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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 août 2014
Cloturant la trilogie commencée en 2004 avec "Prendre Femme" et qui s'est poursuivie avec "Les sept jours", "Le Procès de Viviane Amsalem" est un véritable cours de civilisation Israélienne à lui seul. On y apprend d'une part que seul le mari peut accorder le divorce à sa femme et que tout est contrôlé par les autorités rabbiniques. Déjà il y a de quoi frémir. Dans cette histoire, il faut plus de 5 ans à Viviane pour obtenir son divorce, et on assiste à toute une série d'évènements risibles certes, mais vraiment tragiques pour ces femmes qui veulent seulement retrouver une liberté de couple. Le plus ahurissant étant le rituel de déclaration de divorce, grotesque et ridicule qui montre bien que la femme n'est qu'une quantité négligeable aux yeux des hommes et des rabbins. Ce film tourné exclusivement dans le tribunal met bien en évidence l'étouffement et l'oppression patriarcale et religieuse auxquelles elles sont soumises... Surprenant pour un pays aussi démocratique dans sa représentation parlementaire qu'est Israël. Et comme toujours Ronit Elkabetz est magistrale
ouh la la c'est quoi cette daube ??????????? j'ai rarement vu un si mauvais film et de si mauvais acteurs !!!!!! on dort du debut à la fin et aucun scénario, quand aux dialogues c'est méga prout prout ! je ne comprends pas que l'on puisse faire un film aussi inutile qui n'intéresse personne car FLOP !
Film documentaire sur la difficulté d un divorce dans le monde juif ou l on sort révolte de la non écoute du mal être des femmes. Huis clos très bien filmé
Un huit clos très bien mis en scène ou la caméra scrute les moindres détails pour faire la part belle au jeu d'acteur. Une critique d'une absurdité bien réelle..tout en sobriété, en passant par beaucoup d’émotions, de l'indignation au rire, on assiste à ce procès surréaliste et au combien difficile pour les nerfs.. ou malgré son rythme lent, on restera scotché dans son siège en attendant enfin une libération..
En France et dans de nombreux pays, le divorce est une "simple" formalité... Mais en Israël le droit religieux est la loi, si monsieur n'est pas d'accord, les "rabbins-juges" n'accordent pas le divorce à une femme et on reste marié pour le meilleur et pour le pire.. Le spectateur est au coeur de cette relation de couple, d’audiences en audiences on découvre le passé, les conflits, on devient le témoin de cette histoire. La persévérance d'une femme déterminée et de son avocat contre l'obstination de ce mari à ne pas vouloir libérer sa femme. Des acteurs parfaits étaient indispensables pour la réussite de ce huit clos nerveux et révoltant...le procès aura duré plus de 5 ans...
Excellent film, on ne s'ennuie pas bien sur l'action de déroule dans un lieu unique. On sort de là heureux de vivre dans une société ou les femmes peuvent disposer d'elles même et décider de leur vie ce qui n'est apparemment pas le cas dans la société israélienne où seuls les hommes ont le pouvoir.
Un peu long et ées les 15 premières minutes, le spectateur sait qu'il ne sortira pas de ce huit-clos dont l'issue est cousue de fils blancs. Il devient alors le témoin d'un jugement injuste basé sur des fondements religieux ou/et machiste. Heureusement que quelques rares scènes burlesques viennent sortir le spectateur de sa torpeur.
Après avoir vu ce film, j'ai trop envie de voir les deux précédents métrages cités par mes "amis" : les sept jours et "prendre femme". J'avais un peu peur de ne pas tenir 2h00 par r apport au résumé de l'histoire, je sentais le truc venir.... et je me suis heureusement, bien trompé! Malgré la durée et l'environnement qui ne change jamais, je 'ai pas décroché une seconde et me suis même surpris à m'agiter dans le fauteuil! Superbe interprétation des deux protagonistes, particulièrement Roni Elkabetz absolument stupéfiante de crédibilité. Ce film dresse un portrait d'une femme d'aujourd'hui en Israël qui n'a pas encore totalement toléré qu'une femme puisse décidé de son destin sans le consentement de son mari. C'est très révélateur et c'est là toute la force du film qui m'a beaucoup ému. A VOIR
Captivant et instructif pour qui ne connait pas le droit du mariage israelien. il est surprenant de se laisser happer pendant 2h dans une histoire qui ne change jamais de sujet, de personnages ni de decor. On vibre avec Viviane, et le jeu des acteurs est talentueux.
Bien sûr, ce film est magnifique, merveilleusement interprété et admirablement construit -un défi, compte tenu de l'unité de lieu choisie par les réalisateurs ! Malheureusement, la fin n'est pas à la hauteur de l'ensemble comme du projet, et déçoit après s'être beaucoup cherchée... Il semblerait en effet que Ronit Elkabetz ait souhaité la changer alors que le film était déjà monté. Dommage. Car comment parler de libération quand le personnage de Vivane "achète" son "gett" en consentant à un nouvel emprisonnement : la promesse faite à l'époux, contrainte, de ne plus connaître aucun autre homme ? L'"émancipation" de Viviane échoue par ce choix des cinéastes... alors qu'elle est le sujet même de ce film.
Un huis-clos implacable et remarquable sur la bêtise des Hommes, de la justice et l'absurdité du poids des traditions et de la religion. Très bien écrit, réalisé et interprété, le film souffre juste d'une longueur au milieu (un témoin en moins aurait donné plus de rythme au métrage, surtout que tous les témoignages vont dans le même sens) et le regard des enfants du couple, curieusement absents aurait été intéressant.
Film tragi-comique servi par des acteurs formidables. Ronit Elkabetz et Simon Abkarian habitent leur rôle à tel point qu'on pourrait parfois croire à un documentaire : une très grande performance d'acteur qui imite la vie sans la caricaturer.
La caméra du réalisateur est d'une virtuosité… légère ! Il en fallait du talent pour filmer de si petits espaces et pour trouver les variations de point de vue qui nous permettraient de rentrer dans les situations. On est dans du vrai cinéma (et jamais dans le théâtre filmé).
Enfin, ce film est une alerte aux femmes de toutes origines et de toutes confessions. Poursuivons avec elles le combat de l'émancipation. Du chemin reste à faire… Bravo donc pour ce film militant qui sait éviter tous les écueils des films à thèse.