de morale démagogique. La mise en scène de Michael Mann est toujours aussi stylisée, tant sur le plan du rythme (maîtrisé du début à la fin) que du visuel (on retrouve le goût du réalisateur pour les scènes de nuit qu’il filme comme personne) mais c’est l’interprétation qui retient l’attention. Outre le légendaire Al Pacino qui bouffe une fois de plus l’écran en journaliste pétri d’intégrité (un de ses derniers grands rôles), on retrouve un Russel Crowe méconnaissable en témoin-clé (et surtout en homme constamment en proie au doute mais qui tente de faire éclater la vérité tout en en subissant les conséquences de plein fouet), le classieux Christopher Plummer en intervieweur vedette, Diane Venora en épouse terrorisée mais également Michael Gambon, Colm Feore, Philip Baker Hall, Bruce McGill ou encore Gina Gershon. Un grand film donc mais également une déclaration d’amour au véritable journalisme d’investigation, dont la notoriété étonnement confidentielle est pour moi incompréhensible et qui mérite d’être redécouvert…
Après Heat, Michaël Mann garde Al Pacino et lui adjoint les services de Russell Crowe, pas encore consacré avec Gladiator, pour Révélations. Inspiré de faits réels, le film est co-écrit par Mann et Eric Roth (Munich) et décrit l'histoire d'un homme, chercheur au sein d'une multinationale commercialisant des cigarettes qui découvrant les mensonges de ses supérieurs (non, le tabac ne crée aucun effet de dépendance, ne donne pas de cancer) décide de se révolter contre sa hiérarchie. Il est alors licencié. S'ensuit une véritable descente aux enfers, sa femme le quittera au lieu de le réconforter, il sera menacé de mort et il ne pourra compter que sur l'aide d'un journaliste obstiné et intègre ("je n'aime pas l'info-spectacle" dira-t-il, ce qui est un des défauts des journaux américains) en la personne de Lowell Bergman, Al Pacino une fois de plus formidable dans un rôle moins explosif qu'à l'ordinaire. Mais la révélation du film, sans vouloir faire de jeu de mot avec le titre, c'est bel et bien Russell Crowe qui incarne très justement cet homme à la dérive, sali par tous, abandonné de tous, devenant paranoïaque. Il finira professeur de chimie comme pour se racheter d'avoir participer à un commerce de substances nocives en inculquant désormais le savoir aux jeunes. Le film est, avant tout, très documenté. Mann tourne caméra à l'épaule comme un vrai reportage. Instructif, puisqu'il décrie avec minutie le lobbying des grosses entreprises, les rouages des médias, la censure qui peut les frapper, leurs pouvoirs sur la population, il pourrait lasser avec sa durée de 150 minutes. Il n'en est rien tant il se révèle passionnant de bout en bout.
Michael Mann est un cinéaste très élégant, et il prouve encore dans ce film l'étendue de son talent. L'image est belle, c'est bien filmé, évidemment bien joué, mais la principale faiblesse vient d'un scénario trop touffu et parfois confus. Alors si globalement on est pris par l'histoire, si on a peur pour la vie du professeur et de sa famille, des longueurs, des détails superflus, font retomber la tension, et perdre de l'intérêt à l'histoire. Je ne suis pas un adepte des films courts, mais celui-ci aurait sans doute gagné à être dégraissé d'une bonne demi-heure.
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