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    Le procès de Viviane Amsalem
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    129 critiques spectateurs

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    tonnegrande
    tonnegrande

    8 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2016
    Film qui dure 1H50, en audio français. Pas donc en Vost. Ce film aurait pû être un documentaire. L'histoire se déroule en Israël, durant un procès religieux, c'est à dire rabbinique, à 8 clos. 1 femme veut simplement divorcer parce qu'elle n'aime pas, sur le plan émotionnel, son mari, ou plutôt parce qu'elle a compris que son mari ne VEUT pas l'aimer selon les critères de l'épouse. POUR LE TRIBUNAL du Film, si le mari ne bat pas sa femme, s'il ne la trompe pas, si le mari respecte les règles morales de la religion, s'il paye toutes les factures de la maison, s'il donne de l'argent à l'épouse, qu'il laisse son épouse fréquenter et inviter à la maison, qui elle veut, alors la femme n'a aucune raison de divorcer, ni de crier ou critiquer son mari, ni de lui faire le moindre reproche ni de se moquer de lui. La fin du film est incroyable. J'ai aimé ce film que j'ai regardé jusqu'au bout, mais je ne veux plus le regarder. Je donne donc 5 étoiles.
    Philippe C
    Philippe C

    103 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2016
    Ce huis clos israélien ressemble plus à une pièce de théâtre qu'à un film de cinéma. On a du mal à s'enthousiasmer pour ce divorce qui s'éternise. En positif, il y a les portrait réussi des différents personnages et un éclairage sur le poids du religieux dans la vie des israéliens
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    70 abonnés 782 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2016
    Quel huis-clos passionnant ! Quelle actrice, disparue prématurément. Le frère et la sœur Elkabetz issus de l’immigration sépharade marocaine, nous proposent une plongée dans une réalité totalement inconnue, en tout cas de moi-même, à savoir la mainmise en Israël des religieux-orthodoxes pour la plupart- sur les affaires matrimoniales. Ambiance controverse de Valladolid, ou des grands classiques américains de confrontation en justice. Une confrontation glaçante, le non-dialogue absolu, des certitudes inamovibles de part et d’autre. Au milieu, une série de témoins pris à contre-pied dans leurs affirmations maladroites et pourtant sincères. Le scénario, basé sur des éléments autobiographiques suinte de réalisme et emporte la conviction. La caméra porte le regard des uns sur les autres, la musique est rare et discrète, on savoure cette exploration des âmes perdues mais déterminées. Une sorte de Voyage au bout de la souffrance morale. Sans scories, ni effets de manches.
    TV - novembre 16
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    117 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2016
    Un procès interminable de la regrettée Ronit Elkabetz qui a réussi a instauré la véritable injustice de son pays face une femme souhaitant divorcer. La religion fait foi, le mariage est sacré et les rabbins ont tous les pouvoirs pour la raisonner et la convaincre de faire perdurer cette union. On retrouve à ses côtés les excellents Sasson Rabai et Simon Abkarian qui vont tout donner dans des dialogues percutants qui mettent très mal à l'aise pour contrecarrer la plaidoirie de son avocat. Tout le film se déroule au tribunal. Elle en a fait un peu trop dans certaines scènes mais cela reste une oeuvre intéressante pour comprendre la culture de ce pays...
    aldelannoy
    aldelannoy

    41 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2016
    Je sais bien que tout le monde va vouloir voir dans ce film une dénonciation de la procédure religieuse pour obtenir le divorce, peut-être même que le réalisateur l'a vu dans ce sens, mais heureusement, peut-être malgré les scénaristes, il dépasse cela. La situation est bien choisie dans la mesure où les deux époux n'ont rien à se reprocher, au fond, qu'une incompatibilité totale d'humeur qui rend ce divorce inéluctable. Voilà qui me fait penser aux Lettres anglaises de Chesterton où est abordé, tant du côté positif que du négatif, le mariage forcé au XVIIIe siècle. Tout est bien filmé et ce même si tout est réduit dans peu de lieux, sans action, et un peu trop "causeur" à la façon de beaucoup de films de Bergman ou des plus mauvais de Woody Allen.
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    26 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2016
    Gett, le procès de Viviane Amsalem de Ronit et Shlomi Elkabetz constitue certainement leur film le plus intense dans leur création cinématographique. On se rappelle de leur premier film mutuel "Prendre femme", puis de "Sept jours". 2 beaux films illuminés par la présence de Ronit Elkabetz. "Gett, le procès de Viviane Amsalem" termine cette trilogie. C'est le testament cinématographique et féministe de Ronit Elkabetz. Avec ce drame étouffant, on pense au film "Divorce à l'iranienne" sur le parcours semé d'obstacles pour pouvoir divorcer dans un tribunal à Téhéran, et on se demande comment la société israélienne peut tolérer aussi un pareil système d’oppression pour les femmes ? Viviane Amsalem attendra 5 longues années pour obtenir son divorce, aidée par son avocat, Carmel Ben bon (Menashe Noi). Le défilé des témoins, comme si Viviane était une accusée, est prétexte à des personnages truculents. Silencieuse, prostrée, résignée, Viviane est interprétée magistralement par Ronit Elkabetz.
    Hastur64
    Hastur64

    229 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2015
    Ce film est l’occasion pour nous de constater que dans la procédure de divorce le droit français a procédé au cours des décennies à un réajustement vers le haut du statut de la femme dans le droit et aux yeux des juges. “Le procès de Viviane Amsalem”, nous rappelle que dans le monde le statut de la femme reste, dans bien des domaines, inférieur, voire inféodé, à celui de l’homme. Ici, en Israël, le mariage demeure uniquement religieux et pour un divorce (le “gett”), la femme et le tribunal (rabbinique) doivent recevoir le consentement du mari, sinon personne ne peut dissoudre l’union. Tel est le cas pour Viviane Amsalem qui tente depuis trois ans d’obtenir cette approbation de la part de son époux. Le film démarre sur le début du procès avec lequel elle espère faire entendre raison à cet époux récalcitrant avec l’aide des rabbins qui y président. Durant ces presque deux heures, on assiste à une radiographie de la procédure de divorce telle qu’elle se déroule et parallèlement à une auscultation du statut de la femme dans ce pays qui figure pourtant dans les démocraties les plus avancées. Très vite l’obstination du mari à ne pas accorder à sa femme sa liberté et celle de cette dernière à ne pas laisser tomber pousse cette procédure jusqu’à l’absurde entre dialogues de sourd et altercations ubuesques entre les divers participants à ce jugement. On pourrait penser qu’un film uniquement bâtit sur les dialogues et consistant en un huis-clos dans un tribunal est affreusement aride et froid ; au contraire le film s’avère aussi passionnant qu’un thriller et parfois plus drôle qu’une comédie. Il est en outre desservi par une troupe de comédiens qui offrent une prestation d’une incroyable force, avec à sa tête l’actrice (et co-scénariste de ce film) Ronit Elkabetz qui incarne avec passion cette femme prisonnière d’une union malheureuse et qui n’a aucun pouvoir pour y mettre fin. Un film à l’intrigue puissante et à l’interprétation sans faille qui offre non seulement un panorama de la situation contrasté de la femme en Israël, mais aussi une vision du mariage dans la religion juive. Un long-métrage qu’il faut avoir vu.
    Nico591
    Nico591

    48 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2015
    Chronique d'un divorce sous la forme d'un huis clos judiciaire absolument virtuose qui ne relâche jamais l’étreinte sur le spectateur.
    Montrant avec brio l'absurdité de la loi religieuse dans la société israélienne, ainsi que la condition de la femme durant près de deux heures intenses qui doit essentiellement à sa mise en scène prodigieuse et à ses acteurs totalement investis dans leur rôle.
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2015
    J’ai toujours été intéressé par les films israéliens, on y apprend toujours quelque chose surtout sur la condition de la femme comme « Kadosh »par exemple. Seul pays du proche Orient qui applique un régime pseudo-démocratique ; oui "pseudo" car un pays qui ne reconnaît pas le mariage civil peut-il être taxé de « régime démocratique » ? Je ne crois pas. Certes, la femme à les moyens de s’émanciper, mais dès qu’il s’agit de se marier, elle a affaire à une institution religieuse. Et par nature, le mot religieux est antinomique au mot démocratie. Tribunal de dupes, tribunal fantoche sur lequel reposent des juges de façades ! Ils écoutent sans entendre la souffrance muette, contenue, et parfois explosive de Viviane, femme qui veut divorcer de son mari psycho-rigide qui se dit tolérant mais qui en vérité fait montre de harcèlement moral. Juges fantoches qui jouent les pères-la-morale, pseudo-conciliateurs conjugaux ! Mais la sentence du divorce, la décision finale même du divorce revient au… mari ! Tant que celui-ci refusera le divorce, c’est le cas d’Elisha, mari de Viviane, le divorce ne sera pas officialisé. A quoi servent les juges ? C’est ce que dénonce entre autres Ronit Elkabetz, co-réalistarice et actrice toujours aussi formidable, dans ce film. Souligner l’absurdité de l’institution, de ce tribunal en carton. Et pourtant, combien ce « carton » fait mal ! Mise en scène sobre, efficace, implacable de force dans les plans, et dans les dialogues. Parfois cocasses, normal, c’est tellement absurde que l’on parvient à rire ; et souvent poignant, normal, ce tribunal ne raisonne pas « justice », mais « religieux ». Non seulement Viviane se heurte au refus de son mari, mais se heurte aussi à un tribunal rabbinique composé d’hommes ! Et pourtant Viviane, femme seule parmi les hommes, est bien déterminée à reconquérir sa liberté. Et que dire du protocole quand enfin le divorce est enfin admis ? Tout ce rituel ridicule qui semble d’un autre temps et qui ajoute à la femme l’humiliation à la souffrance. Et que dire encore dans ce rituel, ces mots terribles où le mari doit accepter que sa femme puisse être libre de refaire sa vie avec un autre homme ? En soi, ce qui est douloureux, inacceptable pour le mari, ce n’est pas la séparation en elle-même, c’est le fait que sa femme, sa future ex-femme puisse retrouver un homme, de l’imaginer dans les bras d’un autre, de l’imaginer tout simplement heureuse. Terrifiant ! A quand le mariage civil pour qu'Israël soit vraiment une démocratie ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 octobre 2015
    En fait je me rends compte que j'ai pas grand chose d'intelligent à ajouter, tant ce film bourré de qualités se suffit à lui-même. Pourtant il peut rebuter au premier abord : sujet communautaire (mais en fait non, il a une portée quasi universelle), unité de lieu (transfigurée par une mise en scène et un montage remarquables), personnages peu nombreux... Mais le tempo et le jeu des acteurs sont tellement justes qu'on ne voit pas le temps passer. Sans compter que le film ne verse jamais dans la lourdeur démonstrative et distille même quelques pointes d'humour bienvenues. Et puis il est une brillante démonstration d'une vérité toujours bonne à rappeler : les religions monothéistes n'aiment définitivement pas les femmes.
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2015
    Un peu inquiet dans un premier temps : comment tenir le concept (très théâtral) pendant les presque 2 heures que dure le "procès de Viviane Amsalem"... S'il n'évite pas complètement les longueurs, le film tient heureusement plutôt bien la distance, s'appuyant sur un script traitant subtilement ses personnages et sur une mise en scène inspirée.
    David B.
    David B.

    44 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2015
    Attiré par les bonnes critiques, je découvre un film en huit-clos, bavard, où il se passe peu de choses. Une grande déception même si les douleurs, la désespérance, les incompréhensions des personnages sont bien retranscrits, notamment dans les regards. J'ai également été sidéré sur les pratiques judiciaires en Israël sur les questions morales et la place des femmes...
    ned123
    ned123

    162 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2015
    J'ai vu un film... d'une violence inouïe sur la notion de divorce dans la religion juive et dans la société israelienne... A travers cette histoire, qui doit être banale de la séparation d'un homme et d'une femme, on découvre les soubresauts d'une société résolument ancrée dans la modernité, mais régie par des lois qui ne donnent pas le droit de choisir à la femme... Et ceci fait froid dans le dos. Ronit Elkabetz est sublime, bouleversante, minimaliste dans son jeu, et ses explosions de colères nous bouleversent. Tandis que Simon Abkarian est absolument fascinant de contrôle et de retenus... Il convient également de noter la qualité de la réalisation, la recherche des angles, les cadrages près des émotions... Ce huis-clos est étouffant et particulièrement stressant... Et pendant toute la durée du film, on est mené par nos émotions, nos tensions et l'impression que le film peut et va basculer, tant la violence sous-jacente est forte.Tout contribue à faire de ce film un film poignant, révoltant et pour tout dire, parfois incompréhensible sur les valeurs qui animent le judaïsme... Et le titre du film est absolument parfait, car c'est bien la femme qui, ici est jugée, et non la mari, ni le couple, ni la famille... juste la femme...
    DX333
    DX333

    12 abonnés 168 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2015
    Quelque soit l'endroit d'où l'on viens, ce film est une sacré claque pour les hommes. Burlesque et absurde, cette oeuvre arrache des rictus de désarrois.
    crapouillot
    crapouillot

    7 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2015
    Un huis clos remarquable servi par des acteurs convaincants qui habitent leur personnage et qui font merveilleusement comprendre les pesanteurs et les injustices de la société israélienne, en particulier le statut de la femme, éternelle mineure sans considération et respect de son individualité, entièrement soumise, dans son corps et son esprit, à l'homme.
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